Quand vient le moment de parler du plaisir jeu, il est impossible de passer sous silence la scission que va créer la difficulté. Car si comme dit plus haut le jeu se prend très bien en main, la rudesse dont il fait preuve risque de décourager les joueurs les moins patients.
Dans ScourgeBringer, vous allez mourir. De nombreuses fois et à de très nombreuses occasions. Et cela induit forcément de recommencer encore et encore les mêmes niveaux. Cet aspect inhérent au Rogue-lite crée forcément une notion de répétitivité qui sera plus ou moins bien vécue en fonction des joueurs.
Le gros défi ici est surtout d’accepter que, malgré les bonus qui se débloquent au fur et à mesure, votre progression se fait en grosse majorité par votre maîtrise du titre. Car les dits bonus apportent surtout du confort de jeu plutôt que de chercher à le faciliter.
C’est un choix radical de gameplay et il faudra faire avec, au risque de voir le jeu vous tomber des mains. Car recommencer systématiquement les premiers niveaux en boucle peut être vraiment lassant. Et bien que l’échec fasse partie intégrante de la philosophie du titre, il faudra faire preuve de beaucoup de patience et de détermination,.
Toutefois, il est important de mentionner la présence de différentes options d’accessibilité. Loin d’être anecdotiques, ces dernières pourront être, à n’en pas douter, le salut de beaucoup de joueurs. Il est ainsi possible d’influer, entre autre, sur la vitesse générale du jeu, la vélocité des attaques ennemis ou encore la fréquence d’apparition des objets de soin.
Et en dernier recours, si le jeu vous résiste trop et que vous voulez tout de même en connaître la conclusion, il y a un mode Invincible. Dans cette configuration, rien ne vous séparera de l’affrontement final. Mais vous mettrez toutefois de côté ce qui fait le sel de ScourgeBringer, à savoir son gamedesign.
Mais ne vous y trompez pas. Si faire face à la difficulté du jeu ne vous effraie pas et que vous êtes prêt à persévérer aux côtés de Kyhra, le titre saura vous récompensez sur la longueur. Car le sentiment de progression est réel. On meurt certes, mais on se surprend à toujours aller un peu plus loin partie après partie. Et il s’agit d’une sensation particulièrement grisante, qui colle à merveille avec l’ambiance du jeu.
Donc accrochez-vous à votre sabre, le combat est rude mais la récompense n’en sera que plus savoureuse.