Nikoderiko : The Magical World

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Infos complémentaires

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Date de sortie : 15/10/2024
Genre(s) : Plates-formes
Territoire(s) : FRANCE

73 joueurs possèdent ce jeu
30 trophées au total
0 trophée online
6 trophées cachés

Platiné par : 15 joueurs (21 %)

100% par : 15 joueurs (21 %)


Note des joueurs :
5/5 - 2 notes

Note des platineurs :
5/5 - 1 note

Test rédigé par dayvyde le 25-11-2024 - Modifié le 29-11-2024


Introduction

Image

Donkey Kong, Crash Bandicoot, Rayman, Spyro, etc. Autant de licences de jeux de plateforme qui auront eu leur heure de gloire sur les consoles de jeux des années 90-2000. Certaines auront eu un renouveau avec de nouvelles versions ou remakes ces dernières années, comme pour Crash ou Spyro entre autres.

Et c'est pour créer un bon gros vent de nostalgie que les équipes de VEA Games et Knights Peak nous proposent aujourd'hui Nikoderiko : The Magical World. Ce nouveau jeu, de par son trailer uniquement, semble faire la part belle à ces jeux d'antan, en particulier Donkey Kong. Qu'en est-il manette en mains ? Arpentons ensemble les chemins d'un univers coloré et magique !
Contenu du jeu
Tout commence à bord d'un bateau volant, avec le personnage principal à la barre, à savoir Niko. Accompagné de Luna, les deux mangoustes naviguent à travers diverses îles volantes pour finalement atterrir sur l'une d'elles en quête d'un coffre à l'instar d'un bien nommé Indiana Jones pour ne citer que celui-là. Pendant leur parcours pour retourner au vaisseau avec le butin, ils tombent nez à nez avec le baron Grimbald, chef de la troupe des Colbrings. Ceux-ci leur piquent alors le trésor tant convoité et ni une ni deux, le duo d'aventuriers se met à leur poursuite en quête de récupérer leur bien.

C'est ainsi que démarre notre aventure dans Nikoderiko, sans en savoir plus concernant le passé des différents personnages et en particulier la rivalité qui oppose les mangoustes avec la troupe des Colbrings. De même qu'aucune information supplémentaire n'est fournie concernant le monde et l'univers du jeu en tant que tel.

Pour parvenir à récupérer le fameux trésor, le duo va évoluer à travers sept mondes, chacun constitué de quatre niveaux et d'un boss de fin. Chaque monde fait la part belle à des environnements précis comme la jungle, la montagne enneigée ou bien en feu par exemple. Toute la traversée se fait majoritairement en 2D avec certaines zones en 3D. Tel un jeu de plateforme qui reprend les codes des plus grands classiques du genre, en plus de courir et de faire des glissades, il est uniquement possible de réaliser des sauts muraux. Le double saut, mouvement typique de ce style de jeu, n'est pas dans leurs compétences malheureusement. Je dis "leurs" car oui, il est possible de jouer soit avec Niko, soit avec Luna. Et le choix peut être fait en pleine partie, avant chaque niveau.

La traversée de chaque niveau se fait systématiquement de la même manière. A savoir, des pièges plus ou moins cachés à éviter, ainsi que des monstres et ennemis à tuer ou à contourner, pour arriver au moment où l'on vient casser une sorte de cage de verre remplie de libellules qui marque la fin d'un niveau. Ces libellules sont également disséminées à travers les niveaux dans des caisses ou à l'air libre, et font office de monnaie. Celle-ci permet d'acheter des éléments qui sont dans le mode musée du jeu (des artworks et des musiques). Il est également possible de les échanger contre des compagnons qui aident à la traversée des niveaux, trois sortes de monstres qui se chevauchent et qui ont chacun leurs propres capacités. Et pour compléter un niveau à 100% il faudra y récupérer à chaque fois deux clés, un diamant violet, et les quatre lettres N, I, K et O. Vous l'aurez donc compris, la ressemblance avec la licence Donkey Kong est fortement présente...

Deux modes de difficulté sont possibles au début de l'aventure : normal et difficile. Ce dernier mode n'octroie que deux cœurs sur les trois possibles ainsi qu'une utilisation des compagnons limitée au nombre que l'on aura acheté à la boutique. En effet, en normal, ils sont utilisables à volonté. Ce n'est donc pas un mode si difficile que ça car les ennemis ne sont pas plus compliqués à vaincre, et il y a tout autant de cœurs à récupérer en cas de besoin.

Détail intéressant et assez rare encore aujourd'hui, un mode coop en local uniquement existe dans ce jeu. Chaque joueur contrôle Niko ou Luna qui avancent de concert dans le jeu sur le même écran. Et il n'y a pas de raison de faire de jaloux étant donné qu'ils sont tous deux dotés des mêmes capacités.
Aspect technique du jeu
On ne va pas se mentir, le jeu ne met pas en avant les capacités techniques que possède la PS5. Certes, les temps de chargement sont très courts, mais graphiquement, on peut s'attendre à bien mieux. L'ensemble du jeu est très beau, très coloré et chaque univers à travers lesquels on évolue est très bien retranscrit. Néanmoins, le rendu est assez grossier et les textures donnent un rendu globalement "pâteux". Des traits un peu plus fins auraient été plus agréables.

Mais, très clairement, les développeurs se sont plus attardés sur le fait de vouloir nous faire plonger dans un jeu digne de ceux des années 80. Mis à part le double saut, les codes du genre sont bien respectés avec une difficulté relativement bien dosée en prime, permettant ainsi à tout un chacun d'appréhender le jeu. Petit bémol tout de même sur le fait que certains sauts peuvent être délicats et demander une certaine précision au risque de tomber dans un trou ou bien de se faire toucher par un ennemi sans qu'il ne semble y avoir contact à l'œil nu. Je dirais donc que les hitbox semblent être plus larges qu'il n'y paraît.

D'un point de vue sonore c'est la douche froide en revanche. Il n'y a rien de transcendant ni de marquant tant l'absence de variété est flagrante. Tout du long, c'est à chaque fois la même musique qui est jouée en boucle. Que ce soit dans un niveau dans la jungle ou en montagne par exemple, pas de différence, et c'est regrettable car cela enlève énormément à l'immersion.
Aussi, les personnages sont doués de paroles et certaines scènes apparaissent à l'écran de temps à autre entre les niveaux. Des scènes qui donnent lieu à des dialogues assez étranges entre les héros et des ennemis. J'ai bien précisé "étranges" parce qu'ils n'apportent fondamentalement pas grand chose au jeu et à l'histoire, si ce n'est rien du tout. Et c'est dommage parce que, même si les voix sont en anglais, l'ensemble des textes du jeu (menus et sous-titres) qui sont disponibles en français auraient permis à n'importe quel joueur de pouvoir se plonger dans une ambiance bien plus intéressante.
Plaisir à jouer et à rejouer
Au moment de la promotion du jeu avant sa sortie, l'éditeur mettait bien en avant le fait de vouloir faire vibrer la fibre nostalgique des plus anciens et des amateurs de jeux de plateforme. Et le pari est partiellement réussi.

Dès les premiers instants, pour les plus connaisseurs des jeux d'antan tels que Crash Bandicoot ou Donkey Kong, il est impossible de ne pas voir les similitudes. Des paysages colorés à souhait, des mécaniques de jeu typiques et différents objets à devoir récolter à chaque niveau pour le compléter à 100%. Ajoutez à cela des tonneaux faisant office de canons pour se déplacer à travers le décor, et vous avez là une copie presque parfaite d'un jeu estampillé Donkey Kong.

Je dis "presque" parce que passés les 2-3 premiers mondes sur les sept que comporte le jeu, une certaine lassitude commence à se faire ressentir. Malgré des subtilités qui apparaissent au fur et mesure pour tenter de gêner notre traversée, il n'en reste que les actions à faire sont à chaque fois les mêmes. Et c'est là que le manque de variété dans les actions du personnage se fait ressentir. Mis à part sauter ou glisser, nous n'avons pas d'autre choix pour nous défaire des ennemis et éviter les obstacles. En plus de cela, le bestiaire n'est pas varié, ce qui fait que nous rencontrons à chaque fois le même type d'adversaire, peu importe l'environnement dans lequel nous évoluons. Il aurait été de bon ton d'avoir un peu plus de challenge à se mettre sous le coude juste.

Un petit plus qui aurait été intéressant à mettre en place serait par exemple des niveaux combinant Niko et Luna. Le fait est qu'ils ont les mêmes capacités, donc forcément, l'intérêt de tels niveaux est très limité. Mais si chacun était doté de ses propres compétences, le jeu aurait pris une toute autre dimension.

Toutefois, ne vous y trompez pas, Nikoderiko reste une agréable surprise pour cette fin d'année qui saura amuser et divertir n'importe quel amateur de jeu de plateforme une bonne quinzaine d'heures.
Chasse aux trophées
Fondamentalement, pour un jeu de plateforme, la liste de trophées offre un (Platine) accessible à n'importe quel type de joueur.

Sur les trente trophées que propose Nikoderiko, en jouant tout simplement au jeu, sans forcer quoi que ce soit, vous n'obtiendrez que trois d'entre eux à coup sûr. Mais, ne vous inquiétez pas plus pour autant, parce que pour la majeure partie des autres, de simples actions précises sont à réaliser. D'office, vous jouez avec Niko. Choisissez alors de jouer un niveau entier avec Luna pour (Bronze) Nouvelle Luna ! Si par exemple vous trouvez un niveau vraiment retors à compléter, vous vous y casserez les dents peut-être au moins trente fois mais serez tout de même récompensé avec (Bronze) Le club des trente. Vous l'aurez compris, il ne s'agit que d'actions qui ne vous prendront que peu de temps.
Chaque boss demande également à être vaincu avec une condition précise à chaque fois comme par exemple Sally qu'il faut écarter en moins de cinq minutes pour (Argent) Le plus grand des jardiniers.

En revanche, il y a tout de même un trophée qui demandera une attention de tous les instants, à savoir (Or) IL VIENT DE FAIRE QUOI !? qui demande de finir le jeu sans mourir une seule fois. Et il ne suffit pas de relancer le niveau en question si l'on vient à y perdre une vie malencontreusement, car le jeu prendra tout de même votre mort en compte. Reste à faire preuve d'une grande patience ou bien d'avoir un abonnement au PS+ pour pouvoir faire des transferts de sauvegarde régulièrement sur le cloud.
Conclusion
Nikoderiko : The Magical World nous propose une aventure haute en couleur au sein d'un univers varié, mais qui manque tout de même d'un poil de magie, comme son nom souhaite l'indiquer. Malgré quelques défauts dont on peut faire abstraction lors de notre partie, le jeu nous offre une bonne dose de divertissement. Avec des mécaniques de jeu simples et tout autant efficaces, le jeu nous offre un saut de quelques années en arrière qui saura ravir le plus grand nombre.
J'ai aimé
  • Un bon jeu de plateforme
  • Simple et efficace
  • Un platine accessible à tous
Je n'ai pas aimé
  • Manque de variation dans les mécaniques de jeu
  • Des graphismes qui ne font pas honneur à la PS5
15
Je recommande ce jeu : Aux spécialistes du genre, Aux chasseurs de trophées/platine facile

dayvyde (Dayvyde)

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