Batman Arkham Origins
Chacun sait ici, qu'il y'a de multiple franchise qui nous font trépigner d'impatience, d'année en année, des mois durant pour la sortie de leur dernier opus. Celle du chevalier noir en fait (désormais ?) partie !
Tout d'abord le récit : on peut pas traité l'histoire d'un personnage si populaire, crée en 1939 par Bob Kane, restait pourtant une véritable icône à travers les décennies sans avoir un scénario en béton, respectant les attentes des fans, ainsi que les comics. Une nouvelle fois la série Arkham relève le défi haut la main, en nous proposant un prologue aux opus précédent, se déroulant 6 avant Arkham Asylum, où notre batou chéri officie depuis "seulement" 2 ans dans les rues de Gotham City. C'est ainsi qu'il va rencontrer pour la première fois, une foule de personnages qui font désormais sa légende. Lorgnant à la fois sur les différents comics (notamment
The killing Joke -
souriez en français,
Anné un de Franck Miller etc...) et les longs métrages, les scénaristes maîtrise un fin melting pot des aventures du chevalier noir.
Certains trouveront l'histoire trop courte, j'avoue avoir eu ce sentiment, néanmoins lorsque j'ai réalisé le temps que j'avais passé dessus, je ne me suis en définitif pas senti lésé, bien au contraire le récit nous emmène tambour battant vers une résolution bien que déjà plus ou moins connue, à l'instar d'un film dont on sait déjà la fin, nous laissant pourtant hors d'haleine, sur les rotules et satisfait. En effet, entre révélations, rebondissements et les combats titanesques, nous n'avons guère le temps de souffler et c'est pour ça que nous en redemandons. Lors du premier titre, l'univers de la prison Arkham avait été très bien retranscrite par un semi huit-clos étouffant, nous laissant qu'un seul choix, vaincre ou mourir, puis vint Arkham City où un réel souffle de liberté se produisit : le fait de pouvoir planer de toit en toit fut pour moi, une révolution et une révélation à la fois, en effet fan inconditionnel de l'homme chauve souris, on ne pouvait que désespérer de voir notre héros au sol, ainsi départi de la moitié de son charisme... Or je me suis laissé dire que certains gamers lorsqu'il ont appris que le mode de déplacement du protecteur de gotham et que cette dernière , serait les mêmes pour ainsi dire dans ce nouvel épisode, certains ont crié au remake. D'autres encore décriaient le même mode de fonctionnement, de game play, je dois dire avoir été un peu interloqué par cette réflexion : Call of Duty nous redonne la même version d'année en année sans ternir son succès. Pour ma part ce fonctionnement de licence font l'essence des personnages qui l'incarne retrouvant nos marques à chaque épisodes tant attendus et il est par conséquent tout à fait normal et important que nous trottinions de toit en toit, comme dirait notre cher Alfred Peniworth et que nous combattions le crime avec notre esprit et nos multiples gadgets.
Autres fondamentaux, outre l'histoire, les combats, qu'ils soient frontales ou dans l'ombre : malgré que l'histoire soit antérieurs aux deux autres titres, nous bénéficions d'un éventail d'accessoires à faire pâlir l'inspecteur gadget lui-même, qui nous seront d'une utilité fondamentale pour relever les nombreux défis, qui parsèment la route de notre sombre héros. En plus d'un didacticiel habituel pour les novices, nous bénéficions d'un "atelier" entraînement, configuré à la manière des défi habituel de combats, où l'enjeu ici n'est pas faire du points pour décrocher les trois médailles tant prisées, mais reproduire 3 actions dans des situations précises par défi, que nous rencontrerons au cours de l'aventure. Ça n'à l'air de rien comme ça, mais sachez qu'après avoir joué au troisième jeu, c'était la première fois que je faisais une élimination au couteau en le voulant vraiment
ET après cet épreuve hautement pédagogique, je me suis vu faire des combo de 65 coups, me laissant rêver de reprendre les 3 médailles dans les précédents titres... C'est pour ça que je ne comparerais pas la difficultés des défis/campagnes mais je me suis laissé dire qu'il était dans la même veine qu'Arkham City voir même un peu plus dur.
Enfin, la grosse nouveauté de la franchise : le multijoueur !
C'est amusant comme ça me fait à penser à la sortie d'Assassin Creed Brotherhood, où la plupart des gens étaient mitigé quand à l'idée de se retrouver avec 10 Ezio sur une map, j'ai pu entendre des choses aussi insensé quand à Batman. Outre les problèmes inérant à ce mode (difficulté de se retrouver, peu de personnes en ligne, freeze et autres bugs qui seront, j'espère, très vite corrigé par un patch), le principe semble aussi fun que celui d'Assassin Creed, auquel on n'aurait jamais prêté un multijoueur "ça changerait trop le principe du jeu" comme j'ai pu l'entendre dire sur ce jeu, et vous connaissais son succès désormais sur les 3 opus suivants. Bien, imaginez-vous dans une salle classique de prédateur et au lieu d'être Batman vous êtes l'un des membres du gang du Joker traquant ce dernier et agrandissant leurs territoires face à l'équipe adverse, par une capture de drapeau classique, mais également incarné Batman ou Robin éliminant des camarades bien plus vigilant et tout aussi habitué à vos stratégies habituelles. Evidemment vient avec cela, la course à l'XP pour atteindre un certains niveau pour le fameux trophées vous rendant maître de la colline du multi, mais bon nous l'avons dans tous les autres de cet acabit.
Bref, en somme un excellent jeu qui m'a donné envie de rejouer à sas deux grands frère, ce qui est, selon moi, la marque des grands...