Life is Strange : Double Exposure

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Infos complémentaires

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Date de sortie : 29/10/2024
Genre(s) : Aventure
Territoire(s) : FRANCE

533 joueurs possèdent ce jeu
35 trophées au total
0 trophée online
25 trophées cachés
1 DLC

Platiné par : 139 joueurs (26 %)

100% par : 43 joueurs (8 %)


Note des joueurs :
3.9/5 - 14 notes

Note des platineurs :
4.1/5 - 10 notes

Test rédigé par Cheerotonine le 21-11-2024 - Modifié le 22-12-2024

Introduction

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La double exposition est un procédé permettant de superposer deux images prises à deux moments différents pour n’en faire qu’une seule.
 
Un peu plus de 3 ans après le dernier opus, la saga Life is Strange est de retour sur le devant de la scène avec son tout dernier volet. Intitulé Life is Strange: Double Exposure, cette nouvelle aventure est, encore une fois, le fruit de la collaboration de Deck Nine et de Square Enix. Nous retrouvons donc ce duo à l'origine de Life is Strange: Before the Storm et de Life is Strange: True Colors.

Loin d’avoir été choisi au hasard, le simple nom de ce volet évoque le retour de la photographe incontournable de la licence : Maxine (Max) Caulfield. Il symbolise aussi le nouveau pouvoir au centre de l’intrigue : la capacité à passer entre deux univers parallèles. Ces deux éléments dévoilés dans la bande-annonce de révélation peuvent cependant laisser perplexe. Le retour de Max sera-t-il à la hauteur de nos souvenirs ? Les pouvoirs de Max seront-ils correctement exploités ? Cette suite sera-t-elle une création originale ou s'inspirera-t-elle des bandes dessinées d'Emma Vieceli, utilisant déjà cette notion d'univers parallèles ? Suite tant attendue depuis 3 ans et retour inespéré, c'est avec joie et appréhension que nous commençons ce test de Life is Strange: Double Exposure.

Tout comme ses prédécesseurs, l’aventure commence paisiblement. Notre héros, ses amis, l'atmosphère qui change et puis... le drame.
 
 
                                                                                                                                       Ce test a été réalisé sur la version 1.004.000.
Contenu du jeu
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Petits rappels des bases.
 
Life is Strange est une saga d'aventures narratives en point & click. Référence dans le domaine, la licence dispose aujourd'hui de six opus et d'un univers enrichi par des bandes dessinées et des romans. Se démarquant par son système de narration à choix, divisée en épisodes rejouables, la licence a su conquérir les joueurs avec ses histoires riches ayant toutes deux points communs : un événement tragique et des pouvoirs (Excepté Before the Storm et Les Aventures extraordinaires de Captain Spirit, mais qui relèvent plutôt d'un préquel pour le premier et d'un contenu additionnel pour le second donc...). Life is Strange: Double Exposure n'échappe pas aux règles et nous emmène une nouvelle fois au cœur d'une intrigue palpitante où l'histoire et nos choix nous guideront jusqu'au dénouement final.


Nouvelle ville, nouvelle meilleure amie.

Personnage jouable et héroïne tant appréciée du tout premier opus de Life is Strange, Max est restée dans le cœur de fans et son retour a ravi plus d’un amateur de la saga. C’est à Lakeport dans le Vermont, bien loin de son Oregon natal que nous retrouvons cette photographe en herbe. Exit Chloe, c’est Safi qui tiendra ici le rôle de la nouvelle meilleure amie de Max. Personnage rapidement très attachant, Safi se démarque par sa personnalité à l'opposé de celle de Max. Elle est aussi largement mise en avant, devenant un personnage principal au même titre que Maxine. Que ce soit sur le fond, c'est-à-dire sur la quantité d'informations gravitant autour d'elle, ou sur la forme par son temps d'apparition, ses mentions ainsi que le nombre et la qualité des interactions avec elle, Safi est omniprésente et devient très rapidement le point central de l'histoire. Là où les autres opus se concentraient principalement sur le personnage jouable, voire sur le duo principal, Max semble ici éclipsée par la rayonnante Safi. Sûre d'elle, avec un charme certain et n'ayant pas froid aux yeux, Safi se démarque par son côté indépendant que nous retrouvons chez sa mère Yasmin. Contrastant avec sa génitrice, notre jeune écrivaine talentueuse se montre beaucoup plus honnête et intègre, n'hésitant pas à déterrer les vérités enfouies et à agir face à ses émotions, plutôt qu'à se voiler la face. Si vous cherchez votre nouveau crush de la saga, vous le trouverez d'ailleurs peut-être en son personnage.

C'est à l'inverse beaucoup plus difficile d'accrocher avec les autres acteurs du titre. Si Moses et Yasmin arrivent encore à imposer leur présence de par leurs rôles respectifs de meilleur ami et de mère de Safi/Directrice du campus, les autres personnages secondaires sont beaucoup plus effacés. On regrette aussi amèrement les romances superficielles, voire quasi-inexistantes. Si le jeu propose deux potentiels prétendants, aucune réelle relation ne se crée et votre premier bisou avec Tristan en maternelle avait sûrement plus de profondeur que les amours de Max.

 
Everybody lies, no exceptions.
 
L'histoire filant comme une enquête, rappelant très largement le premier opus et surtout le dernier opus de la saga, on ne peut ici que constater un fil décousu, liant difficilement les éléments entre eux. En effet, un élément clé apparaît dans l'histoire, mais bien trop tardivement. On assiste alors à tout un pan de l'histoire où Max avance à l'aveugle, touchant la vérité du bout des doigts tout en étant très loin du compte. Au lieu de se concentrer sur une piste, nous nous noyons dans un récit qui nous envoie simultanément dans toutes les directions. Si le dénouement ne peut se faire qu'avec tous ces éléments, c'est ici l'agencement qui pose un véritable problème. Peut-être aurait-il été préférable d'exploiter un à un ces éléments plutôt que de les mélanger ensemble.

L'histoire était vraiment bien pensée, les divers éléments et le dénouement attestent des capacités de l'équipe de Deck Nine à proposer des idées originales et surprenantes. Mais la narration précipitée et éclatée nous a malheureusement coulé sous un flot d'informations qui n'ont parfois pas été assez étoffées, parfois trop. La faute aussi à une durée de vie (encore) trop courte pour le nombre de pistes proposées. Là où True Colors se concentrait principalement sur un coupable, Max semble ici se perdre parmi les suppositions. Life is Strange: Double Exposure oscille donc entre un très bon premier chapitre, puis des phases assez chaotiques, jusqu'à retrouver une narration cohérente une fois l'élément clé de l'histoire atteint.
 
 
Le retour de Max
 
Cela fait 10 ans que les événements d’Arcadia Bay se sont déroulés. Max a aujourd’hui 28 ans et est passée du statut d’élève à professeure de photographie. Enseignant à l'université Caledon, elle semble couler des jours heureux et paisibles, bien que son passé semble toujours la hanter. Utilisant les éléments du premier opus de Life is Strange, l'histoire d'Arcadia Bay revient très brièvement de temps à autre à travers des dialogues et des diverses interactions avec le téléphone. Un peu comme pour Life is Strange 2, quelques références au premier volet du nom refont surface, sans que cela n'ait de réel impact sur l'histoire. Seule la fin de l'histoire exploite totalement le premier épisode, tant dans les scènes que dans les réflexions de Max. Les joueurs n'ayant pas joué au premier opus pourraient d'ailleurs se sentir un peu démunis.
Abandonnant son iconique Polaroïd, Max a désormais opté pour un argentique, un appareil photo permettant notamment la double exposition. En clin d'œil à ses débuts, de nombreuses photographies polaroïd sont trouvables dans les lieux des événements. Si Max revient, celle-ci est maintenant incapable d'utiliser ses pouvoirs pour retourner dans le temps. À la place, elle se découvre la capacité d'aller et de venir à travers deux univers. Dans l'un, Safi est morte et dans l'autre, elle ne l'est pas. Max cherche donc la vérité en voyageant entre ces deux univers pour trouver le moyen d'éviter la mort de Safi. Élément central du gameplay, ce nouveau pouvoir est exploité au maximum, parfois peut-être un peu trop. La mécanique est très simple : Max a besoin d'un élément présent dans le monde de la vie, pour l'utiliser dans le monde de la mort et inversement. Elle peut aussi écouter et observer ce qu'il se passe dans l'autre monde, lui permettant d'écouter et de percevoir des interactions sans se faire remarquer.
Aspect technique du jeu
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Life is Strange: Double Exposure a deux gros points forts qui, à eux seuls, rattrapent très largement les mauvais côtés de la narration : la bande-son et les graphismes.
 
 
De nouvelles pépites dans ma playlist.
 
Tous les opus de Life is Strange ont une bande-son excellente. True Colors avait particulièrement réussi à briller dans ce domaine, alliant qualité et quantité. Dans Double Exposure, nous retrouvons la qualité, mais malheureusement, un peu moins la quantité. Passons outre et n'oublions pas que la musique n'est ici pas un élément central de l'univers de Double Exposure, comme c'était le cas chez son prédécesseur. Parce qu'avoir une bonne bande-son n'est pas suffisant, Deck Nine réussit encore une fois à bien exploiter ses chansons. C'est-à-dire à les placer au bon moment, pour souligner une ambiance, une atmosphère particulière. C'est ainsi que le fond sonore arrive à nous placer soit dans l'univers joyeux de la vie, soit dans la tristesse de la mort. De retour, les moments d'introspection nous plongent dans une bulle où la musique semble nous transporter, nous faisant flotter dans une vague impression de légèreté et de répit. C'est une sensation très particulière et vraiment bien marquée que nous proposent les développeurs dans Double Exposure.
Concernant les doublages, le jeu propose une version française, que je n'apprécie personnellement pas du tout. Je la trouve plate et ressemblant trop à un doublage de dessin animé. Cette appréciation est assez subjective et nul doute que les habitués des jeux en version française privilégieront les doublages francophones. Préférant de loin la version anglaise qui me semble plus authentique, d'autant plus qu'Hannah Telle, la doubleuse de Max dans le premier Life is Strange est de retour pour donner vie à la voix de notre protagoniste.
 
 
Du changement, tout en beauté.
  
Nouvelle aventure, nouveaux graphismes. Depuis 2015, Max a bien changé et cette refonte visuelle le marque encore plus. Si on reste proche des graphismes de True Colors, il y a quand même du changement, particulièrement en ce qui concerne les personnages. Pendant les cinématiques, les individus semblent plus fins avec des traits étrangement plus grossiers, moins détaillés. Les habitants lors des phases de gameplay sont aussi beaucoup plus beaux, plus travaillés. Mais là n'est pas la véritable force de l'esthétisme du jeu. Ce sont les décors qui encore une fois, nous émerveillent. Le campus sous la neige est magnifique. L'intérieur des bâtiments est aussi éblouissant, offrant pour la première fois, un décor ancien pour les bâtiments du campus. Si le Snapping Turtle, le bar, reste chaleureux, nous faisant largement penser au Black Lantern, les édifices scolaires sont plus froids et impersonnels. Nous plongeant dans une ambiance très élitiste, ce choix de la direction artistique nous éloigne de l'aspect populaire et familial de la saga.
  
 
Plus d'inclusivité pour une expérience technique de qualité.
 
Toujours précautionneux quant à l'inclusivité, l'accessibilité est le premier onglet des paramètres, Deck Nine a mis le paquet, permettant même cette fois-ci, de personnaliser les commandes de jeu. Si on retrouve les habituels paramètres comme la personnalisation des sous-titres et le réglage de la sensibilité des gâchettes, etc., on remarque ici une large gamme d'avertissements pouvant être activés afin de prévenir le joueur en cas de sujet sensible.

Le jeu est globalement fluide et je n'ai constaté aucun bug majeur lors de mes deux parties. Cependant, on constate trop souvent des dialogues écourtés par d'autres conversations. Même si les développeurs ont pensé à cette possibilité en positionnant deux zones de sous-titres, ce qui est assez maladroit par ailleurs. Il est très difficile de lire deux sous-titres en même temps et cela nous coupe dans notre lecture. Quelques bugs de dialogues sont d'ailleurs présents. En effet, il arrive qu'une pensée ou qu'un échange débarque totalement hors contexte. Ce qui m'a le plus choqué techniquement, ce sont des coupures relativement longues au dernier chapitre. Les développeurs semblent avoir voulu marquer des changements radicaux de décors avec une transition brutale. L'idée est bonne, mais la transition d'une demi seconde est bien trop longue. Au lieu de choquer le joueur, le jeu marque une pause et nous nous demandons plutôt s'il n'y a pas un bug. C'est d'autant plus désolant que l'idée était vraiment bonne, mais la technique n'a pas suivi.
Plaisir à jouer et à rejouer
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Après avoir joué à Life is Strange: True Colors, ce nouvel opus nous laisse un goût amer. Il y a un manque cruel d'investissement dans les relations entre Max et les personnages secondaires. Hormis avec Safi, Max ne semble pas se lier réellement avec les habitants du campus. Pourtant loin d'être nombreux, les personnages secondaires n'ont que très peu de profondeur et leurs points d'intérêt se voient très vite balayés. Là où l'immense majorité des habitants avaient quelque chose à apporter au récit de Life is Strange: True Colors, ou avaient au moins le mérite de susciter chez le joueur une émotion, les personnages de Life is Strange: Double Exposure n'arrivent pas réellement à nous émouvoir, malgré un potentiel décelable avec le peu d'informations que nous avons.
Ceci est notamment en rapport avec l'impossibilité de se détacher de l'enquête. Là où les autres opus de la licence nous offraient des moments de répit et où nous pouvions tout simplement profiter de moments de calme et de bonheur avec les autres personnages, Life is Strange: Double Exposure garde la tête dans son enquête et ne prend pas le temps de souffler. Absolument tout le jeu tourne autour de Safi et des différentes pistes. Si on a quelques éléments, généralement facultatifs, qui nous parlent des sentiments et de la vie de certains personnages, cela reste tout de même très insuffisant.
 
 
J'ai dit non.

La saga Life is Strange me parle particulièrement de par ses héros et héroïnes LGBT. Si cet opus ne fait pas figure d'exception et inclut encore plus d'individus issus de cette minorité, notamment dans ses personnages secondaires, Deck Nine a clairement dérapé en forçant la bisexualité de Max. Si le choix flagrant d'une romance hétérosexuelle ou homosexuelle est présent comme dans True Colors, ce dernier nous donnait la possibilité de nier tout à fait la romance qui ne nous intéressait pas. Dans Double Exposure, la romance ne se construit pas par les choix, mais découle du scénario pré-défini, avec comme seul réel choix, le fait d'embrasser - ou non - les prétendants. Ce qui induit donc un flirt forcé, même si tous les choix de réponse dirigeaient Max vers un refus. Double peine pour les chasseurs de trophées, le platine oblige à séduire les deux potentiels amants. On passe ici du plaisir de jouer au malaise, Deck Nine ayant visiblement oublié que les choix sont normalement un moyen de retransmettre notre personnalité et notre identité au travers du personnage jouable.

Concernant les choix, leurs conséquences sont minimes, voire inexistantes. Cela concerne la romance, comme décrit plus haut, mais cela s'applique à beaucoup d'autres situations. Par exemple, un ami viendra vous aider suite à l'une de vos décisions, ce qui aura pour conséquence de l'affecter. Enfin d'affecter ses cheveux, car le seul impact sera une marque capillaire blanche. Et ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres. Nous avons vraiment l'impression que les développeurs ont placé au hasard des "Cette décision aura des conséquences". On garde tout de même le plaisir d'avoir des dialogues immédiatement influencés par nos réponses, mais c'est globalement tout. On regrette vraiment d'avoir perdu l'aspect choix et conséquences.
 
 
Une enquête trop simple, mais avec de bonnes idées.
 
Même si la narration n'est pas clairement guidée par un fil conducteur, l'intrigue reste étonnement prenante. Du fait que le jeu ne perd pas réellement de temps, il n'y a pas de temps où Max décroche réellement de son enquête et nous découvrons toujours plus de réponses, mais aussi plus de questions à chaque chapitre. La saga retourne dans un aspect très linéaire. Fini le monde semi-ouvert où nous pouvons chercher les objectifs dans un environnement plus vaste. Le jeu nous assiste beaucoup et nous sommes cantonnés à quatre zones. La cour nord et les bâtiments du campus, le Snapping Turtle, la maison de Max et le belvédère. Il y a beaucoup moins de recoins où fouiller et nous sommes assistés dans les missions. S'il est toujours possible de passer à côté de certains éléments, tout est globalement bien indiqué et mis en évidence. En fouillant un peu, tout joueur peut largement récolter la grosse majorité des informations et des collectibles. L'enquête se fait donc très largement en ligne droite, même s'il y a quelques objectifs secondaires.
 
 
Mélomanie, quand tu nous tiens.
  
J'ai vraiment retrouvé le plaisir de jouer à un Life is Strange grâce aux différentes pistes musicales. Déjà excellentes dans les autres volets, elle réussit là aussi à nous émouvoir et à nous immerger dans l'aventure de Max. Petit bémol, il y a beaucoup moins de pistes proposées que dans True Colors. Mais la qualité est au rendez-vous, notamment lors des moments d'introspection que nous retrouvons et qui sont toujours aussi magiques. Poser sa manette et écouter simplement la bande-son, tout en profitant des cinématiques qui défilent en boucle, c'est aussi ça le plaisir de jouer à un Life is Strange. Ajoutez à cela la beauté du jeu et ces moments deviennent vraiment magiques et uniques. Même en dehors des moments d'introspection, le jeu est vraiment beau et nous tirons une réelle satisfaction à admirer les décors et les personnages.
Chasse aux trophées
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Life is Strange: Double Exposure innove avec beaucoup plus de trophées liés à des actions à réaliser. Ces actions sont relativement faciles à faire sans guide, excepté un trophée qui n'a ni nom ni description explicite. Pour les autres, la description est très limpide et les résumés des choix en fin de chapitre nous aident à savoir dans quel chapitre l'action doit être effectuée. Ajoutant aussi plus de collectibles, ce qui n'est pas une mauvaise chose dans un environnement assez restreint, le joueur est donc encouragé à toujours plus explorer pour profiter réellement de tout l'univers proposé par le jeu. Avec un guide, le platine est très rapidement et facilement accessible.

Si globalement, la liste est complète et variée pour un jeu de ce genre, quelques trophées peuvent gâcher la chasse. Le joueur doit obligatoirement réaliser deux fois l'histoire. D'un côté, cela rallonge un peu inutilement la durée de la chasse, mais d'un autre, c'est l'occasion de mieux comprendre l'histoire. Cela permet aussi de faire une première partie en profitant pleinement de l'expérience de jeu sans se soucier des trophées et de faire ensuite une seconde partie pour dénicher les collectibles et réaliser les actions manquantes.
Les autres trophées, dont on aurait largement pu se passer, sont ceux mentionnés plus tôt dans la partie plaisir de jouer. En plus du côté malaisant, du fait d'obliger de séduire les deux personnages, ils n'apportent vraiment rien. Étant donné qu'il suffit de relancer le sous-chapitre en choisissant juste d'embrasser - ou non selon le trophée - le.la prétendant.e et de finir ce sous-chapitre. Il faudra donc en tout réaliser quatre fois cette section.

Le 100 % du jeu est une aberration. Si la chasse jusqu'au Platine peut prétendre à une bonne note pour cette partie, le 100 % réduit drastiquement le plaisir des chasseurs visant plus que le Platine. Ajouter deux trophées pour un DLC coûtant vingt euros et n'apportant rien d'autre qu'un chat et des tenues à l'histoire, c'est se moquer un peu des chasseurs...


On retiendra donc une liste avec énormément de potentiel et de réels efforts réalisés dans les collectibles et les actions à réaliser. Mais on garde aussi en mémoire des trophées qui vont à l'encontre de l'esprit de la saga... et 20 euros pour 2 trophées !
Conclusion
Life is Strange: Double Exposure est bien en deçà de ses prédécesseurs. Si de bonnes idées sont proposées, elles sont mal exploitées et le jeu paraît au mieux bâclé, au pire raté. Des personnages secondaires en retrait, des relations superficielles et une histoire mal narrée entachent un univers qui avait pourtant du potentiel. Le jeu a cependant de très bons atouts. Nous proposant une ambiance musicale et visuelle envoûtante et émouvante, ces qualités couplées à une intrigue qui reste captivante, nous offrent finalement un jeu unique et fascinante qui se déguste sans jamais nous lasser, en une ou deux nuits. Quant à la fin... je vous laisse seul juge.
J'ai aimé
  • Des bonnes idées...
  • Les musiques.
  • Les graphismes.
  • Le personnage de Safi.
  • Une liste des trophées plus complète et variée que ses prédécesseurs.
Je n'ai pas aimé
  • ... mal exploitées.
  • Une durée de vie encore trop courte.
  • La narration.
  • Les choix aux conséquences quasi-inexistantes.
  • 2 trophées pour un DLC à 20€, n'apportant quasiment rien au jeu.
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Je recommande ce jeu : À tous, Aux spécialistes du genre, Aux fans de la série, Aux curieux, Aux chasseurs de trophées/platine facile

Cheerotonine (Cheerotonine)

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