Siegecraft Commander

ps4

1
11
0
1
14
-

Infos complémentaires

+ -
Date de sortie : 17/01/2017
Genre(s) : Action , Stratégie
Territoire(s) : FRANCE

60 joueurs possèdent ce jeu
13 trophées au total
0 trophée online
0 trophée caché

Platiné par : 49 joueurs (82 %)

100% par : 49 joueurs (82 %)


Note des joueurs :
1/5 - 1 note

Note des platineurs :
2/5 - 1 note

Test rédigé par Bas ^ le 04-02-2017 - Modifié le 04-02-2017

Introduction

À la base, Siegecraft est un jeu mobile développé par Blowfish Studios. Dans celui-ci, le principe est assez simple : vous êtes aux commandes d'un engin de siège (Catapulte, baliste, bélier, etc...) et vous devez vous défaire de vos ennemis en utilisant votre puissance de feu. Dans un premier temps adapté en Tower Defense sous le nom de Siegecraft Defender, la série a connu un petit renouveau avec Siegecraft VR, une sorte de passerelle entre les titres Android/iOS et les petits nouveaux sur PS4/Xbox One/PC.

C'est bien entendu ce dernier né, Siegecraft Commander, qui nous concerne aujourd'hui. Sorti le 17 Janvier 2017 sur le Store, le jeu reprend les bases de ses prédécesseurs (Stratégie, destruction et épopée médiévale) en développant un peu plus le côté construction et surtout en l'adaptant à nos manettes de salon. Le pari est plutôt osé, sera-t-il payant ?

Contenu du jeu

« Jeu de stratégie avec de petites subtilités »

En découvrant Siegecraft Commander, il faut l’avouer, on ne sait pas trop à quoi s’attendre. La première cinématique de campagne oppose un groupe d’humains en perdition à des hommes lézard, sans vraiment rentrer dans les détails. Ce n’est qu’en arrivant dans la partie qu’on comprend que SC est un jeu de stratégie avec de petites subtilités. Si l’objectif pour gagner est de simplement détruire le fort adverse, vous ne pourrez y arriver qu’en construisant des structures pour le toucher : à part quelques soldats, vous n’entrainez pas de troupes pour vous défendre mais vous agrandissez votre territoire en lançant, littéralement, des bâtiments : chaque avant-poste que vous déployez construit un lien avec le précédent et vous permet de continuer votre progression en projetant le suivant. Attention toutefois à l’effet domino : si un maillon de votre chaîne est détruit, toutes les constructions situées après lui sont elles aussi détruites ! Il s’agira donc de progresser de manière assez compacte, sans laisser de brèche ouverte.


« Changer les vaches en bombe »

Bien qu’au départ, les opportunités d’attaque sont assez frontales, à mesure que vous progressez dans la campagne, l’ennemi devient de plus en plus redoutable : les avant-postes, loin de se limiter à étendre votre territoire, permettent aussi d’attaquer les structures adverses ou d’ériger des bâtiments un peu technologiques. L’armurerie par exemple permettra la construction de mortiers, pour écrabouiller les soldats adverses, ou de trébuchets, pour démolir à distance les constructions ennemies. Certaines tours vous permettront même de changer les vaches en bombe, mais ça, c’est une autre histoire.


« Une campagne solo, divisée en 2 chapitres »

Si j’ai parlé de campagne, j’aurai dû être un peu plus précis : il s’agit d’une campagne solo, divisée en 2 chapitres distincts : dans le premier, on contrôle un groupe d’humains, cupides et avides de pillage bien qu’en perdition, dans le second, on découvre une tribu d’hommes lézards, aux prises avec les Hurtrads, une faction renégate, déjà responsable des tourments des chevaliers humains. Il s’agit de missions qui s’enchaînent, sans autre objectif que de détruire le fort adverse, en temps réel.


« Mode Tour par Tour [ou] mode Temps Réel »

En continuant de jouer, vous aurez envie de tenter l’aventure multijoueur : vous découvrirez la possibilité de jouer en mode Tour par Tour, à la manière d’un Civilization, permettant de souffler un peu. Pour les plus nerveux, on retrouve le mode Temps Réel. Vous aurez la possibilité – a priori – de jouer en Local, avec des amis en écran splitté ou en Ligne, contre des amis ou via matchmaking. Vous aurez le choix parmi 4 commandants (2 humains et 2 lézards) et parmi 2 séries de bonus à chaque fois (donc 8 possibilités au total), pour rendre les parties un peu différentes. J’ai précisé « a priori » pour le mode local puisqu’il m’a été impossible de créer la moindre partie. Bug plutôt important, s’il en est, espérons qu’il sera corrigé dans le futur. En gagnant des rencontres, vous aurez la possibilité de personnaliser un peu votre personnage en améliorant ses bonus, sans toutefois changer radicalement les mécaniques : vous gagnerez un peu de vitesse de rechargement d'une tour en particulier, un spawn d'unités plus rapide, par exemple.
Note : 4/5

Aspect technique du jeu

« Un style un peu cartoon […] une petite touche de Warcraft III »

Graphiquement, le jeu se situe dans une moyenne correcte : c’est coloré avec un style un peu cartoon, on retrouve une petite touche de Warcraft III pour les plus connaisseurs, et le visuel de chaque construction est bien rendu. Il n’y a pas non plus de lag à signaler, tout est fluide. Il ne faut toutefois pas s’attendre à une claque monumentale : Siegecraft est à l’origine un jeu mobile et on est loin d’un Anno 2205 par exemple. Néanmoins, les couleurs de chaque faction sont plutôt bien pensées et on ne se sent pas lésé.


« La musique un peu baroque/epic […] est bien trouvée »

Au niveau bande son, la musique un peu baroque/epic qui accompagne l’action est bien trouvée et permet de rester concentré. Côté doublage, il ne faut pas s’attendre à grand-chose puisque le jeu est en anglais, exclusivement. Cependant, les dialogues des personnages rappellent un peu Warcraft III (décidément) et les malheureux paysans de Lordaeron durant la campagne d’Arthas. Je ne sais pas si le clin d’œil est volontaire mais c’est assez sympa.


« L’IA est plutôt solide »

Pour clore cette partie technique, sachez que l’IA est plutôt solide et vous donnera un peu de fil à retordre si vous jouez toute la campagne : bien qu’elle soit à la traine en défense, à cause de temps de recharge un peu trop importants (Par exemple, elle oublie parfois de lancer des barils explosifs quand bien même elle le pourrait…), elle ne se prive pas d’envoyer beaucoup de dirigeables vous pourrir vos défenses arrières, détruisant ainsi votre avancée sur la carte par effet domino. De plus, si vous oubliez de mettre en place des garnisons de soldats ou des mortiers, vous serez vite submergé par le flot d’unités adverses, la faute aux scripts qui se déclenchent quand vous avancez : le jeu considère qu’à une étape X, vous avez forcément de quoi répondre aux groupes de soldats, alors que jusqu’ici, rien ne sortait des bâtiments de production ennemis.

Un petit détail, enfin, le jeu est jouable à l’aide d’un casque Playstation VR, mais je ne vous le recommande pas forcément : le déplacement n’est pas DU TOUT rapide et vous allez donc avoir énormément de difficultés à rejoindre un point chaud pour défendre vos installations si le besoin s’en fait sentir.
Note : 3/5

Plaisir à jouer et à rejouer

« La partie stratégique du jeu [...] fournie en contenu mais pas forcément extraordinaire »

Siegecraft Commander n’est pas un jeu compliqué à prendre en main ni à maîtriser : une fois que le mouvement de base du lance-pierre – configurable dans les options, pour les moins doués il est possible d’indiquer la puissance du lancer – est compris, il s’agit surtout d’avancer ses bâtiments pour être en mesure de détruire ceux des autres. Commence alors la partie stratégique du jeu, plutôt fournie en contenu mais pas forcément extraordinaire en termes d’accomplissement, du moins en solo. Je m’explique. Bien qu’il soit possible d’attaquer l’ennemi de différentes façons, il faudra toujours veiller à avoir des soldats pour se défendre contre les soldats adverses et des balistes pour se prémunir des attaques aériennes. On avancera donc un peu à la manière d’un bulldozer, semant un maximum de tours à droite et à gauche sans vraiment réfléchir : 2 à 3 balistes permettront de s’affranchir des menaces venues des airs et 1 ou 2 garnisons appuyées par des mortiers viendra à bout des ennemis. L’absence de ressources (à part pour certaines constructions high tech) rend cela possible. Niveau réflexion, on a donc vu mieux. Pire : l’impossibilité de détruire rapidement nos propres bâtiments fait perdre un temps précieux quand on veut repositionner le départ des troupes. C’est sans doute voulu, mais honnêtement, ça gâche le plaisir.


« Impossible de lancer un match local »

La présence du Multijoueur permet théoriquement d’augmenter la durée de vie du jeu, à condition qu’il soit accessible : comme je l’ai déjà évoqué, il m’a été impossible de lancer un match local, ce qui est plutôt dommage puisque je suppose que Siegecraft doit être relativement fun à jouer avec des amis. Dans la même veine, prévoyez de la patience pour le matchmaking online si vous n’avez pas de camarade, le jeu n’ayant pas (encore) rencontré un franc succès.
Note : 2/5

Plaisir à faire les trophées, le Platine / 100%

« Un petit paradis pour les chasseurs »

La liste des trophées de Siegecraft Commander est un petit paradis pour les chasseurs : 11 (Or), 1 (Bronze) et ... 1 (Platine) ! De ce point de vue, il s'agit donc d'un énorme plus pour le jeu, sauf si vous cherchez de la difficulté : en effet, il n'est même pas nécessaire de jouer au jeu ou de finir la campagne pour arriver à son terme. Quelques parties avec un ami vous permettront en effet d'obtenir le Saint-Graal puisqu'il s'agit exclusivement d'actions à réaliser.

Certains trophées sont un peu amusant (Tuer une vache avec un dragon, détruire une unité aérienne avec un baril de TNT), d'autres nécessitent un peu plus de préparation (Ceux notamment qui vous demandent de cibler un certain nombre d'unités avec un sort ou un explosif) mais rien de bien méchant. Les plus fans regretteront sans doute l'absence de récompense liée au mode Campagne, c'est certain, mais on ne va pas bouder un (Platine) facile et rapide...
Note : 5/5

Conclusion

Finalement, Siegecraft Commander n'est pas un mauvais jeu, mais il ne vous clouera pas sur le canapé, la faute à l'énorme bug quant à la coop locale, du coup complétement absente. Avec son petit prix (~10€) et son univers coloré, il trouvera toutefois un peu de sympathie auprès des chasseurs avides d'un (Platine) facile et rapide. Si d'aventure des patchs ou des solutions apparaissent, je ne manquerai pas de modifier ce test comme il se doit.
Contenu du jeu
Aspect technique du jeu
Plaisir à jouer et à rejouer
Plaisir à faire les trophées
14
Je recommande ce jeu : À tous, Aux curieux, Aux chasseurs de trophées/platine facile

Bas ^ (Basseuh)

271
1103
3062
9340