Bilan Trophées Platine 2023

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maitrebabar
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Re: Bilan Trophées Platine 2023

Message par maitrebabar » lun. 1 janv. 2024 12:41

Salut tout le monde,

Merci Royflat pour cette discussion. Cela fait plusieurs années que je lis avec intérêt vos avis sur les jeux platinés. Je suis d'ailleurs étonné de voir que j'en partage beaucoup qui ne suivent pourtant pas toujours la tendance générale.
Félicitations à tous pour les (Platine) obtenus ! (mention spéciale pour les fous qui sont allés chercher les platines de Super Meat Boy, Wolfenstein 2 et autres Trackmania :devil: )
Pour ma part, j'ai gagné 54 (Platine) cette année (record de 46 (Platine) de l'an dernier explosé), sans autopop, ni shovelware, et peu de platines rapides, et je vais essayer de donner un avis synthétique dessus :

Image #1 Q.U.B.E. 2 (PS4)
J'aime énormément les jeux de réflexion à la première personne (genre Portal, The Witness...), et j'avais donc envie depuis longtemps de faire celui-ci. L'expérience fut agréable, même si le jeu reste en dessous des références du genre. Comme j'avais un peu de temps à ce moment, j'ai aussi rédigé le guide des trophées, pour un (Platine) assez simple à obtenir.

Image #2 Clid The Snail (PS4)
J'aime aussi énormément me lancer sur des jeux indés, qui proposent souvent des expériences assez originales. Ainsi, un jeu où l'on incarne un escargot énervé me tentait bien. Finalement, j'ai été plutôt déçu, le jeu n'étant pas mauvais mais ne proposant rien d'exceptionnel non plus.

Image #3 Absolute Drift (PS4)
Très bon jeu de voiture en vue de dessus (dans l'idée des Micro Machines ou Motorstorm RC), entièrement basé sur le drift. Le gameplay n'est pas évident du tout à maîtriser mais devient plaisant avec le temps. Le platine n'est vraiment pas simple, mais ça passe avec un peu de persévérance.

Image #4 The Walking Dead Saison 1 (PS4)
J'avais fait le premier épisode (gratuit) sur PS3 à l'époque et je n'avais pas du tout accroché. Je lui ai donné une seconde chance quand il est passé à 4.5€ début 2021 après plus de 2 ans sans promo, et je ne regrette pas du tout. Ce coup-ci, j'ai été pris dans l'histoire, et j'ai fait la seconde saison plus tard dans l'année (pas de platine malheureusement). Le platine de la saison 3 sera surement pour 2024 :D

Image #5 Duck Souls+ (PS4)
Je n'achète pas de shovelwares, parce que je n'en vois personnellement pas l'intérêt, mais il peut m'arriver de me laisser tenter par des petits jeux avec des platines faciles s'ils paraissent intéressants. Ce jeu en fait partie, et je ne regrette pas car il s'agit effectivement d'un petit platformer sympa (les 100 niveaux sont bien construits et se renouvellent, le perso répond bien aux commandes).

Image #6 Control (PS5)
J'ai la version physique de base sur PS4 (pas démarrée :shock: ), mais Remedy n'est pas super généreux et ne propose la mise à niveau PS5 qu'avec l'ultimate edition. J'ai donc profité de mon abonnement PS+ Extra tout neuf pour le faire sur PS5 à 100% avec les DLC. Niveau gameplay et graphismes c'est vraiment cool, mais plus mitigé sur l'histoire assez confuse (surtout sans avoir fait Alan Wake).

Image #7 The Suicide of Rachel Foster (PS4)
Un walking simulator plutôt bon, sans être exceptionnel. L'ambiance est pas mal rendue et l'histoire est assez originale, par sa thématique et ses développements.

Image #8 Don't Touch This Button (PS5)
Obtenu pour en faire le guide, je n'avais fait que la version PS4 (pas encore de PS5 à l'époque). C'est un bon petit jeu de réflexion à la première personne avec une mécanique un peu originale et un platine facile et rapide.

Image #9 Assassin's Creed 2 (PS4)
Un jeu qui a été mon second platine... en 2011 (#coupdevieux) et qui est désormais aussi mon 300ème. Toujours aussi bien, un plaisir de retrouver Ezio Auditore da Firenze, le meilleur des Assassins.

Image #10 Kingdom: Two Crowns (PS4)
Un excellent jeu, inclus dans le catalogue, joué en coop (et conçu pour être joué de cette façon). Le platine a été une vraie épreuve (le plus dur de l'année à mon sens), et est aussi mon 20 000ème trophée. Il faut continuellement optimiser le temps disponible, et avoir une stratégie solide sinon c'est mort. Je n'ose pas imaginer la galère en solo.

Image #11 El Hijo (PS4)
Un autre jeu du catalogue PS+ que je voulais faire. Ici, c'est de l'infiltration, qui reste assez accessible malgré quelques passages un peu plus tendus.

Image #12 Ghostwire: Tokyo (PS5)
Encore le catalogue de jeux, pour un avis plus mitigé. Il est très long, surtout pour avoir le platine avec tous les éléments à collecter et des missions pas hyper passionnantes. Le gameplay n'est pas fou non plus, mais un peu original (on utilise le pavé tactile :rock: ), et je n'ai pas d'attirance particulière pour la culture japonaise. Mais malgré tout, je n'en tire pas une si mauvaise expérience, sans trop savoir pourquoi (peut-être le fait de ne pas l'avoir acheté :D ).

Image #13 Mulaka (PS4)
Un sympathique jeu d'aventure 3D basé sur des légendes Tarahumara (un peuple indigène du Mexique), combinant des phases de plateforme et de combats avec aussi de l'exploration de petits mondes ouverts.

Image #14 Life is Strange: True Colors (PS5)
Retour au catalogue PS+ pour un jeu qui me tentait énormément. J'avais pourtant été déçu par le second épisode, mais j'ai beaucoup aimé celui-ci, que ce soit l'histoire ou les personnages.

Image #15 Tails of Iron (PS5)
Un jeu de l'abonnement PS+ que j'avais très envie d'acheter. L'expérience est plaisante, mais assez difficile dans le mode de difficulté original, dans lequel j'ai joué.

Image #16 I Am Dead (PS5)
Une variante du genre "objets cachés", inclus dans le catalogue PS+, avec une jolie histoire en trame de fond et un style graphique qui fait mouche. J'avoue avoir utilisé une soluce pour quelques énigmes pas évidentes.

Image #17 Slime Rancher (PS4)
Un mélange de jeu de ferme, d'exploration et de capture, où il faut faire manger différentes espèces de slime pour récupérer leurs "plortes" (oui, c'est bien ce que vous pensez :P ). C'est excellent, il y a toujours quelque chose à faire, dans une ambiance assez détendue et sans durer des plombes non plus.

Image #18 Heal (PS4)
J'avais bien aimé Gorogoa, et celui-ci m'y faisait beaucoup penser. Malheureusement, il est moins inspiré. Pas mauvais pour autant, mais il ne m'aura pas marqué.

Image #19 Tchia (PS5)
Je n'en avais pas entendu parler jusqu'à peu de temps avant sa sortie, mais j'ai tout de suite été tenté en voyant la bande-annonce. Je l'ai donc essayé grâce au catalogue PS+, et je suis finalement mitigé. Le personnage semble d'abord assez lent et limité dans ses déplacements, mais cela s'améliore avec les compétences gagnées. Je l'ai aussi trouvé un peu trop long, avec beaucoup de chasse aux collectibles et de missions annexes genre camps à libérer (on se croirait dans un FarCry, pour enfants parce que pas hyper "violent"), avec tout de même l'atmosphère calédonienne pour se démarquer.

Image #20 Lake (PS5)
Un "facteur simulator" dans une petite ville au fin fond des Etats-Unis. Sur le principe ça ne fait pas rêver, mais le côté relax et le fait qu'il soit dans le catalogue PS+ m'ont poussé à tenter le coup... et en fait c'était moyen. La narration qui aurait dû porter le jeu est assez plate (et en plus on est obligé de choisir une romance parmi... 2 disponibles).

Image #21 Humanity (PS5)
Après Tchia, un autre jeu inclus dès sa sortie dans le catalogue PS+, que je ne connaissais pas non plus avant d'ailleurs. C'est un jeu de réflexion (pas à la première personne, mais ça le fait quand même), où il faut guider un flux d'humains vers une sortie. Enfin, ça c'est pour le principe de base, parce que le jeu se renouvelle régulièrement. Le jeu est très bon, avec un contenu conséquent et une difficulté assez élevée par moments.

Image #22 A Tale Of Paper (PS4)
Un "Limbo-like" dans lequel on joue une feuille de papier... Oui, non mais elle a des super pouvoirs aussi notre feuille ^^ Concrètement, on récupère différentes formes (pliages) au fil du jeu qui donnent chacune un pouvoir. Le jeu est pas mal, mais très court.

Image #23 WRC 9 (PS5)
Cela faisait longtemps que je n'avais pas joué à un WRC, depuis WRC 5 en fait, car c'est le genre de jeux qui ne se renouvellent pas vraiment d'un épisode au suivant. Dans celui-ci, un aspect gestion d'équipe est intégré au mode carrière, les graphismes sont plus détaillés, et les spéciales sont longues et bien designées (finies les autoroutes), donc j'ai beaucoup apprécié.

Image #24 Kena: Bridge of Spirits (PS5)
Comme tout le monde je pense, j'ai surtout été marqué par les graphismes. Les cinématiques sont incroyables (c'est largement au niveau d'un Pixar, voire plus détaillé), mais ce qui m'a le plus impressionné c'est que, contrairement à ce que l'on voit souvent, c'est quasiment aussi beau en jeu. Côté gameplay, c'est hyper agréable à jouer et bien dynamique, mais attention à ne pas se fier à son apparence "enfantine" car le jeu est très exigeant.

Image #25 Moon Raider (PS4)
Un petit jeu d'action 2D qui a surtout le mérite de proposer de faire la campagne en co-op locale. A part ça, rien de bien marquant.

Image #26 Mafia: Definitive Edition (PS4)
J'avais beaucoup aimé faire le second sur la PS3, beaucoup beaucoup moins le troisième (l'écran-titre et le générique de fin sont mieux que le jeu), et celui-ci est vraiment bien. J'avais une petite appréhension pour le mode "Classique", mais finalement ce n'est pas si difficile que ça, même la course que j'ai gagnée dès la seconde tentative (j'ai un peu d'expérience sur les jeux de course, ça doit aider).

Image #27 The Messenger (PS4)
Un indé bénéficiant d'une sacré réputation, que je ne pouvais donc pas louper. Malheureusement, il joue beaucoup sur une fibre nostalgique liée à une époque où je ne jouais pas, donc je n'ai pas eu un énorme effet "waouh" mais j'ai quand même bien aimé. Le trophée Nyctalope et quelques sceaux de pouvoir m'auront quand même un peu fait criser :devil:

Image #28 The Wild at Heart (PS4)
Un jeu du catalogue PS+, cela faisait longtemps... C'est un "Pikmin-like" que je zieutais depuis un moment sans être certain qu'il me plaise, donc l'ajout dans le catalogue tombait à point. Résultat : j'ai adoré. C'est super joli, les personnages sont attachants, l'histoire est mignonne, et le gameplay pas trop prise de tête sans être ennuyeux non plus.

Image #29 We Were Here (PS4)
Uniquement jouable en ligne, donc normalement pas pour moi. Sauf qu'ici, il s'agit d'un escape game à faire en co-op, où chaque joueur dispose d'informations que l'autre n'a pas. Cela repose donc sur une bonne communication pour progresser. Le jeu est court et peu rejouable une fois les mécanismes compris, malgré certains éléments aléatoires.

Image #30 Descenders (PS4)
Un jeu de descente en VTT sur des pistes générées procéduralement et avec un choix des niveaux façon "Slay the Spire", offert en mai avec le PS+. Le platine est extrêmement difficile (le plus rare de mon profil), car un tas de trophées ont des conditions d'obtention vraiment tendues.

Image #31 Yooka-Laylee and the Impossible Lair (PS4)
Les jeux de plateforme font également partie des genres que je préfère, et j'avais bien aimé le premier épisode, qui était en 3D. Ici, c'est de la 2D, mais l'esprit est globalement le même, et la difficulté toujours au rendez-vous. D'ailleurs, bravo à ceux qui ont terminé le Repaire Impossible avant la mise à jour qui ajoute des checkpoints, ça devait être une horreur.

Image #32 American Fugitive (PS4)
Une sorte d'hommage aux premiers GTA (vue de dessus, histoires de gangsters, pan-pan-boom-boom...) qui n'a pas reçu un accueil idéal. Je l'ai donc lancé sans grandes attentes, mais j'ai bien accroché. Certes, ce n'est pas un indispensable, mais il se fait avec plaisir. Quelques trophées sont quand même un peu pénibles (sauts difficile à valider, collectibles, un peu de farm et quelques actions pas évidentes).

Image #33 Forgotton Anne (PS4)
Comme dans Kena, la première chose que l'on remarque dans le jeu est son aspect visuel qui donne l'impression de voir un dessin animé (un vrai dessin animé, réellement dessiné, genre Ghibli). Pour le reste, le jeu repose surtout sur son histoire, le gameplay étant assez limité (entre walking simulator, jeu de plateformes et point and click). L'absence de sauvegarde manuelle est pénible pour l'obtention de certains trophées, car il devient facile de manquer un objet ou une action.

Image #34 Space Otter Charlie (PS4)
Un jeu dans lequel on incarne une loutre, c'est trop bien ! En réalité, notre équipage de loutres de l'espace est mignon et le jeu est plaisant, mais il est court et assez peu innovant dans ce qu'il propose.

Image #35 Effie (PS4)
Un jeu de plateforme 3D dans lequel le héros possède un bouclier magique qui sert à tout (sauf à parer les attaques si je me rappelle bien). Visuellement, c'est très joli. C'est aussi agréable à jouer, mais un peu court.

Image #36 Endling: Extinction is Forever (PS5)
Un jeu de survie post-apocalyptique "offert" avec le PS+. Rien d'original jusque-là, sauf que l'on contrôle une renarde qui doit trouver à manger pour ses renardeaux. La narration a une place importante avec des événements réguliers qui font évoluer le jeu. J'ai d'ailleurs regretté que le jeu en général, et la marche à suivre pour obtenir le platine encore plus, soient très dirigistes et ne laissent finalement que peu de liberté d'action ou d'exploration. Un bon petit jeu malgré tout, à éviter pour ceux qui préfèrent les fins heureuses ;(

Image #37 Scribblenauts Mega Pack (PS4)
Une seule liste de trophées pour 2 jeux : Scribblenauts Unlimited et Scribblenauts Unmasked. Un des platines sur lequel j'ai pris le moins de plaisir cette année. Dans ces jeux, le héros possède un livre magique qui fait apparaitre les mots qu'il écrit dedans. Cette mécanique permet de résoudre les nombreux casse-tête proposés. Malheureusement, c'est redondant, loooong, pas très bien traduit, certaines solutions évidentes ne fonctionnent pas, et on se retrouve à utiliser quelques rares mots en boucle. En bref, je ne recommande pas, même dans un but pédagogique pour des enfants.

Image #38 Far Cry 6 (PS5)
Pas de bol, je l'ai acheté juste avant qu'il intègre le catalogue PS+. Je n'avais pas du tout aimé le 5 et ses multiples enlèvements (se faire enlever en pilotant un avion par des mecs à pied, j'en ris encore), mais celui-là redresse un peu la barre. Ce n'est toujours pas un jeu indispensable, mais ça se fait sans problème... à condition d'avoir du temps.

Image #39 Unpacking (PS5)
@Mede : Ton ami ne sait pas ce qu'est un shovelware, parce que ce jeu n'en est absolument pas un. Alors, bien sûr, en activant les options d'accessibilité qui permettent de poser les objets n'importe où, ça devient hyper simple (mais surement aussi hyper nul). Sauf que dans ce cas, Céleste aussi a des options d'accessibilité qui le rendent très simple, et je ne pense qu'il soit considéré comme un shovelware...
Personnellement, j'y ai joué normalement, et ça a parfois été pas si évident de trouver où tout ranger. J'ai également bien aimé la narration et la manière dont elle est amenée et le côté "relax" du jeu.

Image #40 Call of the Sea (PS5)
Un jeu de plus que je voulais faire et qui a été ajouté au catalogue PS+. Je n'avais pas regardé trop d'informations sur le jeu avant d'y jouer, et j'en suis bien content parce que je me serais peut-être gâché la découverte. L'ambiance est bien rendue et les énigmes ont juste ce qu'il faut de complexité.

Image #41 Rabisco+ (PS4)
Un petit Ratalaika qui me tentait bien avec son design un peu enfantin et son gameplay d'esquive avec un petit côté casse-tête. Il est court, mais pas décevant du tout vu le prix.

Image #42 Night Lights (PS4)
Un autre Ratalaika, avec aussi un peu de réflexion basée sur des jeux d'ombre et de lumière, sur une base de jeu de plateforme. Celui-ci est beaucoup moins intéressant, au point que je ne suis pas sûr de le refaire sur la PS5 un jour.

Image #43 Destroy All Humans! 2 Reprobed (PS5)
Un autre jeu du catalogue PS+ que je voulais faire, mais j'ai été très déçu. J'attendais un jeu un peu barré, dans l'esprit des Saints Row, mais ça l'est bien trop peu. En plus, il est très répétitif.

Image #44 Undertale (PS4)
Je n'ai pas du tout accroché à ce jeu, qui a pourtant reçu des critiques dithyrambiques. L'absence de traduction n'a pas dû aider (même si je me débrouille pas mal en anglais), mais ce n'est pas le seul côté qui m'a bloqué. L'humour du jeu n'a que peu marché sur moi, le système de combat pas trop non plus... Bref, j'ai obtenu le platine, mais je n'ai même pas continué pour finir le jeu.

Image #45 The Pillar: Puzzle Escape (PS4)
Un jeu qui semble entièrement inspiré de The Witness, il m'était impossible de passer à côté. J'aurais peut-être dû, parce que ce n'est qu'une très pale copie, avec peu de diversité dans les puzzles et certains qui sont très peu intéressants. Le platine s'obtient à la moitié du jeu, et je l'ai quand même fini, mais je me demande encore pourquoi...

Image #46 Ord. (PS4)
Un jeu basé sur un concept vraiment original, à moins de déterrer des jeux des années 80, puisqu'il ne s'agit que de texte, avec en plus une narration minimaliste. Concrètement, un mot est affiché qui décrit une situation. Il faut alors choisir entre 2 mots proposés, puis un 3ème mot apparait pour donner la résolution. Et ainsi de suite pour construire une histoire. Il y a 5 scénarios assez variés. Le platine n'est pas évident du tout par contre, notamment à cause de l'aléatoire des mots rencontrés.

Image #47 A Hat in Time (PS4)
Un platformer 3D, qui bénéficie lui aussi d'une très bonne réputation. Très classique dans le genre (mondes sous forme de hub donnant accès à des niveaux, éléments à collecter...), mais bien réalisé.

Image #48 Dodgeball Academia (PS4)
Un autre jeu de ma liste de souhaits qui se retrouve dans le catalogue PS+. Il s'agit d'un jeu de balle au prisonnier. Les premières heures sont agréables, puis le jeu devient très répétitif avec des combats à tout bout de champ, pour tout et pour rien, si bien que j'ai fini par utiliser les options d'accessibilité pour abréger. En dehors de ça, les graphismes sont sympa et le scénario est pas mal. Je suis plutôt content de l'avoir fait, mais aussi très content de ne pas l'avoir acheté.

Image #49 The Forgotten City (PS5)
Comme beaucoup avant : catalogue PS+, jeu que j'avais envie de faire (faut dire aussi qu'il y en a un paquet que je veux faire). Sur celui-ci, je l'ai eu l'effet "waouh". Il s'agit d'un jeu d'enquête, originellement conçu comme un "mod" de Skyrim. J'avais un peu peur d'être perdu avec plein de choses à mémoriser, mais en fait le jeu est super bien fait de ce point de vue. Déjà, le nombre de personnages est assez limité pour qu'on se rappelle de qui est qui, et il y a un journal de pistes qui garde la trace de nos découvertes et des opportunités que l'on a à utiliser. Je redoutais aussi un jeu trop bavard, mais c'est très raisonnable sur cet aspect. J'ai adoré découvrir l'histoire, chercher les différentes fins et comment y accéder.

Image #50 Dysmantle (PS5)
Toujours la même histoire, un ajout au catalogue PS+ qui tombe bien. Comme l'a dit Cactus Alighieri, c'est un jeu où il faut tout casser pour récupérer des matériaux avec lesquels construire des trucs (qui servent parfois à casser plus de trucs pour récupérer des matériaux plus rares, etc). J'y ai joué en co-op locale, et on a également adoré. Il y a plein d'ennemis partout, mais le jeu est finalement assez cool, avec une difficulté très modérée. Par contre, je pense que je l'aurais peut-être trouvé ennuyeux en solo, parce qu'il est répétitif et long (environ 70h).

Image #51 PowerWash Simulator (PS5)
Un jeu du PS+ de décembre, platiné le 11 décembre, quelques jours avant qu'une mise à jour ajoutant du contenu pour Noël et un bug bloquant un trophée (le plus long du jeu) ne soit déployée... Ouf ! Il s'agit d'un jeu de nettoyage avec un nettoyeur haute pression (on a le droit de dire Karcher ? oups...). Ça parait débile comme principe, ça l'est surement, et pourtant c'est hyper addictif. J'ai dû y passer une cinquantaine d'heures en moins d'une semaine.

Image #52 Ride 3 (PS4)
Un jeu qui tente de se placer comme un équivalent de Gran Turismo, pour les motos. J'avais acheté le premier et je n'avais pas trop aimé, mais je me suis laissé tenter par une promo pour redonner une chance à la série. Niveau motos et épreuves, le contenu est assez énorme (surtout avec le season pass), mais ça pêche un peu sur les circuits, surtout vu le nombre d'épreuves à faire. L'IA est aussi complètement foirée, parfois cheatée dans les lignes droites, mais capable de freiner à mort dans des virages rapides, et très déséquilibrée d'un circuit à l'autre. J'ai fait le jeu sur plusieurs mois pour éviter l'overdose, mais il me reste encore une bonne partie des DLC à finir... peut-être.

Image #53 Embers of Mirrim (PS4)
Un jeu de plateforme dans lequel le personnage est composé de deux "âmes" qu'il faut régulièrement contrôler distinctement pour progresser. Chaque côté de la manette (gâchette et joystick) correspond alors à un personnage, et il faut souvent gérer les 2 en même temps. Cette mécanique n'est pas habituelle, et j'ai eu pas mal de difficultés à m'y habituer, mais le jeu reste très faisable.

Image #54 Tinykin (PS5)
Pour finir, un dernier jeu du catalogue PS+. C'est un autre "Pikmin-like", français, avec des graphismes hyper chouette. Contrairement à The Wild at Heart, on explore ici des environnements 3D, relativement grands, avec plein d'objets dissimulés dans tous les recoins, et il faut tous les trouver pour le platine. Mais étrangement, ça n'a pas du tout été désagréable et j'ai même adoré l'aventure. Mention spéciale à l'humour, avec un nombre incalculable de références à des tas d’œuvres de la "pop culture".


J'ai aussi fini quelques jeux sans platine à 100%, comme Pankapu, The Walking Dead Saison 2 ou Grow Up.
Il y a d'autres jeux que j'ai mis de côté parce que je n'ai pas accroché, comme Salt and Sanctuary, Inscryption ou Bloodstained: Ritual of the Night.
Et certains que j'ai fini sans faire le platine pour diverses raisons (flemme de farmer, de refaire 50 parties, de m'arracher les cheveux sur un mode de difficulté infâme... ou simplement parce que je n'ai pas suffisamment apprécié le jeu), mais qui m'ont parfois bien occupés quand même (NieR Replicant, Returnal, Resident Evil 2, Devil May Cry 5, Marvel's Avengers, Alan Wake...).

Je suis globalement satisfait de mon année de jeu, avec beaucoup de bons jeux faits et finalement assez peu de déceptions.
J'avais pris l'abonnement Extra en février avec l'offre à -50%, et j'en tire aussi un bilan extrêmement positif vu le nombre de jeux que ça m'a permis de faire alors que je pensais les acheter. Pour autant, je ne pense pas que je vais le reprendre, à moins d'une grosse réduction, parce que passer de 50 à 126€ ça fait un peu mal, et cela me laissera plus de temps pour faire les jeux que j'ai en attente.

Sur ce, bonne année à tous, et bon jeu !
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  • Don't Touch this Button! (Guide)
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  • Q.U.B.E. 2 (Guide)
  • Sayonara Wild Hearts (Guide)
  • Suicide Guy : Sleepin' Deeply (Guide)
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YannTerraspark
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Re: Bilan Trophées Platine 2023

Message par YannTerraspark » mar. 2 janv. 2024 00:40

Bonne année à tous, qu'elle soit synonyme de réussite. Meilleurs vœux pour cette nouvelle année 2024 ! =)
Merci d'ailleurs à l'auteur de ce topic fort intéressant, où l'on peut lire des avis divers et variés sur toutes sortes de jeux avec l'expérience de chacun.

À mon tour de présenter mon bilan 2023 en platines, mais également en 100% en tant qu'éléments secondaires.
+ 63 platines sur mon compte principal, YannTerraspark.
+ 18 platines sur mon compte secondaire, Maxitonic.
= Cela me fait donc un total de 81 platines pour l'année 2023, et quelques 100% sans platine, pour un total de 98 jeux. Je frôle la centaine.
Je vais numéroter mes platines sur les deux profils par rapport à l'année.
J'ai refait certains jeux (notamment des versions PS5 après des versions PS4).
À noter que j'ai entamé Mirror's Edge Catalyst, que j'ai laissé de côté après avoir avancé suffisamment dans l'histoire pour débloquer les trophées liés aux serveurs avant que ces derniers n'aient fermé le 8 décembre dernier. Pour ainsi être tranquille en le platinant ultérieurement car je comptais de toute façon le faire plus tard. Mais venons-en au vif du sujet.


Sur YannTerraspark, dont certains jeux ont été replatinés une seconde fois grâce au cross buy en les refaisant complètement, plus rarement en ayant recours à l'autopop où j'ai dû le faire pour deux jeux à tout casser.

Image #01 - The Last Of Us Part I (PS5)
Afin de me mettre dans l'ambiance TLOU avec la série HBO qui était sortie en mi-janvier 2023, je décidai d'embrayer sur le "remake" du cultissime The Last Of Us qu'on ne présente plus. Oui, je mets bien des guimets autour du terme remake car de remake, il n'en a que les graphismes principalement. Au delà de ses atours somptueux qui le hissent comme l'un des plus beaux jeux de la PS5 visuellement parlant, il reste au demeurant un remake fainéant. Accessoirement, on peut parler de petits ajouts comme une palanquée d'options d'accessibilité et quelques modes de jeux comme le speedrun ou la permadeath, mais cela reste très léger. Juste le minimum syndical. Surtout pour le prix exhorbitant du titre à 80 euros. Fort heureusement, je l'avais payé 50 balles durant le Black Friday de l'année précédente, et à ce prix-là, j'en ai eu pour mon argent car je l'avais fini 3 fois. En dehors de ça, le jeu en lui-même reste toujours aussi mémorable.

Image #02 - The Last Of Us Part II (PS4)
Comme j'aime enchaîner les suites, The Last Of Us Part II ne pouvait manquer à l'appel. Techniquement on se prend une énorme torgnole dans les gencives, pour un jeu PS4. Les personnages, plutôt nombreux, sont assez développés dans l'ensemble, surtout les plus importants, mais peut-être un peu trop dans une certaine mesure car on dévie finalement de l'objectif principal de la quête d'un remède pour finir en mode feuilleton/règlement de comptes. Très complet il est vrai, parfois un peu trop long pour ce que ça raconte à cause de certaines longueurs, il n'en reste pas moins marquant. Peut-être moins que le premier de mon point de vue, mais globalement ça reste une expérience qui ne laissera clairement pas de marbre. Je l'avais pris en même temps que la version PS5 du 1er, pour 10 euros en soldes Black Friday. Là aussi, 3 parties complètes pour en profiter au maximum. Lui aussi mérite son titre de grand jeu.

Image #03 - Martha is Dead (version PS5)
Ayant apprécié The Town of Light qui a été développé par le même studio, je me suis lancé dans cette expérience pas comme les autres qu'est Martha is Dead. C'est durant la seconde guerre mondiale que prend place ce récit bouleversant poussant à son paroxysme la psyché humaine et ne lésinant point sur la tourmente de la protagoniste. Mâtiné d'horreur psychologique, de scènes dures et malaisantes, d'automutilation et de thèmes abordant la grossesse, ce n'est clairement pas un jeu à mettre entre toutes les mains. J'ai été charmé par l'atmosphère de l'Italie des années 40, par les libertés prises par les développeurs afin de rendre l'expérience profonde et dérangeante. Malgré le fait qu'il soit court, ce fut bien sympathique. J'ai trouvé original le fait que le jeu propose au joueur de jouer en version censored ou uncensored tout en le mettant en garde avec un disclaimer sur le contenu choquant. Je recommande d'y jouer avec le doublage italien afin de renforcer l'immersion.

Image #04 - What Remains of Edith Finch (version PS5)
Très beau jeu. Tant dans sa manière de raconter l'histoire que dans son ingéniosité à varier les genres de gameplay tout au long des différentes histoires des membres de la famille Finch. La voix de l'héroïne est agréable et aide grandement à s'immerger dans le récit. J'avais déjà fait le jeu sur PS4 auparavant où ce n'était qu'un 100% sans platine, mais cette version PS5 apporte deux trophées de plus ainsi que le graal. Rien de bien compliqué. Le seule reproche que je pourrais peut-être lui faire est que l'aventure se boucle trop vite, du reste c'est une belle analyse pour un walking simulator mettant l'accent sur la narration et les tragédies qui ont frappé la lignée des Finch sur l'arbre généalogique.

Image #05 - The Suicide of Rachel Foster (PS4)
Un autre jeu narratif. Celui-ci fut sympathique le temps d'une partie, mais il ne m'a pas transcendé plus que ça. Mais je me souviens avoir apprécié l'ambiance des années 80 dans un grand chalet faisant office d'hôtel, où il fallait enquêter et y être cloîtré à cause du blizzard faisant rage à l'extérieur, survivant et se débrouillant avec les moyens du bord. Certains thèmes abordés dans les dialogues et les documents avaient quelque chose de dérangeant, mais non moins intriguant et ça restait original.

Image #06 - Kona (version PS5)
Un autre jeu que j'avais déjà fait sur PS4 et que j'ai refait sur PS5. Petit coup de cœur pour celui-ci. Le titre puise sa force dans l'art et la manière de narrer l'aventure, du point de vue interne du protagoniste lui-même. Qui plus est, ce dernier possède un accent québécois rendant le doublage français croustillant, avec un humour qui sied magistralement au charme vintage des années 70. Je me suis bien attaché à ce détective, et parcourir le Québec d'il y a un demi-siècle sous le froid mordant de la neige était une expérience qu'il fallait réitérer.

Image #07 - Tormented Souls (version PS5)
D'abord découvert sur PS4, je laissai passer quelques mois avant d'y revenir sur PS5 avec sa mise à jour gratuite. À mes yeux, c'est l'un des meilleurs jeux indépendants du survival horror qui a su se démarquer du reste des autres jeux indés d'horreur tentant de rendre hommage à des sagas cultes mais restant moyens pour la plupart. Tormented Souls est une ode aux survival horror des années 90, s'inspirant de Resident Evil et Silent Hill, mais conservant sa propre identité. J'y ai retrouvé cette ambiance pesante et oppressante d'il y a 20-25 ans, avec des zones plongées souvent dans la pénombre et du backtracking au rendez-vous, où chaque balle compte, où les ressources sont limitées et où les énigmes compliquées donnent vraiment à réfléchir et obligent à prendre des notes comme dans un vrai jeu d'horreur et d'aventure. Un survival horror comme on n'en fait plus de nos jours, ou rarement. Heureusement qu'il y a les jeux indépendants pour ça, car on ne retrouve plus tellement ce degré d'épouvante et de gameplay à l'ancienne dans les AAA d'aujourd'hui. Un petit chef-d'œuvre dont la suite a été annoncée il y a un moment.

Image #08 - DreadOut 2 (version PS4)
Jeu d'horreur indépendant indonésien que j'ai découvert. Sa plus grande force réside sans nul doute dans le folklore indonésien dont il s'inspire ouvertement, fait rare dans le domaine du jeu vidéo, et qui n'est pas pour me déplaire. Je savais qu'un premier volet était sorti des années plus tôt sur PC, mais il était hélas resté exclusif au support (je suis gamer console avant tout, je n'aime pas jouer sur PC). Tout comme le premier jeu, il s'agit d'une sorte de Project Zero/Fatal Frame... du pauvre. Mais attention, ça ne veut pas dire que le jeu est mauvais, loin de là. En fait, il est même plutôt assez correct, 'voire moyen plus' si l'on adhère à ses mécaniques d'occire les fantômes à coups de smartphone dans le monde physique et les créatures de l'autre monde à coups d'arme blanche. Un peu faiblard techniquement et en retard de presque deux générations graphiquement, un rafraîchissement 60 fps constant compense le niveau graphique de l'ère PS2/PS3. Les sous-titres sont dispos en anglais, indonésien ou espagnol. Un bon point est que si vous n'avez jamais joué au 1, un résumé des évènements du premier jeu vous aiguillera.

Image #09 - Dead Space Remake (2023) (PS5)
Gros morceau que celui-là ! 15 ans auparavant je fus bluffé par le premier Dead Space originel, mais revivre la première aventure d'Isaac Clark revue au goût du jour avec les performances de la PS5, c'est quelque chose. Une redécouverte totale j'ai même envie de dire, tant explorer l'Ishimura dans la génération actuelle de consoles lui rend hommage de la plus belle façon qui soit. On pourra peut-être lui reprocher de rester un peu trop sage et de jouer la carte de la prudence en évitant de prendre des risques, et donc un manque de grain de folie. Nonobstant, le fait de faire parler Isaac rend le protagoniste principal plus attachant qu'autrefois et permet de vivre son périple viscéralement. L'ajout de quêtes annexes est une bonne chose, même si elles ne sont pas nombreuses. La capacité de flotter en zéro-gravité comme dans DS2 et DS3 modernise forcément l'œuvre de base, et les rencontres aléatoires avec les Necromorphes en déviant de la route principale ajoutent un sentiment inédit de pression, obligeant le joueur à rester sur le qui-vive en permanence. S'ils nous pondent un remake du 2, avec quand même un petit peu plus d'ambition et de folie, je signe les yeux fermés. Gros coup de cœur de l'année dernière.

Image #10 - Welcome to Hanwell (PS4)
On revient sur des petits jeux de moindre importance. Celui-ci est une pâle inspiration aux premiers Silent Hill, avec les mécaniques de brume le jour, et de ténèbres la nuit. Un Silent Hill du pauvre, graphiquement moche, dont le système de combat se base essentiellement sur des armes de mêlée. Le bestiaire ne va pas bien loin, avec 3 types de créatures peu inspirées. Reste l'histoire qui, même si ça part dans le WTF, apporte une dimension quelque peu rafraîchissante par rapport à ce qu'on a l'habitude de voir dans le genre. Pas vraiment nul, mais globalement très moyen.

Image #11 - Dying Reborn (PS4)
Ni plus ni moins qu'un escape game. Mon premier dans le genre. Je n'ai pas tellement accroché car ce n'est pas trop ma tasse de thé ce style de jeu, et en voyant l'affiche je m'attendais à autre chose. Mais bon, ça reste toujours intéressant de varier les genres et de toucher un peu à tout, pour la culture. Le jeu est très court en plus, mais je suppose que c'est le genre qui veut ça.

Image #12- Evil Inside (version PS4)
Très petit walking simulator horror s'inspirant de P.T Silent Hills. Mais alors le P.T du pauvre. En 2 heures ce fut torché, montre en main. Même pour moins que ça, mais j'aime prendre mon temps. Comme essai ou tentative, pourquoi pas. C'est divertissant et, mine de rien, il y a 2-3 jumspcares sacrément bien placés et foutus. Mais dans le genre inspiration à la P.T, mieux vaut clairement se tourner vers un Visage, un Infliction ou un Madison pour jouir d'une expérience digne de ce nom.

Image #13 - Horror Tale: The Wine (version PS4)
Petit jeu à ambiance horrifique mettant en avant le vin qui est la clé d'une histoire qui, l'air de rien, a son charme et apporte sa petite dimension d'exploration. J'ai trouvé la prise en main un poil perfectible et les sauts approximatifs, ce qui est quand même dommageable surtout pour un jeu en vue subjective. Sorti de ça, l'univers d'une île à l'ancienne civilisation coupée du monde extérieur et contemporain fait son petit effet, et l'histoire se suit plaisamment à travers moultes notes éparpillées çà et là.

Image #14 - Seduction: A Monk's Fate (version PS4)
Petit jeu d'horreur à scrolling 2D qui semble s'inspirer du folklore bouddha, très court et simple dans sa construction, possédant pourtant un certain charme avec sa robe graphique façon dessin à main nimbé d'une palette de couleurs sobres mais efficaces. La trame est un minimum originale, mais le jeu reste cruellement court dans l'ensemble.

Image #15 - Winters Expansion de Resident Evil Village (version PS4)
Il s'agit plus d'une complétion à 100% que d'un platine à proprement parler. En effet, j'avais platiné le jeu de base à sa sortie en mai 2021, genre 2 à 3 semaines après, puis je n'y avais plus retouché jusqu'à ce qu'une promo décente de la Winters Expansion se présente. Parce que je trouvais le contenu indigent pour 20 balles, surtout à côté du season pass de Resident Evil 7 et de ses multiples DLC même si la moitié sont oubliables. Ayant bien apprécié ce huitième volet de la saga Biohazard pour le dépaysement de la Roumanie qu'il offre, j'attaquai d'abord le jeu de base pour me remettre dans le bain en jouant à la 3ème personne, puis dans la foulée son DLC Shadows of Rose. Celui-ci recycle beaucoup trop de lieux du jeu principal à mon goût, malgré une durée de vie correcte. Le délire paranormal part un peu dans tous les sens, et pas spécialement dans le bon sens. La fin n'ajoute pas grand chose de plus que ce qu'on a vu dans le dénouement du jeu principal. Reste une belle relation entre père et fille, et quelques énigmes, pièges et ennemis traqueurs qui apportent une certaine fraîcheur au lore.

Image #16 - Dying Light (PS4)
Un gros jeu de zombies alliant savamment défouloir A-RPG et parkour. J'ai bien apprécié l'histoire et le héros principal plutôt attachant. Tout comme les nombreuses quêtes annexes et le monde ouvert dans sa globalité. Également le fait que, durant la nuit, de nouveaux zombies plus féroces et dangereux apparaissent et qu'il faut se débrouiller en parkour dans des courses-poursuites avec l'occasion de gagner plus d'XP tout en prenant davantage de risques. Pour un jeu sorti en 2015, je trouve qu'il a plutôt bien vieilli. Reste quelques bugs, notamment dans le DLC Bozak que j'ai fait entièrement avec un de mes meilleurs potes car lui aussi faisait le jeu en parallèle. Au final, j'aurais passé plus de 200 heures dessus, entre le jeu de base et ses DLC. Ceux du parkour étaient sympas, techniques et parfois ardus, mais c'est un plaisir une fois qu'on maîtrise les mécaniques du parkour. Néanmoins le DLC The Following reste le vrai complément du jeu, du solide et du lourd, qui fait limite office de jeu 1.5 mais qui complète parfaitement l'histoire. C'est presque un jeu dans le jeu. Vraiment pas mal comme jeu de zombies, ce Dying Light. J'attaquerai sans doute le 2 un de ces quatre, avec la même personne.

Image #17 - The Sinking City (version PS4)
Jolie surprise pour un jeu indépendant d'enquête horrifique à l'ambiance lovecraftienne, qui ne paie pas de mine comme ça, offrant ma foi un généreux contenu. Un des rares jeux aux versions PS4 et PS5 séparées pour lequel je repasserai volontiers à la caisse afin de le refaire et le replatiner. La magie des années 20 opère, les légendes urbaines sur la ville portuaire propose de nombreuses quêtes intéressantes. On s'attache à notre détective plus futé que Bison, à investiguer, chercher des pistes et réunir des preuves, mais également à survivre dans cette ville frappée par un mal ancien venu des tréfonds de la mer. De plus, il y a des phases sous-marines en scaphandre qui scénarisent un peu la progression et l'exploration. Le doublage français est aux petits oignons et l'ambiance immersive. J'ai trouvé le jeu plutôt long, ou alors c'est moi qui suis lent. Mais si j'y ai mis au moins une cinquantaine d'heures, alors on peut tabler en moyenne sur une trentaine. Je le recommande vivement aux fans de jeux d'horreur d'enquête et de l'univers de H.P Lovecraft.

Image #18 - Grey Skies (PS4)
Inspiré des romans de H.G Wells, La Guerre des Mondes, ce petit jeu indépendant dépeint une invasion martienne sur Terre, allant jusqu'à prendre le contrôle des infrastructures humaines. On y incarne une survivante qui doit composer avec des mécaniques de furtivité pour se frayer un chemin à travers les rangs ennemis d'humains possédés par les envahisseurs. J'y ai décelé un petit côté The Last Of Us dans la gestion et le craft des ressources bien qu'assez léger. Ma foi plutôt sympathique. Dommage que le jeu soit en anglais même si ça ne m'a pas gêné outre-mesure, mais surtout qu'on n'en apprenne pas plus sur le personnage qu'on incarne. L'histoire tourne davantage sur la situation planétaire que sur les personnages. Les courses-poursuites avec les tripodes sont plutôt spectaculaires et apportent leur lot de tension.

Image #19 - Darker Skies (version PS4)
Suite directe du jeu susmentionné, et inspirée des mêmes œuvres originelles avec les martiens et tout le toutim, on garde grosso modo les mêmes mécaniques avec les gadgets d'autodéfense et des habiletés de survie mais en mettant l'accent un peu plus sur l'action. Dommage qu'on ne puisse utiliser qu'un pistolet comme arme à feu pour attaquer. Il y a aussi une gestion de la lampe-torche à surveiller et il faut recharger la lampe avec des piles car les environnements sont pour la plupart plus sombres que dans le premier jeu, ce qui accentue la dimension survival horror. Encore une fois, on n'apprend pas grand chose sur le personnage joué (c'est un homme ici), mais le récit semble alimenter une lueur d'espoir et un certain pas en avant pour l'humanité dans son effroyable guerre contre les martiens. Sympa avec des effets de lumières rouges donnant quelques frissons, mais rien d'extraordinaire comme pour le 1er. En anglais également.

Image #20 - TAPE: Unveil the Memories (version PS4)
Petite perle de jeu d'horreur psychologique abordant des thèmes pas toujours faciles à vivre dans la vie de tous les jours. J'ai beaucoup apprécié les mécaniques avec la caméra qui consistent à résoudre des énigmes en rajoutant ou en enlevant du temps, déplaçant ainsi des objets et éléments du décor afin de modifier la physique et la perception spatiale. Les collectibles sont nombreux et répartis en diverses catégories, certains inutiles mais la plupart apportent un petit quelque chose. L'histoire m'a bien plu, il y a une vague touche de Silent Hill mêlée à du Life is Strange selon moi. Un jeu espagnol qui apporte de bonnes idées dans le domaine de l'horreur psychologique. Seul bémol et encore, peut-être que je chipote, c'est que le jeu se voit trop éclairé et ne ressemble donc pas vraiment à un jeu d'horreur de prime abord. Mais bon, ça reste une goutte d'eau dans l'océan tant j'ai accroché à la direction artistique en lien avec le 7ème art et à la narration approfondie, principaux points forts qui TAPE(nt à l'œil).

Image #21 - Insomnis (version PS4)
Un Walking simulator avec un soupçon d'horreur psychologique, mais essentiellement concentré sur l'exploration et les puzzles. Quelques rares jumpscares valent le détour. Le thème principal de l'intrigue porte sur l'insomnie, tout comme le jeu porte bien son nom. Cela permet de construire une histoire intéressante et dérangeante, car il y a de l'idée dans certains éléments. Hormis cela, le titre reste plutôt court, dirigiste et classique dans son gameplay.

Image #22 - Sackboy: A Big Adventure (version PS4)
On change totalement de registre après plusieurs jeux narratifs et d'horreur, pour se focaliser sur mon 200ème platine. Pour l'occasion, j'avais choisi une valeur sûre de SONY, à savoir Sackboy, ce petit bonhomme de chiffon provenant des jeux Little Big Planet. Pas évident à prendre en main au début avec cette espèce de vue isométrique full 3D, mais c'est amusant et jouissif une fois le gameplay pris en main. Ça rappelle un peu les Donkey Kong sur Snes. Contenu très généreux pour un jeu de ce style, je trouve. Il était dans l'abonnement PS+, alors j'en ai profité. C'est loin d'être le style de plateformer que je préfère, mais force est de reconnaître qu'il jouit de brillantes idées tout en empruntant certains éléments de plateforme comme dans un Mario Galaxy. De fait, je suis plus de l'école Sonic, et de la vitesse par extension. Sinon, j'avais maintes fois pouffé de rire en écoutant une vieille chanson de Britney Spears dans un niveau de rythme de ce Sackboy. Vous savez, celle en mode hôtesse de l'air ? Fallait oser...

Image #23 - Sackboy: A Big Adventure (version PS5)
Autopop. En même temps, j'ai une montagne de jeux à faire...

Image #24 - Destroy All Humans! Clone Carnage (PS4)
Stand alone multijoueur du remake du premier Destroy All Humans, je l'avais pris en même temps que mon pote pour 26 centimes car c'est donné. Il reprend les assets du remake de 2020 et souffre de quelques bugs, mais ça ne nous a pas empêché de nous divertir tout en farmant/boostant pour parvenir au platine. En deux soirées, l'espace d'un week-end, ce fut torché. Et tant mieux, car il n'y a pas l'air d'avoir grand monde sur les serveurs. Je n'avais pas encore fait le remake du 1, juste l'original de 2005 et sa suite de 2006. Ce fut donc une sorte de mise en bouche.

Image #25 - Destroy All Humans! (remake de 2020) (PS4)
Ayant joué à l'original dans sa version émulée numérique sur PS4, il fallait que je fasse son remake. J'y ai retrouvé le même ADN que sur le jeu original PS2, ça reste vraiment une refonte moderne tout en conservant le même style hybride entre cartoon et animation 3D. Tous les clichés de l'Amérique des années 50 sont là, comme son humour si particulier qui reste la marque de fabrique de la série. J'ai trouvé le jeu plus difficile par rapport à son ancêtre, en particulier dans les défis où c'était parfois tendu du slip pour décrocher 3 étoiles dans certains de ces défis.

Image #26 - Destroy All Humans! 2: Reprobed (remake de 2022) (version PS5)
Plus long et plus laborieux que le premier remake, mais nettement plus facile en comparaison à son prédécesseur de 2020, et également plus simple que l'original de 2006. Toujours aussi barré et loufoque comme épisode. Certains ajouts comme des références aux mangas ou aux otaku m'ont bien fait marrer en plus des innombrables références au monde du cinéma. Par contre, certains sous-titres sont codés avec les pieds tellement ils disparaissent aussi vite qu'ils apparaissent, mais heureusement qu'il n'y en a pas beaucoup. Le contenu et la durée de vie misent surtout sur les collectibles à tire-larigot. Bien aimé le jeu et la série en général. Ce serait d'ailleurs chouette qu'ils sortent un 3ème jeu, un jour.

Image #27 - Journey to the Savage Planet (version PS4)
En réalité, j'avais déjà platiné le jeu fin janvier et complété le DLC Vieille école, mais je décidai de laisser de côté le DLC Hot Garbage pour le reprendre ultérieurement. C'est là qu'il se classe. Le jeu de base est un festival de scènes marrantes avec un humour pipi caca, mais à la sauce québécoise avec l'accent québécois en parlant français qui marche du tonnerre ! Je me suis tapé quelques fous rires tellement ça va loin dans la connerie. L'univers est enchanteur, coloré et exotique en dépit du danger de la faune et de la flore. Son DLC narratif va dans le même sens, prolongeant encore cette aventure sortant des sentiers battus. Après les Destroy All Humans qui tenaient déjà une bonne couche niveau connerie, ici c'est la quintessence à ce niveau-là et de tout ce que j'ai pu voir dans un jeu vidéo. D'ailleurs, le jeu m'a rappelé la série des Metroid Prime en raison de son caractère FPA et de son système de scan.

Image #28 - Albedo: Eyes From Outer Space (PS4)
Période de classement de jeux plus ou moins space et avec des extraterrestres, j'attaquai celui-ci qui fait bien le taf niveau ambiance, mais alors qu'est-ce que c'est dépassé tant sur le plan de la jouabilité que des graphismes limite vomitifs. Sorte de point'n'click à l'ancienne au style assumé vintage, des années 50 ou 60 peut-être... Certains trophées étaient amusants à faire. Ah et, certains trophées n'ont aucun sens même si c'est parfois rigolo. Bref, rapidement oubliable.

Image #29 - Darker Skies (version PS5)
Passage éclair.

Image #30 - Titan Chaser (PS4)
Jeu de simulation de conduite assez original, optant pour le pacifisme dans le but d'escorter des titans errant sur les routes à l'aide de projecteurs pour les aider à rentrer chez eux. De nuit en règle générale, c'est ce qui transmet une certaine féérie à l'aventure. Basique dans sa construction mais un minimum touchant dans la manière d'aborder les missions. J'ai trouvé bien sympathique ce genre de curiosité ou de rareté, qui change de la plupart des jeux.

Image #31 - Endling - Extinction is Forever (version PS4)
Chouette petit jeu de survie mettant en scène une maman renarde et ses renardeaux, devant trouver de la nourriture pour survivre tout en prenant garde aux menaces environnantes. Typiquement le genre de jeu qui cherche à faire passer un message sur la connerie humaine dont est capable l'homme, soulevant ainsi des thèmes sérieux comme le braconnage, l'abattage d'arbres de forêt ou la pollution et la dégradation de l'environnement, entre autres. Un peu comme une remise en question qui nous renvoie à la triste réalité. Dans un jeu qui en dit long sans avoir besoin de mettre le moindre comentaire ou dialogue, et susceptible de toucher émotionnellement parlant le temps d'un run. Un détail que je trouve intéressant, c'est que le mot de remerciement des développeurs à la fin des crédits, précise de faire passer le mot pour rendre le monde meilleur. Si seulement !

Image #32 - Endling - Extinction is Forever (version PS5)
Passage éclair.

Image #33 - Lost At Sea (PS5)
Simulateur de marche expérimental au beau milieu d'une île paradisiaque abandonnée. L'idée de résoudre des énigmes et de trouver des objets-clés en se focalisant sur la direction des aiguilles de la boussole, c'est plutôt bien trouvé. À faire une fois car dès qu'on l'a terminé, il n'y a plus vraiment d'intérêt d'y retrourner. Il y a un soupçon d'horreur psychologique car on doit faire face à nos peurs mais c'est très léger, et c'est surtout un voyage à travers des flashbacks et des bribes de souvenirs. Sympa à première vue mais peut rapidement devenir soporifique si on n'en saisit pas immédiatement les mécaniques.

Image #34 - In Sound Mind (PS5)
Excellent jeu d'horreur dans la peau d'un thérapeute qui doit voyager dans des lieux mémoriels de ses patients afin les libérer de leur malédiction. Ce qui m'a séduit dans ce jeu, c'est son ambiance un peu "SilentHillesque" mais qui ne se prend forcément pas toujours au sérieux. Il est loin d'être gore ou sanglant, mais joue en contrepartie sur son ambiance de malade avec la voix d'un psychopathe qui n'a de cesse de nous tourmenter. Le titre procure quelques frissons, et sa manière d'explorer pour faire progresser l'histoire m'a grandement séduit. Les combats contre les boss regorgent de pas mal de mécaniques intéressantes et parfois originales pour trouver leurs failles. Par ailleurs, j'ai été bluffé par la durée de vie que je trouve énorme. Chopé à 3 balles en promo sur le store, j'y ai passé plus de temps que je ne l'aurais imaginé en l'ayant terminé 2 fois.

Image #35 - Infliction (version PS5)
Déjà fait sur PS4 mais ça a été un plaisir de le refaire sur PS5. Des mécaniques de stealth qui s'apprennent sur le tas, une gestion plus ou moins aléatoire de l'apparition des fantômes et des créatures, et une ambiance sensiblement proche d'un P.T. Encore aujourd'hui ce jeu d'horreur arrive sans mal à me faire dresser les cheveux de la tête tant il file les chocottes. Comme la plupart des indies horror, c'est court... mais ça n'en reste pas moins intense le temps d'une soirée. Ou d'une nuit.

Image #36 - Evil Inside (version PS5)
Passage éclair.

Image #37 - Seduction: A Monk's Fate (version PS5)
Passage éclair.

Image #38 - Little Nightmares II (version PS5)
Dans la même lignée que le premier opus, avec une coop solo qui fait le café pour déjouer les pièges, fuir ou distraire les ennemis grotesques et monstrueux, progresser et résoudre les différents casse-têtes. Techniquement plus abouti que son prédécesseur, mais plus pingre en contenu additionnel. Le "DLC" du grenier est une belle blague, pouvant se faire en moins de 5 minutes. Du reste, c'est une nouvelle histoire encore plus sombre que dans le 1. Mention spéciale au bestiaire extrêmement réussi dans cet opus, particulièrement les boss. J'y ai passé un assez bon moment, cependant je garde une préférence pour le 1er qui m'avait nettement plus marqué dans son univers et surtout, dans ses thématiques avec la faim et l'obsession de manger. Curieux de voir ce que donnera le 3, qui devrait sortir dans le courant de cette année 2024.

Image #39 - Insomnis (version PS5)
Passage éclair.

Image #40 - Horror Tale: The Wine (version PS5)
Passage éclair.

Image #41 - Without Escape (version PS5)
Sorte de point'n'click fortement inspiré de Silent Hill dans la direction artistique avec des décors fixes simples et jolis, mais sans queue ni tête dans son parcours tout comme au fil de sa trame. Se platine trop vite, mais il y a quand même 6 fins à débloquer si l'on veut en faire le tour complet, car le platine est loin d'être représentatif du 100% réel. Je l'avais déjà fait sur PS4, il y a un moment.

Image #42 - Hentai vs. Evil (version PS5)
TPS très fan-service avec des waifu à la taille des boobs et autres proportions grossièrement ajustables. Le prétexte idéal pour du canardage de zombies, trolls, faucheuses et autres démons pour en mettre plein les mirettes. Bref, oubliable mais ça défoule n'empêche et c'est l'essentiel dans ce type de jeu.

Image #43 - The Letter: Classic Edition (PS4)
Minuscule jeu d'horreur gorgé de mystère qui se termine aussi vite qu'on expédie une lettre à la poste, mais qui m'a rappelé les graphismes des premiers jeux PS1 en 3D vue subjective. C'est d'ailleurs principalement pour cela que je l'avais pris, car j'y trouve un certain attrait nostalgique. Par contre, une fois fini, on le range dans la bibliothèque et on n'y revient plus.

Image #44 - Little Nightmares II (version PS4)
Énième passage éclair, mais cette fois c'est de PS5 à PS4.

Image #45 - Retrace: Memories of Death (PS4)
Petit jeu d'aventure narratif proposant quelques embranchements et possibilités de choix de dialogues et d'actions pour en saisir toutes les subtilités. Il se démarque par le fait de déboucher sur plusieurs fins ou scènes en fonction des actions entreprises par le personnage principal dans le passé en vue de modifier le présent/futur. Rien d'original me direz-vous, mais ce qu'il fait, il le fait bien. La 2D pixel art reste simple mais efficace. Dommage qu'il soit en anglais.

Image #46 - Carrion (version PS4)
Alors là, énorme claque ! Un des meilleurs Metroidvania que j'ai pu faire à ce jour. Incarner une créature mutante sous forme de biomasse pouvant adopter plusieurs formes et densifier son volume en fonction de sa vitalité et de ses capacités, c'est quelque chose qu'on ne voit pas souvent. Le pixel art est du plus bel effet ici, et les couleurs à tomber par terre. Les niveaux sont très réussis dans leur structure, tandis que les combats contre les soldats et les différentes machines de combat se révèlent dynamiques et intenses car les réflexes autant que la prudence sont sollicités. L'infiltration marche bien aussi et les interactions avec les éléments du décor invitent régulièrement à la réflexion. Là où le bât blesse, c'est qu'il n'y a pas de carte pour se repérer et on peut donc facilement tourner en rond avant de trouver son chemin dans cet univers dédaléen.

Image #47 - Carrion (version PS5)
Autopop, sauf pour 3 trophées pouvant s'acquérir en moins de 10 minutes. Je le referai certainement un de ces quatre sur mon compte secondaire.

Image #48 - Apocalipsis: The Tree of the Knowledge of Good and Evil (PS4)
Derrière ce titre à rallonge se cache en fait une vision inspirée du mythe d'Adam et Eve au cœur de l'Apocalypse. En cela, le titre porte bien son nom. Très à l'ancienne, avec des décors du style dessin à main dépourvus de couleurs à l'image de parchemins moyenâgeux, ça fait monotone au possible mais ça reste un style assumé. Ce qui est sûr, c'est que ce point'n'click au parfum biblique à méchamment vieilli.

Image #49 - Pumpkin Jack (version PS5)
Sorte de Medievil-like fait par des français, mais assez coloré et drôle à souhait. Oui, c'est clairement un hommage mais fait à sa propre sauce, la différence et l'originalité ici étant surtout qu'on incarne un anti-héros devant en découdre contre le sauveur des humains dans sa quête du Mal contre le Bien... Pour changer. Mwhahaha ! Fait quelques années plus tôt sur PS4, j'y ai replongé avec grand plaisir. Le jeu idéal à faire durant les fêtes d'Halloween. D'ailleurs, je l'avais fait à peu près durant cette période là.

Image #50 - TAPE: Unveil the Memories (version PS5)
Passage éclair.

Image #51 - Visage (version PS5)
J'avais adoré ce titre quand je le découvris sur PS4, alors je me devais de le redécouvrir un ou deux ans plus tard sur PS5. Certainement le meilleur jeu indé qui s'inspire de la légendaire démo P.T Silent Hills. Tout y est pour lui rendre hommage comme il se doit, car Visage représente à lui-seul ce qu'aurait pu être P.T dans sa finalité. Exigeant et un minimum punitif dans les rouages de son gameplay, le titre oblige à redoubler de prudence durant vos pérégrinations dans la maison où s'imbriquent d'autres lieux importants, accessibles en examinant des objets-clés. Il y a une certaine notion de Die and Retry, cela faisant naturellement partie de l'expérience et de l'apprentissage. Il y a même un clin d'œil à Silent Hill 4: The Room. L'horreur psychologique prend une dimension magistrale, avec une gestion de la santé mentale du personnage qu'il convient de surveiller attentivement, et l'on sent que les développeurs sont des passionnés du genre. Un joyau à n'en pas douter.

Image #52 - The Medium (PS5)
Étant un fervent adorateur des jeux du studio Bloober Team, des spécialistes du genre horreur psychologique, je m'attendais à un autre bijou. Mais ce fut la douche... pas totalement froide, mais un peu quand même. L'histoire est finalement trop absconse pour ce que ça raconte, les pouvoirs de l'héroïne sous-exploités, les énigmes manquent d'inspiration et la fin... m'a laissé un peu sur ma faim. Même si Akira Yamaoka est derrière la bande-son, avec un autre compositeur talentueux il me semble, j'ai peiné à entendre ses mélodies si timidement présentes ici. Le jeu reste toutefois joli avec des phases d'investigation et une ambiance européenne qui a un charme indéniable, même si ça n'est pas en vue subjective contrairement aux autres productions du studio. Mais là, j'ai senti un petit coup de mou de la part de Bloober Team. Non pas que je n'ai pas apprécié The Medium, que je trouve correct et même agréable à parcourir, mais avec un arrière-goût amer me faisant penser qu'il aurait pu être bien mieux que ça. Bloober Team nous avait pourtant habitué à tellement mieux, comme les deux Layers of Fear, Observer ou Blair Witch. Dommage...

Image #53 - DreadOut 2 (version PS5)
Passage éclair.

Image #54 - Ikai (version PS5)
Bonne petite surprise. C'est une bien belle trouvaille que de pouvoir dessiner des sceaux sur des parchemins afin de sceller des portes ou des menaces de démons, dans la peau d'une prêtresse frêle mais fûtée, dévouée à protéger son village des esprits frappeurs et des démons vengeurs. J'ai rapidement accroché à ce concept et à l'atmosphère du titre nous situant à l'ère Sengoku. C'est un tantinet court en mode découverte mais on ne voit pas vraiment le temps passer, et on a même droit à des phases de mini-jeux un minimum variées afin de progresser dans les puzzles.

Image #55 - A Plague Tale: Innocence (version PS5)
Une pépite que j'avais découverte à sa sortie en 2019 sur PS4, alors rebelote mais sur PS5 cette fois. Entre la Peste Noire et l'Inquisition, Hugo et Amicia ont fort à faire pour survivre dans ce monde hostile du Royaume de France du 14ème siècle. La version PS5 propose certaines améliorations notables par rapport à la version PS4, dont les fonctions des gâchettes haptiques de la Dual Sense, un 60 fps constant, un meilleur rendu visuel et une meilleure fluidité. L'histoire se veut poignante et les personnages touchants, y compris les alliés secondaires dont on a le temps de s'y attacher un moment en cours de route. C'est vraiment le parcours iniatique des De Rune avant le sublime Requiem, qui en est la suite directe. Le jeu n'est pas parfait mais l'aventure n'en reste pas moins marquante et poignante.

Image #56 - A Plague Tale: Requiem (PS5)
Suite du premier opus, Requiem fait incontestablement partie des meilleurs jeux de la PS5 et de cette génération que j'ai pu faire à ce jour. Son histoire passionnante et ses personnages mémorables, sa bande sonore envoûtante, ses graphismes somptueux et ses lieux débordant de vie et d'activités, sa direction artistique poétique à couper le souffle et sa narration aux petits oignons digne d'un The Last of Us... Tout cela lui permet de se hisser dans le panthéon des meilleurs jeux de la génération actuelle de consoles. Ce titre est une ode au jeu vidéo. Asobo Studio m'a vraiment épaté car j'ai eu la sensation d'avoir joué tout au long de l'aventure à un AAA, bien que factuellement il reste un AA. Mais à mes yeux, c'est un AAA dans l'esprit car il est construit comme tel, transpirant l'ambition en s'inspirant de la marque des grands jeux. Et il est presque deux fois plus long que le premier volet. On pourrait très bien le considérer comme le The Last Of Us français, dans la façon de raconter son histoire. Autant dire que j'ai été touché émotionnellement par ce titre qui fait honneur à la France. Un chef-d'œuvre, tout simplement.

Image #57 - The Chant (PS5)
Ça faisait un moment que je voulais le faire, c'est désormais chose faite. Et je ne le regrette pas le moins du monde. C'est marrant, l'ayant acheté en même temps que The Medium, je pensais préférer ce dernier à The Chant mais en fait, c'est tout le contraire. Certes The Chant ne réinvente pas la roue, mais ce style d'horreur des années 70 sur une île naissant à travers l'énergie cosmique et tout ce qui découle du Yoga pour converger vers des mondes démoniaques, c'est quelque chose qui m'a transporté. C'est plus un jeu d'action de survie incorporant des éléments RPG qu'un vrai jeu d'horreur classique selon moi, mais avec une certaine ambiance horreur. Pouvoir confectionner différents bâtons spirituels en fonction des faiblesses des monstres et gagner de l'EXP selon les ennemis vaincus et les décisions prises, lui permet une bonne rejouabilité. Il y a d'ailleurs plusieurs fins à débloquer, chacune liée à l'orientation de l'héroïne dans le choix de ses habiletés d'une catégorie de couleur dans son arbre de compétences. Également complété le DLC, qui a un petit côté Souls-like qui ne m'a pas autant convaincu que l'histoire principale, mais qui conclut bien celle-ci au final.

Image #58 - Alan Wake Remastered (version PS4)
J'avais raté le coche à l'époque de la Xbox 360 alors que je possédais déjà la console à la sortie du jeu original. Erreur réparée avec ce remaster d'Alan Wake premier du nom. J'ai bien aimé les mécaniques de construction du récit, via les pages du roman du héros écrivain que l'on contrôle et qui prédisent certains évènements scénaristiques à l'avance, mais qui ne spoilent pas pour autant directement et nous laissent dans l'incompréhension en alimentant le mystère et le suspense. Son scénario est clairement son point fort. En revanche, le gameplay a pris un sacré coup de vieux, et cela aurait dû être revu. Alan est rigide comme un 38 tonnes malgré la possibilité d'esquiver (encore heureux), et le fait qu'il s'équipe tout seul de l'arme de la dernière munition ramassée (lance-fusée) m'a un peu gavé. Le jeu manque aussi de couleurs, se noyant dans des tons bleus et gris rendant les environnements mornes et ternes, même si c'est loin d'être moche. Les DLC sont inutiles à mon sens et n'apportent pas grand chose dans la façon dont ils sont conçus, mais je les ai complétés. Ça reste une expérience à vivre car même si je n'ai pas été si transcendé que ça, je peux comprendre l'impact et l'engouement que le jeu original provoqua à sa sortie à l'époque. Du studio Remedy, j'ai largement préféré Control, que l'on peut voir comme une suite spirituelle à Alan Wake vu que les deux jeux partagent le même univers et qu'il y a certaines références.

Image #59 - World War Z (version PS4)
Commencé environ 4 mois plus tôt, abandonné en cours de route à cause du farm dégueulasse qui oblige à farmer comme un porc une bonne centaine d'heures pour monter des compétences de classe qui ne servent à rien pour la grande majorité, et de la difficulté mal calibrée ainsi que des innombrables tares du gameplay... Ne pas pouvoir se libérer tout seul si on se fait choper dans une étreinte par un zombie spécial en attendant de se faire sauver les miches par un partenaire ou de crever bêtement, ou être obligé de s'arrêter pour se soigner alors que les zombies déferlent de partout, c'est une plaie sans nom. Je l'avais laissé tomber juste avant la grosse mise à jour de cet été qui a fait doubler le volume de poids du jeu. Mais je décidai quelques temps plus tard de lui redonner une chance, et j'ai bien fait car les mises à jour l'ont rendu plus accessible sans pour autant le rendre plus simple. Du coup, j'ai pu lui donner une seconde chance, et c'est mieux passé cette fois, au point que j'ai eu le platine en m'investissant (et en me forçant un peu, on ne va pas se mentir). Merci à mon meilleur pote de m'avoir aidé à farmer et booster l'XP efficacement avec le DLC Marseille présent dans l'édition Aftermath (que je n'ai pas). Ce fut un chemin de croix, et je n'en garde pas vraiment un bon souvenir. Reste que les impressionnantes hordes de zombies en mode Jackass m'ont bien fait marrer, et que jouer avec certains joueurs inconnus dans les difficultés supérieures crée une certaine alchimie et ça peut être sympa un moment. Mais une fois le platine en poche, ce WWZ a fini aux oubliettes où il y restera à jamais.

Image #60 - Antarctica 88 (PS4)
Un petit jeu sans platine, ça faisait longtemps. D'autant plus que celui-là s'inspire sensiblement d'anciens jeux d'horreur avec ses graphismes PS1. L'ambiance fonctionne très bien et n'est pas s'en rappeler The Thing, tant c'est assumé à ce niveau-là, avec des monstres de type alien, qui hélas restent peu variés. En même temps, le jeu n'est pas bien long et on en fait vite le tour, mais ça fait du bien après plusieurs jeux longs et lourds. Comme un bol d'air frais. L'Antarctique est d'ailleurs un environnement que j'aime bien dans les jeux vidéo. Reste que c'est un jeu assez générique dont le scénario ne casse pas trois pattes à un canard, et affublé d'une traduction digne de Google Trad (et encore, je suis gentil). Mais bon, ça se laisse jouer pépère.

Image #61 - Midnight Submersion (PS4)
Petit jeu d'horreur ayant pour particularité des mannequins en guise d'ennemis qui rappellent vaguement les mannequins O-Cedar (pubs des années 80 pour ceux qui ont connu). Assez creux dans son développement tandis que l'histoire n'a rien d'extraordinaire, sauf vers la fin du jeu. Cela dit, le titre souffre de pas mal de crashs qui ont partiellement ruiné mon expérience. J'ai dû en avoir 5 ou 6 en moins de 2 heures, mais par la suite ça s'est calmé. C'est moche graphiquement et c'est mou du genou, mais bon, pour 60 centimes que je l'ai eu en promo, je vais pas trop m'en plaindre.

Image #62 - Lamentum (PS4)
Une charmante surprise en terme de jeu d'horreur 2D pixel art avec vue en hauteur qui renoue avec les classiques d'antan, s'inspirant des ténors du genre comme Resident Evil et Silent Hill dans certaines mécaniques et subtilités. L'ambiance du 18ème siècle lui donne une saveur exquise. Le bestiaire est sacrément bien fourni, le level design très bon et le pixel art si bien réalisé qu'on identifie sans peine chaque élément vivant comme du décor. Le jeu utilise des sauvegardes limitées, même si en facile on peut bénéficier d'encre illimitée pour sauvegarder dans son journal autant de fois qu'on le souhaite, mais j'ai joué en normal comme dans tous mes jeux habituellement. D'ailleurs, quelques nouveaux spécimens de monstres apparaissent dans les difficultés supérieures. C'est parfois assez gore. À noter que plusieurs fins sont débloquables et proposent des perspectives et alternatives fort intéressantes. Plutôt conquis par ce Lamentum.

Image #63 - Madison (version PS5)
Énième jeu d'horreur psychologique car j'aime beaucoup ce genre. Lui aussi s'apparente à P.T, vu qu'on reprend comme structure de base une grande baraque se connectant à d'autres lieux divers par les voies du paranormal. Dans l'ensemble j'ai trouvé le titre assez propre techniquement et graphiquement, et l'histoire tient en haleine le joueur d'une certaine manière. Le jeu est court mais un minimum rejouable, il m'a fallu 3 parties pour le platine, certains trophées étant antagonistes à d'autres. Je déplore par contre le manque de danger ou d'insécurité.. dans une certaine mesure. Non pas que je m'attendais à de l'action dans ce style de jeu car ce n'est pas le propos, mais les rencontres avec les fantômes et les créatures sont plutôt rares et largement espacées. La caméra joue un rôle crucial dans la progression de l'histoire et la résolution des énigmes, celles-ci ayant la particularité de proposer des combinaisons de chiffres ou de caractères qui changent aléatoirement à chaque partie. Àmes sensibles s'abstenir car au niveau des frayeurs, le jeu n'y va pas avec le dos de la cuillère.

Image #64 - Ghostbusters: The Video Game Remastered (PS4)
Remaster PS4 de la version PS3, ça faisait un bail que je voulais le faire lui. Je trouve que c'est une bonne adaptation libre des deux premiers films de 1984 et 1989, leur faisant suite tout en y piochant des éléments du lore et en remaniant habilement quelques scènes, tout particulièrement du premier film. L'histoire est plaisante, l'humour vintage et l'ambiance des années 80 sont là et font parfaitement le job. Je regrette qu'ils n'aient pas retravaillé les cinématiques en HD pour cette remastérisation, des sous-titres mal branlés et une IA des alliés aux fraises qui m'a gonflé (surtout en difficulté Difficile où il faut les ranimer les 3/4 du temps car ils canardent en restant statiques et aussi cons que des manches à balai en première ligne). Les fantômes sont très bien réalisés et il y a un grand respect des films originaux. Bonne petite expérience dans l'ensemble, quand même.

Image #65 - Resident Evil 4 Remake (2023) (version PS5)
Le meilleur pour la fin comme on dit, et bien que je l'aie acheté day-one à ma boutique de jeux puis platiné quelques semaines après, il se classe ici pour finir l'année en beauté avec son DLC. J'avais pris son DLC Separate Ways à sa sortie en septembre dernier et fait deux runs dessus, avant d'y revenir il y a quelques jours pour tout compléter. Ce remake de Biohazard 4 s'illustre comme l'un des meilleurs, le meilleur pour moi après le remake 2002 du 1er qui reste à l'heure actuelle indétrônable à mes yeux. Ce remake a le don de moderniser et rendre l'œuvre originelle de Shinji Mikami plus digeste en tronquant certains passages lourds et inutiles du jeu de 2005, tout en introduisant de nouveaux éléments et lieux sans dénaturer l'essence de ce titre culte. En résulte un remake magnifié, qui se paie le luxe d'être complémentaire avec son excellent DLC Separate Ways rajoutant des éléments retirés de manière intelligente, pour la modique somme de 10 euros. J'ai adoré cette relecture plus moderne tout en conservant la saveur de cet épisode emblématique de la saga d'horreur de Capcom. Tout n'est certes pas parfait, il y a quelques petits défauts comme des problèmes de hitbox avec certaines armes. Mais globalement, c'est une franche réussite. Le système de parade au couteau s'avère ultra jouissif et il y a toujours ce petit goût de "reviens-y" car c'est un jeu où on prend toujours plaisir à y revenir, qu'on l'ait ou non poncé à fond. L'extension Separate Ways de 2023 le rend même encore plus appréciable. Il y a pas à dire, Capcom a l'art et la manière de maîtriser ses remakes. Mon GOTY 2023 sans l'ombre d'un doute, même si le remake de Dead Space n'est pas loin derrière et pourrait être mon second GOTY.

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Sur Maxitonic, forcément moins de jeux car je reste plus actif sur mon compte principal, avec des jeux plus enfantins, colorés et plateformesques que j'ai faits durant une bonne partie de l'été dernier. C'est parti !

Image #66 - Takotan (version PS5)
Chouette petit shmup 2D coloré et mignon, avec en guise de vaisseau une petite pieuvre mimi tout plein. J'ai remarqué que le titre s'inspire légèrement de certains boss de shmup classiques emblématiques des années 90, sans nécessairement perdre sa propre identité du genre... cartoonesque.

Image #67 - SEGA Megadrive & Genesis Classics (PS4)
Que de bons souvenirs en revenant sur certains titres de cette compilation qui ont bercé mon enfance et une partie de mon adolescence. Dommage cependant que certains jeux cultes aient été retirés par rapport à la compilation similaire sur PS3, comme Sonic 3, Sonic & Knuckles ou encore les deux jeux Ecco The Dolphin. Incompréhensible d'avoir retiré de tels chefs-d'œuvre ! Et des fiches de jeux culturelles n'auraient pas été du luxe. Hormis cela, j'y ai passé de bons moments et j'ai dévoré cette compile plus vite que je le pensais tant je n'ai pas vu le temps passer. Ou plutôt, j'ai fait un bond dans le temps et j'ai perdu toute notion du temps. Refaire les Streets of Rage a été un régal, d'ailleurs.

Image #68 - Sonic Origins Plus (version PS4)
On reste sur du SEGA et, pour l'occasion, c'est le hérisson bleu qui m'a fait découvrir l'univers fabuleux du jeu vidéo il y a plus de 30 ans qui est à l'honneur. Cette compilation est la compile ultime pour tout fan hardcore de Sonic qui se respecte. Et comme j'ai une large préférence pour les Sonic en 2D à l'ancienne de l'époque 8-16 bits, je ne peux qu'être aux anges ! L'occasion également de redécouvrir Sonic CD que je n'avais pas beaucoup fait à l'époque. Mais mon préféré reste indubitablement Sonic 3 & Knuckles (Sonic 3 + Sonic & Knuckles en un seul jeu), le meilleur Sonic en 2D sorti à ce jour. Du bonheur à l'état pur. Qui plus est, la version Plus propose des ajouts très intéressants comme la possibilité de jouer Knuckles dans Sonic CD, ou d'incarner Amy Rose armée de son marteau Piko Piko dans les autres jeux. Tout cela apportant une dimension inédite de gameplay dont de nouveaux itinéraires et défis. Mais la cerise sur le gâteau reste assurément la douzaine de jeux Game Gear inclus en bonus. Dans mes jeunes années, je possédais la Game Gear avec Sonic 1, 2 et Chaos, mais il y avait d'autres épisodes 8 bits que je n'avais pas pu faire à l'époque. Autant dire que c'est un rêve de gosse qui se réalise avec cette version Plus de Sonic Origins !

Image #69 - Sonic Mania (PS4)
Quoi de mieux que d'enchaîner avec Sonic Mania après avoir goûté nouvellement aux épisodes MD & CD ? D'ailleurs, j'ai toujours été de ceux qui pensent que Sonic Mania est le véritable Sonic 4, et donc la suite logique de Sonic 3 & Knuckles. Hormis parfois un peu trop de recyclage dans certains niveaux des premiers Sonic de la Megadrive, je trouve le jeu excellent dans son parti pris de faire un hybride des anciens Sonic avec des zones inédites pour le convertir en l'épisode ultime chargé de défis et d'adrénaline. On retrouve en effet les sensations de vitesse d'antan dans ce Sonic qui a pourtant été développé par des fans. Mais des fans qui transpirent la passion et ça, ça se ressent manette en main. La magie opère toujours, on a ce sentiment de déjà vu qui titille la fibre nostalgique mêlé à des éléments nouveaux s'imbriquant astucieusement dans les différentes zones et qui auraient pu être inclus à l'époque des Sonic 16 bits. Le titre reste majestueux et je ne serais pas contre qu'ils fassent une suite, toujours en 2D car même si j'apprécie certains Sonic en 3D, j'appartiens essentiellement à la vieille école puisque la 2D a un charme fou ne vieillissant jamais véritablement.

Image #70 - Sonic Colors: Ultimate (PS4)
Un Sonic en 3D que j'ai découvert pour la première fois dans sa remastérisation PS4, vu que j'étais passé à côté de la version Wii de l'époque. J'ai donc rattrapé le temps perdu, et je dois dire que malgré des dialogues d'une niaiserie affligeante et un humour puéril à deux balles, le titre m'a fait voyager au sein de ce parc d'attactions intergalactique. Il y a du contenu et fort à faire pour en voir le bout, pour un Sonic en 3D. Dommage que les cinématiques n'aient pas bénéficié d'un lifting HD car ça brise l'immersion, surtout avec l'inégalité du son. Un Sonic coloré comme son nom l'indique, mais également fun, frais et naïf. Se servir des pouvoirs colorés des petits aliens pacifiques pour évoluer à travers les différents niveaux est une idée bien sympa, pour l'époque de l'original du moins. Et de temps en temps, ça fait du bien.

Image #71 - Yoku's Island Express (PS4)
Je reste dans la vitesse et la plateforme pour un jeu ultra fun et joyeux rappelant inexorablement les Sonic grâce à son gameplay à base de flipper. Personnellement, je suis une brêle dans les jeux de flipper, mais celui-ci se veut accessible pourvu juste que l'on y adhère. Et c'est le cas ! Son univers rafraîchissant et ses personnages mignons dans cet univers exotique et paradisiaque m'ont énormément séduit. Je ne pensais pas passer de moments aussi plaisants avec ce petit jeu particulièrement fun et à l'esprit bon enfant qui ne peut que rendre de bonne humeur. Si vous êtes fan de Sonic et de pinball, il y a des chances pour ce Yoku's Island Express vous plaise car il marie les deux à merveille.

Image #72 - Astro's Playroom (PS5)
Je m'y suis mis sur le tard, mais mieux vaut tard que jamais pour ce jeu fourni avec la PS5 qui se révèle être un bel hommage à l'histoire de la PlayStation, qui plus est blindé de références et de clins d'œil en pagaille à des jeux cultes de SONY. C'est également le jeu idéal pour débuter ses premiers pas sur PS5 car il apprend au joueur les différentes fonctions et spécificités de la Dual Sense. Le titre est d'ailleurs très amusant malgré sa simplicité enfantine, et drôlement joli dans son style pour un jeu gratuit. Je me suis régalé ! À faire obligatoirement pour tout possesseur de PS5, car c'est un beau cadeau.

Image #73 - Pumpkin Jack (version PS4)
Pas grand chose à ajouter, simplement le Medievil français qui donne envie d'y revenir pour ma part.

Image #74 - Maize (PS4)
Jeu d'aventure assez sympathique et humoristique, mais également très WTF et aux allures d'un film d'animation Pixar. Plutôt joli graphiquement pour son époque (2016). Ça part quand même dans du grand n'importe quoi, cette histoire d'épis de maïs vivants cherchant un lieu où bon vivre et d'épouvantails ambulants dansant dans tous les sens. Mais ça colle bien avec l'ambiance déjantée, alors que demander de plus ?

Image #75 - Amikrog (PS4)
Point'n'click au style visuel façon pâte à modeler et à l'animation marrante qui m'avait fait de l'œil. Les énigmes ne sont pas évidentes, et un guide ne sera pas de trop si on bute longtemps. Ça m'a rappelé ces vieux jeux PC des années 90, partant dans des délires d'explorer des planètes étranges avec des êtres tout aussi étranges...

Image #76 - Machinarium (PS4)
Bon petit point'n'click à la patte graphique unique et dont les énigmes et la réflexion le rendent complexe dans sa progression. Mais c'est un concept que j'aime, et je trouve les robots et leur univers imaginaire charmants et dépaysants, comme une fable.

Image #77 - Degrees of Separation (PS4)
Petit jeu d'aventure où l'on peut switcher entre une fille et un garçon, chacun apportant un climat différent à l'environnement, le froid et le chaud, alors qu'ils sont séparés par une barrière. Opposés par leurs éléments respectifs et à la fois si proches et si lointains... J'ai trouvé le gameplay ingénieux avec ses puzzles, tandis que les paysages et les décors à l'aquarelle donnent l'impression de voyager dans un conte de fées. Le genre de jeu qui évoque la mélancolie et la sollitude, de par son thème et la conception de son gameplay.

Image #78 - In Between (PS4)
Encore un jeu 2D de réflexion, où l'on incarne un homme dans la force de l'âge et affligé d'une maladie incurable, qui s'évade dans ses rêves en se remémorant des souvenirs marquants de sa vie. La mécanique avec la gravité fait le sel du gameplay. Petit bémol, la résolution est limitée à 720p. Ce titre qui donne beaucoup à réfléchir sur la vie et la mort, m'a fait vaguement penser à Braid sur Xbox 360.

Image #79 - Rememoried (PS4)
C'était le cas de me le remémorer, vu que je l'avais déjà fait sur Yann il y a belle lurette. Ça ressemble un peu à du Unfinished Swan, mais en plus coloré et souvent de nuit. C'est un jeu fait avant tout pour se détendre et s'aventurer au pays des rêves, même s'il n'est pas toujours évident de savoir où il faut aller. Mais ça se plie assez vite au final.

Image #80 - Hue (PS4)
Plateformer saupoudré d'énigmes mettant en avant des couleurs pour être résolues, au sein d'un monde en noir et blanc qui a perdu de son éclat. On contrôle un petit garçon s'appelant justement Hue, et le titre m'a d'ailleurs vaguement rappelé Limbo d'une certaine manière mais en moins sombre et complexe. Sympa et même assez long pour le genre, mais pas fou.

Image #81 - Four Sided Fantasy (PS4)
Un des jeux de plateforme/réflexion les plus originaux que j'ai pu faire jusque-là. La mécanique est vraiment excellente, consistant à faire progresser l'un des deux personnages permutables d'un bord de l'écran à l'autre pour avancer. Par exemple, horizontalement en allant vers le bord droit de l'écran de votre téléviseur, vous ressortirez par le bord gauche. Cette règle s'applique aussi verticalement quand vous partez vers le haut pour revenir vers le bas, et inversement. Juste génial comme concept, et toutes les mécaniques s'articulent autour de ça, faisant ainsi monter crescendo la difficulté des puzzles. C'est poétique et la bande-son est enchanteresse. Une petite pépite dans le genre.

Image #82 - Croc's World (PS4)
Petit jeu flash sans prétention qui n'a de Croc que le nom, rien à voir avec le jeu PS1. De la plateforme 2D basique, rappelant vite fait les vieux Mario. Rigolo, ça divertit sans plus. Par contre, un conseil, désactivez la musique qui est TOUT LE TEMPS la même dans TOUS LES JEUX CROC'S WORLD. Parce que ça va 5 minutes, mais ça prend vite le chou. Lol.

Image #83 - Croc's World 2 (PS4)
On enchaîne derechef...

Image #84 - Croc's World 3 (PS4)
On enchaîne encore et encore, mais cette fois c'est plus long et Croc peut enfin nager... Youpi !

Image #85 - Croc's World Run (PS4)
On enchaîne encore et toujours, mais cette fois-ci c'est de la course automatique dans le même univers, compliquant significativement les choses. Mais pourquoi pas.

Image #86 - FoxyLand (PS4)
C'est ici que commence mon classement de jeux de renards sur mon profil secondaire.
Un Ratalailka game assez connu pour commencer, tout frais et tout mignon.

Image #87 - FoxyLand 2 (PS4)
Idem, avec une suite un peu plus longue et exigeante si on veut le poncer au-delà du platine.

Image #88 - Furwind (PS4)
Jeu d'action/plateforme à la 2D rappelant les jeux de l'ère 16 bits. L'ambiance tribale le démarque un peu des jeux de cette catégorie mettant en scène un renard. J'ai bien aimé dans l'ensemble malgré les déplacements un peu lents du personnage, mais celui-ci excelle dans les arts martiaux, du moins basiques. Le renard est aussi doté de pouvoirs spéciaux. Il y a aussi des petites séquences de dialogues assez sympas venant ponctuer l'épopée.

Image #89 - Rise of Fox Hero (version PS4)
Petit plateformer où l'on dirige un chevalier renard qui doit progresser dans des niveaux sous une espèce de vue isométrique en 3D, avec la possibilité de faire tourner librement la caméra autour du personnage, chose qui peut être utile pour calculer les sauts et la 3D. Les graphismes ont un style Playmobil et jouet plutôt mignon faisant replonger en enfance.

Image #90 - Rise of Fox Hero (version PS5)
Passage éclair.

Image #91 - Spirit of the North (version PS4)
Un très beau jeu, empli de poésie et d'onirisme, qui nous fait voyager sur des terres scandinaves avec des paysages somptueux jonchés de ruines ancestrales. Son folklore est très intéressant et la musique rend l'œuvre diablement immersive ! J'ai surkiffé tant et si bien que je me suis acheté sur le store la version Enhanced sur PS5 en promo à 5€, car ce jeu mérite que je repasse à la caisse pour avoir le plaisir de le replatiner plus tard, tant il est excellent. D'ailleurs, j'ai cru comprendre qu'un second volet est prévu courant 2024.

Image #92 - Seasons After Fall (PS4)
Jeu de plateforme/réflexion narratif dépeignant une jolie petite fable. Le jeune renard qu'on dirige a la faculté de changer les saisons à son gré avec ses pouvoirs conférés au fur et à mesure de l'aventure, afin de progresser et résoudre les énigmes en rapport avec Mère Nature. À noter que la voix de la narratrice est celle de la comédienne qui a fait le doublage français de Elie, dans The Last Of Us 1 & 2.

Image #93 - The First Tree (PS4)
Un énième jeu de renard poétique, simple mais efficace. Proposant des environnements naturels variés et racontant une histoire à travers la manière d'explorer pour avancer et la lecture des objets. Jeu développé par une seule personne. C'est relaxant et onirique.

Image #94 - Endling - Extinction is Forever (version PS4)
Même avis que sur Yann.

Image #95 - Endling - Extinction is Forever (Version PS5)
Passage éclair.

Image #96 - Never Alone (PS4)
Un conte mettant en scène une fillette inuit et un renard blanc dans des contrées glaciales, s'inspirant de la légende de Kunuuksaayuka. Ensemble, les deux personnages œuvrent de concert pour se frayer un chemin à travers des environnements aussi intriguants qu'hostiles, dégageant une certaine mélancolie mélangée à la poésie que reflète le blanc virginal de la neige omniprésente. De plus, les collectibles nous fournissent des données sur les légendes culturelles de ces peuples inuit. Et je trouve ça cool.

Image #97 - Rime (PS4)
Jeu d'aventure mettant en scène un petit garçon aventurier et un renard aux dons mystérieux, dans un univers rappelant avec nostalgie celui d'ICO. Le syle graphique me fait penser à un croisement entre du Journey et du Zelda The Wind Waker, mais l'aspect ICO ressort davantage tant dans la direction artistique que dans le cheminement. Émouvant et parfois attendrissant, c'est une expérience qui fait voyager via son OST magnifique. Et c'est avec ce jeu que se conclut mon enchaînement de jeux de renard sur Maxi.

Image #98 - Fe (PS4)
Dernier jeu de l'année, refait il y a quelques jours car déjà découvert sur Yann alors que Maxi était en pause depuis un moment. L'univers et l'ambiance ont un côté très sylvestre, et la magie du soft se retrouve dans le fait de pouvoir communiquer avec les autres animaux, à travers différents chants afin d'évoluer dans cette fable non dénuée de charme. L'aspect graphique reste sobre et épuré, baignant dans des couleurs chatoyantes. Les collectibles peuvent être une plaie à ramasser et à valider mais à part ça, c'est plutôt sympathique.


Voilà, j'en ai terminé. Désolé si cela a été un peu trop long, mais j'aime beaucoup écrire et il m'est facile de me laisser emporter à l'heure de rédiger un bilan. Quoi qu'il en soit, bonne année à tous encore une fois, et bonne chasse. =)
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Re: Bilan Trophées Platine 2023

Message par Cactus Alighieri » dim. 7 janv. 2024 12:07

maitrebabar a écrit : lun. 1 janv. 2024 12:41 ...
YannTerraspark a écrit : mar. 2 janv. 2024 00:40 ...
Voilà pourquoi j'adore ce topic haha. Vos avis détaillés font grave plaisir. Vous m'avez chauffé de fou pour lancer des trucs que je guette à petits prix depuis des lustres et d'autres trucs qui sont dans ma collection et que j'ai pas encore tenté. Je vois aussi que vous avez platiné des trucs que j'ai abandonné en cours de route car trop chronophage ou relou donc faudra y revenir plein de bonne volonté !

J'espère que nos longs posts motiveront d'autres chasseurs à balancer leur palamarès. Personnellement, l'avis honnête d'un joueur/chasseur m'a toujours plus intéressé que n'importe quelle presse.
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Re: Bilan Trophées Platine 2023

Message par Edge » lun. 8 janv. 2024 10:33

Cactus Alighieri a écrit : dim. 7 janv. 2024 12:07
Voilà pourquoi j'adore ce topic haha. Vos avis détaillés font grave plaisir. Vous m'avez chauffé de fou pour lancer des trucs que je guette à petits prix depuis des lustres et d'autres trucs qui sont dans ma collection et que j'ai pas encore tenté. Je vois aussi que vous avez platiné des trucs que j'ai abandonné en cours de route car trop chronophage ou relou donc faudra y revenir plein de bonne volonté !

J'espère que nos longs posts motiveront d'autres chasseurs à balancer leur palamarès. Personnellement, l'avis honnête d'un joueur/chasseur m'a toujours plus intéressé que n'importe quelle presse.
Franchement si j'avais pas la flemme je l'aurai fais x)
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