Doom Eternal

ps4
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Infos complémentaires

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Date de sortie : 20/03/2020
Genre(s) : FPS
Territoire(s) : FRANCE

2236 joueurs possèdent ce jeu
51 trophées au total
6 trophées online
16 trophées cachés
3 DLC's

Platiné par : 478 joueurs (21 %)

100% par : 94 joueurs (4 %)


Note des joueurs :
4.3/5 - 21 notes

Note des platineurs :
4.6/5 - 13 notes

Test rédigé par Aelon le 06-04-2020 - Modifié le 06-04-2020

Introduction

4 ans. Il aura fallu quatre ans d'attente après l'excellent Doom de 2016 qui signait une renaissance flamboyante de la saga mythique. Brutal, rapide, sanglant, avec une bande son exceptionnelle signée Mick Gordon, ce Doom 2016 avait uni les fans autour de sa qualité indéniable. La fin du jeu impliquait une suite qui arrive enfin cette année.

Appelé Doom Eternal, cette suite a su d'emblée se faire remarquer durant ses présentations à l'E3 par ses nouveautés ainsi que sa directe continuité avec le style de Doom 2016, pour le plus grand plaisir de tous. Pour situer le contexte, Doom Eternal se déroule après les événements de Doom 2016. La Terre est envahie par les démons et la population mondiale est ravagée par leurs hordes incessantes. Vous êtes le seul et unique renfort envoyé contre ces millions de démons, le Doom Slayer, et comme la dernière fois, vous êtes largement suffisant pour éviscérer tout ce qui bouge. Votre objectif est simple : tuer les prêtres de l'Enfer qui permettent l'invasion démoniaque. Le bain de sang risque fort d'être bien différent de ce que les démons imaginaient...

Contenu du jeu

Le massacre éternel

Doom Eternal reprend les mêmes principes que son prédécesseur en les poussant plus loin encore. Pour un FPS, le contenu est colossal. Le tout est une nouvelle fois divisé en 2 portions distinctes : le solo et le multijoueur.

Concernant le solo, le plus gros morceau du jeu sans aucun doute, vous aurez la possibilité de choisir 2 modes, classique et Vie supplémentaire. La différence majeure entre ces derniers consiste en un Game Over définitif si vous n'avez plus de vie en mode Vie Supplémentaire, alors que vous pourrez reprendre du dernier point de passage en mode classique. Les modes de difficulté restent très traditionnels, allant de facile à extrême comme dans Doom 2016.

L'histoire est découpée en 13 chapitres, qu'il vous sera possible de relancer en mode classique afin de retourner y glaner des éléments ratés durant le premier passage. Vous disposez en plus d'un QG (sobrement appelé la Forteresse de la Destruction, le Doom Slayer est taquin) où vous retournerez plusieurs fois au cours de votre progression afin de faire une pause, récupérer des éléments d'améliorations ou des objets cosmétiques, voire carrément vous défouler dans l'arène spéciale où le Doom Slayer semble avoir enfermé des démons pour "s'amuser" de temps en temps (il n'y a aucun impact à perdre dans cette arène, c'est du massacre gratuit !).

En parlant de massacre, l'arsenal du Doom Slayer a quelque peu changé depuis la dernière fois. On retrouvera la majorité des armes de Doom 2016, mais vous disposerez désormais de la baliste à la place du fusil Gauss, et une arme viendra s'ajouter au BFG-9000 en termes de destruction massive, l'Unmaykr. Chaque arme sauf les surpuissantes (BFG-9000 et Unmaykr) dispose de deux modules qui changent drastiquement leur façon de fonctionner. Par exemple, le Shotgun peut soit tirer des grenades collantes, soit passer en mode automatique et ainsi mitrailler une pauvre victime de balles de 10 balles de fusil à pompe en 3 secondes. Vous pouvez changer de module d'arme en plein combat comme précédemment, afin d'éviter de perdre le rythme en combat. Ajoutez à ces armes à feu deux grenades différentes, une tronçonneuse, un lance-flammes ainsi que la frappe sanglante, un super coup de poing dont seul le Doom Slayer a le secret, et vous avez un joli cocktail qui fera pleurer n'importe quel Baron ou Arch-Vile en face de vous.

Si tout cet arsenal peut suffire à charcuter tous vos ennemis, ce n'est pourtant pas encore fini, puisque le Doom Slayer peut améliorer son stock de munitions, sa vie et son armure, récupérer des points de modules d'armes afin de renforcer ses armes, ou même acquérir des compétences spéciales pour se parfaire au combat (comme escalader plus vite ou tirer deux grenades avant de devoir recharger). Vous avez en outre la possibilité d'équiper 3 runes qui offrent des bonus vitaux, comme par exemple une meilleure maîtrise des déplacements en plein saut ou un Glory kill réalisable de plus loin. A vous donc d'améliorer le Doom Slayer selon votre façon de jouer, car il y a vraiment de quoi faire.

Fidèle à l'esprit de la saga, Doom Eternal récompense l'exploration, puisque tous les niveaux du jeu comprennent des objets de collection ou d'amélioration ainsi que des vies supplémentaires cachés et nécessitant parfois de compléter un petit puzzle. En outre, des combats en temps limité ainsi que des arènes très difficiles, les portes du Slayer, sont disponibles dans de nombreux niveaux pour qui prend la peine de sortir des sentiers battus. Le jeu offre même carrément la possibilité de se téléporter à plusieurs endroits-clés d'une mission lorsque vous approchez de sa fin afin de vous offrir une seconde chance d'explorer le tout.

Enfin, avant de passer au multijoueur, il convient de parler de vos victimes ennemis. Très variés et immédiatement reconnaissables, vous affronterez des hordes de démons allant du menu fretin comme les lutins ou soldats possédés en passant par les colosses comme le Mancubus ou le Baron. Doom Eternal ajoute plusieurs nouveaux archétypes d'ennemis sur lesquels nous reviendront plus en détail ultérieurement, mais sachez que le bestiaire est excellent. Vous aurez bien évidemment plusieurs boss à tuer, chacun d'entre eux vous poussant à revoir votre façon de combattre.

Le multijoueur a quant à lui été revu par rapport à Doom 2016. Désormais, vous pourrez jouer à un mode de jeu opposant un joueur incarnant le Doom Slayer à deux joueurs incarnant des démons. Le Doom Slayer se joue exactement comme dans le mode solo, tandis que les démons disposent d'attaques spéciales et peuvent invoquer des démons afin d'occuper le Slayer. Chaque équipe récupère des bonus à chaque fin de manche dans le but de devenir plus offensif ou défensif. Les démons gagnent une manche s'ils tuent le Slayer, tandis que le Slayer gagne s'il tue les deux démons en peu de temps (un démon ressuscite en 20 secondes mais revient avec la moitié de sa vie seulement).

Qu'on se le dise, Doom Eternal porte bien son nom. Avec un contenu aussi conséquent pour un FPS, Doom est bien éternel.
Note : 5/5

Aspect technique du jeu

Techniquement irrésistible

Doom Eternal est une lettre d'amour pour tous les fans du genre, et ce notamment par son aspect technique.

Les graphismes sont excellents, avec un niveau de détails extrêmement poussé ainsi que des effets visuels bien travaillés. Les environnements sont tous distincts les uns des autres et vous feront tous contempler leur beauté. L'un des niveaux, Urdak, est sans aucun doute le plus impressionnant du jeu par sa bande son ainsi que ses décors si détonants avec le reste du jeu. En plus de graphismes et d'une direction artistique au top, le level design brille à nouveau. Chaque arène de combat a été pensée pour une verticalité totale et des déplacements fluides et continus du Doom Slayer. Vous pourrez utiliser des barres pour sauter d'un point à l'autre, des téléporteurs pour sortir d'une situation délicate, ou même changer d'étage pour respirer un peu. Le jeu peut faire peur pour les non-initiés tant les arènes de combat ne sont pas un simple terrain plat avec de simples cachettes, et pourtant, c'est ce qui fait tout l'intérêt du soft.

L'IA des ennemis est devenue nettement plus agressive que celle de Doom 2016. Avec en prime une grande variété d'ennemis attaquant à distance ou au corps-à-corps, vous serez constamment mis sous pression et devrez vous déplacer sans cesse. L'IA est excellent bien que simple : les ennemis disposent de patterns très reconnaissables qu'il vous faudra connaître et anticiper afin de survivre. C'est bel et bien la variété des ennemis associée à leur IA agressive qui rend le tout satisfaisant.

Pour remédier à ces hordes de démons incessants, vous pourrez compter sur le gameplay. Bien plus complexe que dans Doom 2016 et plus long à prendre en main, le gameplay de Doom Eternal est une fois de plus excellent. Vous devrez désormais apprendre à gérer les commandes liées aux armes à feu, mais aussi celle du lance-flammes, du lance-grenades et de la tronçonneuse. Sans trop être compliqué pour autant, c'est la grande variété d'armes du Slayer qui fait qu'il faut bien savoir utiliser tout ce qui est mis à disposition. Cela étant dit, le jeu vous permet d'assimiler le gameplay en vous donnant les armes unes à unes afin de pleinement les maîtriser. Et justement, une fois maîtrisé, le gameplay de ce Doom Eternal est exceptionnel : rapide, répondant immédiatement à vos commandes, vous ne pourrez pas être pris à défaut durant vos sessions une fois le gameplay bien assimilé.

Enfin, difficile de parler des nouveaux jeux Doom sans parler de leur bande son. Doom Eternal se voit à nouveau gratifié d'une bande son signée par Mick Gordon, à qui l'on doit déjà "BFG Division" ou "Rip & Tear" sur Doom 2016. C'est bien simple, les musiques sont ultra violentes, dynamiques et enivrantes. Le massacre que vous serez en train de commettre sera amplifié par une bande son que certains qualifieront de "violence" et non de metal. C'est en effet l'association visuelle et sonore ajoutée au gameplay aussi vif qui rend ces nouveaux Doom aussi attractifs pour leurs fans. Violence visuelle et sonore font bon ménage. En plus de musiques de qualité, le design sonore est exceptionnel. Chaque arme émet des bruits fort sympathiques (notamment le fusil à plasma qui se charge en onde thermique ou la baliste qui charge son tir d'arbalète).

Le multijoueur est quant à lui stable (aucune déconnexion ou souci technique rencontré durant de nombreuses sessions de jeu), ce qui est une excellente nouvelle.

Le jeu semble toutefois subir quelques glitchs ou bugs rares, mais rien de dommageable, fort heureusement. Le tableau technique de Doom Eternal est ainsi une vraie réussite.
Note : 5/5

Plaisir à jouer et à rejouer

Le syndrome post-traumatique des démons

Doom Eternal est un pur régal vidéo-ludique. L'ambiance visuelle et sonore associée au gameplay viscéral offre des montées d'adrénaline constantes tandis que tailladerez à travers les armées démoniaques pour atteindre votre objectif. Contrairement à Doom 2016, Doom Eternal tient à instaurer d'entrée de jeu des combats rapides et violents (là où l'ancien jeu était plus long à atteindre l'action extrême). Vous ne commencez plus avec le petit pistolet médiocre comme Doom 2016 mais avec un Shotgun qui se voit équipé d'un module d'arme avant la première arène de combat.

C'est bien simple : Doom Eternal est un spectacle sanglant et rapide constant. Vous n'aurez droit qu'à des pauses entre deux arènes au sein d'un niveau grâce à un peu d'escalade, mais chaque combat vous oblige à vous déplacer sans relâche et rester fluide dans vos déplacements parmi les nombreux étages d'une arène. Par ailleurs, ne comptez plus autant sur les munitions ou les armures dispersées dans l'environnement. Le jeu vous pousse à vous dépasser mais aussi à vous montrer extrêmement agressif envers les ennemis. Pour récupérer de la santé, le meilleur moyen consiste à réaliser des Glory kills ou des frappes sanglantes, regagner de l'armure se fera en brûlant les démons avec le lance-flammes puis en criblant de balles les cibles enflammées, tandis que les munitions se regagnent par la tronçonneuse. Cette dernière ne peut par ailleurs plus tomber à cours d'essence comme dans Doom 2016, vous aurez toujours une barre d'essence qui se rechargera au cours du temps pour pouvoir récupérer des balles sur la première victime à portée.

Il est assez compliqué de bien retranscrire les sensations manette en main que procurent Doom Eternal. Les arènes de combat sont progressivement plus difficiles à mesure que le bestiaire du jeu s'élargit, mais vos capacités et votre puissance de feu auront également largement évolués. Vous serez alors plongé dans un ballet sanglant, porté par les musiques de heavy metal qui renforceront la sensation de surpuissance de votre personnage. Comme mentionné précédemment, plusieurs ennemis attireront votre attention et vous forceront à vous adapter, avec notamment l'Arch-Vile et le Maraudeur. Le premier peut invoquer des démons et devra donc être ciblé en priorité, bien que cela implique d'éviter autant que possible les attaques continues des autres ennemis, tandis que le Maraudeur (que vous rencontrerez d'abord en tant que boss) vous acculera au corps-à-corps. Extrêmement pénible et résistant, il vous imposera un tempo que vous n'aurez pas toujours moyen d'appliquer avec les barrages d'attaques alentour. Doom Eternal pousse ainsi au dépassement de soi, notamment dans les niveaux de difficulté plus élevés nettement plus difficiles que leur équivalent dans Doom 2016. Mais la victoire après une lutte acharnée sera votre récompense durement méritée.

Les boss imposent tous soit d'utiliser des armes particulières pour les blesser, soit de bien suivre leurs patterns pour trouver les ouvertures, voire carrément de surveiller l'environnement. Quoiqu'il en soit, les développeurs ont pensé aux joueurs en ajoutant des ennemis de base afin de pouvoir récupérer vie, armure et munitions par les méthodes gores à souhait.

Le multijoueur, bien que limité et répétitif, est également très agréable à jouer. On y retrouve la nervosité des affrontements du mode solo, que vous soyez le Doom Slayer ou un démon, et les nombreuses compétences et bonus des démons permettent de créer de vraies stratégies pour gagner. Doom Eternal profite par ailleurs de défis hebdomadaires ainsi que de variantes de niveaux plus difficiles que les niveaux normaux pour ceux qui en redemandent.

Enfin, les collectibles disséminés au sein des niveau, associés aux codes de triches récupérables au fil des chapitres, permettent de redonner un second souffle au jeu, sans compter sur le mode Vie supplémentaire pour ceux qui auraient lancé le mode classique en premier, afin de rendre les combats encore plus intenses car la mort y est plus punitive.

Avec une découverte du jeu exceptionnelle, la rejouabilité n'est pourtant pas en reste, et c'est tant mieux, car ce que les fans diront sans aucun doute en finissant le jeu pour la première fois, ce sera "encore."
Note : 5/5

Plaisir à faire les trophées, le Platine / 100%

Une liste de trophées qu'on souhaiterait voir plus souvent

Doom Eternal parachève son tableau jusque-là si réussi avec une liste de trophées presque parfaite.

La majorité des trophées se concentre sur le mode solo, et aucun n'est manquable. Vous pouvez sans aucun problème profiter de l'excellente campagne sans avoir à vous soucier des trophées dans un premier et débloquerez naturellement plusieurs d'entre eux simplement en jouant. En dehors des traditionnels trophées liés à la progression, le platine vous demande tout simplement de jouer et d'améliorer votre personnage, chose que vous chercherez à faire par vous-même.

L'exploration y est mise à l'honneur, car presque tous les trophées du mode solo sont liés à l'exploration et aux collectibles (amélioration et cosmétiques). Ce qui aurait pu virer au cauchemar dans un autre jeu est ici une partie de plaisir. Cela est principalement du au fait que parmi les bonus que vous pouvez acquérir, certains dévoilent ni plus ni moins que l'emplacement exact de tous les collectibles d'un niveau. En plus de savoir où sont les collectibles, vous avez comme mentionné précédemment la possibilité de retourner explorer tranquillement un niveau juste avant de le finir, ce qui permet de récupérer sans peine n'importe quel collectible manqué. En outre, les codes de triche que vous récupérerez peuvent être activés en relançant une mission sans pour autant bloquer l'obtention des trophées ! Vous pouvez ainsi vous amuser comme bon vous semble tout en allant chercher les objets manqués (il y a même un excellent suivi dans le jeu des collectibles récupérés et manquants). Un pur régal.

En outre, un des trophées exige d'améliorer au maximum tous les modules d'armes, ce qui implique de réussir les défis d'armes. Certains sont assez compliqués à réaliser, mais ce n'est pas un problème. Le jeu dispose de jetons de maîtrise qui permettent carrément de valider un défi que vous ne souhaiteriez pas réaliser. Tout est ici pensé pour le plaisir de jouer sans avoir à aliéner votre expérience de jeu par une quelconque manœuvre à réaliser ou du farming intensif malvenu. Profitez de Doom Eternal et vous obtiendrez les trophées en même temps sans avoir les yeux rivés sur un guide. Si toutefois vous veniez à buter sur un collectible, le guide des trophées saura vous épauler afin de ne pas rester bloqué trop longtemps, mais cela n'imputera pas le plaisir à jouer ou à chasser les trophées.

Les trophées sont malheureusement également compris dans le multijoueur. Si le principe reste le même que le solo, à savoir profiter du multijoueur, on se trouve dans une situation ici où vous devrez jouer assez longtemps au multijoueur car certains trophées imposent des objectifs assez chronophages (tuer 200 joueurs démons notamment). On se consolera toutefois sur l'excellent suivi en jeu des trophées, qui vous permettent en un clin d’œil de savoir où vous en êtes dans votre progression des trophées. De plus, les trophées sont réalisables en salon privé, ce qui rend leur obtention excessivement facile et rapide. Un bémol assez léger au final donc.

Excellente de bout en bout avec un léger excès imposé sur le mode multijoueur, l'objectif de la liste des trophées de Doom Eternal devrait être celui de toutes les listes de trophées : jouer et profiter du jeu.
Note : 4/5

Conclusion

Doom Eternal confirme ce que Doom 2016 laissait supposer : la saga Doom est de retour et de façon magistrale. Améliorant tous les aspects de son prédécesseur, Doom Eternal est un incontournable absolu pour les fans du genre. Nerveux, violent, enivrant et doté d'une bande son exceptionnelle, le jeu est très fourni en contenu et sert désormais de modèle pour les jeux du genre. On ne peut qu'en redemander plus, mais il y a ici tout ce qu'il faut pour être occupé de très nombreuses heures de jeu.
Contenu du jeu
Aspect technique du jeu
Plaisir à jouer et à rejouer
Plaisir à faire les trophées
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Je recommande ce jeu : Aux spécialistes du genre, Aux fans de la série, À un public averti

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