"Paris en automne. Les derniers mois de l'année, et la fin d'un millénaire. La ville évoque en moi des souvenirs de café, de musique, d'amour... et de mort."
C'est sur ces paroles prononcées par le célèbre Emmanuel Curtil que commençait une grande aventure dans Les Chevaliers de Baphomet, un point'n click sorti sur PC, MAC et PS1 en 1996. Développé par Revolution Software et réalisé par Charles Cecil, Broken Sword en V.O. a réussi à se faire une place dans l'histoire aux côtés des grands noms du genre (que je ne citerais pas ayant trop peur de manquer de respect à l'un d'eux en l'oubliant). Le jeu connu plusieurs suites à la qualité... variable (je pense surtout au 3 et 4 dont le passage à la 3D n'a pas fait grand bien). La série connaît aujourd'hui un total de 5 jeux si on ne compte pas les Director's Cut... ou bien le remaster du premier opus dont nous parlons ici.
L'histoire commence donc Paris, sur la terrasse du café de la chandelle verte. Georges Stobbart, un américain faisant le tour de l'Europe, y déguste un bon café quand un vieil homme entre dans l'établissement, rapidement suivi d'un sinistre clown. Mais ce dernier vole la mallette du vieil homme avant de filer, mais non sans avoir laisser une bombe au passage ! Echappant de peu à la mort, Georges se sent alors confié la mission de retrouver ce maudit clown et de faire la lumière sur cet assassinat, une quête qui allait le faire voyager de l'Irlande à la Syrie et lui faire rencontrer toute une galerie de personnages singuliers, notamment la charmante journaliste Nicole Collard.
Les Chevaliers de Baphomet - L'Ombre des Templiers : Reforged
ps5
1
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8
12
18
3
Infos complémentaires
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Date de sortie : 19/09/2024
Genre(s) : Point&Click, Indépendant
Territoire(s) : FRANCE
86 joueurs possèdent ce jeu
Genre(s) : Point&Click, Indépendant
Territoire(s) : FRANCE
86 joueurs possèdent ce jeu
27 trophées au total
0 trophée online
Platiné par : 35 joueurs (41 %)
100% par : 35 joueurs (41 %)
Note des joueurs :
5/5 - 4 notes
Note des platineurs :
5/5 - 3 notes
Test rédigé par DarkCid le 12-10-2024 - Modifié le 12-10-2024
Contenu du jeu
Les Chevaliers de Baphomet vous met donc au contrôle de Georges. À travers lui, vous allez partir à la poursuite du clown qui a failli avoir votre peau. L'histoire va très vite vous emmener sur la piste d'une ancienne confrérie de chevaliers. Vous allez explorer Paris à travers divers lieux et rencontrer toute une galerie de personnages plus ou moins farfelus, du flic expert en interrogatoires psychiques au peintre adepte du far nient.
En plus de Paris, vous visiterez également l'Espagne, l'Irlande, l'Angleterre et la Syrie, une occasion de varier les paysages et les rencontres, dont certaines aujourd'hui cultes comme cette p**** de s***** de c***** de chèvre irlandaise (non, je n'ai absolument pas passé un mois coincé face à cette bestiole plus jeune et non, elle ne m'a pas du tout traumatisé, pourquoi ?).
Pour avancer dans le jeu, vous devrez utiliser votre tête... ou parfois la laisser de côté au contraire. Comme tout bon point n'click, le but sera de poser les bonnes questions aux bonnes personnes au bon moment ou de trouver la bonne interaction entre un élément du décor et un objet de votre inventaire (ou entre un objet de votre inventaire et un autre). Même si on n'atteint jamais l'absurdité des solutions d'un Discworld (qui place quand même la barre très haut, il faut l'avouer), certaines solutions sont parfois assez inattendues.
Bien sûr, contrairement à l'époque de la première version du jeu, nous sommes aujourd'hui à l'heure d'internet et les solutions sont à portées de main. Mais si vous ne voulez pas céder à la tentation sans pour autant rester bloquer des heures durant, le jeu propose un système d'astuces paramétrable pour vous donner quelques indices à intervalle régulier.
Les amateurs de la saga noteront que je fais à peine allusion à cette charmante journaliste qu'est Nicole Collard, car ceux-ci auront probablement touché à la version Director's Cut du jeu où l'on prenait le contrôle de la belle à certains moments. Et bien ces passages ne font pas parti de cette version du jeu et Nico redevient un "simple" personnage secondaire. Et franchement ce n'est pas plus mal, j'ai toujours eu du mal avec ces ajouts qui cassent le rythme du jeu plus qu'autre chose (déjà avoir un niveau AVANT l'apparition de Georges et du clown diminue l'introduction du jeu.
Contrairement à la plupart des tests que j'ai pu écrire par le passé, cette première section s'arrête assez tôt. Ne prenez pas cela pour du vide, mais c'est le genre qui veut ça. Il n'y a pas de mode de jeu particulier, pas de mini-jeu, pas vraiment de système de jeu autre que celui que je vous ai décrit. Il n'y a au final que l'histoire que je ne voudrais pas vous spoiler d'avantage.
En plus de Paris, vous visiterez également l'Espagne, l'Irlande, l'Angleterre et la Syrie, une occasion de varier les paysages et les rencontres, dont certaines aujourd'hui cultes comme cette p**** de s***** de c***** de chèvre irlandaise (non, je n'ai absolument pas passé un mois coincé face à cette bestiole plus jeune et non, elle ne m'a pas du tout traumatisé, pourquoi ?).
Pour avancer dans le jeu, vous devrez utiliser votre tête... ou parfois la laisser de côté au contraire. Comme tout bon point n'click, le but sera de poser les bonnes questions aux bonnes personnes au bon moment ou de trouver la bonne interaction entre un élément du décor et un objet de votre inventaire (ou entre un objet de votre inventaire et un autre). Même si on n'atteint jamais l'absurdité des solutions d'un Discworld (qui place quand même la barre très haut, il faut l'avouer), certaines solutions sont parfois assez inattendues.
Bien sûr, contrairement à l'époque de la première version du jeu, nous sommes aujourd'hui à l'heure d'internet et les solutions sont à portées de main. Mais si vous ne voulez pas céder à la tentation sans pour autant rester bloquer des heures durant, le jeu propose un système d'astuces paramétrable pour vous donner quelques indices à intervalle régulier.
Les amateurs de la saga noteront que je fais à peine allusion à cette charmante journaliste qu'est Nicole Collard, car ceux-ci auront probablement touché à la version Director's Cut du jeu où l'on prenait le contrôle de la belle à certains moments. Et bien ces passages ne font pas parti de cette version du jeu et Nico redevient un "simple" personnage secondaire. Et franchement ce n'est pas plus mal, j'ai toujours eu du mal avec ces ajouts qui cassent le rythme du jeu plus qu'autre chose (déjà avoir un niveau AVANT l'apparition de Georges et du clown diminue l'introduction du jeu.
Contrairement à la plupart des tests que j'ai pu écrire par le passé, cette première section s'arrête assez tôt. Ne prenez pas cela pour du vide, mais c'est le genre qui veut ça. Il n'y a pas de mode de jeu particulier, pas de mini-jeu, pas vraiment de système de jeu autre que celui que je vous ai décrit. Il n'y a au final que l'histoire que je ne voudrais pas vous spoiler d'avantage.
Aspect technique du jeu
Comme précisé plus haut, Les Chevaliers de Baphomet est un point n'click. Vous contrôlez donc Georges via la souris en lui indiquant avec quoi interagir. Vous vous baladez d'un écran à un autre dans de superbes décors parfaitement repris du jeu original et sans trahir leur esprit. Même chose pour les personnages qui ont tous connu évidemment un bon relooking graphique tout en restant fidèles au jeu d'origine.
D'ailleurs, je ne cesse de parler du jeu d'origine et en tant que nouveau joueur vous vous demandez à quoi cela ressemblait ? Et bien une simple pression de la touche et le jeu passera à ses graphismes d'antan en un instant. C'est assez amusant de le faire de temps en temps afin de constater le travail réalisé mais aussi de voir que le jeu d'origine est encore très beau (mais là, c'est probablement la nostalgie qui parle, je vous invite donc à vous faire votre propre avis sur ce sujet).
Comme pour le contenu, cette section sera assez courte au final car le jeu ne présente guère de bug (et parfois ce qu'on pourrait appeler bug, c'est juste nous qui n'avons pas compris ce que le jeu attendait de nous). Je vais donc en profiter pour parler un peu bande son. Celle-ci est toujours très en adéquation avec l'histoire bien sûr, mais je voudrais surtout mentionner l'excellent casting français du jeu. Que les pro-VO rangent leurs fourches, car franchement, on a du beau monde.
Je l'ai cité en introduction, mais vous jouez tout le long du jeu (et même de la série d'ailleurs) en compagnie d'un Georges doublé par le talentueux Emmanuel Curtil, voix emblématique de Jim Carrey, Kyle Chandler, Mike Myers ou du regretté Matthew Perry. Si la journaliste Nicole "Nico" Collard ne possède pas une voix aussi connue (Nathanièle Esther), on retrouve dans les personnages secondaires quelques noms (ou voix) que vous connaissez forcément : Pierre Hatet (Christopher Lloyd / Emmet "Doc" Brown de Retour vers le futur), Philippe Peythieu (Danny DeVito / Le Pingouin de l'univers Batman), Michel Le Royer (Christopher Lee / Saroumane dans Le Seigneur des Anneaux), Françoise Cadol (Sandra Bullock) ou encore Jérôme Keen (Jason Isaacs / Lucius Malfoy dans Harry Potter).
Je n'ai pas pu citer tout le monde bien sûr, mais cela vous donne un petit aperçu du casting savoureux que le jeu nous offre. Seule petite ombre au tableau, afin de conserver les dialogues originaux, la qualité sonore de ces dialogues est un peu, disons, vieillote. Comprenez qu'on a l'impression d'entendre des voix venant d'une vieille VHS (vous savez, l'ancêtre du DVD. Vous connaissez n'est-ce pas ? Je ne suis pas SI vieux que ça quand même ?). Un petit travail dessus n'aurait pas fait de mal, mais mieux vaut ça qu'une refonte complète.
D'ailleurs, je ne cesse de parler du jeu d'origine et en tant que nouveau joueur vous vous demandez à quoi cela ressemblait ? Et bien une simple pression de la touche et le jeu passera à ses graphismes d'antan en un instant. C'est assez amusant de le faire de temps en temps afin de constater le travail réalisé mais aussi de voir que le jeu d'origine est encore très beau (mais là, c'est probablement la nostalgie qui parle, je vous invite donc à vous faire votre propre avis sur ce sujet).
Comme pour le contenu, cette section sera assez courte au final car le jeu ne présente guère de bug (et parfois ce qu'on pourrait appeler bug, c'est juste nous qui n'avons pas compris ce que le jeu attendait de nous). Je vais donc en profiter pour parler un peu bande son. Celle-ci est toujours très en adéquation avec l'histoire bien sûr, mais je voudrais surtout mentionner l'excellent casting français du jeu. Que les pro-VO rangent leurs fourches, car franchement, on a du beau monde.
Je l'ai cité en introduction, mais vous jouez tout le long du jeu (et même de la série d'ailleurs) en compagnie d'un Georges doublé par le talentueux Emmanuel Curtil, voix emblématique de Jim Carrey, Kyle Chandler, Mike Myers ou du regretté Matthew Perry. Si la journaliste Nicole "Nico" Collard ne possède pas une voix aussi connue (Nathanièle Esther), on retrouve dans les personnages secondaires quelques noms (ou voix) que vous connaissez forcément : Pierre Hatet (Christopher Lloyd / Emmet "Doc" Brown de Retour vers le futur), Philippe Peythieu (Danny DeVito / Le Pingouin de l'univers Batman), Michel Le Royer (Christopher Lee / Saroumane dans Le Seigneur des Anneaux), Françoise Cadol (Sandra Bullock) ou encore Jérôme Keen (Jason Isaacs / Lucius Malfoy dans Harry Potter).
Je n'ai pas pu citer tout le monde bien sûr, mais cela vous donne un petit aperçu du casting savoureux que le jeu nous offre. Seule petite ombre au tableau, afin de conserver les dialogues originaux, la qualité sonore de ces dialogues est un peu, disons, vieillote. Comprenez qu'on a l'impression d'entendre des voix venant d'une vieille VHS (vous savez, l'ancêtre du DVD. Vous connaissez n'est-ce pas ? Je ne suis pas SI vieux que ça quand même ?). Un petit travail dessus n'aurait pas fait de mal, mais mieux vaut ça qu'une refonte complète.
Plaisir à jouer et à rejouer
Y a pas que Paris dans la vie, l'Espagne c'est cool aussi
Tu passes beaucoup de temps chez Nico mon petit Georges, t'aurais pas une idée derrière la tête ?
Pour information, le jeu en ligne droite vous prendra une dizaine d'heures. Cela peut sembler peu bien sûr... mais en ligne droite implique de connaître la résolution des énigmes à l'avance. Jouer au jeu de façon honnête et vierge de toute expérience prendra bien plus longtemps évidemment, selon votre niveau de logique.
Toutefois, en discutant de tout avec tout le monde, on finit toujours par trouver de petits indices sur ce qu'il faut faire et cela montre à quel point le jeu était bien pensé, déjà à l'époque. Les tableaux n'étant pas immenses, le joueur n'aura jamais a interagir avec des centaines de personnages / objets du décor, surtout que certains lieux deviennent indisponibles dès qu'on n'a plus rien à y faire (comme la boutique de farces et attrapes très tôt dans le jeu par exemple).
L'histoire est plutôt captivante, encore aujourd'hui, et assez éducative qui plus est. La quête de Georges se base régulièrement sur des faits historiques autour des croisades notamment. Les dialogues sont toujours aussi savoureux à écouter, malgré une qualité sonore discutable comme évoqué plus tôt.
Quant aux personnages, la galerie proposée par le jeu est un vrai plaisir. À commencer par Georges lui-même qui fera toujours sourire à montrer son nez de clown à tout le monde en pensant qu'il s'agit d'une fantastique trouvaille. Mais le reste du casting n'est pas en reste et les dialogues sont toujours assez savoureux. Même les personnages plus terre à terre comme Nico font mouche en se confrontant à la naïveté de Georges.
Niveau rejouabilité, si le jeu propose une sélection de chapitres, l'intérêt reste maigre. En fait, cela dépend de chacun. L'histoire ne proposant pas de routes scénaristiques variant selon les choix du joueur, refaire le jeu a autant d'intérêt que de revoir un film. Certains se contentent de les voir une fois, d'autres aiment les revoir, chacun ses goûts.
Toutefois, en discutant de tout avec tout le monde, on finit toujours par trouver de petits indices sur ce qu'il faut faire et cela montre à quel point le jeu était bien pensé, déjà à l'époque. Les tableaux n'étant pas immenses, le joueur n'aura jamais a interagir avec des centaines de personnages / objets du décor, surtout que certains lieux deviennent indisponibles dès qu'on n'a plus rien à y faire (comme la boutique de farces et attrapes très tôt dans le jeu par exemple).
L'histoire est plutôt captivante, encore aujourd'hui, et assez éducative qui plus est. La quête de Georges se base régulièrement sur des faits historiques autour des croisades notamment. Les dialogues sont toujours aussi savoureux à écouter, malgré une qualité sonore discutable comme évoqué plus tôt.
Quant aux personnages, la galerie proposée par le jeu est un vrai plaisir. À commencer par Georges lui-même qui fera toujours sourire à montrer son nez de clown à tout le monde en pensant qu'il s'agit d'une fantastique trouvaille. Mais le reste du casting n'est pas en reste et les dialogues sont toujours assez savoureux. Même les personnages plus terre à terre comme Nico font mouche en se confrontant à la naïveté de Georges.
Niveau rejouabilité, si le jeu propose une sélection de chapitres, l'intérêt reste maigre. En fait, cela dépend de chacun. L'histoire ne proposant pas de routes scénaristiques variant selon les choix du joueur, refaire le jeu a autant d'intérêt que de revoir un film. Certains se contentent de les voir une fois, d'autres aiment les revoir, chacun ses goûts.
Chasse aux trophées
On pouvait aisément imaginer une liste de trophée pour ce genre de jeu basée exclusivement sur l'avancée de l'histoire. Si c'est en majeure partie le cas, le jeu propose quelques trophées spéciaux, tous pouvant être manqués.
Ces trophées sont intéressant pour certains car poussant parfois à découvrir quelques dialogues que l'on pourrait ignorer, comme, sans (trop) spoiler, le peintre avec lequel on peut faire durer ses appels téléphoniques ou une tourner au pub qui s'éterniserait.
Toutefois, bien qu'amusant à faire, le trophée Rencontres électriques aurait pu être évité. Celui-ci vous demande en effet d'utiliser un certain objet obtenu à la boutique de farces et attrapes sur, je cite, "le plus de personne possible". Autrement dit... absolument TOUS les personnages du jeu. Et certains lieu devenant indisponibles... Je ne vous fait pas un dessin.
Ces trophées sont intéressant pour certains car poussant parfois à découvrir quelques dialogues que l'on pourrait ignorer, comme, sans (trop) spoiler, le peintre avec lequel on peut faire durer ses appels téléphoniques ou une tourner au pub qui s'éterniserait.
Toutefois, bien qu'amusant à faire, le trophée Rencontres électriques aurait pu être évité. Celui-ci vous demande en effet d'utiliser un certain objet obtenu à la boutique de farces et attrapes sur, je cite, "le plus de personne possible". Autrement dit... absolument TOUS les personnages du jeu. Et certains lieu devenant indisponibles... Je ne vous fait pas un dessin.
Conclusion
Cette nouvelle mouture des Chevaliers de Baphomet est à peu de choses près tout ce qu'on pouvait espérer : fidèle au matériau de base avec des graphismes plus proches du 5ème épisode. On n'aurait pas craché sur un peu plus de travail sur la remasterisation des voix cela dit, mais le casting vocal au petit oignions compense amplement. Si vous aimez le genre et que vous n'avez jamais touché à ce jeu, c'est l'occasion parfaite : jetez-vous dessus !
J'ai aimé
- Un casting vocal 5 étoiles...
- Une histoire palpitante
- Pouvoir passer de la nouvelle version à l'ancienne du jeu en un clique
- Des décors toujours aussi beau
- Des énigmes parfois loufoques mais jamais trop
Je n'ai pas aimé
- ...mais avec la qualité sonore de l'époque
- Cette foutue chèvre est toujours là !!!
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Je recommande ce jeu : À tous, Aux spécialistes du genre, Aux fans de la série, Aux curieux, Aux chasseurs de trophées/platine facile
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DarkCid (Twilight_Angel75)
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