Octopath Traveler II

ps5

1
3
23
6
16
6

Infos complémentaires

+ -
Date de sortie : 24/02/2023
Genre(s) : RPG
Territoire(s) : FRANCE

447 joueurs possèdent ce jeu
33 trophées au total
0 trophée online
9 trophées cachés

Platiné par : 103 joueurs (23 %)

100% par : 103 joueurs (23 %)


Note des joueurs :
4.7/5 - 7 notes

Note des platineurs :
4/5 - 4 notes

Test rédigé par DarkCid le 07-03-2023 - Modifié le 04-04-2023

Introduction

Image

En 2018, alors que sa célèbre licence de RPG continuait de tendre de plus en plus vers des jeux d'actions, Square-Enix apporta la preuve qu'il savait encore faire des RPGs à l'ancienne, avec du bon vieux tour-par-tour et des graphismes 2D en nous sortant Octopath Traveler sur la Switch. Non content de juste remettre la vieille formule aux goûts du jour, il s'agissait aussi de l'occasion de présenter la fameuse technologie "HD2D" pour un rendu ayant mis des étoiles plein les yeux à tous les amateurs de bonne 2D (moi le premier). Nous sommes 5 années plus tard, et une suite voit finalement le jour et se paye le luxe de sortir cette fois sur toutes les consoles.

À la manière de la saga Final Fantasy, Octopath Traveler II est une suite à proprement parlé uniquement sur la forme puisque reprenant les éléments-clés du premier opus mais se passant dans un autre monde. Et qui dit nouveau monde dit aussi bien sûr nouveaux protagonistes, au nombre de huit vous vous en doutez (n'est-ce pas ?) :

  • Osvald, un érudit accusé à tort du meurtre de sa famille
  • Castti, une apothicaire amnésique en quête de son passé
  • Throné, une voleuse rêvant de liberté
  • Ochette, une chasseresse semi-humaine guidée par son estomac
  • Partitio, un marchand ambulant cherchant fortune
  • Agnéa, danseuse voulant devenir une grande vedette
  • Temenos, inquisiteur de l'église enquêtant sur un mystérieux meurtre
  • Hikari, un prince en exil voulant récupérer son royaume
Tout ce petit monde va être amené à se croiser, à s'entraider... sans savoir que leurs destins sont plus liés qu'ils ne le pensent.
Contenu du jeu
Une histoire à huit branches

L'histoire, ou plutôt les histoires prennent place dans le monde de Solistia, divisé en deux continents. Et dès la première minute de jeu, vous allez devoir faire votre choix entre les huit "travelers" afin de déterminer par qui vous allez commencer. Ce choix est important car ce personnage sera obligatoirement inclus dans votre équipe (composée de quatre combattants) et ce jusqu'à ce que vous finissiez sa propre histoire (ce qui peut être long). Pas très grave quand vous tombez sur un héros (ou une héroïne) qui au final vous plaît bien et/ou vous est utile tout le long du jeu mais un peu plus problématique sinon (on y reviendra mais, spoiler, les huit histoires ne se valent pas).

Individuellement, les histoires se découpent toutes en quatre ou cinq parties, dont le premier chapitre se fait en solo (ou à la rigueur avec quelques compagnon(s) provisoire(s)). Une fois le premier chapitre du premier personnage terminé, vous êtes lâchés dans le monde de Solistia et une carte vous indique où se trouvent les prochains chapitres, que ce soit celui de votre personnage principal ou celui des sept autres héros. Vous êtes à présent libres de faire l'aventure dans l'ordre de votre choix en parcourant le monde selon vos envies.

Le monde de Solistia justement est découpé grossièrement en villes séparées par deux ou trois zones d'explorations. Il n'y a pas vraiment de carte du monde où l'on se déplace librement, le modèle suit plutôt celui de Final Fantasy X où vous parcourez vraiment le monde qui sépare les différents lieux. Bien que chaque zone soit accessible dès le début ou presque, cela ne veut pas dire que vous devriez y aller. Ces zones disposent d'un niveau recommandé et si l'écart est trop grand (en votre défaveur j'entends), vous allez passer un très mauvais moment. Toutefois et heureusement, le chemin global faisant le lien entre les premiers chapitres de chaque personnage est de faible niveau, vous pourrez donc réunir votre équipe sans attendre trop longtemps.

Et cela sera très vite nécessaire d'avoir tout ce petit monde à disposition car dès les deuxièmes chapitres, la difficulté monte déjà d'un cran dans les combats si bien que ne pas avoir quatre combattants sera du suicide, même avec une très grosse séance de level up sur votre unique personnage (ce qui serait un peu idiot). En parlant de chapitres, sachez que le jeu est constitué (en moyenne) de 5 chapitres par personnage, de quatre histoires croisées regroupant deux personnages pour une petite quête rapide sur deux chapitres et d'un chapitre final où toutes les histoires se rejoignent (et évidemment une multitude de quêtes annexes, cela va de soi).

Petite précision concernant vos personnages. Chacun dispose de deux types d'actions qu'ils peuvent utiliser sur les PNJs du jeu, selon s'il fait jour ou nuit (vous pouvez passer de l'un à l'autre sur une simple touche). Par exemple, Hikari peut de jour défier en duel quelqu'un pour apprendre une technique en cas de réussite et lui extorquer une information moyennant finance de nuit. Throné peut faire les poches (en même temps c'est une voleuse) de jour et endormir de nuit. Ces actions sont très pratiques pour obtenir des informations, des réductions à l'auberge ou des objets uniques, mais servent bien souvent à terminer les quêtes annexes.

Combattre avec classe(s)

Parlons à présent du cœur de tout bon RPG qui se respecte : les combats. Ceux-ci se déroulent au tour-par-tour, flirtant un peu avec le système de Final Fantasy X où vous savez comment s'organiseront les prochaines actions, que ce soient les vôtres ou celles des ennemis. Pratique pour adapter sa stratégie, surtout face à un boss qui prépare une attaque surpuissante.

Si les combats se font à quatre combattants, on pourrait presque dire que le nombre va jusqu'à huit. Chaque traveler dispose d'une classe native mais au détour de vos explorations, vous tomberez sur des guildes vous permettant d'obtenir d'autres classes que vous pourrez équiper en classe secondaire. Vos personnages auront donc deux classes sur eux, soit huit par combat, ce qui permet des combinaisons tactiques intéressantes comme un érudit (mage) qui serait aussi un shaman, lui permettant de transférer sa magie sur les armes de ses coéquipiers.

La diversité des classes (les huit de base + quatre classes spéciales) vous permet d'élargir vos possibilités. Chaque classe permet d'équiper un ou plusieurs types d'armes parmi six (épée, lance, dague, hache, arc et bâton). C'est là le point central du système de combat car chaque ennemi dispose d'un certain nombre de faiblesses, soit vis-à-vis d'un ou plusieurs types d'armes soit via les magies élémentaires (feu, glace, foudre, vent, lumière et ténèbres). À chaque fois que vous exploitez une faiblesse de l'ennemi, sa barrière perd un point et une fois à 0, il est en état de choc pendant le tour courant et le tour suivant. Sans défense, c'est le moment où vous ferez le plus de dégâts.

De plus, vos personnages disposent de deux atouts pour amplifier les dégâts. Tout d'abord l'exaltation. Vous disposez de jusqu'à cinq points d'exaltations (vous en gagnez un par tour). En les utilisant (trois à la fois maximum), vous augmentez les dégâts et vous augmentez le nombre d'attaques en cas d'attaque simple (vous donnerez donc jusqu'à quatre coups en exaltation maximale). Ensuite, vous avez aussi une réserve d'énergie qui une fois pleine fera office de limit break donnant à celui qui l'active un bonus non négligeable, que ce soit une attaque surpuissante pour Hikari l'épéiste ou de concentrer les dégâts élémentaires sur un ennemi pour les sorts de zone d'Osvald le mage.

Et ce n'est pas fini, ajoutez à cela quelques particularités propres à certains, comme Ochette qui peut capturer des monstres et les utiliser en combat, Hikari qui peut défier des PNJs pour apprendre leurs techniques, Castti qui peut concocter des potions ou d'autres qui peuvent recruter des PNJs pour qu'ils vous assistent au combat. Bref vous l'aurez compris, les possibilités tactiques sont assez variées et c'est tant mieux car, nous en reparlerons plus loin, mais les boss ne vont pas vous faciliter la tâche. Oh et dernier petit point qui plaira à tous ceux passant parfois des heures et des heures à monter les niveaux de son équipe : les combats proposent une option afin de doubler la vitesse de ces derniers, un confort bienvenu.
Aspect technique du jeu
De la 2D oui, mais HD

Comme mentionné en introduction, le jeu utilise la technologie de la "HD2D". En quoi cela consiste-il ? Il s'agit d'un mélange entre des sprites et des textures de style 16-bits (époque Super Nintendo / Megadrive) avec des environnements polygonaux et des effets HD. Concrètement, cela se traduit des personnages en 2D à l'ancienne mais évoluant dans un environnement qui semble lui aussi à l'ancienne de par ses textures mais pourtant bien modélisé en 3D, permettant de se déplacer en profondeur ou d'effectuer des rotations du décor (ce dernier point est d'avantage utilisé dans Triangle Strategy du même développeur).

Voilà, les termes techniques sont posés, et donc qu'est-ce que ça donne ? Vous le voyez sur les images, le rendu est simplement magnifique. Bien sûr, les allergiques de la 2D ne retourneront pas forcément leur veste, mais quand on aime le pixelart, difficile de ne pas tomber amoureux de cette technologie, surtout quand comme moi, on est un vieux con nostalgique des JRPG 16-bit qui aujourd'hui encore dominent mon top 10 des meilleurs jeux de ma vie.

Au-delà du premier visuel, on notera certains effets particulièrement réussis, comme les magies en combat ou même le dynamisme de ces derniers que de la "simple" 2D aurait parfois du mal à concurrencer. L'eau dans le jeu est aussi très bien rendue à l'écran, on en profite d'ailleurs un peu plus que dans le premier opus puisque vos personnages peuvent de déplacer sur l'eau en montant dans des canoës à certains endroits.

Concernant la bande-son, c'est un sans-faute. Les mélodies accompagnent à merveille le joueur au travers de ses voyages et peuvent facilement rester à l'esprit. En écrivant ces lignes, j'ai par exemple dans la tête le thème à l'ambiance western de la région des Terres Sauvages. Les musiques des combats ne sont pas en reste et rendent les combats de boss encore plus épiques.

On notera enfin que si le texte est en français, le jeu est entièrement doublé en anglais et en japonais. Toutefois, un petit bémol à ce niveau, c'est que l'on constate vite de très grosses différences entre le doublage anglais et les textes français. Lequel prend des libertés ? Eh bien vu que je ne parle pas japonais, difficile de vous répondre, mais quoiqu'il en soit, c'est parfois assez déroutant d'entendre "Allons-y" quand la bulle de dialogue dit "Tu vas bien ?".
Plaisir à jouer et à rejouer
Un JRPG comme on les aime

Je pense que vous l'aurez compris en lisant ces lignes, mais autant le faire de façon plus explicite. Quand on aime les JRPG à l'ancienne, difficile de ne pas prendre du plaisir sur ce titre. Tout est là, des personnages charismatiques, un système de combat bien pensé, etc. On parcourt le monde avec plaisir, allant de ville en ville tout d'abord en quête de nos compagnons mais aussi simplement pour en voir plus. Il faut dire que le jeu sait varier ses environnements, allant des villes classiques moyenâgeuses en passant par des ambiances westerns, samouraïs ou même industrielles.

À un certain point de l'aventure, le jeu répond aux déceptions de certains de ne pas avoir de carte du monde à l'ancienne une fois encore en nous donnant accès à notre propre bateau, nous permettant de naviguer librement sur l'océan. Une belle petite surprise qui promet pour les jeux à venir de nous redonner un jour cette option.

C'est bien beau tout ça mais... au final l'histoire c'est quoi ?

Il est toutefois temps de parler de choses moins agréables et qui feront perdre quelques points au jeu j'en ai bien peur. Comme mentionné plus tôt, nous avons donc 8 histoires solo. Et malheureusement, elles portent un peu trop bien leur nom, solo. Vous avez beau avoir huit personnages, avec donc une équipe de quatre composée du héros de l'histoire en cours et ses trois compagnons... vos compagnons n'existent cependant que pendant les combats. D'un point de vue histoire pure, les chapitres solos restent désespérément solos. Vos amis ne sont là que pour les combats et pour de petits dialogues optionnels très rapides.

Les développeurs ont bien rajouté des histoires croisées censées justement combler ce problème, mais il s'agit en fait de mini-chapitres impliquant seulement deux personnages au lieu d'un et s'il y a en tout huit chapitres croisés, on en fait le tour en une heure ou deux grand maximum. C'est un peu léger comme correction.

Nous avons donc huit histoires solos et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'elles ne se valent pas du tout. À côté des mystères entourant l'enquête de Temenos ou l'amnésie de Castti, pendant que l'on suit Hikari tenter de sauver son royaume de son frère belliqueux, Osvald voulant s'échapper de sa prison ou Ochette partir en quête de trois monstres légendaires pour sauver son île, on a les trois derniers...

Throné la voleuse veut retirer son collier et doit pour cela tuer ses employeurs. Pas totalement inintéressant, mais cela ne vole pas très haut par rapport aux autres. Partitio commençait bien, grandissant dans une ville mourante car surexploitée par un marchand malhonnête les ayant roulé... mais au final on a juste un récit un peu niais d'un marchand voulant tout partager avec le monde et pour cela va juste réunir beaucoup d'argent pour acheter un contrat...

Et enfin on a Agnéa... Agnéa... Oh bon sang ! Je crois que rarement un récit m'avait autant énervé que celui d'Agnéa de par sa niaiserie et son manque total d'intérêt. Toute l'histoire d'Agnéa tourne autour du fait que sa danse rende les gens heureux. Elle arrive dans une ville pauvre, ravagée par les guerres, mais quelques pas de danse et hop on oublie tout ?! Et croyez-moi cela ne va pas beaucoup plus loin que ça.

Et le pire, c'est que toutes ces histoires sont censées avoir un fil rouge. Et bien une fois toutes les histoires terminées, avant de lancer le chapitre final qui explique tout, on ne comprend toujours pas en quoi elles sont liées ! C'était un défaut du premier opus et il n'est malheureusement toujours pas corrigé. Devoir attendre 50 heures de jeu (peut-être moins mais j'ai pas mal fait d'activités annexes) pour enfin comprendre ce que le jeu veut nous raconter, c'est tout de même un peu long. Bon j'exagère un peu (et encore) car à la fin des huit histoires on commence quand même à discerner quelques similitudes entre certaines, mais cela reste très léger.

Des combats épiques... mais parfois frustrants

Un petit mot pour finir sur les combats. Le système est très agréable en soit. Le système de classe est bien pensé, se basant sur un principe de level up simple mais efficace, à savoir que vous dépensez des points de compétence pour améliorer une classe afin d'obtenir plus de compétences en combat et de compétences passives. Petit bémol sur les compétences passives au passage : sur la petite centaine disponibles, on ne peut en activer que quatre à la fois... le ratio est un peu faible.

Au final, j'aimerais tout de même porter votre attention sur les combats de boss. Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il s'agit de passages particulièrement épiques car ils portent bien leur nom de boss. S'ils ne sont pas autant des sacs à PV que dans le premier opus (en tout cas c'est l'impression que j'en ai eu), leurs tactiques vont mettre vos compétences à rude épreuve... et parfois un peu trop même.

Entendons-nous bien, que les boss soient difficiles, c'est normal. Mais les outils dont ils disposent pour cela sont parfois extrêmement frustrants pour le joueur. Déjà, certains ont dans leur manche l'atout que je déteste le plus dans les JRPG, l'attaque du genre mort-subite qui tue n'importe qui sans condition. Mon dieu que je déteste ça ! Heureusement que c'est relativement rare, mais tout de même. Non, les boss vont surtout avoir les moyens de bloquer certaines mécaniques du jeu en bloquant votre exaltation (le système qui permet de booster vos attaques), en modifiant à la volée leurs propres faiblesses ou en se protégeant tant que vous n'avez pas éliminé leurs sbires qu'ils ressuscitent sans arrêt, en bloquant vos soins (!!!), en s'attaquant directement à vos point de magie, etc. La liste est longue et cela permet tout de même à un boss que le jeu évalue comme adapté à une équipe de niveau 45, si vous n'êtes pas prudent/chanceux, d'annihiler une équipe de niveau 60...
Chasse aux trophées
La liste des trophées est à peu de choses près ce qu'on attend d'un titre de ce genre, à savoir qu'avec le platine en poche, vous avez la garantie d'avoir terminé le jeu à 100%.

Sur les 33 trophées, 17 se débloquent au fil de l'histoire... ou plutôt à la fin. Vous allez en effet passer la majeure partie du jeu sans voir poper le moindre trophée car la majorité s'obtiennent sur la fin en finissant les 8 histoires solos, les 4 histoires croisées et le chapitre final. C'est peut-être d'ailleurs le seul point négatif de la liste, ce très long moment où la chasse peut paraître en pause.

À côté de cela, il vous faudra terminer toutes les quêtes annexes (bonne chance pour certaines si vous jouez sans solution), réunir toutes les classes, et bien sûr vaincre le boss ultime (qui contrairement au premier opus n'est ici pas la boss du chapitre final). On notera un type de collectibles mais ces derniers sont vraiment très simples et si vous disposez de la liste avec emplacement, cela ne prend guère plus d'un petit quart d'heure à compléter (si vous avez déjà accès à la majeure partie des villes), pas de quoi fouetter un chat quoi.
Conclusion
Octopath Traveler II nous apporte un nouveau voyage en compagnie de huit nouveaux personnages à travers un monde modélisé dans une HD2D magnifique et qui enchantera les amateurs de JRPGs à l'ancienne. Disposant d'un système de combat efficace, le jeu ne manquera pas de challenges face à des boss épiques mais parfois frustrants. L'histoire quant à elle, si elle a subi quelques améliorations par rapport au premier opus, dispose toujours du même défaut majeur, à savoir que l'on peine à faire le lien entre les huit histoires solo qui nous sont proposées. L'aventure n'en reste pas moins plaisante, mais vous voilà prévenu.
J'ai aimé
  • Des histoires passionnantes pour la plupart...
  • Les combats au tour-par-tour prenants...
  • Un peu plus d'interactions entre les héros...
  • La HD-2D toujours aussi somptueuse
  • La bande-son
  • Doublage intégral japonais et anglais
  • Option pour doubler la vitesse des combats, un régal pour vos phases de level up
Je n'ai pas aimé
  • ... mais frôlant l'inintérêt pour certaines (Agnéa !!!)
  • ... mais parfois frustrants face aux boss
  • ... mais le fil rouge commun reste quasi invisible jusqu'à la fin
16
Je recommande ce jeu : Aux spécialistes du genre, Aux fans de la série, À un public averti

DarkCid (Twilight_Angel75)

472
2921
4351
10784