[Avis] - Hydrophobia Prophecy
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[Avis] - Hydrophobia Prophecy
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Hydrophobia Prophecy
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Modifié en dernier par tosMatrix3 le ven. 12 juin 2020 15:44, modifié 2 fois.
Raison : Edition automatique
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V-Phantomhive
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Re: [Test Jeux] - Hydrophobia Prophecy
Hydrophobia Prophecy se classe dans la catégorie marginale des ces jeux-expériences exclusifs au Playstation Store. Apportant très souvent des concepts novateurs axés sur un thème en particulier, ces jeux pêchent le plus souvent par leur manque de réalisation, venant entacher l'expérience de jeu.
Se situant dans une "société" (en fait un bateau) légèrement plus avancée que la notre, le jeu vous place au contrôle de Kate Wilson, jeune informaticienne chargée de la sécurité informatique du bateau en question. Or, un groupe révolutionnaire vient justement de percer le système, et Kate décide d'aller voir par elle-même la raison de cette faille. Sur fond de réflexions philosophiques, le jeu met en exergue un élément : l'eau. Animé par le moteur de HydroEngine, l'eau fait partie intégrante du jeu, et occupe une place primordiale dans l'intérêt que celui-ci peut avoir :
- Graphismes (3/5) : Ouin, c'est pas beau ! Plus sérieusement, l'ensemble du jeu est très inégal sur cet aspect. Débutant dans l'appartement de Kate, le jeu nous offre de belles couleurs, une atmosphère chaleureuse et lumineuse, des détails colorés. Le feu d'artifice au loin est très joli, rien à redire.
Hormis ce passage, le reste du jeu (principalement dans les cales du navire) est terne. L'ensemble est totalement monochromatique, en ce sens où les couleurs ainsi que les salles se répètent et tournent en boucle. Rien ne ressort véritablement du décor, rien n'éveille l'oeil.
Toutefois, la gestion de l'eau (omniprésente, elle relève de l'ambiance visuelle) est impressionnante. Ses vagues et remous sont incroyablement bien retranscrits, les effets de lumière (par exemple lorsque vous tirez dans une baril explosif et que le feu prend sur l'eau) sont admirablement bien travaillés. Idem avec l'electricité.
Les personnages quant à eux sont peu travaillés. Sans être moches, ils ne sont pas suffisamment accrocheurs pour que l'on s'en souvienne. Les ennemis ressemblent davantage à des gangs du Bronx qu'à des néo-révolutionnaires post-moderne. Kate en elle-même n'est si bien modélisée, sans être indigeste pour autant.
En résumé, il y a un réel décalage entre le travail effectué sur l'eau (particulièrement à l'acte 3, époustouflant) et le reste de l'environnement, insipide, à peine niveau PS2.
- Bande-son (3/5) : Tout comme pour le graphisme, un double constat s'impose. Le bruitage de l'eau (vagues, remous, clapotis, gouttelettes) est excellent. La musique devient oppressante lorsque l'on est submergée (littéralement), on sent presque le chlore de la piscine.
Mais à part cela, les bruitages sont inexistants. Même les explosions ne sont pas spécialement réussies. Les ennemis ont un discours limité qui tourne en boucle, Kate à l'air totalement paumée, et les sous-titres sont horriblement mal traduits.
En clair, autant rester sous l'eau.
- Maniabilité (4/5) : Le contrat est rempli. Kate réagit bien à nos mouvements, le contrôle de l'eau s'effectue sans difficulté, et l'infiltration est efficace. On passe rapidement d'un type de minutions à un autre, la nage sous-marine est très fluide (ainsi que les combats). Sans être au niveau d'un Deux Ex ou d'un MGS, on prend plaisir à avancer petit à petit avec Kate, sans être frustré.
- Durée de vie (3/5) : HP est un jeu très court, même dans son genre. Certes, on y retourne pour récolter les médailles et les objets manqués, mais le tout ne tient même pas 10 heures. La salle des défis se boucle en 20 minutes, et l'histoire nous laisse sur un sentiment inachevé. C'est bien dommage, car le jeu aurait gagner à être plus long, poussant ainsi son scénario jusqu'au bout.
Conclusion (3/5)
Hydrophobia Prophecy promet beaucoup mais n'est pas à la hauteur de ses ambitions. S'il demeure une expérience innovante et disposant de réelles qualités (les textes de Malthus dans un jeu vidéo, magnifique) et exploitant l'eau comme jamais, beaucoup trop de défauts compromettent le plaisir que l'on prend à y jouer. Surtout, le scénario, qui est certainement LE point fort du jeu, se termine trop brusquement, nous laissant sur notre faim. Noyés sous tant de défauts, on tente déséspérement de remonter à la surface, pour sauver ce qui peux l'être. On y parvient, mais à bout de souffle.
Se situant dans une "société" (en fait un bateau) légèrement plus avancée que la notre, le jeu vous place au contrôle de Kate Wilson, jeune informaticienne chargée de la sécurité informatique du bateau en question. Or, un groupe révolutionnaire vient justement de percer le système, et Kate décide d'aller voir par elle-même la raison de cette faille. Sur fond de réflexions philosophiques, le jeu met en exergue un élément : l'eau. Animé par le moteur de HydroEngine, l'eau fait partie intégrante du jeu, et occupe une place primordiale dans l'intérêt que celui-ci peut avoir :
- Graphismes (3/5) : Ouin, c'est pas beau ! Plus sérieusement, l'ensemble du jeu est très inégal sur cet aspect. Débutant dans l'appartement de Kate, le jeu nous offre de belles couleurs, une atmosphère chaleureuse et lumineuse, des détails colorés. Le feu d'artifice au loin est très joli, rien à redire.
Hormis ce passage, le reste du jeu (principalement dans les cales du navire) est terne. L'ensemble est totalement monochromatique, en ce sens où les couleurs ainsi que les salles se répètent et tournent en boucle. Rien ne ressort véritablement du décor, rien n'éveille l'oeil.
Toutefois, la gestion de l'eau (omniprésente, elle relève de l'ambiance visuelle) est impressionnante. Ses vagues et remous sont incroyablement bien retranscrits, les effets de lumière (par exemple lorsque vous tirez dans une baril explosif et que le feu prend sur l'eau) sont admirablement bien travaillés. Idem avec l'electricité.
Les personnages quant à eux sont peu travaillés. Sans être moches, ils ne sont pas suffisamment accrocheurs pour que l'on s'en souvienne. Les ennemis ressemblent davantage à des gangs du Bronx qu'à des néo-révolutionnaires post-moderne. Kate en elle-même n'est si bien modélisée, sans être indigeste pour autant.
En résumé, il y a un réel décalage entre le travail effectué sur l'eau (particulièrement à l'acte 3, époustouflant) et le reste de l'environnement, insipide, à peine niveau PS2.
- Bande-son (3/5) : Tout comme pour le graphisme, un double constat s'impose. Le bruitage de l'eau (vagues, remous, clapotis, gouttelettes) est excellent. La musique devient oppressante lorsque l'on est submergée (littéralement), on sent presque le chlore de la piscine.
Mais à part cela, les bruitages sont inexistants. Même les explosions ne sont pas spécialement réussies. Les ennemis ont un discours limité qui tourne en boucle, Kate à l'air totalement paumée, et les sous-titres sont horriblement mal traduits.
En clair, autant rester sous l'eau.
- Maniabilité (4/5) : Le contrat est rempli. Kate réagit bien à nos mouvements, le contrôle de l'eau s'effectue sans difficulté, et l'infiltration est efficace. On passe rapidement d'un type de minutions à un autre, la nage sous-marine est très fluide (ainsi que les combats). Sans être au niveau d'un Deux Ex ou d'un MGS, on prend plaisir à avancer petit à petit avec Kate, sans être frustré.
- Durée de vie (3/5) : HP est un jeu très court, même dans son genre. Certes, on y retourne pour récolter les médailles et les objets manqués, mais le tout ne tient même pas 10 heures. La salle des défis se boucle en 20 minutes, et l'histoire nous laisse sur un sentiment inachevé. C'est bien dommage, car le jeu aurait gagner à être plus long, poussant ainsi son scénario jusqu'au bout.
Conclusion (3/5)
Hydrophobia Prophecy promet beaucoup mais n'est pas à la hauteur de ses ambitions. S'il demeure une expérience innovante et disposant de réelles qualités (les textes de Malthus dans un jeu vidéo, magnifique) et exploitant l'eau comme jamais, beaucoup trop de défauts compromettent le plaisir que l'on prend à y jouer. Surtout, le scénario, qui est certainement LE point fort du jeu, se termine trop brusquement, nous laissant sur notre faim. Noyés sous tant de défauts, on tente déséspérement de remonter à la surface, pour sauver ce qui peux l'être. On y parvient, mais à bout de souffle.
