La Terre du Milieu : L'Ombre du Mordor - Edition jeu de l'année

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Infos complémentaires

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Date de sortie : 07/05/2015
Genre(s) : Action , Aventure
Territoire(s) : FRANCE

2162 joueurs possèdent ce jeu
75 trophées au total
1 trophée online
11 trophées cachés
2 DLC's

Platiné par : 981 joueurs (45 %)

100% par : 179 joueurs (8 %)


Note des joueurs :
4.4/5 - 52 notes

Note des platineurs :
4.4/5 - 39 notes

Test rédigé par matrobymat le 04-03-2016 - Modifié le 07-12-2016

Introduction

Oublions Frodon un instant. Oublions les mignons petits hobbits de la Comté. Pour le moment, nous avons besoin d’un homme, d’un vrai, grand, fort et bourré de testostérone. Oublions les poils sur les pieds et allons affronter des hordes interminables d’orques avec notre vaillant rodeur assoiffé de vengeance. Tiens-toi bien Sauron, ton précieux vient à ta rencontre.

Contenu du jeu

Il faut bien avouer que l’aventure commence plutôt mal, puisque dès la cinématique d’introduction, notre personnage meurt, juste après avoir assisté à l’assassinat en règle de sa femme et de son fils. Finalement, n’aurait-il pas été plus judicieux de jouer un hobbit ? Non rassurez-vous, car au moment de sa mort, l’esprit d’un elfe vient à la rescousse de notre héros, en prenant plus ou moins possession de son corps. Plus ou moins, car notre rôdeur et notre esprit elfe ne ferons finalement plus qu’un, dans le monde réel.

Cette cinématique nous apprend que nous incarnons donc Tallion, un rôdeur du Gondor, possédé par l’esprit de Celebrimbor, l’elfe qui a forgé les anneaux de pouvoir. Les deux protagonistes ont visiblement subi le même drame et ils se trouvent réunis afin d’accomplir leur vengeance commune.

Vous contrôlez ainsi Tallion et entendez régulièrement la voix de Celebrimbor dans votre tête. Lors des cinématiques, l’esprit de celui-ci se dissocie de votre corps et les deux protagonistes peuvent échanger librement. In-game, vous contrôlez le rôdeur et en appuyant sur L1, une sorte de vision d’aigle se déclenche, dans laquelle vous apparaissez en tant que Celembrimbor et disposez de la faculté de voir les ennemis à travers les murs etc … les joueurs de la saga Assassin’s Creed ne seront pas dépaysés. Ce n’est d’ailleurs pas là le seul point commun avec la série d’UbiSoft, j’en reparlerai plus tard.

Notre personnage, déjà rompu aux techniques de combat, bénéficie donc des talents physiques de notre elfe majestueux, mais également de capacités psychiques étonnantes, qui lui seront plus qu’utiles pour accomplir sa quête. Quête qui, avouons-le, est surtout un prétexte à découper de l’orque dans tous les sens, mais qui ne retiendra pas votre attention outre-mesure. En effet, le scénario est assez secondaire, sans rebondissement et assez fade. La quête principale sera accompagnée de quelques quêtes secondaires permettant d’en apprendre un peu plus sur l’histoire de Celebrimbor, des anneaux et de Sauron, pour le plus grand plaisir des fans. Ces quêtes en elle-même ne sont pas passionnantes, mais les vidéos qui félicitent leur accomplissement sont superbes.

Vous parcourrez donc le Gondor, en monde ouvert, dans tous les sens, et serez perpétuellement aux prises avec l’armée orque de Sauron, jusqu’à rencontrer et affronter les généraux les plus gradés de celui-ci. Vous devrez également affronter diverses bestioles, toutes plus sauvages et mortelles les unes que les autres. Les deux cartes sont de taille moyenne, très largement suffisantes car vallonnées, parsemées de bâtiments en ruine à escalader, de grottes à explorer, et surtout d’ennemis à abattre. Les lieux sont remplis d’orques, et vous ne passerez jamais votre temps à chercher des ennemis. Ils vous tomberont dessus sans cesse, pour votre plus grand plaisir. Ce seront ainsi une quarantaine d’heures qui vous seront nécessaires pour arriver au terme complet de l’aventure principale, quêtes annexes et trophées compris. Cette durée de vie, tout à fait respectable, sera augmentée par les deux DLC présents de base dans cette édition GOTY, ajoutant une dizaine d’heures à l’affaire si vous vous attachez à avoir tous les trophées, un peu moins si vous vous contentez uniquement des quêtes. Ces contenus supplémentaires sont une véritable valeur ajoutée au jeu, lui donnant un second souffle, embellissant l’expérience et le gameplay.

Le premier DLC, « Seigneur de la chasse », vous mettra de nouveau aux commandes de Tallion, quelques temps après les événements du jeu de base. À l’aide de Torvin, un chasseur nain déjà présent dans l’aventure principale, celui-ci met l’accent sur le bestiaire du Gondor. Ainsi, vous aurez la possibilité de chasser et de posséder de nouvelles créatures apparues depuis dans les environs. Certaines étaient déjà présentes mais ne pouvaient pas être possédées, d’autres font leur apparition dans ce DLC, bien que cousines d’autres bébêtes déjà croisées. Les chefs de guerre de l’armée de Sauron ont également appris à dresser certaines d’entre-elles, ajoutant un certain piment aux combats.

Le second DLC, « Seigneur de lumière », vous mettra cette fois aux commandes de Celebrimbor en personne, dans une quête se situant juste avant les événements de l’aventure principale. En guerre contre Sauron, l’elfe met surtout l’accent sur la possession psychique, ne disposant pas tout à fait des mêmes aptitudes au combat que Tallion. Le manier s’avérera tout aussi jouissif, vous obligeant toutefois à utiliser un peu plus la furtivité, celui-ci étant moins à l’aise en mêlée.

Le contenu de SOTM est donc tout à fait respectable, en terme de quantité et de qualité. Il faut juste déplorer un relatif manque d’intérêt de la campagne (couronné par un combat final totalement manqué, expédié en quatre touches par QTE), mais à part cela, les nombreuses heures passées sur le jeu seront un pur plaisir.
Note : 3/5

Aspect technique du jeu

Que les fans du Seigneur des anneaux se rassurent, SOTM rend bel et bien hommage à l’œuvre de Tolkien. La technique est pleinement au service du titre, que ce soit graphiquement ou en terme de gameplay.

Les décors ne sont certes pas d’une grande variété (en gros, il y a deux univers : la première carte est dévastée et « morte », la seconde est un peu plus luxuriante et vivante) mais sont dans la veine de ce qui est montré à l’écran dans les films de Peter Jackson. La guerre contre les orques a fait son effet, et tout n’est que ruine et désolation. Cela reste très plaisant à regarder et fourmille de détails.

La « vision d’aigle » de Tallion est du plus bel effet, ressemblant fortement à l’effet qui nous est montré dans les films lorsque Frodon passe l’anneau à son doigt. Les cinématiques sont également superbes et épiques. Les orques semblent tous différents, et sont dégoûtants à souhait, à tel point qu’il est plus que soulageant de les décapiter.

La bande son est elle aussi géniale. L’ambiance est fidèle l’œuvre, et dispose même des voix françaises doublées. La narration est assurée par Galadriel en personne, et Gollum est plus précieuuuux que jamais. Mais ce sont surtout les orques qui disposent du meilleur travail. Ils semblent tous avoir une voix différente, et réagissent aux événements qui se sont déroulés dans le jeu. Si un capitaine a fui lors de votre précédente rencontre, il jurera de se venger lorsque vous le rencontrerez à nouveau. S’il avait réussi à vous tuer, il s’étonnera de vous voir réapparaître. Si vous l’aviez attaqué en chevauchant un caragor (une sorte d’énorme chien démoniaque) il vous en parlera également. Encore meilleure est l’ovation qui accompagne l’arrivée sur le champ de bataille d’un chef de guerre, les orques scandant son nom, quel qu’il soit.

Le gameplay quant à lui est aux petits oignons, et ne souffre d’aucun défaut. Je ne parle pas ici des combats, qui feront l’objet de plus de détail dans la partie « plaisir à jouer » pour me consacrer sur les autres déplacements du héros. Rendant les protagonistes de la série Assassin’s Creed aussi manchots que des suicidaires après une rencontre avec un TGV, Tallion escalade, grimpe, saute, descend et franchis tous les obstacles avec une aisance impressionnante. Rien ne lui résiste, et il n’est pas nécessaire de lui demander trois fois les mêmes choses pour qu’il les exécute. Un vrai bonheur. Seul point qui nécessite une petite acclimatation : en haut d’une tour il faut presser la touche rond pour que Tallion descende. Toutefois, il descend étage par étage, et il faut bien penser à laisser la touche appuyée pour qu’il descende entièrement, jusqu’au sol. C’est perturbant au début, il faut juste s’y faire, cela est vraiment un tout petit détail.

D’un point de vue technique, SOTM frise la perfection. Jouer à Assassin’s Creed après avoir mis les mains sur le soft de Monolith Productions risque d’être une vraie souffrance. Véritable hommage à la saga de cinéma aussi bien graphiquement que pour la bande son, les fans seront ravis.
Note : 5/5

Plaisir à jouer et à rejouer

Vous aimez les combats violents, sanglants et les membres découpés ? Vous aimez les héros qui peuvent à eux seuls mettre en déroute une trentaine d’adversaires sans même se décoiffer ? Alors L’Ombre du Mordor est fait pour vous ! Les développeurs ont, de plus, mis en œuvre une véritable gestion de l’armée orque tout à fait plausible, et extrêmement intéressante à suivre.

Dans les menus du jeu, vous pourrez ainsi avoir une visualisation des principaux généraux de l’armée de Sauron. Celle-ci est dirigée par cinq chefs de guerre. Sous ces chefs de guerre se trouvent des capitaines, qui peuvent parfois être gardes du corps d’un chef de guerre. Et sous les capitaines, les simples orques essaient de survivre, et n’aspirent qu’à une chose : prendre la place de leur supérieur, de quelque manière que ce soit.

En effet, la loyauté n’est pas la qualité première des bonhommes verdâtres, et tous les coups sont permis. L’affaire marche à l’intimidation, et à la violence, et vous pourrez soit être simple témoin de cette lutte de pouvoir, soit y participer activement. Si un orque vous tue, il sera promu, que ce soit capitaine s’il ne l’était pas déjà, ou capitaine d’élite, en attendant qu’un poste de chef de guerre se libère. Les capitaines se battent entre eux, se tendent des embuscades, s’intimident, fuient ou s’entretuent. Vous aurez régulièrement des missions vous permettant d’intervenir dans cette lutte de pouvoir digne d’un mercredi après-midi à l’assemblée nationale. Que ce soit en aidant l’un ou l’autre des capitaines participants à un combat, ou en aidant un capitaine à réussir sa partie de chasse afin qu’il prenne du grade, ou encore en tuant un capitaine qui devient gênant, vous pourrez avoir votre mot à dire.

Cela devient encore plus intéressant lorsque l’on sait qu’il est possible, à l’aide des pouvoirs de notre acolyte Celebrimbor, de posséder un orque. Ainsi, un orque possédé pourra devenir, si vous l’y aidez suffisamment, garde du corps d’un chef de guerre. Lorsque vous irez affronter ce chef de guerre, ce gentil petit pantin pourra, à votre demande, se retourner contre lui et ainsi vous faciliter grandement la tâche. Ce système de gestion d’armée est véritablement une superbe idée, très originale. Vous pouvez attraper un orque isolé, le dominer psychiquement afin de le forcer à vous révéler des informations sur un capitaine, puis le tuer, ou le garder à votre service. Ces informations seront précieuses non seulement pour connaitre sa position, mais aussi pour connaitre ses points forts et ses faiblesses.

Mais venons-en au point qui occupera la majeure partie de votre temps : les combats. Ceux-ci sont diablement dynamiques, très rythmés, et ultra efficaces. Ça tranche dans tous les sens, c’est un véritable bonheur. Tallion saute, virevolte, frappe, découpe des têtes, fait des roulades, le tout avec un style et un charisme formidable. Notre héros se contrôle au doigt et à l’œil, et dispose de toute une palette de coups pour défaire ses ennemis.

S’il parvient à s’approcher d’un ennemi sans que celui-ci l’ait vu, il peut superbement l’assassiner en silence, dans une tuerie du plus bel effet. Pour cela, il utilisera sa dague, furtivement. A distance, il pourra attaquer ses ennemis à l’arc, disposant de la capacité de ralentir le temps lorsqu’il vise avec celui-ci, pendant quelques secondes, pour assurer les headshots. Cette capacité de concentration n’est pas illimitée, il faudra donc l’utiliser avec parcimonie, le tir à l’arc devenant bien plus compliqué lorsqu’il faut le faire de manière réglo. Enfin, les combats en mêlée se feront à l’épée, à grands coups de finish-moves plus beaux les uns que les autres lorsque le compteur de combo sera suffisamment chargé. Tallion pourra bien sûr contrer les attaques ennemies, sauter par-dessus eux pour se dégager ou encore déséquilibrer les adversaires les plus coriaces qui ne peuvent pas être touchés par des coups normaux.

Toutes les armes peuvent être améliorées à l’aide de gains obtenus comme récompenses de réalisation de missions secondaires. Elles peuvent également être serties par des runes, upgradant leurs statistiques et capacités. Ces runes sont obtenues en tuant des capitaines et des chefs de guerre, plus la victime étant gradée, plus la rune étant d’un bon niveau. D’où l’intérêt de bien gérer l’armée orque.

Enfin, dernier point, vous pourrez aussi vous servir d’éléments extérieurs pour mettre à mal vos adversaires. Murs destructibles qui tombent sur les adversaires, nids de mouches géantes qui effraient les orques, cages contenant des caragors ne demandant qu’à être détruites pour libérer leurs hôtes énervés, ou encore feux de camps ne demandant qu’à être embrasés à la moindre flèche tirée, brûlant ainsi les orques alentours. Autant de manière de préparer une belle attaque.

Jouer à SOTM est un plaisir de chaque instant. Les combats sont d’une efficacité à toute épreuve, et le système de gestion d’armée orque est vraiment très complet. Malgré le relatif manque d’intérêt du scénario, il faut bien avouer que fouler les terres du Gondor est d’un plaisir immense, même une fois le platine obtenu. Plus vous maîtriserez vos capacités, plus vous aurez envie de retourner abattre de l’orque.
Note : 4/5

Plaisir à faire les trophées, le Platine / 100%

Les trophées du jeu mettent l’accent sur les milles et une façons de trucider de l’orque. Ainsi, outre les trophées automatiques, il vous sera demandé d’utiliser pleinement toutes les capacités du personnage.

Vous devrez utiliser l’assassinat aérien, utiliser votre arc pour faire sauter diverses sources explosives, tuant ainsi des ennemis proches, ou encore empoisonner un capitaine. La plupart de ces trophées tomberont naturellement en jouant, puisque ce sont des manières de tuer que vous utiliserez presque sans vous en rendre compte.

Ensuite, toute une série de trophées consiste à manier le pouvoir psychique de notre personnage. Ceux-là seront obtenus moins naturellement, mais ils permettent de se rendre compte de toute la dimension « gestion de l’armée orque » dont je parlais dans la section précédente. Ainsi, vous devrez marquer un capitaine, en aider un autre à réussir sa mission de recrutement (augmentant de facto le nombre des orques étant sous votre coupe) ou encore proférer une menace de mort contre un autre capitaine (un orque menacé de mort vous donnant, une fois défait, une gemme de meilleure qualité, celui-ci ayant été prévenu de votre intention de le tuer).

Il faudra également réussir à marquer les cinq gardes du corps d’un chef de guerre, afin qu’ils vous « appartiennent », défier ledit chef de guerre et, durant le combat, demander à vos pantins de trahir leur chef.

D’autres trophées récompenseront votre aptitude à utiliser la flore et la faune locale. Libérer des caragors, les utiliser pour tuer des orques ou pour libérer des esclaves, tirer sur un certain nombre de nids de mouches géantes, ou remplir les défis de chasse et de la nature. Ces défis consistent à tuer certaines bêtes (nuisibles pour votre vie, ou pas) ou cueillir certaines fleurs afin de vous soigner.

Il y a évidemment des collectibles dans SOTM, récompensés par des trophées. Ceux-ci ne vous poseront pas de problème, ils ne sont pas extrêmement nombreux et sont tous signifiés sur la carte. Toutes les missions secondaires, une fois effectuées, vous feront gagner elles-aussi leur lot de breloques.

Bref, n’en jetons plus, la liste des trophées vous emmenant au platine est presque parfaite. Un seul trophée sera un peu pénible, vous demandant de réaliser une action très spécifique, et véritablement jamais utilisée. Il vous faudra monter votre compteur de combo, attraper un berserker, ennemi très spécifique, le jeter dans un feu, et l’exécuter rapidement pendant qu’il est en flamme. Il faudra un certain nombre de tentatives pour réussir cela, et ensuite, vous ne referez jamais la manipulation. Il est dommage également qu’aucun trophée ne vienne corser un peu le jeu, celui-ci ne disposant pas de niveau de difficulté, et étant assez simple dans sa globalité.

J’aimerais terminer en parlant des trophées des DLC. Ceux-ci n’entrent pas en compte dans la note de cette section, mais tout de même, il me semble pertinent d’en toucher deux mots. La réalisation des trophées des DLC est dans la même veine que ceux du jeu de base, à deux exceptions près. Chaque DLC vous demandera de réussir tous les objectifs d’une épreuve. L’épreuve en question étant de tuer tous les chefs de guerre, de tuer tous les capitaines en les ayant marqués auparavant (marquer un capitaine consiste à se renseigner sur lui en dominant psychiquement un orque), le tout en un temps donné, très court. Une véritable épreuve de force, rendant ces deux trophées extrêmement compliqués à décrocher. Pour ne pas avoir à tant s’arracher les cheveux, il aurait fallu être un peu moins juste au niveau du timing. Il est étonnant que cela soit récompensé, qui plus est, uniquement par deux petits trophées de bronze.
Note : 4/5

Conclusion

SOTM est du plaisir à l’état pur. Violent, classieux, stylé, il vous proposera de trancher de l’orque dans tous les sens pendant de longues heures. Les excellentes idées sont nombreuses et sont servies par des combats nerveux et expéditifs. Dommage que le scénario ne soit pas des plus brillants et que le combat final soit aussi bâclé, car sans cela, nous aurions été en présence d’un jeu tout simplement parfait.
Contenu du jeu
Aspect technique du jeu
Plaisir à jouer et à rejouer
Plaisir à faire les trophées
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matrobymat (matrobymat)

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