Mad Max

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Infos complémentaires

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Date de sortie : 03/09/2015
Genre(s) : Action , Aventure
Territoire(s) : FRANCE

7193 joueurs possèdent ce jeu
50 trophées au total
1 trophée online
5 trophées cachés

Platiné par : 1454 joueurs (20 %)

100% par : 1454 joueurs (20 %)


Note des joueurs :
4.1/5 - 159 notes

Note des platineurs :
3.8/5 - 74 notes

Test rédigé par matrobymat le 15-10-2015 - Modifié le 07-12-2016


Introduction

Le nomade avance dans le désert. Lentement, péniblement, il progresse à travers l’étendue infinie de sable rocailleux, chaque pas le rapprochant un peu plus d’une mort certaine. Il n’a que la peau sur les os, l’épuisement total le gagne, et il s’apprête à se reposer à l’ombre d’un rocher, à attendre fatalement l’arrivée de la faucheuse, lorsqu’il entend un bruit roque s’approcher en provenance de l’ouest. Le nomade s’agite, et utilise ses dernières forces pour creuser un peu le sable afin de pouvoir s’y allonger le plus furtivement possible. Les choses ne vont pas tarder à mal tourner dans le coin.

Soudain, une Magnum Opus surgit de derrière la dune, s’élançant majestueusement dans les airs, son énorme V8 vrombissant et pétaradant sous le soleil de plomb. Poursuivi par une voiture de la légion de Scrotus, le pilote manœuvre avec dextérité pour faire un demi-tour, soulevant des gerbes de sable brûlant, et se retrouver face à face avec l’autre voiture. Il sort un fusil à canon scié par la fenêtre, et une détonation tonitruante se fait entendre. La voiture de son poursuivant finit sa course lamentablement dans le rocher, à quelques mètres de la cachette du nomade. La portière s’ouvre dans un grincement, et le conducteur tombe de son siège, agonisant, dans un dernier râle.

La Magnum reste immobile un instant, puis repart dans un vacarme assourdissant. Le nomade attend sans bouger que le bruit se soit suffisamment éloigné, puis se relève et s’approche de la carcasse de la voiture. Le conducteur a été touché au cou, mais le nomade s’en fiche. Il lui fait les poches, fouille l’intérieur de la voiture, et repart avec un quelques gouttes d’eau et quelques précieuses vivres, dans le désert suffoquant. Il faut faire vite, dans quelques minutes des ferrailleurs seront sur place afin de désosser la voiture. Le nomade poursuit sa route, riche de son butin. La mort ne viendra pas aujourd’hui finalement. On verra bien demain.

Contenu du jeu

Max est là …

L’aventure commence par une scène d’introduction très pêchue, vous mettant immédiatement dans le bain de ce qui vous attendra pendant les heures suivantes : courses poursuites endiablées et scènes d’action et de combat sanglantes. Notre héros s’en trouvera abattu, dépouillé, à la limite de la mort, et nous serons les acteurs et témoins de sa quête de vengeance.

Nous voici donc aux commandes de Max dans un univers post-apocalyptique fidèle à l’esprit du film originel. Bien que le scénario ne soit pas totalement identique à celui du film (notamment en ce qui concerne la cause de l’apocalypse), les similitudes sont nombreuses, et les fans retrouveront les éléments qui en ont fait son succès. Les autres découvriront un monde sans foi ni loi, où les hommes sont capables de toutes les atrocités pour survivre. L’être humain n’est plus, il a laissé sa place à une bête furieuse, tatouée, percée, violente et cannibale.

… il a chaud …

Le terrain de jeu de notre héros sera donc, à 70%, composé de sable et de cailloux. Nous apprenons en effet qu’un océan était présent à l’endroit où nous nous trouvons, mais qu’il s’est retiré depuis, totalement asséché, et qu’il a laissé place à un désert aride, rigoureux et menaçant. Les 30% restants seront composés de quelques campements ou de quelques grottes, qui viendront entrecouper les kilomètres de sable blanc. La carte est gigantesque, mais pourtant, parcourir ce désert ne sera pas plus monotone que cela, puisque entre les falaises, les grottes, les dunes et les crevasses, les graphistes ont réussi à rendre le dénivelé crédible, en quelque sorte, et à ne pas limiter le décor à du sable plat, et sans vie. Les quelques reliques de la vie d’avant viennent agrémenter le tout, pour ce qui est finalement une assez bonne surprise, voire même un joli petit tour de force.

… il a soif …

Il faudra donc parcourir encore et encore ce terrain de jeu afin d’accomplir sa mission, et pour cela, au fur et à mesure de l’avancée dans l’aventure, Max devra aider des PNJ, afin que ceux-ci, en retour, lui permettent d’améliorer son bolide. Grâce à son mécano Chumbucket (un croisement entre Gollum et Quasimodo), il pourra améliorer le blindage, la conduite et l’armement de son véhicule, mais pas que. En effet, chaque véhicule ennemi peut être récupéré, amené dans la plaque, et vous pourrez en prendre le contrôle par la suite. Chaque monture a ses spécificités, et vous devrez adapter votre pilotage en fonction des qualités et des défauts de celles-ci. Leur nombre n’est pas énorme, mais bien suffisant pour le genre. Pour améliorer ces voitures donc, Max devra récupérer les ressources nécessaires. Vous trouverez de la ferraille un peu partout dans le jeu, et cette ferraille fait office non seulement de matière première, mais également de monnaie dans un monde ou l’argent tel que nous le connaissons n’a plus aucun intérêt. Chaque sortie dans le désert sera donc l’occasion de glaner cette précieuse ressource, tout en gardant à l’esprit le fait que votre voiture a besoin d’essence pour avancer, et qu’évidemment, chaque ressource étant précieuse, il faudra se battre pour la récupérer. Vos ennemis vendront chèrement leur peau, et pour regagner votre santé, vous trouverez soit des boites de conserves, soit de l’eau, ou encore des asticots dans des cadavres (oui, c’est glauque, mais il faut survivre avant tout). Les ressources, quelles qu’elles soient, ne manquent pas, sans être disponibles à foison non plus. L’équilibre est assez bien dosé, pour rester dans l’esprit post-apocalyptique, sans manquer véritablement au joueur pour qu’il ne se pas retrouve coincé.

… et il est énervé.

Vous aurez également la possibilité d’améliorer les compétences de Max tout au long de l’histoire. En montant de niveau, en libérant des camps, en réussissant des défis ou encore en gagnant des courses, le protagoniste se verra attribuer des points, qu’il pourra dépenser à l’aide d’un PNJ étrange et mystique, et qui boosteront ses capacités. Qu’il s’agisse de sa faculté à se défendre, à attaquer, à conduire ou à transporter plus de minutions et d’armes, le tout est très classique, mais efficace et permet une bonne progression homogène.

Le contenu de Mad Max est assez gigantesque. Lorsque l’on regarde la carte, on est assailli par le nombre de choses à faire. Les icônes sont nombreuses, qu’il s’agisse des missions principales, annexes, des camps à démanteler, des décharges à nettoyer de ses occupants, des snipers à éliminer, des épouvantails à détruire, des convois à exterminer, ou des courses à gagner, vous devrez traîner votre guêtres dans le désert pendant de nombreuses heures (j’ai personnellement bouclé l’aventure en environ 70 heures). Pour autant, grand contenu signifie-t-il bon contenu ? Je vous propose de vous rendre à la section plaisir à jouer/rejouer pour le savoir.
Note : 4/5

Aspect technique du jeu

Désert chaud le jour …

Mad Max réussit le petit exploit de rendre un désert vivant, suffoquant et totalement crédible. A l’écran, la palette de couleurs utilisée est bluffante, passant d’une aube chaleureuse avec un soleil rasant, à un zénith pâle, aveuglant, à la limite du blanc, pour enfin arriver à un crépuscule bleuté, glacial, nostalgique et impersonnel. La chaleur, l’hostilité du désert est extrêmement bien rendue, on a presque chaud sur notre canapé. Et que dire lorsqu’une tempête de sable arrive sur nous ! Aléatoirement (et assez rarement pour rester impressionnant à chaque fois), votre mécano vous préviendra qu’une tempête arrive sur vous. Étonnamment, ce n’est pas toujours vrai, mais lorsque le jeu vous l’annonce, lui, je vous conseille de la chercher des yeux, et d’attendre qu’elle vous tombe dessus. L’effet est superbe, et ensuite, à l’intérieur, c’est l’apocalypse. Le vent vous déséquilibre, il y a des éclairs (je ne sais pas s’il y en a dans la réalité, mais peu importe), on y voit pas à deux mètres. Les nombreux débris charriés par le souffle du vent vous blessent, vous balayent, et endommagent également les véhicules. C’est superbement fait, et si vous ne trouvez pas rapidement un abri… ça dure… Le tout dans un bruit assourdissant.

Une fois la tempête terminée, vous remontez dans votre bolide, et vous partez à l’aventure. Au démarrage, votre moteur vrombit, crache des volutes de fumée noire, pétarade. On sent la puissance de la mécanique, et les effets sonores sont différents pour chaque type de véhicule. La conduite, bien que très arcade, est également fonction du modèle, de son poids et de sa puissance. Assez troublante au début, la conduite devient au bout de quelques heures un vrai plaisir. Les gerbes de sable, l’utilisation des armes, les sauts causant un peu trop de dégâts, c’est bien fait, et heureusement, vu le temps qu’on passe en voiture.

Sur votre chemin, vous rencontrez deux véhicules ennemis, qui vous prennent immédiatement en chasse. L’IA est plutôt bonne, puisqu’il n’est pas si facile que ça de s’en défaire. Vous décidez donc de les affronter, et là encore, pas si simple. Les ennemis évitent assez bien vos méthodes de contournement, et encore une fois, pas si simple de leur échapper. Vous descendez donc pour en découdre mano à mano. Vous attendez qu’un véhicule vous fonce dessus, roulade sur le côté, vous vous retournez, et vous tirez dans le réservoir. Le véhicule explose dans une superbe boule de feu, et une avalanche de débris s’abat sur vous. Jouissif et bien rendu de nouveau.

Le chauffeur de la deuxième voiture sort de son véhicule, et vous attaque à main nue, occasion de tester le gameplay des combats. Max est lourd, aussi bien dans ses déplacements que dans sa façon de se battre, mais cela semble être un choix totalement assumé. Après avoir contré votre adversaire, vous lui assénez quelques coups avant de l’achever au surin avec un superbe effet. Le tout facilement, sans prise de tête.

… et bien plus frais la nuit.

Malheureusement, à l’image du monde environnant apocalyptique, tout n’est pas rose au pays de Mad Max, bien loin de là. S’il est vrai que les graphismes représentant le désert sont assez jolis, ceci est surtout vrai à courte portée, au premier plan. Si votre regard essaie de scruter l’horizon un peu plus loin, vous vous apercevrez qu’un effet de flou un peu désagréable est omniprésent au second plan. Dans un monde ouvert désertique, c’est assez gênant car aucune structure ne vient barrer votre vue. Lorsque la profondeur de champ augmente, le flou augmente également.

Il en va de même pour les personnages, dont le visage est assez inexpressif, et avec quelques bugs d’affichage récurrents (yeux qui disparaissent et deviennent transparents). Heureusement qu’ils sont pour la plupart tatoués, percés ou déformés par la maladie, ça réduit les détails à afficher et on s’intéresse plus au style du personnage qu’à sa réalisation technique. Les PNJ justement, ceux qui vous donnent des infos sur la map, sont tous quasiment les mêmes, il ne doit y avoir que trois ou quatre modèles différents.

Le gameplay en véhicule ne souffre quasiment d’aucun défaut, mais celui des combats est tout de même très basique, et bien trop restrictif. Vous finirez quasiment tout le jeu avec seulement trois touches : R1 pour esquiver, Triangle pour contrer, et Carré pour frapper. Max se chargera du reste, et fera tout pour vous, en fonction de son environnement et de son état de rage. C’est très minimaliste, quasiment enfantin, et vous n’aurez aucun mal à vous défaire d’un grand groupe d’ennemi. En effet, un peu comme c’était le cas dans certains Assassin’s Creed, les ennemis attendent presque leur tour pour frapper, ce qui vous permet de les battre sans problème. Il existe bien quelques autres actions possibles lors des combats, mais elles sont assez négligeables dans leur utilisation. Heureusement que la difficulté augmente très légèrement passée la première moitié de l’aventure, lorsque vous vous attaquerez à des camps du niveau maximal.

Autre point, assez anecdotique il est vrai, mais dérangeant : lorsque vous faites exploser une voiture, ou détruisez une tour de sniper par exemple, vous voyez la carcasse, ou la tour détruite, à terre devant vous. A peine avez-vous tourné les yeux que les objets détruits disparaissent, comme par enchantement. Idem pour les cadavres des ennemis que vous avez tués. Les développeurs auraient au moins pu faire en sorte que cela disparaisse seulement une fois éloigné, perdu de vue. Ce n’est tout de même pas le nombre d’items à l’écran qui gêne dans ce jeu, et cette disparition trop rapide nuit à l’immersion.

Mais le plus gros problème de Mad Max se trouve être les bugs. Si je n’ai pas rencontré d’énormes bugs d’affichage, la toile regorge de témoignages de bugs en tous genres concernant les statistiques des actions effectuées. Vous devrez, dans votre quête du platine, remplir tous les défis proposés par le jeu (j’en parlerai dans les sections suivantes) mais malheureusement, il faudra être très vigilant quant à l’accomplissement de ceux-ci. Entre les décharges, vidées, qui ne sont pas comptées (et qui vous rendent donc impossible l’accomplissement du défi lorsque vous aurez tout terminé), les forteresses dont certains projets, pourtant accomplis, ne sont pas comptabilisés, où les courses, pourtant gagnées qui ne sont pas comptées non plus, beaucoup de joueurs ont dû recommencer l’aventure pour rien. Certains ont dû se résoudre à ne plus utiliser leur map, car celle-ci refusait de s’afficher. D’autres n’ont jamais pu changer leur slot de sauvegarde car tous les slots disponibles semblent se chevaucher à l’écran, rendant l’action impossible. D’autres encore se trouvent devant la dernière pièce de métal nécessaire à l’accomplissement du défi (après en avoir récolté un nombre incalculable) mais ne peuvent pas la ramasser car le jeu ne les laisse pas faire. Tout ceci après le déploiement d’un patch correctif, qui semble même avoir amené d’autres problèmes, en plus de ne pas corriger tous les défauts existants.

Si l’ambiance sonore de Mad Max ne souffre d’aucun défaut, c’est malheureusement loin d’être le cas pour le reste. Les trop nombreux bugs qui viennent entacher la progression du jeu donnent clairement une impression d’inachevé, de jeu non fini et bâclé. C’est dommage, car le gameplay fun et les graphismes de premier plan sont une réussite.
Note : 3/5

Plaisir à jouer et à rejouer

Des premiers pas intéressants …

Vous serez comblé par les premières heures passées à déambuler dans le jeu. La progression est excellente, bien rythmée et constante. Max gagne peu à peu en expérience, il gagne en équipement, et on s’amuse de plus en plus à le contrôler, aussi bien à pied qu’en voiture. Les véhicules, justement, gagnent eux aussi en style et en équipement, surtout que ceux-ci ne sont pas juste cosmétiques, et ont un réel impact. Il y a toujours quelque chose à faire sur cette immense carte, et des rencontres aléatoires avec les ennemis viennent très régulièrement ponctuer les déplacements.

Le tout est fun, très fun, dans des explosions tonitruantes et des combats stylés et chorégraphiés. Les nouveaux personnages que vous rencontrerez au cours des missions principales ne vous accorderont pas immédiatement leur soutien, il faudra d’abord que vous fassiez vos preuves, en réduisant le niveau de menace de leur territoire. Pour cela, vous devrez nettoyer un camp tenu par des ennemis par exemple, puis serez ensuite amené à mener à bien un projet au sein de la forteresse dudit PNJ, qui aura pour effet d’apporter des ressources en eau potable. Une fois tout ceci fait, vous trouverez grâce à ses yeux, et la trame principale du scénario pourra continuer sa route.

… puis le néant.

Et pourtant, au bout d’une vingtaine d’heures de jeu à peine, on se rend compte qu’on tourne très rapidement en rond. La carte est immense et bien fournie, certes, mais que c’est barbant. Vous ouvrez la carte, vous trouvez l’icône la plus proche de vous, vous y allez, vous nettoyez le camp en deux temps trois mouvements, vous pillez tout ce qu’il y a à piller, et voilà, vous passez au suivant, et ainsi de suite. Ça devient très rapidement ennuyeux et ultra répétitif.

Dans chaque territoire, vous aurez des épouvantails à détruire, des convois à attaquer, des décharges à nettoyer, des camps à vider, des snipers à abattre, et des courses à gagner. Voilà, ça s’arrête là, et vous passerez 90% de votre temps à faire ça. En fait, Mad Max est un jeu de nettoyage de carte. Nettoyage fun pendant quelques temps, mais barbant par la suite. Si vous n’êtes pas prêt à passer votre temps à réaliser des à-côtés, passez votre chemin. On a vraiment l’impression que les développeurs ont essayé de combler leur manque d’idée et d’innovation par des bouche-trous, pour augmenter artificiellement la durée de vie du soft. D’habitude, ce sont les trophées qui sont utilisés pour faire cela, mais ici, même pas.

La trame principale, bien qu’intéressante à suivre, manque cruellement d’idées, et de rebondissements. C’est plat, et on sait comment ça va finir avant même que ça ait commencé. En gros, chaque mission de la quête principale suit le même schéma : Max a besoin de quelque chose. Il va demander ce quelque chose à quelqu’un, qui lui donnera uniquement si Max lui rend un service d’abord. De plus, les missions annexes sont très peu nombreuses, puisqu’il n’y en a que 17. Ces missions annexes ont aussi leur schéma : un PNJ demande un service à Max, en échange d’une récompense (amélioration pour la voiture, ou cache avec un butin). Autant dire qu’une fois arrivé au bout du jeu, on n’y remettra jamais les mains.

Dans Mad Max, il n’est pas non plus possible de choisir la difficulté, ce qui fait qu’à la longue, même les points les plus intéressants deviennent ennuyeux. Les attaques de camps, par exemple, pourraient bénéficier d’un travail préparatoire un peu plus… utile. En effet, avant d’attaquer un camp, il est possible de l’observer à la jumelle afin de repérer ses défenses. Tours de sniper, aboyeur (qui alerte les ennemis et leur insuffle une haine qui est censé décupler leur force), tours qui lancent des grenades lorsque vous approchez du camp ou lance-flammes automatiques qui vous empêchent d’accéder au portail principal tant que vous n’avez pas trouvé la source de leur alimentation, tout est repérable à distance. Il est même possible de rencontrer des PNJ qui vous donneront des infos sur la meilleure manière d’aborder la situation. C’est bien, mais c’est totalement inutile. La difficulté n’étant pas vraiment un challenge, il est très facile de s’approcher, de foncer dans le tas, et de piller le campement après avoir battu tous ses occupants un à un. Les combats dans les camps justement, sont assez fun, mais bien trop faciles car les ennemis se contentent de venir à vous, et de vous attaquer au corps à corps. Si certains avaient des armes à feu, ou pouvaient vous attaquer à distance (certains le pourront tout de même vers la toute fin), cela relèverait un peu le challenge, et l’intérêt de la chose. A croire que Max a été le seul dans toute cette désolation à avoir eu assez de jugeote pour récupérer un fusil.

Le manque d’idées est cruel pour Mad Max, et très visible. Si le plaisir à jouer est intense et bien progressif pendant les premières heures, le soufflé retombe très vite et le jeu se transforme en une bête succession de tâches répétitives et lassantes.
Note : 2/5

Plaisir à faire les trophées, le Platine / 100%

Encore ?

Le platine souffre lui aussi de cette répétitivité. Malgré tout, il a au moins le mérite d’apporter un peu de challenge au jeu, car certains défis ne sont pas évidents à réaliser.

C’est justement cette liste de défis qui devra attirer votre attention, car un trophée vous demandera de tous les réaliser. Il faudra donc s’attacher à les accomplir dès que vous en aurez l’occasion, si possible avant d’avoir totalement éliminé la menace dans toutes les zones du jeu. Il faudra de la méthode et de la persévérance. Les défis sont répartis en trois catégories : défis des terres désolées, défis des combats au sol, et défis des véhicules.

Les défis des terres désolés sont ceux en rapport avec les territoires. Baisser la menace dans les environs, détruire tous les épouvantails, les camps etc… tout ceci est lié et tombera assez naturellement. Améliorer les forteresses des PNJ qui nous viennent en aide vous demandera également de piller des décharges pour trouver les ressources, chose que vous devrez de toute façon faire pour un autre défi. Vous aurez également à utiliser un certain nombre de tyroliennes, ou encore à faire sauter un certain nombre de barils explosifs. Toutes les actions avec les PNJ sont également traduites ici dans ces défis.

Les défis des combats au sol, vous vous en doutez, auront trait aux combat « à pied ». Ils vous inciteront à améliorer Max afin de pouvoir utiliser toute la palette de coups à sa disposition. Une fois ceci fait, vous pourrez accomplir des défis qui vous demanderont de réaliser des « finish moves » avec des surins, ou avec des armes de corps à corps par exemple. Vous devrez veiller à empaler le nombre d’ennemis requis avec des bâtons explosifs (utilisables également comme des javelots explosifs) ou encore à réaliser des « tirs au ventre » avec le fusil à pompe. Tripaille garantie. Bien sûr, d’autres défis vous demanderont de réaliser les plus grands combos, ou encore de charger la jauge de fureur le plus rapidement possible.

Les défis des véhicules eux, bien entendu, se rapportent à tout ce qu’il est possible de faire au volant des bolides, ou en maltraitant justement les engins. Vous aurez donc à faire éclater les pneus d’un véhicule en mouvement, au fusil ou au sniper, à tirer sur leurs réservoirs ou sur les chauffeurs, mais aussi à réussir à éjecter les voltigeurs ennemis atterris sur le toit de votre voiture. Explosions et destructions de bolides en tout genre, avec les améliorations des véhicules ou non.

Pour le reste, les autres trophées tombent assez naturellement au cours de l’aventure, puisque vous obtiendrez la plupart de ceux-ci soit en suivant la trame principale, soit en cherchant à réaliser les défis.

Une liste de trophées bien classique, sans véritable intérêt. Votre attention sera obnubilée par la réalisation des défis. Heureusement, certains d’entre eux apportent une plus-value à l’expérience, en y ajoutant une certaine difficulté, ou en vous forçant à réaliser des tâches que vous n’auriez peut-être pas faites par vous-même. Cependant, d’autres défis vous demanderont de booster un peu certaines actions spécifiques, rajoutant encore un peu de redondance à un jeu qui n’en avait franchement pas besoin.
Note : 3/5

Conclusion

Il y aura deux phases dans votre appréciation de Mad Max. La première, très bonne, vous mettra aux commandes d’un jeu d’action assez fun, à l’ambiance travaillée, bien qu’imparfaite, dans lequel vous découvrirez la vie dans un monde post apocalyptique sans foi ni loi. La seconde, après une vingtaine d’heures, sera nettement plus désagréable et vous vous retrouverez, tel un nomade dans le désert, à accomplir des tâches répétitives et lassantes présentes uniquement pour combler un manque d’idée flagrant. Dommage, il y avait matière à faire bien mieux.
Contenu du jeu
Aspect technique du jeu
Plaisir à jouer et à rejouer
Plaisir à faire les trophées
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Je recommande ce jeu : À tous, Aux acharnés

matrobymat (matrobymat)

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