Ma liberté de rider
Commençons par quelques chiffres-clés : 7 sommets, 4 sports, 110 drop zones (= points de largage), 114 challenges apparentés à 6 catégories, et 149 points d’intérêts.
Si le tout se dessine agréablement sur le même tableau, la montagne comporte deux versants qui seront distingués pour plus de clarté :
l’exploration et les challenges.
Une
initiation bien ficelée explique le mode de tricks (les figures) et le principe du jeu : dévaler la montagne pour découvrir des points de largage en se baladant et en observant les environs avec ses lunettes Vuarnet glacier high-tech, ce qui débloque justement des challenges et des «histoires de la montagne».
Les premiers sont des
compétitions se tenant majoritairement en pleine nature, et parfois plus orientées arcade (STEEP est loin d’être dénué de snowparks et autres constructions humaines) dont le résultat vous récompense d’une médaille de bronze, d’argent ou d’or.
Les deuxièmes sont plutôt des
parcours de découverte vous amenant à résoudre les mystères des lieux, que ce soient les histoires loufoques qui s’y déroulent ou les défis imposés par l’esprit de chaque montagne explorée. Oui, dans STEEP, les bonhommes de neige et les montagnes communiquent avec le joueur.
Tout ceci permet d’engranger de
l’expérience générale pour monter votre niveau, ce qui ouvre l’accès aux autres sommets. Il y a également six catégories qui nécessitent une prise d’expérience. Elles n’ont aucune incidence sur le gameplay et sont là pour définir votre façon de rider. Chaque catégorie possède un symbole et une couleur propre, la plus avancée s’affiche dans l’interface, et au-dessus de votre pseudo pour les autres joueurs. STEEP revendique clairement l’importance de choisir sa façon de jouer. Sachez néanmoins que pour nous autres chasseurs, il faudra tout faire pour parvenir à planter son drapeau au sommet du Mont Blanc. Mais ça, c’est une autre histoire, et une autre catégorie.
Si on ne peut pas créer son personnage,
huit riders hautement personnalisables (vestimentairement parlant) viennent animer vos descentes. Pourvus d’une dose de charisme, chacun dispose d’un doublage et d’un geste signature différent. En effet la touche

est entièrement dédiée à l’expression vocale et gestuelle de votre joie, permettant entre autres de ponctuer le frôlement catastrophique d’un rocher d’un « Wouhouuuu ».
Pour aborder cette densité de contenu bienvenue, une
carte des lieux et quatre sports : le snowboard, les skis, la wingsuit et le parapente. Pour les deux premiers, une jauge d’endurance marquera votre capacité à glisser sur les parois rocheuses et autres revêtements délicats.
Un point sur cette carte, certes jolie et fidèle à l’idée de monde ouvert mais fortement handicapante quand il s’agit de l’utiliser en tant que telle. Cet unique outil de navigation et de chasse manque affreusement de praticité. Il y a tellement de contenu que la carte est trop chargée, et aucun filtre ne permet de cibler ses intérêts. Il est possible de se déplacer où l’on veut grâce à l’hélico mais il faut pour cela posséder des tickets, sauf au niveau maximal où l’option est illimitée.
Fort heureusement, le
patch 1.02 sorti le 22 décembre, s’il ne modifie pas la map, ajoute dans le menu une page de progression qui permet de consulter et trier les nombreuses activités et de s’y rendre directement. Sans quoi cette catégorie pourtant très riche aurait perdu un point.
C'est dans la boîte !
STEEP se sert des tendances technologiques actuelles pour magnifier encore et toujours la montagne. Il est possible d’utiliser la
caméra «GoPro» en appuyant sur la touche

, qui sert de vue à la première personne. Il est également possible de passer en vue «Exploration», qui dézoome et vous laisse le loisir de tourner la caméra pour admirer les environs.
À l’instar d’un véritable rider qui possède sa chaîne et partage ses descentes sur les réseaux sociaux, il est possible d’enregistrer le
replay de ses propres rides et d’en faire de même. Cette option est particulièrement élaborée puisqu’elle permet de choisir son angle, son zoom, de couper les segments, etc. On peut également visionner les rides des meilleurs joueurs sur chaque challenge, de quoi éclairer le chemin à faire en plus des IA fantômes associées à chaque médaille.
[La neige c’est bien, à deux c’est mieux
STEEP requiert obligatoirement une connexion internet, ce qui n’en fait pas pour autant un jeu multijoueur mais plutôt un jeu
coopératif en ligne. S’il est parfaitement envisageable de tracer sa route seul du début à la fin, il est aussi possible de créer un groupe puis de partir à l’aventure avec casque et micro. Sans ce dernier, il n’y a pas de véritable moyen de communication. Côté pratique, il est possible de se téléporter directement à l’emplacement des membres du groupe.
La montagne est vaste et donne matière à faire, et à ne pas faire selon l'envie.