Windbound

ps4

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Infos complémentaires

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Date de sortie : 11/09/2020
Genre(s) : Aventure
Territoire(s) : FRANCE

345 joueurs possèdent ce jeu
31 trophées au total
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Platiné par : 0 joueur (0 %)

100% par : 0 joueur (0 %)


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des joueurs

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des platineurs

Test rédigé par Alysteria le 31-08-2020 - Modifié le 05-09-2020

Introduction

Windbound, un jeu d’Aventure développé par 5 Lives Studios et édité par Deep Silver, est sorti le 28 août 2020 sur PlayStation 4, Xbox One, Switch et PC.

Souvent cité comme un jeu s’étant inspiré de The Legend of Zelda : Breath of the Wild, Windbound s’en détache plutôt largement même si l’ambiance générale et ses graphismes rappellent modestement l’univers héroïque de ce fameux Hylien.

Vous incarnez Kara, une jeune intrépide qui s’est perdue sur une île déserte après avoir survécu à une mystérieuse tempête. Accompagné de votre fidèle destrier – ce bateau que vous aurez confectionné de vos propres mains et que vous ne voudriez plus quitter d’une semelle –, vous explorerez les quatre coins de l’océan, et vous en découvrirez toujours un peu plus sur l’histoire idyllique de ce monde.

Ce n’est toutefois pas sans danger. L’océan peut se transformer en lieu de bataille, des bêtes sauvages rôdent sur la terre ferme, la faim vous tenaillera et les ressources sont limitées…

Préparez-vous à survivre par tous les moyens possibles ou mourrez…

Contenu du jeu

Dès le début du jeu, Windbound vous propose deux niveaux de difficulté, à savoir le mode survie et le mode histoire. En mode survie, la difficulté de combat est standard face aux créatures, vous ne pouvez garder que quelques rares objets après votre mort et vous devrez obligatoirement recommencer au commencement du chapitre 1. En mode histoire, la difficulté de combat est réduite face aux créatures, vous conservez votre inventaire d'objets au complet et la progression des chapitres est conservée après chaque mort. À noter que vous pouvez effectuer les trophées dans le mode le plus facile.

Votre aventure commence en ouvrant les yeux sur une petite île, mais très vite vous vous rendrez compte que l’océan s’étend à perte de vue et que vous avez mis les pieds dans un archipel aussi grandiose que dangereux. Vous disposez d’une barre de santé et d’une barre d’endurance. Les deux entraînent la mort ; vous pouvez mourir en subissant trop de dégâts ou mourir de faim.

En effet, si votre estomac commence à gargouiller, votre endurance s’amenuisera graduellement. Naturellement, vous perdrez des forces pour vous battre par la suite et vous pourriez vous retrouver dans le pétrin. Votre survie dépend essentiellement de la nourriture que vous êtes capables de trouver.

Encore sur votre île, ce n’est qu’après un pas que déjà vous ramassez votre premier objet ; une pierre. Aussi inusité que cela puisse être, elle vous servira à confectionner tout un tas d’objets tout au long de l’aventure. En bref, la terre ferme vous recevra à bras ouverts et vous devrez en explorer tous les recoins pour dénicher toutes sortes de matériaux (herbe, bambou, morceaux de bois, etc.).

Vous disposez de deux menus, l’un dédié à la construction et le second pour votre sac à dos. Les matériaux que vous ramassez vous serviront à fabriquer de nouvelles armes, de nouveaux espaces d’inventaire supplémentaires, de nouveaux vêtements et même de nouvelles améliorations pour votre bateau. Tout ceci est fait dans le but de vous forcer à visiter chaque île et à devenir plus résistant et plus puissant dans les chapitres suivants.

Chaque chapitre du jeu est composé d’un archipel procédural. Autrement dit, si vous commencez une seconde partie, l’emplacement et la configuration des îles ne seront pas pareilles que lors de votre première partie. Cela permet de tenir une certaine diversité.

Pour terminer un chapitre, vous devrez ramasser trois clés bleues qui se trouvent sur des monuments de pierre antiques. Enfin, vous devrez vous rendre à un endroit précis et c’est là que vous aurez la suite de l’histoire. Ce qui est dommage, c’est qu’elle est racontée plus souvent que par l’écriture, sinon ce sont des fresques ou quelques scènes animées.
Note : 3/5

Aspect technique du jeu

En lançant Windbound pour la première fois, force est de constater que l’on remarque immédiatement la bande sonore du menu principal ; elle est empreinte d'une énergie triste, comme si nous étions propulsé au cœur d'une aventure déchirante. Cela fait contraste avec l'eau paisible qu'il y a en fond de décor, mais passé ce très court moment, on entre dans un passage où la musique colle parfaitement au prologue du jeu dès que l'on appuie sur jouer.

De plus, on peut agréablement savourer les onomatopées de l’héroïne qui propulsent nos souvenirs chez les voix utilisées dans The Legend of Zelda : The Wind Waker.

Une légère musique accueillante et paisible nous accompagne durant notre traversée sur la mer. Elle peut devenir répétitive à la longue, mais sans causer de peine. Globalement, les moments passés sur le territoire terrestre sont relativement silencieux, mais renforce l’effet de survie où le joueur est effectivement seul au milieu de nulle part. Une bande sonore se déclenche néanmoins lorsque vous êtes près d’un danger imminent. Un grand point positif est le fond sonore durant la découverte de l’histoire après un chapitre, qui est très immersif et ancien à la fois. En bref, il n'y a pas une panoplie de musiques à apprécier.

L’aspect graphique de Windbound est joli et s’inspire très clairement de The Legend of Zelda : Breath of the Wild. Les textures de l’océan sont bien faites, mais on regrette cependant que les décors ne se mouvent pas plus que ça dans le gré du vent. Il y a cependant un grand bémol quant au game-design qui ne change pas du début à la fin.

Quelques maladresses sont toutefois au rendez-vous. Il arrive parfois, en pleine chasse, que les créatures terrestres s’encastrent dans le décor de l’environnement et qu’on n’arrive plus du tout à les toucher. C’est d’une vraie platitude, car c’est déjà difficile de survivre alors n’imaginons pas quand notre futur délicieux repas décide de se lasser de se faire poursuivre et de simplement disparaître dans une immense roche (ça leur arrive aussi!).

Il faut s’armer de patience avec le système de saut en raison de ses caprices. Par exemple, lorsque l’on descend d’une colonne en pierre où il y a une clé, il faut faire extrêmement attention à où on se met les pieds, car le personnage ne va pas forcément dans la direction voulue.
Note : 2/5

Plaisir à jouer et à rejouer

Aux premiers abords, on s’éprend de ce qui nous arrive sur cette île perdue et on n’a qu’une envie ; améliorer nos instruments et notre bateau. C’est alors qu’on fouille l’environnement au complet à la recherche de nouveaux matériaux pour survivre plus facilement. Et on part, sur notre bateau, à l’exploration de l’archipel et ainsi de suite. C’est un élément qui peut devenir rapidement addictif ; plus vous explorez d’îles, plus vous trouvez des nouveaux objets et plus vous pouvez construire un vaisseau à l’épreuve de tout et plus vous pouvez terrasser des créatures dangereuses.

Cependant, si on s’attarde trop à la complexité de certains trophées, on rebutera sur l’avenir du jeu une fois qu’on l’aura terminé une première fois.

La prise en main de Kara se fait généralement sans anicroche, mais il faudra persévérer à bien naviguer notre navire sur les vagues. En effet, la navigation est plutôt réaliste et donc complexe à bien prendre en main. Il m’est arrivé plusieurs fois de ressentir de la frustration lorsque je voulais aller sur une île précise, mais que le vent était dans le sens contraire que la proue de mon bateau !

Une certaine difficulté peut être ressentie au niveau de la chasse aux créatures. Les mécaniques de combat étant assez minimalistes, on n’a pas le choix de faire avec ce que l’on a. Les attaques et les esquives de notre personnage ne sont pas très dynamiques, il faudra donc souvent veiller à déceler une opportunité avant d’attaquer. À noter qu’il est important de souligner que lorsqu’on s’attaque à une bête sauvage avec un simple couteau, mais que l’on revient plus tard avec une nouvelle arme confectionnée à nos soins, la satisfaction est au rendez-vous lorsqu’elle succombe beaucoup plus rapidement à nos coups.

La durée de vie du jeu est appréciable du moment que l’on prenne le temps de bien visiter la plupart des îles et que l’on améliore notre équipement et notre bateau. Ce qui peut devenir agaçant, c’est de devoir recommencer au début du chapitre si l’on meurt.
Note : 3/5

Plaisir à faire les trophées, le Platine / 100%

Bien qu’en apparence très joli et coloré, Windbound est à part entière un jeu de survie. Ses trophées ne font pas exception : seul un survivaliste endurci saura survivre assez longtemps dans des situations extraordinairement dangereuses et précaires pour mettre la main sur le saint Graal.

En effet, on peut se réjouir des quelques trophées apparentés à des actions précises, mais faisables tandis que la majorité des autres vous feront perdre la tête (ou vous feront mourir de faim).
Vous devrez être un expert du combat à distance et au corps à corps pour deux trophées uniquement, qui demandent respectivement de tuer chaque créature avec seulement des tirs en pleine tête et à le faire aussi uniquement avec le couteau. Il ne faut pas avoir froid aux yeux de se frotter à une bête sauvage du dernier chapitre rien qu’avec un canif…

On vous demande par ailleurs de parcourir l’intégralité de l’archipel, de confectionner tous les objets possibles, de cuisiner toutes les recettes, de ramasser 1 000 roches/herbes et de trouver un exemplaire de chacune des gemmes de couleur.

Un trophée vous sera décerné pour avoir terminé le jeu, mais plusieurs autres vous seront récompensés séparément en terminant le jeu d’une façon spécifique, à savoir : sans manger autre chose que de la viande, sans manger de viande, sans construire le moindre sac ou contenant, sans fabriquer la moindre arme ni tuer de créature, en utilisant uniquement des armes au corps à corps, en utilisant uniquement des armes à distance et un dernier vous fera retourner aux bases (c’est-à-dire avec juste : couteau, fronde en herbe, pierres, lance et arc en bois, flèches basiques). Autant vous dire d’être courageux et patient ; plusieurs parties vous attendent.

À noter que certains trophées liés aux fins de jeu peuvent être jumelés ensemble pour gagner du temps et diminuer ainsi le nombre de parties à effectuer.

Un joueur qui n’est pas habitué à ce genre de jeu pourrait redouter la chasse aux trophées, mais pour ceux qui s’y connaissent déjà, ils y verront un plaisir addictif à absolument faire tout ce que le jeu propose pour avoir le platine en plus d’incarner plusieurs types de survivant (végétarien, pacifiste, voyageur léger, etc.). En conclusion, les trophées reflètent parfaitement bien le type de jeu et pourrait se prévaloir d’un 5/5, mais ce ne sera pas un plaisir partagé par tous.
Note : 2/5

Conclusion

En bref, Windbound est un jeu de survie adapté autant aux néophytes du genre que les vétérans. Cependant, pour un chasseur de trophées, le platine n’est abordable que pour une gamme de joueurs très survivalistes ou très persévérants, c’est l’un ou l’autre. Si certains peuvent avoir un penchant addictif pour l’amélioration de Kara au fil de l’aventure, d’autres pourront y trouver un plaisir semi-assuré à parcourir l’archipel à la recherche de nouvelles îles à explorer (et de nouveaux objets à confectionner).
Contenu du jeu
Aspect technique du jeu
Plaisir à jouer et à rejouer
Plaisir à faire les trophées
10
Je recommande ce jeu : Aux spécialistes du genre, Aux curieux

Alysteria (Seiryca)

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