L’une des particularités et des grandes qualités de ce
Livre II est que l’on débute précisément là où l’on s’était arrêté, à la fin de
Moss. Pour rafraichir la mémoire des anciens ou afin de guider au mieux les nouveaux venus, la narratrice nous rappelle les évènements du
premier Livre et plus généralement ce qu’est le monde de
Moss : la Nuit des Cendres, les 5 Reliques de Verre, les Arcants… Bien sûr, il est fait mention des actes héroïques de
Quill, qui vint porter secours à son
oncle Argus, capturé par les Arcants. Notre souris parvint à occire
Sarfogg, le monstrueux serpent légendaire et sauver son oncle, dans le château de l’Arcane, conquis lors de la Nuit des Cendres. C’est précisément dans ce château que débute le
deuxième Livre, et donc la suite des aventures de
Quill, à la recherche de la Relique royale, afin d’empêcher les Arcants de s’en emparer, et de détruire le monde.
Nous l’avons dit,
Moss : Livre II est la suite précise du premier jeu. Et qui dit suite appelle forcément nouveautés (si possible, sans trahir son aîné). Tout d’abord, nous avons le plaisir de constater que les grandes qualités de
Moss sont toujours là : la plateforme efficace, les combats dynamiques et les graphismes de toute beauté. Le joueur contrôle toujours
Quill de la même façon,
Dualshock 4 entre les mains, dans son rôle de lecteur. Et là arrive la première nouveauté : l’intégration bien plus poussée de ce fameux lecteur (vous, le joueur) dans l’histoire. Car si
Moss proposait des interactions régulières entre le lecteur et l’environnement, notamment en déplaçant des cubes et des plateformes, il y a désormais davantage de choses à réaliser pour faciliter le périple du rongeur et résoudre les nombreux puzzles. Cela passe aussi par l’observation du joueur, qui devra trouver les nombreux passages secrets,
illustrant la qualité du level design du titre. Outre les cubes et autres plateformes, le lecteur pourra créer des passerelles végétales ou faire pousser du lierre afin de donner plus de verticalité aux niveaux.
Nouveauté toujours : vous n’aurez pas une seule arme (l’
Épée, déjà présente dans le jeu précédent) mais bien trois ! Le
Chakram (sorte de shuriken circulaire) et le
Marteau de Cariel apportent évidement de la diversité dans les combats mais servent avant tout à progresser dans les niveaux grâce à des mécaniques bien pensées, à la manière d’un (ancien)
Zelda. Vous aurez d’ailleurs à revenir dans certains lieux pour ouvrir des passages secrets précédemment inaccessibles dès lors que vous aurez obtenu l’arme adéquate. Et pour organiser cette gestion des armes, un inventaire en forme de roue fait son apparition, accessible grâce au pavé tactile de la manette. Enfin, de nouveaux ennemis (ces vilains, Arcants, grrrrr !) apparaissent : la
Furiaze est à utiliser comme une boule de flipper pour débloquer des portes, le
Bombardier sert, lui, à déclencher des mécanismes mal placés dans le décor. Ajoutons qu’à un certain moment de l’histoire, des
Rampants obtiendront un blindage, démontable uniquement à l’aide du Marteau. Un certain nombre d’ajouts, donc, qui viennent renforcer encore plus un gameplay déjà bien costaud.
Ce qu’il y a au programme de
Moss : Livre II est assez simple : une aventure, découpée en chapitres. Pas de mode multijoueur, pas de mini-jeux, pas de coopération… Toutefois, lors de votre périple, vous pourrez collecter de la
poussière de relique (en cassant les pots, caisses ou autres jarres) et collectionner les
fragments perdus de sorte à restaurer les vitraux du château. Si pour la poussière vous n’aurez qu’à faire en sorte de briser suffisamment d’objets dans chaque parcelle de niveau, pour les fragments c’est une autre histoire ; il va falloir être très attentif et la plupart du temps, trouver un chemin dissimulé et y accéder. Croyez-nous, certains sont retors… Hormis ces deux quêtes de collection,
Moss : Livre II ne vous demandera donc que d’être achevé. En attendant un Livre III ?