Mortal Shell

ps4
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Infos complémentaires

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Date de sortie : 18/08/2020
Genre(s) : Action , RPG
Territoire(s) : FRANCE

1833 joueurs possèdent ce jeu
38 trophées au total
0 trophée online
16 trophées cachés
1 DLC

Platiné par : 212 joueurs (12 %)

100% par : 32 joueurs (2 %)


Note des joueurs :
3.7/5 - 12 notes

Note des platineurs :
4.3/5 - 8 notes

Test rédigé par Elite-man le 30-08-2020 - Modifié le 29-11-2020


Introduction

Le 18 août 2020 sort de sa coquille le jeu Mortal Shell. De type Action-RPG (ou Souls-like pour les intimes), il est développé par un studio au doux nom de Cold Symmetry. Ce studio ne vous dit rien et c'est bien normal car il a été fondé en 2017 par quatre personnes et rejoints par la suite par 12 vétérans de l'industrie vidéo-ludique . Il est également édité par Playstack Ltd, habitué dans l'édition de jeux mobiles. Le jeu est annoncé en 2018 sous le nom Dungeon Haven. Un indice de la direction prise par les équipes de production ?

En effet, le jeu s'inspire des pionniers du genre tel que Dark Souls, Sekiro ou bien Bloodborne et qui, pour les familiers du genre, ne saura gommer ses similitudes. Beaucoup de Souls-like ont vu le jour récemment, tentant de surfer sur le succès du studio japonais FromSoftware. On s'attendra donc à vouloir un jeu exigeant avec un gameplay dynamique et des nouveautés capables de nous surprendre. Mortal Shell est-il le jeu qui révolutionnera le genre, ou bien seulement une pâle copie de Dark Souls, suivant un cahier des charges et ne sortant pas des sentiers battus ? Nous le verrons au cours de ce test.

Ce test a été réalisé sur PS4 pro et sur la première version du jeu où des bugs et problèmes techniques peuvent être potentiellement réglés dans une future mise à jour.



Contenu du jeu

Une initiation musclée :

Vous arrivez dans un endroit brumeux et vous vous questionnez sur votre présence en ces lieux. Nu comme un ver, cherchant un but à votre existence en ce monde. Vous commencez par apprendre à vous battre, à utiliser les outils à votre disposition comme les esquives et le renforcement, trouverez une épée et vous ferez face à un boss, reflet de votre peur, qui ne vous laissera aucune chance à l'erreur. Heureusement pour vous, votre défaite ne sera pas fatale et vous vous retrouverez dans une région verdoyante appelée Fallgrim. C'est là que commence réellement votre aventure. Vous l'aurez compris à la vue du tutoriel, que le jeu ne vous laissera pas vous amuser tranquillement.

Votre but ? Récupérer des glandes sacrées et les ramener à une grande créature ailée, emprisonnée dans une tour délabrée et attendant votre venue. Toutefois, cela ne sera pas une mince affaire, car les glandes, propriété des Vénérés (Anciens dieux déchus), seront fortement protégées.

A ghost in a shell :

Ici, il n'est pas question de personnalisation en tant que telle, mais d'un système de Shell (enveloppe ou coquille en français) permettant d'incarner des héros tombés au combat, l'équivalent des classes dans les jeux de rôle. La différence est, qu'au lieu de les sélectionner dès le départ, vous devrez les trouver durant votre partie, dans des endroits cachés ou à la vue de tous, comme pour raconter l'histoire de leurs morts. Il y a un total de quatre entités a trouver dans le jeu et chacune de ces coquilles à son histoire, des compétences qui leurs sont propres et surtout des statistiques fixes, qui sont la santé, l'endurance et la détermination. Vous pourrez donc choisir lequel utiliser selon votre style de jeu et préférence. Vous pouvez aussi rester sans coquille et finir votre aventure comme ça, au détriment de votre santé (un coup et bye-bye) ce qui rajoutera de la rejouabilité pour un new game + par exemple.

Un air de déjà vu...

Le jeu nous offre une aventure solo dans un monde semi-ouvert, contenant trois donjons et une dizaine de boss dont quatre inédits et six récurrents, qu'on retrouvent tout le long du jeu, avec des subtilités néanmoins car, ils ne possèdent qu'une barre de vie. Tous les poncifs du genre sont au rendez-vous, comme la difficulté, les boss exigeants, l'esquive et la contre-attaque, la monnaie d'échange qui disparaît si vous mourrez deux fois, les feux de camps symbolisés par une femme nommée soeur Genessa ou alors la possibilité d'avoir une deuxième chance comme dans Sekiro. Une autre inspiration de ce dernier est le fait que les boss que vous affronterez à la fin des donjons auront deux phases, ce qui mettra votre patience à rude épreuve. Dès que vous tué un de ces boss, vous récupérerez une glande et devrez faire le chemin inverse, dans le noir, en empruntant les raccourcis préalablement déverrouillés à l'aller. Seul bémol, la ramener ne sera pas une partie de plaisir et les ennemis changeront de positions et d'apparences, tout en rajoutant une brume verdâtre, ce qui rend le monde malveillant, comme une vengeance des dieux. Heureusement pour vous, ramener l'objet divin à la créature dans la tour, vous permettra de faire disparaître la brume. Cette mécanique est identique à la lune rouge dans Bloodborne pour les connaisseurs.

...accompagné d'un vent de fraîcheur :

Malgré les ressemblances avec les autres jeux du genre, Mortal Shell tente de se démarquer au niveau de son système de soin et de loot. En effet, pas de fiole d'estus pour vous aider durant vos combats. Vous devrez vous servir de vos talents de cueilleur pour récupérer ces fameux objets de soin. Cependant, tous les consommables que vous trouverez seront inconnus pour vous et pour en connaitre les effets, vous devrez les consommer, ce qui donne un coté Rogue-like au titre. Les objets trouvés ont tous un niveau de familiarité et une fois celle-ci maxée, les effets peuvent changer. Par exemple, un objet consommé pour la première fois vous fait des dégâts de poison, mais à force de consommation il pourra guérir ledit poison. Il faudra donc tester et prendre des risques, au péril de votre santé.

L'autre particularité du titre est le système de renforcement. Cette compétence, utilisable une fois toute les cinq secondes, permet de renforcer son corps et de ne subir aucun dégât pendant ce laps de temps. Elle peut donc être utile pour prendre l'avantage sur son adversaire, contrairement à la parade qui doit être utilisée au bon moment. Même si cette dernière sera présente par la suite, elle ne sera que très peu utile par rapport au renforcement car, elle nécessite un bon timing. On utilisera donc en général une attaque puissante, suivi par un renforcement, un contre et une esquive en attendant la recharge du renforcement. Ce système permet d'être au contact des ennemis, sans craindre de prendre des dégâts mortels. Il peut être utilisé pour temporiser une attaque ou bien pour faire une chute sans prendre de dégâts.


Mortal Shell est donc un jeu dans la lignée des Souls, qui tente de révolutionner le genre, sans vraiment y parvenir, malgré des nouveautés présentes mais anecdotiques. D'une durée de vie d'une quinzaine d'heures, on y passera un bon moment pour peu qu'on soit adepte de ce type de jeu.
Note : 3/5

Aspect technique du jeu

Des décors gigantesques...

La région de Fallgrim et ses donjons alentours offrent des paysages à la fois marécageux et enchanteurs, mais aussi anxiogènes, avec la brume qui rend l’atmosphère pesante. Tout est immense, que ce soient les arbres sans feuilles, les tours, ou les créatures divines, ce qui vous rend petit et faible par rapport à la nature environnante. Le level design permet de se repérer facilement grâce aux nombreux points de repère, indiquant la bonne direction au joueur. Cependant, les décors ont tendance à beaucoup se ressembler, ce qui rend le jeu un peu labyrinthique et frustrant. Des raccourcis permettront aussi au joueur de traverser les donjons plus facilement, évitant ainsi les ennemis qui réapparaissent entre chaque mort.

La modélisation des ennemis est réussie et diversifiée car chaque donjon possède des adversaires inédits et des boss à taille humaine mettant le joueur en difficulté. On pourra cependant regretter le manque de diversité sur les assets par moment et le clonage de certains boss qui apparaissent plusieurs fois dans le jeu. Les décors rappelleront certains endroits de Dark Souls 2 tout en gardant son originalité et son identité.


...dans un monde silencieux :

On pourra regretter l'absence de musique dans le jeu, en particulier face à des boss, enlevant le coté épique du combat. On peut se demander si c'est un choix délibéré des développeurs, qui ont décidé d'adopter un style épuré, limitant au maximum les désagréments auditifs. Les effets sonores et l'ambiance comme le fracas des armes, le bruit des ennemis et de la nature environnante, permettent une plus grande immersion au détriment de la mise en scène.

Concernant les doublages du jeu, ils sont en anglais sous titrés en français, mais rassurez vous, ils sont peu présents dans le jeu.

Un gameplay dans la lignée des Souls :

Le système de combat réside sur une configuration de parade/contre-attaque. En effet, l'endurcissement permet de prendre l'avantage sur son adversaire pendant un court laps de temps. Vous aurez la possibilité d'obtenir jusqu'à quatre armes différentes, allant de l'épée standard rapide et puissante, à la lance enflammée, lente mais puissante. Chacune de ces armes possèdent un poids, une animation et des coups spéciaux différents. Ces armes peuvent être également améliorées en trouvant des outils dans des coffres, augmentant leur puissance d'attaque ou en y ajoutant des compétences utilisant de la détermination. Le choix des enveloppes sera donc crucial pour un meilleur rendement entre le joueur et l'arme utilisée. Cependant, vous n'obtiendrez pas ces armes dès le début mais dans chaque entrée de donjon, moyennant la défaite du boss les possédant. Notez aussi la présence d'une arme à distance nommée Ballistazooka (mélange entre une baliste et un bazooka) qui s'obtiens en achetant des outils au marchand, situé à l’étage de la tour de Fallgrim, en échange de 8000 goudrons. Cette dernière est dévastatrice mais terriblement lente, ce qui vous amènera de nombreux désagréments. Notez également que les armes ne peuvent pas être changées à votre guise mais nécessiteront de récupérer un objet dans un coffre, seulement accessible une fois la brume apparue et généralement devant l'entrée d'un donjon.

Des errances techniques dérangeantes :

Le plus gros problème de Mortal Shell concerne son optimisation vis-à-vis de ses temps de chargement beaucoup trop longs et survenant entre chaque mort, ce qui arrive souvent, ralentissant par conséquent le rythme du jeu. Cet effet est amplifié par l'utilisation abusive de tunnels à traverser, reliant deux zones. Outre ce problème de chargement, le jeu est assez propre et offre une fluidité correcte pour profiter pleinement de ce genre de jeu.

J'ai aussi noté des problèmes de collisions entre le joueur et le sol, entraînant des chutes mortelles non voulues. En plus de ces problèmes, les objets comme les chaines et les cordes réagissent contre toute forme de logique physique (les objets tenues par des cordes font l'ascenseur dès qu'elle apparaissent à l'écran ou les chaînes de l'armure qui ne rentrent pas en collision correctement entre elles). En ce qui concerne l'IA, elle est basique et on ne peut que très rarement la prendre à défaut, même si parfois, on prend des coups venus de nul part. A propos de la caméra, elle fais le travail, même si elle est parfois perfectible dans des endroits étroits et ne verrouille pas toujours l'ennemi que l'on veut, entraînant des morts injustes comme des chutes ou des morts par flèches.


Cold Symmetry nous offre un jeu techniquement correct pour un jeu développé en deux ans, malgré l'absence de musique et de davantage de diversité au niveau des assets et des boss. On pourra cependant regretter le manque d'optimisation, ce qui entraîne malheureusement des chargements un peu trop long.
Note : 3/5

Plaisir à jouer et à rejouer

Le plaisir de l'exploration et de la découverte :

On se surprendra à vouloir explorer de fond en comble chaque donjon attentivement, à la recherche de secrets et consommables uniques. En effet, contrairement à d'autre jeux du genre, la découverte est beaucoup plus plaisante, que ce soit dans l'exploration des donjons mais surtout par le système de familiarité des objets, qu'on trouve dans les coffres et sur les ennemis. Chaque objet à son utilité et sa jauge de familiarité, ce qui donne un coté aléatoire. On finira par regarder dans tout les recoins pour trouver des outils pour améliorer ses armes, ou alors des objets uniques, donnant des effets inédits, comme un boost de santé ou alors la possibilité de se téléporter devant Soeur Genessa sans perdre de goudrons. Autre coté satisfaisant de la découverte, c'est la recherche de chaque enveloppe du jeu, où l'on doit découvrir leur identité et leur style de jeu. Concernant les armes, vous en trouverez une dans le tutoriel et trois autres dans chaque début de donjon. Ces armes s'obtiendront en battant le même boss qu'au début du jeu, cette fois-ci, équipé d'une nouvelle arme. Chaque victoire est satisfaisante car elle vous récompense à la hauteur de votre acharnement. Bien évidemment, tout les objets ne servent pas et certains sont anecdotiques, comme par exemple la présence d'un luth, seul instrument du jeu, permettant de jouer un air mélancolique. À chaque nouvelle utilisation du luth , le niveau de familiarité augmentera et la mélodie changera. En conclusion, on prendra plaisir à se perdre dans ces contrées sauvages, à la recherche d'objets inconnus.

Le plaisir à affronter des boss :

Lors de mes nombreuses sessions de jeu, j'ai eu du mal à rentrer dedans et je mourrais souvent. N'étant pas un habitué de ce type de jeu et n'ayant fais que Bloodborne, Nioh et the Surge, il m'a fallu un temps d'adaptation pour prendre en main le système de combat, de renforcement. Cependant, une fois le gameplay pris en main, ce fut un réel plaisir d'affronter les ennemis, de les contrer et de découvrir de nouvelles facettes du jeu. L'un des points positifs du jeu est la présence de boss à taille humaine, utilisant des stratégies différentes avec des attaques rapides et destructrices. On trouvera vite le moyen de les contourner et de les contrer même si on prendra des coups impossibles à esquiver. Chaque boss de fin de donjon possède deux phases différentes, changeant ses patterns et nous obligeant à improviser et à réapprendre ses mouvements. Il faudra beaucoup de patience et d'endurance pour venir à bout des ces boss. Le point négatif est le faible nombre de boss (quatre seulement et six mini boss) et la duplication de certains de ces adversaires. Les ennemis standards ne sont pas inintéressants pour autant même si le schéma archer, gros ennemis sac à pv et rapides est souvent présent.

Une rejouabilité pour les plus téméraires :

Pour les adeptes de ce genre, vous aurez plaisir à recommencer le jeu en new game +, avec la possibilité de monter ses armes en +10 et de finir le jeu sans prendre de dégât et de mourir. Pour preuve, la présence d'un autel, permettant de finir le jeu sans enveloppe et avec un seul point de vie. Ce new game + permet aussi d'augmenter la familiarité de certains objets et de tester de nouvelles armes, même si cette rejouabilité est anecdotique et on ne prendra plaisir au final que contre les combats de boss.


On aura plaisir à parcourir la région de Fallgrim et ses alentours, tant il y a de choses à découvrir, que ce soit au niveau du lore, ou bien dans la découverte de nouvelles façons de jouer. Les boss proposent un challenge intéressant et nous oblige à étudier chacun de leurs mouvements.
Note : 4/5

Plaisir à faire les trophées, le Platine / 100%

Le (Platine) sera plus ou moins facile à obtenir selon si vous êtes habitué de ce genre de jeu ou non. En effet la majorité de ces trophées se débloqueront automatiquement en finissant le jeu car ils sont liés aux boss à affronter et à défaire. Donc si vous êtes réfractaire à ce type de jeu, vous savez à quoi vous attendre.

D'autres trophées au contraire demandent d’exécuter des actions particulières, comme par exemple :

  • Tuer deux ennemis avec un seul tir de Balistozooka, afin d'obtenir (Argent) Nailed It.
  • Éliminer un ennemi avec un piège à ours (Bronze) Step Goal.
  • Faire une chute destructrice sur un ennemi en contrebas d'une falaise (Bronze) It's a me (notez la référence à Mario) ou bien éjecter un ennemi d'une plateforme avec un puissant coup de pied à la spartiate (Bronze) Is This a Sparta? (avec la touche (carre) et cette aptitude consomme une barre de détermination).
  • Caresser simplement le chat du marchand en interagissant avec lui en pressant (triangle) pour obtenir (Bronze) Purrfect.
  • Jouer de la luth à proximité d'un bandit jouant lui aussi du même instrument pour (Bronze) The Good Times are Killing Me.
  • Enfin, l'un des derniers trophée le plus compliqué est d'effectuer un total de 50 parades (Argent) Untarnished.
Ces trophées seront les premiers à tomber vue la facilité de leurs obtentions. Malgré tout, certains trophées demandent de récupérer beaucoup de goudrons (8000 pour le Balistozooka). On prendra plaisir à les obtenir même si ils ne sont, on peut se l'avouer, pas très intéressants.

Ensuite, vous aurez des trophées liés à l'exploration et à la découverte, vous demandant de fouiller autour de vous à la recherche de secrets sur l'histoire du jeu (Or) Seeker of False Truths, ou bien de ramasser un certain nombre d'objets consommables (Bronze) Fun Guy. Un trophée vous demandera de dépenser un total de 50 000 goudrons au marchand (Argent) Sugar Baby, ce qui vous obligera à enchaîner les ennemis sans mourir et à trouver des objets donnant du goudron. Le reste des trophées concerne l'acquisition des différentes enveloppes du jeu (Argent) You Seem Different... et d'augmenter le niveau de familiarité de chaque objet au maximum pour (Argent) Bars Tended. Un dernier trophée demande d’interagir avec un brigand et de lui apporter ce qu'il demande (Argent) Brigand Life.

Certains joueurs seront refroidis par la collecte de tous les collectibles du jeu et c'est bien normal. Surtout certains qui sont invisibles et demandent de taper sur un mur pour faire apparaître la gravure. Cependant, grâce à un guide, vous obtiendrez ces trophées sans difficulté sauf quelques uns qui devront être obtenus dans une deuxième partie.

Les derniers trophées mettront vos nerfs à l'épreuve et justifient à eux seuls la difficulté du (Platine). En effet, vous devrez finir le jeu en ne possédant aucune enveloppe et avec une forme en obsidienne ce qui signifie que vous n'aurez pas le droit à l'erreur. Avec cette forme, fini les points de vie à gogo. Vous n'aurez pas de deuxième chance et vous décéderez d'un tir de flèche ou d'un coup d'épée. Il faudra donc mettre à profit tout ce que vous avez appris jusque là et user d'esquive et de renforcement. Pour équilibrer la chose et que ça ne sois pas frustrant, le jeu vous accorde une endurance quasi infinie, permettant des esquives et des attaques sans interruption et quatre barres de détermination. Vous aurez également des aptitudes intéressantes comme la chute dévastatrice, une meilleure mobilité etc... En finissant le jeu vous obtiendrez ces deux trophées tant convoités : (Or) The Nihilist, (Or) Life is Suffering. Pas de panique, les boss sont assez facile à vaincre et vous n'aurez pas trop de mal à en voir le bout. Pour donner un ordre d'idée, j'ai fini ma deuxième partie sans coquille en moins de sept heures.


Le (Platine) propose un challenge intéressant même si il peut rebuter au premier abord. Malgré trois trophées qui demandent de finir le jeu sans coquille, les autres trophées restent accessibles à tous et on prendra plaisir à les obtenir. Comptez une vingtaine d'heures pour l'acquisition du (Platine)
Note : 4/5

Conclusion

En conclusion, Mortal Shell ne réinvente pas la roue et réutilise tout les poncifs du genre. Malgré quelques fulgurances et des combats de boss satisfaisants, le jeu a du mal a trouver sa propre identité et à surprendre le joueur. Cependant, les adeptes de ce type de jeu auront le plaisir de se promener dans ce monde et à chasser le (Platine).

Finalement, pour un prix à sa sortie de trente euros et d'une durée de vie d'une quinzaine d'heures, le jeu vaut le coup de s'y plonger et de rager comme jamais. J'attends avec impatience de voir ce que ce studio va sortir à l'avenir, en espérant qu'ils aient trouvé d'ici là, leur propre identité.
Contenu du jeu
Aspect technique du jeu
Plaisir à jouer et à rejouer
Plaisir à faire les trophées
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Je recommande ce jeu : Aux acharnés, Aux spécialistes du genre, Aux chasseurs de trophées/platine difficile

Elite-man (Elite-man)

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