Maneater

ps4
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Infos complémentaires

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Date de sortie : 22/05/2020
Genre(s) : Action 
Territoire(s) : FRANCE

2066 joueurs possèdent ce jeu
45 trophées au total
0 trophée online
0 trophée caché
1 DLC

Platiné par : 1297 joueurs (63 %)

100% par : 248 joueurs (12 %)


Note des joueurs :
4/5 - 26 notes

Note des platineurs :
4.5/5 - 22 notes

Test rédigé par Dregs le 29-07-2020 - Modifié le 29-07-2020

Introduction

Présenté pour la première fois lors de l’E3 2018 et développé par les studios Tripwire interactive, Maneater est un jeu d’action aventure gratifié de la notion RPG de par son open-world. Sorti donc le 22 mai 2020, vous voilà dans la peau d’un requin-bouledogue tueur d’hommes et vous devrez parcourir divers univers afin de lutter contre un pêcheur tout aussi féroce voire plus que vous.

C’est donc armé de votre mâchoire aux dents aiguisées, votre aileron et vos puissantes nageoires que vous allez faire face à tout l’univers hostile qui vous entoure. Mais qu’en est-il de ce jeu et de l’univers qu’il propose ?
Faites néanmoins attention, la proie n’est pas forcement celle que l’on croit !

Contenu du jeu

L’histoire prend place avec un reportage TV pour une téléréalité sur la chasse aux requins. On y retrouve Pete l’écailleur, chasseur de grand blanc de père en fils accompagné par son fils Kyle qui ne semble pas imprégné de cette fibre génétique. Pete n’a qu’un seul objectif, tous les exterminer et notamment lutter contre un Mega (on imagine bien le célèbre Mégalodon) comme a pu le faire son défunt père par le passé. Suite à un appel radio lui indiquant la présence d’un requin-bouledogue dans le Bayou réputé pour sa férocité, Pete s’empresse d’aller sur place. Oui mais voilà, ce squale c’est vous, une femelle adulte dont vous apprendrez toutes les subtilités lors de ce premier chapitre servant de tutoriel. Toute votre panoplie d’attaques vous sera dévoilée et c’est après avoir fait des ravages parmi des baigneurs que vous faites la rencontre du célèbre chasseur et de ses acolytes.

Après un combat acharné dont l’issue vous est défavorable et ne comptant pas sur la compassion du chasseur pour retrouver votre liberté, encore moins devant une caméra de télévision, celui-ci décide de vous ouvrir le ventre à coup de couteau. A sa grande surprise la femelle est enceinte et après en avoir extirpé un de ses petits, celui-ci lui décide d’imposer sa marque sur notre jeune requin afin de le reconnaître plus tard. Seulement, avant d’être relâché, notre jeune poisson se venge en dévorant la main du chasseur.

La véritable histoire commence donc ici, dans la peau du jeune squale livré à lui-même. Vous devrez ainsi parcourir de nombreux univers hostiles, faire votre place aux travers d’une faune guère plus accueillante mais aussi vous tailler une réputation auprès des différents chasseurs de requin. Bref vous l’aurez compris, rien n’est fait pour vous laisser au repos et c’est au travers de missions disponibles sur votre carte que vous pourrez engranger de l’expérience afin de faire évoluer votre requin jusqu’au stade de mégalodon.

Lors de votre avancée, il vous faudra récupérer des plaques d’immatriculations, identifier des points de repère indiquant des lieux atypiques mais aussi et surtout trouver des cargaisons de nutriments, indispensables pour évoluer plus rapidement. Grâce à votre sonar, aptitude disponible dès le début, ce sera un jeu d’enfant de trouver l’emplacement de chacun. Bien évidemment, il vous faudra visiter des égouts ou autres cavités sous-marines afin de débusquer le moindre d’entre eux. Tous ces collectibles seront également utiles afin de débloquer des capacités indispensables pour faire de vous une bête sanguinaire absolument redoutable. Tout au long de votre parcours vous pourrez également voir l’évolution de votre pire ennemie jusqu’à l’affrontement final lors de l’épisode 8 mais, avant d’en arriver là, il vous faudra réaliser de nombreux objectifs.
Note : 4/5

Aspect technique du jeu

A l’heure où j’écris ces lignes, la version 1.05 du jeu est parfaitement stable et apporte bon nombre de correction aux bugs qui prenaient place dans la version initiale du jeu.

Gameplay
Après avoir rapidement pris connaissance des différentes commandes grâce à l’introduction du jeu, vous voilà donc aux prises de votre jeune requin-bouledogue. Bien que celles-ci soient relativement simples et efficaces, il vous faudra quand même un petit temps d’adaptation afin de bien prendre en compte vos déplacements. Concernant l’ajustement de la caméra et notamment lors des phases de combats, on regrettera les placements hasardeux qui peuvent vous faire perdre de vue votre cible en l’espace de quelques secondes. Heureusement, la touche (R2) sera là pour vous recentrer sur celle-ci à condition de n’avoir aucun autre ennemi dans les parages, sous peine de se voir assigner la mauvaise cible.

Passé ce petit souci de caméra, vous comprendrez rapidement qu’il faudra faire évoluer votre requin afin de tout débloquer, en particulier les plaques d’immatriculations qui se trouvent parfois très en hauteur. A ce sujet, vous noterez qu’une fois votre animal boosté aux hormones, il sera surprenant de le voir enchaîner les sauts sur lui-même tel un homme grimpant des marches 4 par 4 afin d’atteindre des hauteurs folles tout ça en spammant un touche (croix).
Petit point sympathique, les différentes touches directionnelles qui apporte un lien direct vers les différentes pages des menus pour un suivi en direct de notre progression.

Graphisme
Pour un jeu essentiellement consacré au monde aquatique, il était indispensable d’avoir un rendu propre et les studios de Tripwire s’en sortent à merveille avec une représentation de la faune sous-marine parfaitement réalisée et dont les réactions sont vraiment bluffantes de réalisme. Vous serez donc surpris de voir un phoque éviter votre attaque ou même encore un de vos prédateurs faire volte-face en vous donnant des coups de queue pour se sortir d’une situation compliquée et ainsi reprendre l’avantage du combat.

Restons un peu plus longtemps dans l’eau pour noter que de nombreux détails prendront place durant votre périple, comme tous les déchets que vous pourrez voir dans les égouts, mais aussi les épaves de bateaux ou autres interventions de l’homme sur la nature. Notez au passage que les jeux de lumière sont parfaitement rendus au travers des différents néons ainsi qu’aux différents moments de la journée. Il est important aussi de signaler que la faune sous-marine évoluera en fonction de la zone où vous vous trouvez, en passant des alligators du Bayou de Fawtick aux grands requins blancs des Sables Prospères et en terminant par les cachalots du Golfe tout en ayant toute une panoplie d’autres créatures disponibles. A l’instar des animaux, la représentation graphique des hommes semble plutôt bâclée et je ne parle même pas de leurs réactions qui consistent concrètement à crier et courir en tournant sur place. Attention, je ne parle pas de la réaction des chasseurs qui, eux, ne louperont aucune occasion de vous envoyer leur harpon et vous traqueront sans relâche.

Bande son
Le titre est uniquement disponible en anglais et se sera à vous d’aller dans les paramètres afin de régler les sous-titres en français pour profiter d’un des points forts de Maneater, à savoir son humour. Celui-ci est omniprésent durant votre périple, que ce soit durant la trame principal ou bien lors de la découverte d’événements spéciaux. Vous le verrez également à travers les titres des missions où les jeux de mots seront présents à profusion. En dehors de ça, les bruits de combat et de claquement de mâchoire ainsi que les cris des humains seront l’essentiel de votre fond sonore tant votre but sera de ne faire qu’une bouchée de ce qui vous entoure.
Note : 3/5

Plaisir à jouer et à rejouer

Oyez oyez capitaine, lancez les filets et sortez les cannes à pêche !

Il faut être honnête, se retrouver de l’autre côté de la canne est assez jouissif. Maneater réussi parfaitement son coup et apporte un grand vent de fraîcheur de par son incarnation innovante. Il est vrai que le côté documentaire mis en scène durant la traque par le vieux Pete l’Ecailleux rappelle parfaitement les documentaires disponibles sur les chaînes Nature et Découverte et l’humour omniprésent complète parfaitement le tout.
Outre l’histoire plutôt simpliste qui sert effectivement de trame de fond, on a à cœur de faire évoluer notre bébé requin en monstre sanguinaire surboosté. C’est donc au travers des différents paysages tel que le Bayou, les bords de villes touristiques mais aussi en pleine mer que l’on peut parcourir librement cet open-world au gré de nos envies.

Effectivement, les paysages de ce monde ouvert sont relativement plaisants et le coté moralisateur sur ce que l’homme peut engendrer en dégâts sur notre magnifique nature est constamment présent afin de nous faire prendre conscience des changements à apporter.
Mais voilà, on remarquera que d’une zone à l’autre les objectifs et les actions seront les mêmes et la répétition de celles-ci auront une tendance rébarbative. Heureusement, comptez une douzaine d’heures pour l’obtention du platine et, pour peu que vous vous préoccupiez des collectibles au fur et à mesure de votre avancée, cela ne vous poussera pas à l’overdose. Car même si la chasse aux plaques d’immatriculations, aux coffres, aux points d’intérêts ou aux duels seront sensiblement la même peu importe la zone, Maneater se veut être un bon défouloir où on aura à cœur de faire évoluer son requin et faire régner la loi de la nature parmi une faune dense et réaliste.
Note : 3/5

Plaisir à faire les trophées, le Platine / 100%

Avec ses 23 trophées, platine inclus, Maneater possède une liste correcte dont la répartition est tout à fait en adéquation avec le jeu.
Pour décrocher votre précieux sésame il vous faudra obtenir le 100% du jeu. Bien qu’en y regardant d’un peu plus près, il ne vous sera pas demandé de faire évoluer à son maximum chaque attribut de votre requin, mais simplement de les débloquer, ce qui vous enlève une épine du pied tant le manque de ressource et le faible gain pour certaines peut s’avérer plus long que dur.

Ne vous inquiétez pas, on est loin de devoir passer des heures de farm ou de recherche interminable. Pour peu que vous ayez augmenté la capacité de votre sonar dès le début, ce sera alors un jeu d’enfant de trouver l’ensemble des collectibles. Vous serez donc gratifié de plusieurs trophées de bronze en récompense de votre persévérance. Mais, là encore, rien de bien complexe, sachant qu’au cours de votre aventure vous devriez en avoir récupéré la quasi-totalité. De plus, la découverte de ceux-ci vous apportera des matériaux et de l’expérience indispensable pour l’évolution de votre requin-bouledogue et dans la quête du niveau ultime.

Grâce à la carte, vous serez apte à savoir ce qui vous manque dans chaque zone afin de terminer le 100% de celle-ci et ainsi obtenir 8 trophées, un pour chaque zone plus le trophée du 100 %. Outre les plaques d’immatriculations, coffres de ressources ou encore points d’intérêt, il vous faudra également réaliser les divers objectifs et combats afin de débloquer un combat contre chaque boss de zone. Si votre niveau est plus que correct ce ne sera qu’une simple formalité et 8 nouveaux trophées viendront compléter votre tableau de chasse.
Il est fortement conseillé d’augmenter de façon régulière votre niveau d’infamie et ce dès le début en vue d’atteindre le niveau 10. Si vous ne vous préoccupez pas de celui-ci, enchaîner les niveaux et les boss en fin de partie se rapprochera plus d’un farm intempestif que du plaisir.

Bref pas de grande inquiétude, Maneater est relativement simple et le jeu ne vous posera que très peu de soucis voire pas du tout. Il faudra compter entre 12 et 15 heures afin d’obtenir votre précieux sésame.
Note : 4/5

Conclusion

Maneater est un jeu innovant de par son histoire et c’est un réel plaisir de se retrouver dans la peau du chassé. Cependant, l’histoire deviendra rapidement redondante et, peu importe les décors, il vous faudra refaire encore et toujours les mêmes actions.
Vous l’aurez compris, malgré cette répétitivité, le jeu est une petite bouffé d’air frais qui vous apportera du plaisir sur une douzaine d’heures avec un platine facile en prime.
Contenu du jeu
Aspect technique du jeu
Plaisir à jouer et à rejouer
Plaisir à faire les trophées
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Je recommande ce jeu : À tous, Aux habitués des 100%, Aux chasseurs de trophées/platine facile

Dregs (dregs23)

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