Resident Evil 3

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Infos complémentaires

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Date de sortie : 03/04/2020
Genre(s) : Survival-Horror
Territoire(s) : FRANCE

3249 joueurs possèdent ce jeu
33 trophées au total
0 trophée online
16 trophées cachés

Platiné par : 1609 joueurs (50 %)

100% par : 1609 joueurs (50 %)


Note des joueurs :
4.3/5 - 55 notes

Note des platineurs :
4.6/5 - 39 notes

Test rédigé par So-chan le 09-04-2020 - Modifié le 09-04-2020

Introduction

Tu connais le sens du mot Némésis ?

Sorti en janvier 2019, Resident Evil 2 avait décroché le succès proposant un remaster salué aussi bien par la critique que par les joueurs. Des rumeurs sur un potentiel remake de Resident Evil 3 n'avaient pas tardé à fleurir. Ce fut durant le State of Play de décembre 2019 que le jeu et sa date de sortie furent officiellement dévoilés. Quasiment un an après, Capcom ressort donc le couvert. Jugé comme une simple extension du second volet par certains, comme un épisode à part entière pour d'autres, Resident Evil 3 a marqué la communauté par la présence du Némésis. Arme biologique, son but est de décimer tous les membres restants du S.T.A.R.S : autrement dit les survivants du premier épisode. C'est ainsi que la créature poursuit Jill Valentine au sein de Racoon City, livrée aux zombies. Le récit se déroule quelques heures à peine avant Resident Evil 2, conférant ainsi une autre vision de cette nuit éprouvante qu'a été le 28 septembre.

Sortir un nouveau remaster un an après le précédent peut paraître court comme délai. La démo proposée sur le Playstation Store dévoilait un opus où le moteur graphique RE Engine mène encore des prouesses et une parfaite modélisation des personnages. On y croisait Nemesis au sein des rues de Racoon City le tout dans une ambiance crépusculaire de fin du monde. En soit, la demo était prometteuse sur la finalité de l'opus. Mais qu'en est-il concrètement ?

Contenu du jeu

La part des ténèbres

Proposant uniquement le périple de Jill Valentine, Resident Evil 3 accuse un contenu maigrichon comparé à son prédécesseur. Resident Evil 2 requérait quatre parties pour révéler l'ensemble de l'intrigue : jouer Claire ou Léon avait un impact sur les événements aperçus par les protagonistes. En plus du récit principal, la possibilité de jouer un autre survivant et Tofu (littéralement du... tofu) donnait un plus à la durée de vie. Pour Resident Evil 3, la portion de jeu se révèle très chiche. Comptez moins de sept heures pour conclure une première partie en difficulté Normale, et je parle d'une partie découverte, ce qui implique un minimum d'exploration et de morts vous demandant de recommencer certains passages.

Que Resident Evil 3 soit plus rapide à terminer que le second volet fait sens : au lieu de jouer deux scénarios, on en a droit qu'à un. Tout comme dans le jeu originel, on peut incarner Carlos pendant quelques temps à l'image de Sherry et Ada dans Resident Evil 2. Le remaster ne permet pas de jouer davantage ce protagoniste, ce qui aurait pu permettre un développement de ce dernier ainsi que de varier davantage le gameplay : Carlos est bien plus brut de décoffrage que Jill.

On pourrait aussi expliquer cette durée de vie assez faible par le fait que ce soit le remaster d'un vieux jeu et que, contrairement à notre mémoire, ces anciens opus étaient bien plus courts que les sorties actuelles. Sauf que nombre de passages ont été retirés du remake. Là où Resident Evil 2 accusait déjà des absences d'énigmes, Resident Evil 3 va jusqu'à ôter des pans de scénario et d'exploration. Inutile d'espérer vous balader au sein du beffroi ou du cimetière : vous les apercevrez rapidement dans le décor mais sans possibilité d'y mener des phases de gameplay. Un constat qui a déjà causé des grincements de dents au sein de la communauté : la version remastérisée se révèle moins complète que le jeu originel.

On peut aussi déplore l'absence du mini-jeu Mercenaires. Débloqué en finissant une première fois l'histoire, il permettait d'incarner les membres de l'U.B.C.S comme Carlos, Mikhail et Nicholai. Le mini-jeu était exigeant : vous deviez nettoyer des parcours de tout ennemi en un temps limité. Les points engrangés vous servaient à débloquer des objets pour l'histoire, comme la Gaitling aux munitions infinies. Le mode est désormais purement et simplement supprimé. Quant aux points, vous en obtenez en menant à bien des défis à l'image de Resident Evil 2 afin d'acheter de nouvelles armes mais aussi des objets améliorant les capacités de votre personnage (défense, attaque, etc.)

Autre élément présent dans l'opus originel et absent de ce remaster : les décisions en pleine action. Ces dernières confrontaient le joueur à deux choix lors de moments-clés. Selon la décision prise, des conséquences étaient infligées comme réussir à s'enfuir, se confronter au Némésis, subir des dégâts. Ne rien faire faisait d'ailleurs partie des choix. L'élément aurait pu apporter un plus au contenu, poussant les joueurs à mener les décisions inverses à celle de leur première partie pour en voir les effets.

Du coup, que reste-t-il ? Il ne faut pas bouder notre plaisir malgré tout : le périple de Jill, entrecoupé des interventions de Carlos, apporte son lot de nouveaux ennemis à abattre et de décors à traverser. La première phase du jeu envoie la membre du S.T.A.R.S dans un centre-ville dévasté, où il vous faudra glaner les objets essentiels à votre avancée d'une boutique à une autre. Les interventions de Némésis apportent un stress supplémentaire à l'ensemble. Le reste de l'épopée se déroule principalement dans les sous-sols (dont le fameux niveau des égouts, un grand classique) mais aussi des lieux clos comme l’hôpital et le commissariat déjà visité, plus en profondeur, dans Resident Evil 2. Les rares énigmes encore présentes consistent surtout à avoir de la place dans votre inventaire pour vous encombrer d'un objet-clé. Resident Evil 3 mise davantage la carte de l'action et de la fuite perpétuelle.
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Malgré ces coupes et une durée de vie assez faible, Resident Evil 3 propose tout de même de quoi s'amuser. Les difficultés Enfer et Cauchemar mettront les nerfs des joueurs à rude épreuve. Les emplacements des ennemis sont modifiés, et certains apparaissent plus tôt que prévu ou dans des lieux différents comme le Licher à l’hôpital. Némésis se montre ici extrêmement violent aussi bien par la puissance de ses attaques que sa vitesse : il ne marche plus, il court comme un ninja.
Note : 3/5

Aspect technique du jeu

La nuit des morts-vivants

Le moteur graphique RE Engine, fer de lance de Capcom depuis Resident Evil 7, continue à produire un travail de qualité. Chaque personnage a droit à une modélisation soignée permettant de retrouver des têtes connues sous un jour différent, avec la sensation qu'ils ont évolué tout en restant les même. C'est le cas pour Jill, moins pour Carlos dont le chara-design a été entièrement chamboulé. On passe ainsi du style « beau gosse » des années 90 au latino baraqué : un choix qui déplaira aux fans de la première heure.

Les créatures sont aussi de toute beauté, même si le terme est quelque peu écorné au vu du bestiaire proposé. En plus des classiques zombies, Resident Evil 3 propose des êtres devenus emblématiques comme les Hunters, le fameux Némésis mais aussi des bestioles peu ragoutantes comme le Brain Sucker. Cet insecte peut vous intuber (ce qui donne droit à une scène ignoble – mais c'en est clairement la volonté) afin de pondre directement dans votre estomac. Même s'il se montre moins sanglant que le précédent volet, Resident Evil 3 joue sur l'organique avec bruits de succion et chairs à vif. Plus d'une première rencontre avec certains monstres vous fera lâcher une expression de dégoût et c'est le but : les créations d'Umbrella sont des monstruosités et ne doivent faire connaître que la répulsion.

Racoon City se dévoile dans cet opus et la première partie où Jill doit ré-alimenter la ville est bourrée de multiples détails. Les affiches dans le métro sont autant de clins d’œil dédiés aux joueurs et explorer les boutiques, découvrir des salles dissimulées apporte tout un aspect exploration fort bienvenue. L’hôpital recèle aussi de multiples documents et couloirs emplis de surprises, venant étoffer l'univers et nous faire comprendre ce qui a transformé ce lieu en no man's land.

En plus du commissariat, ces lieux révèlent tout ce qu'un Resident Evil peut avoir d'oppressant. La caméra fixe a fait son grand retour, empêchant ainsi de voir ce qui nous attend au tournant d'un couloir. Courir peut se révéler être un acte de suicide pur, surtout quand un Licher vous attend de l'autre côté et vous saute dessus. Les jeux de lumière et d'ombre accentuent tout cela, créant des zones où l'on tend l'oreille pour percevoir les gémissements d'un potentiel zombie.

L'OST demeure discrète, misant sur les bruits émis par les ennemis, le crépitement des flammes : les sons sont là pour aussi bien troubler le joueur que lui indiquer un adversaire à proximité. Quelques pistes musicales sont présentes, surtout lors des combats de boss ainsi que la fameuse mélodie rassurante de la « safe room ».

Quant au gameplay, on reprend ce qui a constitué Resident Evil 2 avec quelques ajouts supplémentaires. Tout comme dans le précédent opus, il vous faudra gérer votre inventaire sachant que certains objets prennent plus de place que d'autres et que certaines, comme les améliorations d'armes, ne peuvent pas être jetées. Dans les difficultés Enfer et Cauchemar, ramasser un objet inutile peut s'avérer lourd de conséquences. Vous pouvez associer jusqu'à quatre armes à des raccourcis, dont le couteau qui demeure une arme de corps-à-corps viable là où, dans Resident Evil 2, il devenait un consommable vous servant à vous défendre lorsqu'un zombie vous attrapait. Il a été remplacé par un QTE consistant en un mitraillage de la touche (croix) que je n'ai jamais réussi à réaliser. Mauvaise manipulation de ma part ou QTE mal codé ? Je ne saurais dire.

Désormais avec (R1) vous pouvez exécuter une action pouvant vous sauver la mise si opérée au bon moment. Jill réalise une esquive : menée parfaitement, la membre du S.T.A.R.S accomplit une roulade, voire peut passer sous le bras du Némésis. Quant à Carlos, il donne un violent coup d'épaule pouvant mettre à terre un zombie. Avec (R2), le mercenaire peut même repousser l'ennemi d'un coup de poing (même les Hunters, si si). Ces variantes montrent combien Carlos et Jill ont un gameplay différent. Les parcours de Jill peuvent être effectuées avec moult esquives, tandis que Carlos devra être joué de façon plus pragmatique : ouvrir une pièce et la nettoyer de tous ses occupants.

Même en Normal, l'intelligence artificielle peut se montrer retorse. Si les zombies sont lents, ils sont parfois dissimulés dans l'ombre et surgissent d'un bond. Les Hunters se montrent particulièrement rapides et violents, à l'instar des Lichers. Quant aux combats de boss, ils se décomposent en nombre de trois vous confrontant, à chaque fois, au Némésis sous une forme différente avec des variantes dans la façon de le défaire. Némésis se montre d'ailleurs particulièrement retors dans la première partie du jeu, située au centre-ville. Lors de ses apparitions, la fuite est préconisée, la créature pouvant vous tuer rapidement surtout en difficulté Cauchemar et Enfer. Néanmoins, après cette zone, ses apparitions sont plus limitées rendant ainsi sa présence bien moins oppressante que le Tyran dans Resident Evil 2. Ce qui est très dommageable tant Resident Evil 3 tourne autour de cette présence qui s'approche de vous et vous suit continuellement tel un slasher de film d'horreur.
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Capcom sait créer de beaux jeux et le prouve à chaque sortie. Personnages, créatures, Racoon City : tout est magnifié grâce au moteur RE Engine que le studio sait exploiter à chaque nouvel opus. Le gameplay reprend les bases aussi bien de la saga que de Resident Evil 2 tout en apportant des ajouts comme l'esquive ou le coup d'épaule, permettant aux protagonistes de mieux se défendre face aux ennemis.
Note : 5/5

Plaisir à jouer et à rejouer

Bienvenue à Racoon City

Se plaçant comme un remake, reprenant aussi bien le gameplay que des lieux de Resident Evil 2 (le passage dans le commissariat) automatiquement, ce troisième volet est comparé à son prédécesseur. Avec un contenu plus chiche et un effet de nouveauté moins prononcé, Resident Evil 3 ne se place pas au-dessus de Resident Evil 2. Loin de le distinguer du second volet, la version remastérisée accentue cette impression de jouer à une extension du second volet... à l'image du jeu originel. Le récit se déroulant dans la même temporalité (à peine quelques heures auparavant) avec un gameplay quasiment le même, le comparatif se fait rapidement. Tout comme Nemesis et le Tyran sont confrontés : le second s'en sort avec les honneurs. Moins oppressant, bien plus scripté, Némésis se révèle effrayant surtout dans le centre-ville. Ses apparitions se font plus rares par la suite là où, dans la première version de Resident Evil 3, le joueur se confrontait à lui dans chaque zone et pouvait accroître les « chances » de le rencontrer en réalisant de mauvaises décisions.

Là où les deux premiers opus permettaient de jouer deux protagonistes, Resident Evil 3 se résume à Jill. Le remaster met plus en avant Carlos mais ces passages demeurent très courts, alors qu'ils se révèlent plus proches du survival grâce aux lieux confinés et plein de salles à fouiller. Aspect survie très vite contrebalancé par l'armement de Carlos, ce dernier commençant automatiquement avec un fusil automatique. Esquiver est impossible, Carlos étant un poids-lourd : il faut tirer des balles à foison et épurer toute trace de (non)-vie. Le remaster aurait pu permettre de créer un scénario propre à Carlos avec d'autres zones : l'occasion de développer le personnage, sa propre intrigue ainsi que le lore même de la saga.

Malgré cela, Resident Evil 3 demeure un bon jeu. La première partie en totale découverte sera accompagnée d'observations de l'environnement, de fouilles au risque de se faire coincer par les zombies, de moments de stress et de surprise. Misant bien plus sur l'action que ses prédécesseurs, les phases d'énigmes sont réduites à peau de chagrin. Resident Evil 3 est une fuite en avant en continue, ne laissant guère le temps au joueur de souffler, ni aux protagonistes de réellement se développer. Ainsi l'alliance entre Jill et Carlos se conclue très rapidement, mais leurs échanges demeurent bons et Jill n'est pas avare en répliques percutantes.

Plus accessible que Resident Evil 2, Resident Evil 3 se révèle retors à partir de la difficulté Hardocre. Les rubans encreurs ont disparu totalement du jeu, mais les machines à écrire permettant de sauvegarder voir leur nombre réduire en difficulté Cauchemar et Enfer. Ici le challenge est présent, les ennemis pouvant vous tuer en un coup et le Némésis devenant une véritable plaie. Heureusement qu'il ne sait pas ouvrir une porte (contrairement au Tyran). Par contre, les zombies, eux, savent forcer leur ouverture : une porte tressautant sur ses gonds est le signe qu'un zombie vous attend derrière (et vous en bloque l'accès tant que l'ennemi n'a pas forcé l'ouverture). Mais même en difficulté Normal, vous trouverez de quoi vous amuser surtout si vous cherchez, en même temps, à réaliser tous les défis qui reprennent, à 90%, la liste des trophées. Chaque défi réussi vous donnera des points pour débloquer des objets vitaux pour réussir les difficultés maximum, mais aussi des artworks et des modèles (des représentations 3D des personnages.

Il reste tout de même très dommage que l'ambiance anxiogène des premières heures du jeu ne s'étend pas davantage avec un Némésis continuellement présent et menaçant, des énigmes pratiquement inexistantes et des zones totalement disparues (dont des boss comme les vers géants).
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Resident Evil 3 a subi des coupes drastiques dans sa construction ce qui amène à une narration rapide, plus action que survie. Le remaster aurait pu être l'occasion d'offrir à Carlos un scénario digne de ce nom, malheureusement il n'en est rien. Reste que si Resident Evil 3 ne propose pas le remaster de l'année, il offre de bons moments que vous soyez connaisseur de l'opus originel ou non.
Note : 4/5

Plaisir à faire les trophées, le Platine / 100%

Le retour des trophées mort-vivants

Les trophées reprennent la même structure que Resident Evil 2 mais soyez rassuré : plus besoin de compter vos pas ! Ce trophée a disparu pour se concentrer sur une succession de parties à effectuer dans plusieurs difficultés ainsi que quelques objectifs annexes.

Vous devrez, ainsi, réaliser au minimum trois parties en difficulté Hardcore, Cauchemar et Enfer. Ce dernier est exempt de toute sauvegarde automatique ne vous laissant que les machines à écrire comme bouée de secours. Or, (Or) Super flic va augmenter la dose de stress exigeant que vous concluez cette partie avec un rang S autrement dit avec un maximum de cinq sauvegardes et en moins de deux heures. Cet exploit se révèle bien plus accessible en acquérant des objets dans la boutique comme le lance-roquette aux munitions infinis et les pièces augmentant votre défense, votre attaque et régénérant votre santé. Une très bonne connaissance du jeu afin d'aller à l'essentiel et rapidement, de l'emplacement des ennemis et une gestion fine des sauvegardes vous seront nécessaires. Les plus grosses difficultés rencontrées résideront dans le Nemesis au centre-ville et l'ultime boss qui peut rapidement vous coincer et vous achever en trois coups.

Les classiques « finir une partie sans se soigner plus d'une fois » et « finir une partie sans utiliser la boîte de stockage » sont à nouveau de la partie.Les trophées peuvent être facilement combinés en difficulté Facile en connaissant le chemin le plus court ainsi qu'en jouant la sécurité face aux ennemis. L'unique soin devra être mené lorsque Jill se fait infecter par un des insectes : infection scénarisée, elle exige d'être soignée pour éviter le game over.

Les objets à collectionner font aussi leur retour dont les figurines devenues une habitude depuis Resident Evil 7. Après les Mister Everywhere et Racoon, c'est au tour de Charlie de rejoindre la bande des objets inutiles, là seulement pour être associés à un défi et un trophée. Vous en aurez vingt à dénicher : munissez-vous d'une vidéo pour vous en débarrasser rapidement. Plus nombreux mais bien plus intéressants, les documents exigeront d'être trouvés et lus, vous offrant des éléments sur l'histoire et les personnages. Les serrures seront encore à crocheter vous permettant d'accéder à davantage de munitions et d'éléments de soin. Toute cette collecte se conclura avec l'acquisition de toutes les armes. Seul le magnum peut être manqué puisque vous devez fouiller l’hôpital avec Jill et passer par un chemin annexe accessible seulement avec la policière.

Lors de votre chasse, il ne vous restera plus que quelques actions annexes comme rassembler toutes les gemmes pour les placer dans l'horloge de la gare, récupérer tous les fusibles en cinq minutes : des actions qui demandent simplement de connaître la topologie des lieux. Vous devrez tuer Brad, votre infortuné collègue zombifié et mitrailler Nemesis afin de lui faire lâcher une caisse dissimulant, bien souvent, une amélioration d'arme.
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Moins exigeant que Resident Evil 2, le platine de ce troisième volet exige une bonne connaissance du jeu et une certaine prudence dans les difficultés Enfer et Cauchemar. Le fait que le jeu puisse être effectué en deux heures en ligne droite se révèle ici fort profitable afin de pouvoir enchaîner les parties en ayant, en mémoire, tous les éléments nécessaires pour mener des parties parfaites et atteindre le rang S. Plus que rallonger la durée de vie de l'opus, chasser le platine donne un objectif aux joueurs pour passer plus de temps dessus.
Note : 3/5

Conclusion

Capcom offre un remaster pétri de bonnes qualités à la mécanique bien huilée et à la qualité graphique impeccable. Toutefois, cet opus accentue les défauts de son prédécesseur avec une réduction drastique du contenu originel. L'angoisse des premières heures laisse place à un récit plus orienté action avec des énigmes inexistantes. Le platine offre aux joueurs de quoi augmenter la durée de vie faiblarde d'un opus qui aurait pu connaître un meilleur remaster.
Contenu du jeu
Aspect technique du jeu
Plaisir à jouer et à rejouer
Plaisir à faire les trophées
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Je recommande ce jeu : À tous, À un public averti

So-chan (So-chan07)

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