Bonjour / Bonsoir à tous !
Cela faisait belle lurette que je n'avais rien posté ici, mais je passe rarement en même temps.
Avant toute chose, bonne année 2021 à tous, en espérant qu'elle soit meilleure et plus positive que la précédente, et bonne santé plus que jamais.
C'est cool de lire vos statistiques et de voir que pas mal de gens trouvent le temps de jouer et d'avancer sur leurs platines/complétions.
Revenons maintenant à nos moutons, en commençant par le berger qui les guide en tête de liste, et qui m'aura fait brouter du J-RPG durant plus de 300 heures durant plus d'un mois.
Au total, j'ai comptabilisé 35 platines, ce qui me semble plutôt pas mal. Sur ce, bonne lecture ! ^^
Tales of Berseria
Je ne suis pas spécialement un passionné ou un puriste de la série Tales of, mais pour en avoir fait certains bien connus et rafraîchissants tels que Symphonia ou Vesperia, je trouve la série cool, et je dois dire que ce Berseria ne m'a point déçu et a tenu ses promesses. On a beau reprocher à la série de rester ancrée dans un certain classicisme et de peu se renouveler, cet opus a le mérite de changer un peu la formule en nous mettant dans la peau d'une héroïne au charisme dépaysant, servant ainsi une histoire plus mature et sombre qu'à l'accoutumée nonobstant certains clichés et certaines niaiseries propres à la saga. Mais j'ai trouvé qu'il y avait tout de même de la différence, en bien. J'ai apprecié le fond de l'histoire, l'ambiance de la piraterie qui apporte un souffle nouveau et épique à la licence à mon sens. Seul petit bémol, le système de combat (bien que dynamique, technique et jouissif) peut s'avérer redondant à terme car pas mal bourrin au final. Du reste, c'est assez bon. Petit coup de coeur pour ce Berseria, donc, même si mon préféré reste Vesperia.
16/20
Horizon Zero Dawn - Complete Edition
On reste dans du RPG mais cette fois, du côté de l'Occidental-RPG pour un Action-RPG et jeu d'aventure de toute beauté, et sans l'ombre d'un doute l'un des meilleurs jeux PS4 que j'ai pu faire sur cette génération, si ce n'est LE meilleur ! Le monde ouvert est fabuleux, d'une richesse et d'une beauté à couper le souffle, même si on a déjà connu plus grand mais il se suffit largement à lui-même, et ce n'est pas si petit que ça. L'ambiance sauvage mêlant ingénieusement préhistoire et high-tech est le fruit d'un propos intelligent et fascinant, narrant les péripéties d'Aloy, une héroïne marquante et attachante dont l'histoire se fond majestueusement avec le contexte. La durée de vie est énorme, le DLC Frozen Wild constituant à lui-seul un jeu dans le jeu qui, de surcroît, se révèle d'aussi bonne qualité que le jeu de base où il s'intègre parfaitement. J'ai encore du mal à croire que ce sont les petits gars de la franchise Killzone (que je n'aime pas, personnellement) qui ont pondu ce chef-d'oeuvre...Comme quoi ! À tout possesseur de PS4, je recommande plus que chaudement ce bijou, qui est ce qui se fait de mieux sur la bécane. J'ai ressenti beaucoup de choses dans cette épopée magique. Un énorme coup de coeur pour ce Horizon Zero Dawn.
19/20
Control
Très bon jeu d'action/aventure, qui m'a agréablement surpris, sans être pour autant une grosse claque. J'avais raté le coche avec Alan Wake à l'époque, produit par les mêmes développeurs, mais avec Control j'ai à présent une idée de la qualité de leurs jeux et de leur marque de fabrique. D'ailleurs, il partage quelques liens avec Alan Wake mais sous forme de clins d'oeil ou easter eggs. J'ai bien surfé sur les pouvoirs de l'héroïne à base de télékinésie, flottement et stase. Le jeu se veut bien nerveux au niveau de ses gunfights et, sans être spécialement difficile, requiert une certaine prudence ainsi qu'une bonne répartition des points de/utilisation des compétences dans l'évolution de notre personnage en fonction de la situation. Beaucoup d'éléments destructibles, d'interactions avec l'environnement, quelques énigmes style Metroidvania pour souffler un peu entre les affrontements, et petites phases d'enquête au menu. Quelques petits défauts techniques pas trop gênants, même s'il y a des chutes de framerate à certains endroits. L'univers mystérieux et surnaturel au parfum X-files m'a clairement happé, je dois bien l'avouer. J'ai acheté récemment le season pass, mais je me réserve les DLC pour plus tard.
16/20
Get Even
À première vue sans grande prétention, c'est en fait une aventure narrative à l'histoire et au contexte parfaitement ficelés, avec quelques idées intelligentes, et dotée d'une grande force d'immersion. Il a aussi sa petite touche d'horreur psychologique qui fonctionne à merveille dans la narration. Le jeu étant en vue subjective, il mélange phases de FPS et d'exploration à bon rythme, incluant des phases d'infiltration qui sont malheureusement quelque peu ratées. On regrettera également l'aspect technique et graphique moyen, mais je ne me suis pas arrêté à ça. Des décisions et des choix importants sont également du voyage, et on ressent bien le poids de leurs conséquences, ce qui rend le jeu un minimum rejouable.
14/20
The Order: 1886
Mi-figue, mi-raisin... voire médiocre. Sur le papier, il m'avait l'air attrayant, mais in-game... j'ai progressivement déchanté. Je m'attendais à un truc du style Resistance Fall of Man, c'est-à-dire quelque chose de futuriste se greffant à un contexte plus vieux que contemporain. Il n'en est rien, juste les armes qui ont un semblant de modernité à l'aube du XXème siècle. Peu d'ennemis monstrueux que sont les lycans, beaucoup trop d'humains comme ennemis pour la cause que représente l'histoire. Assez répétitif d'ailleurs, avec des chapitres zappés et raccourcis sous forme de cinématiques au lieu que ça soit du gameplay, le jeu mettant beaucoup l'accent sur l'aspect narration (un peu trop même à mon goût). J'ai ressenti un certain bâclage dans le déroulement mal décousu de l'histoire, à mesure que j'avançais. Reste un bon niveau graphique même encore en 2020. En HDR, ça aurait été d'ailleurs un petit plus.
8/20
Dawn of Fear
Dieu sait mon amour indéfectible pour le survival-horror. Alors, quand j'ai vu qu'un jeu allait revenir aux sources du genre en s'inspirant de grandes licences telles que Resident Evil, Alone in the Dark et Silent Hill, j'ai voulu y croire et lui donner sa chance. Si bien que je l'avais pris à son lancement au prix de 20 balles. Mais... ce jeu est, à mon grand dam, un fiasco complet. Truffé d'une quantité de bugs colossale, à tel point que le titre était injouable, avec des textures disparaissant, des objets d'énigme s'évaporant de l'inventaire comme par magie, des freezes intempestifs, une hit-box illogique et totalement hallucinante avec des boss qui vous touchent à 10 mètres au corps-à-corps, una localisation des dégâts ennemis bancale, des trophées qui ne tombent pas... Bref, plus qu'un jeu d'horreur, ce fut... une horreur ! Sans vouloir jouer avec les mots. Mon moral en avait pris un coup, et je l'avais laissé de côté quelques semaines le temps qu'un patch corrige un peu tout ça. Ce fut le cas, il y a eu quelques corrections mais ce n'était pas encore tout à fait ça, mais au moins le platine restait possible. J'y vois cependant une bonne volonté des développeurs de jouer sur la corde de la nostalgie, ça se ressent, c'est évident, mais c'est mal exploité. Le pire survival-horror que j'ai pu faire, après Alone in the Dark 5. Tristesse.
6/20
Submersed
Un autre survival-horror, celui-ci étant en vue subjective, qui a l'originalité de proposer des requins mutants comme monstres. Rien que pour ça, ça valait le coup de le prendre en promo. Je l'ai vraiment trouvé pas mal, assez correct dans l'ensemble, avec des passages d'infiltration façon le chat et la souris qui ajoutent une certaine pression. Seuls bémols, la durée de vie relativement courte et peu de rejouabilité. Mais franchement, après la grosse déception que j'avais vécue avec le précédent survival, ça m'a fait du bien cette bouffée d'air frais, et ça fait le café.
13/20
Injection π23 'No Name, No Number'
J'ai tendance à rechercher la rareté, plutôt que me jeter sur des AAA parce que tout le monde en parle et que ça se vend bien. Injection π23 'No Name, No Number' est l'exemple parfait qu'il y a des petits jeux passant inaperçus à ne pas sous-estimer. C'est clairement un hommage au tout premier Silent Hill, dans la ville de Malaga, en Espagne. Évidemment, le jeu est disponible intégralement en espagnol, mais également sous-titré en anglais. Parlant l'espagnol, je l'ai joué ainsi. Le titre propose la particularité de changer de vue à tout moment (4 vues), offrant ainsi une dimension d'exploration inédite et en fonction des préférences de chacun. Les énigmes sont sacrément balaises, les monstres nombreux et placés de sorte à donner du fil à retordre. Les ressources et les munitions limitées, y compris pour sauvegarder. Le platine est plus ou moins difficile dans l'ensemble, mais alors, quel régal d'avoir la sensation de revenir à l'ère PS1 des survival-horror d'antan, bien sombres et peu éclairés. Revers de la médaille : quelques petits freezes mais rien de spécialement méchant. J'ai passé un très bon moment avec ce Injection, et je ne dirais pas non à une suite.
16/20
Layers of Fear 2
On continue dans le genre, avec ce second épisode fait par l'excellent studio Bloober Team, des gens qui maîtrisent leurs sujets sur le survival-horror. Ayant adoré le premier Layers of Fear dont le degré de peur psychologique et artistique se rapprochait sensiblement du sublime Silent Hill 2 (mon survival-horror préféré), j'ai pris plaisir à y retrouver les mécaniques, mais cette fois on part dans le domaine du cinéma, au sein d'un navire de croisière. Le cadre est charmant et la recette façon poltergeist fonctionne toujours, le jeu fait peur et surprend comme c'est pas permis. Cependant, je l'ai trouvé un poil en déça du 1er qui m'avait plus marqué et donné de frissons.
17/20
Close to the Sun
Et un de plus. Celui-ci s'inscrivant davantage dans la lignée des jeux d'aventure narrative. Si on enlève le fait que le jeu soit court et punitif dans la mesure où on se trompe de chemin dans les courses-poursuites, on aurait un excellent petit jeu, mais ça reste un jeu correct, avec son petit lot de rebondissements et d'énigmes, mariant agréablement survival-horror et point'n'click, dans un bateau également. Le platine n'est pas du tout compliqué. Sympa, mais oubliable.
12/20
NieR: Automata
Depuis le temps que je voulais le faire, car j'avais entendu beaucoup de dithyrambes à son sujet. J'avais pas mal apprécié le 1, et là, on change radicalement d'ambiance avec un système de combat très bien fichu et digne de ce que propose Platinum Games. On n'échappe toutefois pas à la sempiternelle répétitivité, mais ça reste encore léger, ça. Si j'ai bien aimé l'intrigue et le concept, et certaines idées ma foi originales, j'ai été très frustré par la vitesse débile et supersonique des sous-titres à l'écran, régulièrement dans le jeu. Gros décalage en plus, parfois. Ça ne m'a pas empêché de saisir l'histoire dans les grandes lignes et encore heureux, mais certains détails m'ont échappé à cause de ça. Autre défaut, des ralentissements durant les combats ou certains passages d'exploration ayant une chance de faire planter le jeu, il faut donc sauvegarder souvent par sécurité. Hormis cela, je reconnais que c'est une expérience à vivre au moins une fois dans la vie d'un gamer. Le 1er NieR reste plus marquant à mes yeux.
14/20
Vampyr
Petit jeu français à la sauce Action-RPG, mettant en avant le folklore des vampires de fort belle manière. Pour autant, il n'a rien de transcendant dans ses mécaniques de jeu mais il a un côté narratif qui lui sied comme un gant, sans doute son plus gros atout pour la narration. Pas spécialement compliqué à platiner, mais un sens de l'organisation et de la minutie est requis, dû aux innombrables choix à faire et au développement du héros, dont la difficulté est influencée par notre façon de jouer et de progresser. Dommage qu'il ne soit pas doublé en français, mais juste sous-titré. Comme d'habitude avec Dontnod.
14/20
The Town of Light
Petit jeu narratif avec un semblant d'horreur psychogique qui lui va bien néanmoins. Techniquement à la ramasse, un peu fade sur les couleurs, c'est un thriller qui m'a détendu et que j'ai trouvé moyen... quoi que moyen-plus, mais j'ai bien aimé le climat de la Sicile qui lui donne un certain charme. Le doublage en italien est particulièrement immersif. Ce fut... reposant.
12/20
Everybody's Gone To The Rapture
Je poursuis ma saison jeux narratifs avec celui-ci, qui lui aussi m'aura bien relaxé. Il a un charme vintage des années 80 qui a su faire son petit effet sur moi, et l'histoire était plutôt sympathique à suivre. Je l'ai trouvé joli graphiquement. Par contre, il m'a fallu refaire une partie de plus à cause d'un trophée bugué.
15/20
Kona
Vintage des années 70 ici, au Québec. La voix du narrateur, qui est lui-même le héros, m'a littéralement impressionné. Rarement une voix narrative m'aura autant donné de frissons, et d'immersion dans un jeu. Encore une histoire intéressante sur bien des aspects surnaturels et histoires d'esprits, même si certains détails sont restés un peu flous dans ma tête. Bonne petite surprise sans prétention, je dirais.
15/20
Virginia
Mieux vaut ne pas être allergique aux graphismes sobres et simplistes, mais encore une fois je ne suis pas trop regardant sur ce point, et la narration muette façon tranche de vie fait tout le sel de cette petite aventure, à laquelle je n'en demande pas plus.
14/20
Sagebrush
Narratif, façon pixel arts en 3D subjective. Je l'avais pris essentiellement en promo pour ça (je trouve ça mignon, le pixel arts). Sympathique ma foi, mais l'un des platines les plus rapides que j'ai pu faire malgré le fait que je prends mon temps en général dans les jeux.
13/20
Burly Men At Sea
Du PS Plus. Sympa, sobre (peut-être même trop) et drôle, mais très répétitif pour voir toutes les nombreuses fins de runs. Heureusement que ça va vite.
12/20
Red Bow
Adventure-horror dans la même veine que l'excellent My Big Sister, mais n'égalant pas ce dernier. J'ai quand même bien aimé. Le jeu est très court, même si j'ai pris mon temps avec deux parties sans guide car d'ordinaire, je joue et savoure les jeux avant d'enchaîner les trophées.
14/20
Yomawari: Midnight Shadows
Agréablement surpris par ce petit jeu d'horreur aux allures enfantines qui ne paie pas de mine. Les jump scares sont légion, l'ambiance et les effets de lumières et d'ombres se mariant idéalement aux couleurs clinquantes apportent une aura anxyogène. Les sprites des personnages sont cute, tout comme ceux des monstres et des fantômes qui ont un aspect dérangeant et flippant en même temps. J'ai sursauté à plus d'une reprise sur cette aventure pas comme les autres où la moindre erreur est fatale. La chasse aux collectibles fut d'ailleurs passionnante. Un vrai petit régal !
17/20
Fe
De la plateforme et de l'aventure pour un petit jeu frais et naïf, au design simple mais enchanteur. Un véritable conte de fées qui m'a vaguement rappelé le mignon Seasons After Fall. Fe m'a donc bien plu.
15/20
Nubla 2
Ayant vite torché le 1, qui avait pour vocation d'être un jeu éducatif, je me suis lancé dans cette suite qui ne déroge pas à la règle. Une aventure bien plus longue et mieux fournie en énigmes et phases de plateforme, avec une histoire derrière plus présente, mais pas de quoi casser trois briques non plus.
14/20
Disney Classic Games: Aladdin and The Lion King
Des jeux de mon enfance qu'il me fallait impérativement refaire ! Je ne suis pas très Disney pourtant, mais ces jeux-là ont bercé mon enfance sur Mega Drive (ma première console), ainsi que leurs films respectifs. Quel plaisir indicible de replonger en enfance, ne serait-ce que pour une courte durée ! Le fait de devoir refaire chaque jeu 3 fois, dans chaque difficulté, ne m'a pas du tout dérangé, comparé à d'autres joueurs, mais je peux concevoir que ça puisse devenir lourd. J'y retournerai volontiers un jour, car la nostalgie c'est plus fort que SEGA !
16/20
Life is Strange: Before The Storm
Après un bref passage de jeux enfantins, on revient sur du narratif. J'avais commencé par faire une partie du premier Life is Strange pour découvrir son univers et ses personnages en le finissant une première fois, mais sachant que Before the Storm se déroule chronologiquement avant du fait que c'est une préquelle, j'ai décidé de laisser quelques trophées de côté et de platiner BTS avant (je fais en sorte de platiner mes sagas dans l'ordre chronologique, de bas en haut sur ma liste de trophées, donc).
Pas aussi marquant que son grand frère premier du nom, et on voit bien le lien entre les deux jeux malgré quelques liens de personnages non expliqués d'un jeu à l'autre. Bonne petite mise en bouche, pour mieux retourner ou foncer sur LIS1.
14/20
Life is Strange
Pour sûr, bien meilleur que sa préquelle sur bien des aspects, et ce malgré que graphiquement c'est légèrement en-dessous mais à peine, vu les deux ans d'écart entre les deux opus. J'ai adoré le personnage de Max, plus que Cloé même si j'aime bien aussi cette dernière, et ensemble elles font la paire et... à la fois, elles forment une sorte de dualité pour mieux se compléter. Artistiquement, musicalement, narrativement, et même de par son design aux effets pastels, il reste assurément une des meilleures expériences narratives que j'ai pu faire dans ma vie de joueur. Et tout comme BTS, je l'ai fini deux fois pour expérimenter à peu près la plupart des possibilités.
17/20
Life is Strange 2
En toute logique dans ma façon de classer mes platines chronologiquement (la plupart du temps, du moins), j'ai enchaîné avec le 2. Assez déçu sur ce dernier. L'ambiance lycée/université que j'avais kiffée cède la place à une ambiance plus dure et plus impitoyable. Si l'alternative me paraissait intéressante de prime abord, les personnages et leurs histoires ne m'ont guère convaincu. Il serait temps de traduire un jeu français en entier pour Dontnod, surtout que les sous-titres de celui-ci vont parfois trop vite et qu'il est impossible de tout lire ou de comprendre à moins de comprendre parfaitement l'anglais, ce qui peut être agaçant voire problématique pour un jeu narratif. Ça allait encore dans les deux autres LIS, mais là... Je n'ai pas non plus accroché aux personnages plus que ça et... le scénario, bien que comportant quelques scènes touchantes et poignantes, m'a paru au final fade. J'ai ressenti un vide par rapport aux deux autres Life is Strange, et parfois une certaine vulgarité déplacée dans les dialogues. Sans pour autant détester, je m'attendais à mieux. Petite déception.
11/20
Resident Evil 5
Déjà "platiné" sur Xbox 360 avec les 1000G à sa sortie, ce fut un plaisir de revenir dessus, sur cette version remastérisée PS4. A fortiori en jouant en coop car ce RE, tout comme le 6, est taillé pour la coop principalement, et c'est bien ce qui fait tout son sel. Mais ne vous me méprenez pas, les épisodes 5 et 6 sont loin d'être mes RE préférés car je suis surtout fan des RE classiques (et du 4 qui reste encore un survival-horror). Mais j'ai envie de dire : "À deux c'est sympa". Ça aura été également l'occasion de faire les DLC (plutôt bons d'ailleurs, surtout le 1er). J'ai laissé un trophée de côté pour pouvoir faire le 100% plus tard, en classant mes platines/complétions dans l'ordre chronologioque, donc entre Revelations 1 et Revelations 2. Quant au boost à quatre pour le multi, ce fut limite soporifique tellement c'était long même si les majini ont le mérite de faire rire avec leurs réactions. Heureusement que j'ai des partenaires bavards, et puis, merci le café ! J'avais aussi oublié à quel point le jeu avait vieilli, haha.
14/20
inFamous: First Light
On change à nouveau d'univers avec Infamous. Je remarque que pas mal de joueurs ont commencé par Second Son avant First Light. J'ai fait naturellement l'inverse pour rester dans ma routine. Que dire si ce n'est qu'il est trop court niveau histoire...? En revanche, les défis prennent plus de temps à se faire ! Mais j'ai beaucoup apprécié globalement. Court mais intense, comme on dit. Il s'agit de mon premier jeu de super héros. Je n'avais jamais joué à un jeu de ce style auparavant. Bien m'en a pris de m'y mettre avec cette saga, qui est la première, du coup. La ville se parcourt rapidement, mais la sensation de liberté et le sentiment de puissance sont bel et bien palpables. Je me suis régalé et ça m'a fait un bien fou ! J'avais vraiment besoin de m'ouvrir à un autre genre, celui des super héros, et je n'ai pas été déçu.
17/20
inFamous: Second Son
C'était donc avec joie que j'ai enchaîné avec Second Son. J'ai pu ainsi bien entrevoir le lien entre Fetch et Delsin. Retrouver Seattle avec plus d'alentours et de zones ne m'a pas gêné le moins du monde. Au début, les pouvoirs de Delsin me paraissaient un peu moins cheatés que ceux de Fetch, mais au final c'est aussi pété en progressant, si ce n'est plus ! L'histoire m'a bien emballé, et j'ai aimé le principe du choix en karma des actions héros ou infâmes à faire pour déboucher sur les deux fins. Deux voies, deux dénouements. J'avais adoré First Light, j'ai tout autant adoré Second Son. Ce dernier étant plus long de base et riche, peut-être que j'ai une toute légère préférence, mais bon, ça reste kif kif. Et surtout du gros kiff ! Peut-être que je me laisserai tenter un jour par les épisodes PS3, qui sait ?
18/20
Mad Max
Alors lui, j'avais prévu de le faire bien plus tard, mais j'ai dû revoir mes priorités quand j'ai su que les serveurs allaient fermer fin octobre dernier alors qu'on était déjà début octobre. Hop ! Petite course contre la montre... J'avais survolé les films classiques de la licence, et je m'attendais plus ou moins à un univers désertique post-apo un peu à la Hokuto no Ken, sans foi ni loi, où force et impitoyabilité sont les maîtres mots. Je prenais quand même mon temps car j'avais de la marge, y jouant un max (oui, je sais, elle était facile celle-là...) d'heures par jour. Il est clair que le jeu a pris un petit coup de vieux dans les gencives, mais ça reste correct et il frappe fort niveau contenu. L'open world a été un plaisir à explorer, assez long tout de même. Je ne pensais pas y passer autant de temps. Je me suis lancé d'abord sur les deux défis concernés par les serveurs pour être tranquille, ceci fait, j'ai avancé à petits pas et énormément exploré et accompli des défis, certains au corps-au-corps m'ayant donné du fil à retordre mais rien de l'autre monde. Et enfin les courses en dernier, dans le post-game. L'histoire est sympatoche, inédite et se détache des films mais on ne peut nier les liens avec le dernier film sorti en 2015, que j'ai eu justement envie de voir en jouant au jeu.
14/20
Terminator: Resistance
J'ai bien aimé les films, sans pour autant être un gros fan de la licence. J'avais seulement joué au 1er sur Mega Drive (que je ne recommanderais pas vraiment), mais j'avais entendu dire que la saga en jeu vidéo n'était pas brillante,... pour ainsi dire. Mais en lisant quelques retours corrects et positifs de ce dernier jeu de la licence sur la toile, j'ai été tenté et vous savez quoi ? Je n'ai pas été déçu. Probablement le meilleur jeu Terminator sans être non plus un hit. Un bon jeu et un (assez) bon Terminator. Tout est agréable dedans, surtout l'ambiance et l'histoire, parfaitement narrée à base de choix et avec des relations à tisser avec des personnages secondaires dont leur destin (et le dénouement, donc) dépend de vos décisions. Le jeu est extrêmement (et je pèse mes mots avec cet adverbe) fidèle aux films, notamment les deux premiers films dont il fait la connexion logique en plongeant le joueur au sein de la Résistance dans le futur. On peut dire que le jeu porte bien son nom. J'ai passé un excellent moment, on y retrouve tous les ingrédients qui font la force de la série (la musique du menu principal est juste énorme).
Je regrette deux choses, par contre : Le platine est beaucoup trop simple car la plupart des trophées demandent des actions de base qui viennent pratiquement naturellement, et pas de trophées liés à la difficulté (déjà qu'il n'est pas très dur pour un FPS).
L'autre point qui m'a dérangé, c'est que j'ai eu la malchance d'avoir une sauvegarde corrompue à la dernière mission, m'empêchant de sauvegarder et me ramenant au niveau 1 tout en vidant mon inventaire... Retour à la case départ.
Autrement, c'est une bonne pioche.
15/20
Dead Island - Definitive Edition
J''avais joué au 1er sur Xbox 360 et l'avais fini sans le compléter, le jeu me paraissant moyen voire passable à l'époque. Mais avec le recul, et les promos PSN dessus plus qu'alléchantes, j'ai foncé sur la Definitive Edition. Il y a aussi le fait que des potes m'avaient encouragé à le prendre et qu'il y a encore pas mal de monde dessus. Moi qui avais peur d'avoir du mal à trouver des gens pour la coop, j'ai été rassuré que tout vienne presque naturellement et sans trop forcer, juste en prenant le temps de jouer et d'aller un peu partout. Monde ouvert sympa à visiter, même si je trouve toujours les limitations ridicules (l'eau qui te tue, mouais, ok...). Un bon défouloir de zombies s'il en est, le prototype de Dying Light et une bonne base pour se faire la main sur les jeux de zombies. Certains bugs m'ont laissé bouche bée... Certaines réactions de zombies avec la physique m'ont fait exploser de rire. Que l'on joue en solo ou à plusieurs, ça reste assez répétitif, on ne va pas se mentir. Platine assez long avec un peu de challenge mais accessible avec un peu de patience et de technique. En tout cas, bizarrement, j'ai mieux apprécié l'expérience qu'il y a quelques années. Allez avoir pourquoi, certaines choses ne s'expliquent pas.
13/20
Dead Island: Riptide - Definitive Edition
Forcément, on enchaîne avec Riptide. Dans la même veine, peu de nouveautés, un brin plus action et bourrin, possibilité d'importer nos persos du 1 (ce qui est une très bonne chose).Tout comme le 1, on ne peut pas avoir accès à toutes les compétences avec le niveau max, il faut donc choisir judicieusement par rapport à notre style. J'avais donc importé mon main character. Le jeu est plus court que son prédécesseur, avec seulement deux trophées online et moins chiants qui plus est. Gros bémol sur les collectibles qui sont une plaie à récupérer dans la mesure où certains ne se valident pas, m'ayant obligé de faire du clean-up en rechargeant le chapitre 12 avec mon perso, mais ça aurait pu être pire. J'ai un ami qui n'a pas eu de souci avec les collectibles, comme quoi. Merci d'ailleurs à lui pour le coup de main en coop !
13/20
Far Cry 3: Classic Edition
Pour rester dans l'univers de la jungle, j'ai lancé Far Cry 3. Je l'avais pris en promo sur le store pour une bouchée de pain (3 euros, amusant d'ailleurs le chiffre). J'avais fait le 2 il y a quelques années, que j'avais trouvé pas trop mal, et je n'ai d'ailleurs jamais compris pourquoi il était le vilain petit canard de la série mais en même temps... je n'ai pas fait beaucoup de Far Cry.
Eh bien, j'ai plutôt apprécié le voyage avec ce troisième volet. Beaucoup de gens et de fans de la série disent que le 3 est le meilleur. J'ai été surpris de voir que Vaas n'est pas le héros qu'on contrôle alors qu'il apparaît sur la jaquette, mais je comprends l'engouement autour de ce personnage barré et unique en son genre. Le terrain de jeu est énorme, une île immense avec un paquet de choses à faire, impossible de s'ennuyer. Là où le bât blesse, c'est au niveau de la tolérance ridicule des chutes du personnage... ou encore la quasi-impossibilité de fuir ou de se soigner quand on est pris dans une attaque répétée d'un animal prédateur à moins pouvoir répliquer avec des munitions. En dehors de ça, c'est du tout bon sans pour autant être l'extase. Classique à souhait, mais divertissant.
Je ne suis pas spécialement un fan de la série, mais il faudra que je fasse le Primal, pour son ambiance préhistorique qui me parle.
14/20
Shadow of the Tomb Raider
Le tout dernier, dans la jungle encore une fois, que j'avais entamé et fini une fois pour voir il y a deux ans avant de le compléter à fond maintenant. Il le fallait bien, après avoir platiné et complété les deux premiers il y a un moment. Personnellement, je suis plus de la vieille école quand il s'agit des Tomb Raider, l'infiltration et la survie étant dispensables dans un TR à mon sens, mais ce n'est pas pour autant déplaisant si l'on considère la série comme un univers alternatif (dans mon cas). Quoi qu'il en soit, la trilogie rebootée n'est pas si mal et offre son lot de divertissements avec masse de choses à faire. J'avais trouvé le premier moyen/correct, le second un petit peu mieux, et le troisième bien au-dessus des deux précédents. Shadow signe un certain retour aux sources, avec des environnements qui m'ont rappelé le Pérou de TR1 ou le Pacifique Sud de TR3 grâce aux temples anguleux et ornementés, aux pièges tribaux et aux rapides. La personnalisation de la difficulté pour les énigmes, l'exploration et les combats est une bonne idée, tout comme les diverses tenues octroyant des effets améliorant la survie de Lara. Il conclut la trilogie comme il faut, bien qu'il reste un peu classique et ne renouvèle pas trop la formule mais ça reste au moins sage et prudent. Les DLC sont nombreux et apportent un peu plus de challenge grâce à des tombes aux énigmes bien fichues, mais on en fait un peu vite le tour.
15/20
Et pour finir, les 100%, qui sont au nombre de 7 cette année.
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Soma
Petite expérience sur le transhumanisme sympathique et instructive, à vocation narrative, mais baignant pas mal dans le survival-horror. Assez court.
14/20
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Rememoried
Petit puzzle game avec de la plateforme, idéal pour faire travailler la mémoire.
13/20
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The Vanishing of Ethan Carter
Jeu narratif plutôt joli graphiquement, à mécanismes d'enquête à l'instar de Murdered: Soul Suspect.
14/20
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What Remains of Edith Finch
J'ai apprécié cette aventure narrative consistant à reconstituer l'arbre généalogique de sa famille, et proposant certaines phases de jeu originales.
16/20
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The Coma: Recut
Survival-horror en 2D à l'image de Claire, que j'ai eu la chance de me prendre peu avant qu'il ne soit retiré du store. L'ambiance lycée en Corée avec des cinématiques fixes façon manga m'a bien plu. J'attends d'ailleurs une promo sur le 2.
16/20
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Detention
Magnifique ! Clairement tout ce que j'aime avec les légendes urbaines et folkloriques en Corée. J'ai ressenti une aura sensiblement proche d'un Silent Hill avec ce survival-horror en 2D. Un peu dommage qu'il soit en anglais, mais c'est un anglais abordable et puis le jeu est génial, donc je lui pardonne.
18/20
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Journey
Un bijou ! À faire absolument pour tout joueur, peu importe ses goûts. Une expérience unique dans son domaine et très poétique. Le voyage à deux relève toute la saveur du soft.
18/20
Voilà ! J'en ai terminé, je crois. Je pense que je me suis pas mal lâché sur les platines cette année dernière, le confinement y aidant probablement.
À l'année prochaine, chasseurs et chasseuses ! Je suis assez content de moi, mais en vrai j'ai tellement de jeux à faire que je tiens à gonfler plus encore mon tableau de chasse, le temps que la PS5 baisse de prix et que des versions plus abouties voient le jour.
Sur ce, bons jeux et bons platines à tous !