Neo-619-San a écrit : ↑ven. 20 juil. 2018 00:36Je sais que c est pas un roman à proprement parler, mais peut on encore parler de nouvelles, quand le livre depasse, quand meme les 100 pages. ( en forma poche au editions j ai lus, il me semble)
Le truc, qui fais que je ne l ais pas encore lus c est la tailes des carateres de l ecriture qui est trop petite pour moi ( et propablement un leger probleme de vue
![Very Happy :D](./images/smilies/emoticon-0102-bigsmile.gif)
)
Pour se qui est des autres titres que tu cites, j avoue ne jamais en avoir entendus parler. Mais je vais les garder en memoire pour plus tard.
Comme il sont connecter, vaut il mieux les lire en suivant l ordre de publication ? Ou sela est il sans importance ?
Le nombre de pages. Euh... non, pas 100 pages. Ou alors les dernières rééditions ont de très très gros caractères. Dans le recueil
Le Mythe de Cthulhu (J'ai Lu, 1996),
L'Appel de Cthulhu fait 36 pages. J'ai aussi la nouvelle dans le recueil
Dans l'Abîme du Temps (Folio, 2000), elle y fait 48 pages. Je précise que les deux éditions sont du même traducteur, la différence tient donc à l'espace employé sur les pages et à la taille des caractères.
L’ordre de lecture. Pour répondre à ta question, il peut y avoir un intérêt littéraire à lire le "cycle" dans l'ordre chronologique (d'écriture, pas de parution francophone) mais ce n'est en rien une obligation pour profiter de cette lecture. Il n'y a pas réellement de suite dans l’œuvre de Lovecraft, à peine une très légère continuité marquée par de subtiles références. Ce qui unit le "cycle" tient avant tout dans la mythologie commune, ainsi que dans les lieux et les objets qui reviennent d'un récit à l'autre.
Le large choix. Je te conseille seulement de faire attention à l'édition que tu achètes. Les sommaires varient d'un éditeur à l'autre et tu risques les doublons si tu n'y prêtes pas attention. Prends par exemple
L'Appel de Cthulhu, j'ai cité plus haut les éditions J'ai Lu et Folio mais tu peux également trouver la nouvelle chez Point (le recueil est titré d'après la nouvelle :
L'Appel de Cthulhu) et chez Helios (dans le recueil
Les Montagnes hallucinées), entre autres. Tu as ainsi quatre recueils avec quatre titres différents mais la même nouvelle dans les quatre livres (et probablement d'autres mais j'ai la flemme de vérifier).
Mon conseil. Certains lecteurs aiment bien les gros pavés et achètent
l'édition Robert Laffont (3 gros volumes, tout ou presque de Lovecraft) mais moi je n'aime pas ces lourds ouvrages au papier fin et aux caractères minuscules, je préfère de loin les poches. Si tu veux juste lire
L'Appel de Cthulhu, quelques nouvelles et puis basta, je te conseille
l'édition Hélios, c'est justement une nouvelle traduction par David Camus qui a eu un certain succès auprès du cercle des spécialistes (auto-proclamés ou pas) de Lovecraft (mais j'aime bien aussi l'ancienne qui a son charme et fait plus d'époque). Si tu as l'ambition d'aller plus loin, alors je te suggère plutôt
l'édition Folio SF. Une fois terminée, tu trouveras chez cet éditeur trois autres recueils, l'ensemble fome un tout homogène et t'apportera une solide base de culture lovecraftienne et quelques belles nuits de cauchemars. C'est un conseil tout à fait personnel, bien sûr, d’un fan à un autre, libre à toi de piocher là où tu te sens attiré dans les nombreux ouvrages consacrés à Lovecraft.
Les vieilles éditions. Si tu préfères acheter des vieux livres, fais bien attention à éviter ceux où August Derleth est crédité comme auteur au côté de Lovecraft. Il a fait ce que Sprague de Camp a infligé à Robert Howard sur Conan : il a dénaturé l’œuvre en y mêlant ses propres écrits, n'hésitant pas à reprendre des brouillons du maître et à les compléter à sa façon avant de vendre le tout tamponné Lovecraft.
Une anthologie de qualité. Le seul travail intéressant de Derleth est son anthologie
Légendes du mythe du Cthulhu (
en deux tomes) que je conseille volontiers. C'est un ensemble de nouvelles écrites par Lovecraft (dont
L'Appel de Cthulhu justement), ses amis (Robert Howard, Robert Bloch, Clark Ashton Smith, Frank Belknap Long...) et ses fils spirituels (Brian Lumley, Ramsey Campbell...). Évidemment, Derleth restant Derleth, il n'a pas pu s'empêcher d'y placer quelques nouvelles à lui mais le recueil vaut quand même le coup, ne serait-ce que pour
Les Chiens de Tindalos de Long, une nouvelle ultra-référencée dans le domaine de l'horreur et la science-fiction (chaque fois que vous voyez un pseudo-dingue dans un film ou un livre qui a peur des angles car de hideuses créatures pourraient y passer, c'est une référence aux Chiens de Tindalos).
Un comics hommage. En août, Panini réédite
Providence en intégrale, un comics d’Alan Moore basé sur l’œuvre de Lovecraft. La conjugaison de l’imaginaire des deux maîtres est à couper le souffle. Alan Moore mêle Histoire des États-Unis, critique sociale et mythe de Cthulhu pour un résultat aussi passionnant que terrifiant. Le comics n’a malheureusement pas eu le même succès publique que
From Hell,
La Ligue des gentlemen extraordinaires ou
V pour Vendetta. J’ai beaucoup aimé et je le conseille à tous les amateurs de Lovecraft, cependant il est préférable de lire d’abord l’œuvre originale du maître de Providence avant l’hommage du maître de Northampton pour en saisir le sel. Moi-même je me considère comme un minimum connaisseur de Lovecraft et pourtant trois-quarts des références du comics me sont passés au-dessus de la tête.
Édit : je me suis peut-être un peu trop étalé.
![Lips Sealed :x](./images/smilies/emoticon-0127-lipssealed.gif)