Les Héros sourient toujours
En 2019, Bandai Namco s'était lancé dans l'adaptation vidéoludique d'un des shonens à succès de ces dernières années : My Hero Academia. Ainsi est né My Hero One's Justice, un jeu de combat reprenant l'intrigue de la premier saison de l'anime. Aucune surprise scénaristique : à l'image de la saga Naruto : Ultimate Ninja Storm, le but était de retracer le récit tout en permettant aux joueurs de manipuler plusieurs protagonistes. Reprenant les codes du jeu de combat, My Hero's One Justice ne renouvelait pas le genre mais respectait la matière première que ce soit dans l'univers ou ses protagonistes.
L'anime ayant conclu sa saison 2, c'était là le moment parfait pour reproduire le jeu mais sur la nouvelle intrigue. Là encore la comparaison avec Naruto : Ultimate Ninja Storm n'est pas loin. Mais la série de My Hero One Justice peut-elle égaliser avec ? Mais, surtout, ce nouvel opus apporte-t-il quelques nouveautés rafraîchissantes ou reste-t-il bien ancré dans ses habitudes ?
My Hero One's Justice 2
ps4
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8
48
15
4
Infos complémentaires
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-
Date de sortie : 13/03/2020
Genre(s) : Combat
Territoire(s) : FRANCE
573 joueurs possèdent ce jeu
Genre(s) : Combat
Territoire(s) : FRANCE
573 joueurs possèdent ce jeu
58 trophées au total
3 trophées online
Platiné par : 100 joueurs (17 %)
100% par : 100 joueurs (17 %)
Note des joueurs :
3.6/5 - 5 notes
Note des platineurs :
4/5 - 2 notes
Test rédigé par yuutsu le 17-03-2020 - Modifié le 17-03-2020
Contenu du jeu
On reprend la même formule avec un peu d'arrangement
My Hero's One Justice proposait un menu copieux pour le genre du jeu de combat, et son cadet suit le même tracé.
Le mode Histoire se décompose en deux grandes voies permettant de suivre le récit du point du vue du côté des héros et des super-vilains. Chaque pan se décompose en combats et cinématiques poussant le joueur à tester une bonne partie des personnages, moyen toujours efficace pour voir lequel a notre préférence au-delà de l'affection porté au protagoniste et de découvrir le gameplay. Contrairement au précédent volet, les objectifs secondaires ne sont plus cachés mais visibles sur la partie droite de l'écran, dans le menu de sélection. De même aucun épilogue ne se débloque après avoir conclu les deux pans scénaristiques. L'intrigue du précédent volet a droit à une cinématique explicative servant de prologue au nouveau récit.
On retrouve les grands classiques du jeu de combat à savoir les parties locales (pouvant se disputer contre un autre joueur ou l'IA), l'entraînement, l'arcade et le mode en ligne (possédant parties non classées, classées et salons). Ce dernier est régulièrement étayé de challenges comme combattre avec un certain personnage. Si le défi est relevé dans le temps imparti, le joueur reçoit objets et argent virtuel afin d'acheter les multiples éléments permettant de personnaliser son profil et son personnage. Notez que l'arcade propose trois routes pour chaque personnage, chacune plus difficile que l'autre.
À la différence d'un Soul Calibur permettant de créer son propre combattant de A à Z, My Hero One's Justice offre l'alternative de grimer le personnage de son choix avec de multiples tenues et accessoires. Ces derniers peuvent s'acheter avec les pièces de héros, monnaie virtuelle du jeu gagnée à la fin de chaque duel, ou en remplissant certains critères comme réaliser les objectifs secondaires de l'Histoire ou encore jouer dans les différents modes.
Dans My Hero's One Justice, le mode Missions représentait le plus gros challenge de l'opus. Cette vérité se voit renforcée dans le second volet. Le mode Missions est celui qui a subi le plus de changements, se faisant même plus complexe. On passe de six cartes à 36 et leur complexité a été renforcée. Chaque carte se compose de plusieurs duels à remporter dont la difficulté peut se révéler corsée. Selon la carte lancée, vous devrez faire face à des modificateurs comme celle qui consiste à diviser votre vie restante en deux après chaque victoire. Toutefois, vous pouvez pallier à tout cela grâce à des cartes bonus. Ces dernières s'obtiennent aléatoirement après avoir conclu une carte de mission. Les bonus peuvent supprimer des combats, améliorer vos statistiques... Le mode Mission se pare d'un aspect stratégie bien plus poussé que dans My Hero's One Justice. De quoi vous occuper pour un bon moment.
Pour parachever le tout, une galerie regroupe les cinématiques du mode Histoire, les musiques, voix mais aussi des artworks. Même si ce n'est pas le mode le plus important du jeu, il a le mérite d'exister à une époque où d'autres jeux en auraient fait un DLC payant ou un bonus de précommande.
Loin de faire la fine bouche, My Hero's One Justice propose un roster de près de trente-sept personnages englobant aussi bien les élèves de Yuei, que les héros et super-vilains. Les trois protagonistes accessibles seulement en DLC dans le premier opus sont ici automatiquement intégrés. C'est près d'une quinzaine de nouveaux combattants qui viennent donc s'ajouter au casting. Comme pour le premier My Hero's One Justice, trois personnages sont déjà prévus en DLC – une habitude au sein des jeux de combats, ce qui reste très dommage.
My Hero's One Justice 2 reste dans la voie instaurée par son prédécesseur : prendre tout ce qui constitue un jeu de combat tout en y appliquant l'univers de My Hero's Academia. Le contenu reste fourni, d'autant plus avec un roster conséquent ainsi qu'un mode Missions qui a eu droit à un développement soigné.
My Hero's One Justice proposait un menu copieux pour le genre du jeu de combat, et son cadet suit le même tracé.
Le mode Histoire se décompose en deux grandes voies permettant de suivre le récit du point du vue du côté des héros et des super-vilains. Chaque pan se décompose en combats et cinématiques poussant le joueur à tester une bonne partie des personnages, moyen toujours efficace pour voir lequel a notre préférence au-delà de l'affection porté au protagoniste et de découvrir le gameplay. Contrairement au précédent volet, les objectifs secondaires ne sont plus cachés mais visibles sur la partie droite de l'écran, dans le menu de sélection. De même aucun épilogue ne se débloque après avoir conclu les deux pans scénaristiques. L'intrigue du précédent volet a droit à une cinématique explicative servant de prologue au nouveau récit.
On retrouve les grands classiques du jeu de combat à savoir les parties locales (pouvant se disputer contre un autre joueur ou l'IA), l'entraînement, l'arcade et le mode en ligne (possédant parties non classées, classées et salons). Ce dernier est régulièrement étayé de challenges comme combattre avec un certain personnage. Si le défi est relevé dans le temps imparti, le joueur reçoit objets et argent virtuel afin d'acheter les multiples éléments permettant de personnaliser son profil et son personnage. Notez que l'arcade propose trois routes pour chaque personnage, chacune plus difficile que l'autre.
À la différence d'un Soul Calibur permettant de créer son propre combattant de A à Z, My Hero One's Justice offre l'alternative de grimer le personnage de son choix avec de multiples tenues et accessoires. Ces derniers peuvent s'acheter avec les pièces de héros, monnaie virtuelle du jeu gagnée à la fin de chaque duel, ou en remplissant certains critères comme réaliser les objectifs secondaires de l'Histoire ou encore jouer dans les différents modes.
Dans My Hero's One Justice, le mode Missions représentait le plus gros challenge de l'opus. Cette vérité se voit renforcée dans le second volet. Le mode Missions est celui qui a subi le plus de changements, se faisant même plus complexe. On passe de six cartes à 36 et leur complexité a été renforcée. Chaque carte se compose de plusieurs duels à remporter dont la difficulté peut se révéler corsée. Selon la carte lancée, vous devrez faire face à des modificateurs comme celle qui consiste à diviser votre vie restante en deux après chaque victoire. Toutefois, vous pouvez pallier à tout cela grâce à des cartes bonus. Ces dernières s'obtiennent aléatoirement après avoir conclu une carte de mission. Les bonus peuvent supprimer des combats, améliorer vos statistiques... Le mode Mission se pare d'un aspect stratégie bien plus poussé que dans My Hero's One Justice. De quoi vous occuper pour un bon moment.
Pour parachever le tout, une galerie regroupe les cinématiques du mode Histoire, les musiques, voix mais aussi des artworks. Même si ce n'est pas le mode le plus important du jeu, il a le mérite d'exister à une époque où d'autres jeux en auraient fait un DLC payant ou un bonus de précommande.
Loin de faire la fine bouche, My Hero's One Justice propose un roster de près de trente-sept personnages englobant aussi bien les élèves de Yuei, que les héros et super-vilains. Les trois protagonistes accessibles seulement en DLC dans le premier opus sont ici automatiquement intégrés. C'est près d'une quinzaine de nouveaux combattants qui viennent donc s'ajouter au casting. Comme pour le premier My Hero's One Justice, trois personnages sont déjà prévus en DLC – une habitude au sein des jeux de combats, ce qui reste très dommage.
My Hero's One Justice 2 reste dans la voie instaurée par son prédécesseur : prendre tout ce qui constitue un jeu de combat tout en y appliquant l'univers de My Hero's Academia. Le contenu reste fourni, d'autant plus avec un roster conséquent ainsi qu'un mode Missions qui a eu droit à un développement soigné.
Note : 4/5
Aspect technique du jeu
Des acolytes plus actifs qu'auparavant
Lorsqu'une licence telle que My Hero Academia a droit à une adaptation vidéoludique, on s'attend à ce que la patte graphique soit proche de celle de la version animée, quand elle existe, ou du manga. My Hero's One Justice avait respecté ce code établi avec l'usage du cell-shading : le second volet demeure dans la droite lignée du précédent. Chaque personnage a droit aux mêmes expressions que son équivalent animé, jusqu'au doublage (entièrement japonais). Les nouveaux protagonistes ont droit au même traitement que leurs aînés avec une transcription fidèle et assurée de leurs différents pouvoirs. Ainsi même si Izuku a droit à trois versions (celle de base, shoot style et revêtement 100%) chacun a un gameplay bien spécifique, ce qui ne donne pas l'impression d'avoir le même protagoniste. De même certains combattants sont plus orientés corps-à-corps, là où d'autres sont plus efficaces à distance.
Les décors sont toujours aussi destructibles mais rendent l'action moins confuse qu'auparavant. On peut toujours déplorer cet aspect trop scripté du décor s'effritant dès que vous passez à côté. Quelques arènes ouvrent, ainsi, des passages sur d'autres zones de combat : un élément qui reste encore anecdotique et qui mériterait plus de développement. De nouvelles zones de combat ont été ajoutées : on passe d'une dizaine à plus d'une vingtaine de décors. Si vous aimiez faire sortir votre adversaire du ring auparavant, ce n'est désormais plus possible. Chaque arène est enclavée au sein de murs invisibles. Un changement qui pourra aussi bien plaire que rebuter.
La bande-son reste dans la continuité du précédent opus puisqu'elle en reprend les ¾ des pistes. Convenues dans la thématique du super-héros, elle fait son travail sans être des plus remarquables. Le visuel orienté comics avec les onomatopées colorées et surdimensionnées est toujours présent pour ponctuer les coups portés et reçus, ainsi que les autres commandes tels que le brise-garde.
Quant au gameplay, sa simplicité rime avec efficacité reprenant les codes du genre. permet la garde afin de bloquer les attaques adverses. et déclenchent des coups liés aux Alters des personnages, autrement dit leurs pouvoirs. , quant à lui, sert de coup de base comme coup de poing ou de pied. Vous pouvez, d'ailleurs, être secondé de deux acolytes dont les interventions varient selon l'individu : effectuer une prise sur l'ennemi, vous en rapprocher, créer une zone de danger. Vous pouvez faire appel à eux dès que leur barre de vie est remplie à l'aide de et , chaque touche étant associée à un équipier. Désormais, vous pouvez même faire appel à leurs attaques spéciales, en appuyant deux fois sur ou . Votre barre de spécial est ainsi commune à toute votre équipe.
Les coups spéciaux, quant à eux, se divisent en trois possibilités. En effet la barre de spécial (se remplissant à force de porter des coups ou d'en recevoir) peut se remplir jusqu'à trois fois. Une barre remplie permet un coup spécial de premier niveau tandis qu'il vous en faudra deux pour utiliser le coup spécial de niveau deux. Mais avec trois barres remplies et la présence de deux acolytes, vous pouvez déclencher une attaque combinée de vos trois personnages.
Cette attaque peut d'ailleurs connaître une personnalisation et donc une réelle combinaison des trois capacités. Mais, pour cela, vous devez réussir à trouver quels sont les trois combattants qui vont bien ensemble, puisque rien ne l'indique dans le jeu. Je vous conseille le trio Denki, Katsuki et Eijiro qui permet une attaque combinée très drôle, ou encore pour les Super-Vilains Himiko, Twice et Mister Compress. Vous reconnaîtrez ces équipes au fait que leur scène d'introduction en combat est, elle aussi, entièrement personnalisée.
La patte graphique demeure fidèle à ce qu'avait instauré My Hero One's Justice permettant une fidélisation à l'univers d'origine. Le décor demeure aussi destructible, mais la confusion visuelle se révèle moins importante. Les acolytes ont désormais un rôle plus actif et des petites surprises se cachent dans les équipes à créer, dévoilant, si le bon choix a été opéré, des introductions et coups spéciaux d'équipe personnalisés.
Lorsqu'une licence telle que My Hero Academia a droit à une adaptation vidéoludique, on s'attend à ce que la patte graphique soit proche de celle de la version animée, quand elle existe, ou du manga. My Hero's One Justice avait respecté ce code établi avec l'usage du cell-shading : le second volet demeure dans la droite lignée du précédent. Chaque personnage a droit aux mêmes expressions que son équivalent animé, jusqu'au doublage (entièrement japonais). Les nouveaux protagonistes ont droit au même traitement que leurs aînés avec une transcription fidèle et assurée de leurs différents pouvoirs. Ainsi même si Izuku a droit à trois versions (celle de base, shoot style et revêtement 100%) chacun a un gameplay bien spécifique, ce qui ne donne pas l'impression d'avoir le même protagoniste. De même certains combattants sont plus orientés corps-à-corps, là où d'autres sont plus efficaces à distance.
Les décors sont toujours aussi destructibles mais rendent l'action moins confuse qu'auparavant. On peut toujours déplorer cet aspect trop scripté du décor s'effritant dès que vous passez à côté. Quelques arènes ouvrent, ainsi, des passages sur d'autres zones de combat : un élément qui reste encore anecdotique et qui mériterait plus de développement. De nouvelles zones de combat ont été ajoutées : on passe d'une dizaine à plus d'une vingtaine de décors. Si vous aimiez faire sortir votre adversaire du ring auparavant, ce n'est désormais plus possible. Chaque arène est enclavée au sein de murs invisibles. Un changement qui pourra aussi bien plaire que rebuter.
La bande-son reste dans la continuité du précédent opus puisqu'elle en reprend les ¾ des pistes. Convenues dans la thématique du super-héros, elle fait son travail sans être des plus remarquables. Le visuel orienté comics avec les onomatopées colorées et surdimensionnées est toujours présent pour ponctuer les coups portés et reçus, ainsi que les autres commandes tels que le brise-garde.
Quant au gameplay, sa simplicité rime avec efficacité reprenant les codes du genre. permet la garde afin de bloquer les attaques adverses. et déclenchent des coups liés aux Alters des personnages, autrement dit leurs pouvoirs. , quant à lui, sert de coup de base comme coup de poing ou de pied. Vous pouvez, d'ailleurs, être secondé de deux acolytes dont les interventions varient selon l'individu : effectuer une prise sur l'ennemi, vous en rapprocher, créer une zone de danger. Vous pouvez faire appel à eux dès que leur barre de vie est remplie à l'aide de et , chaque touche étant associée à un équipier. Désormais, vous pouvez même faire appel à leurs attaques spéciales, en appuyant deux fois sur ou . Votre barre de spécial est ainsi commune à toute votre équipe.
Les coups spéciaux, quant à eux, se divisent en trois possibilités. En effet la barre de spécial (se remplissant à force de porter des coups ou d'en recevoir) peut se remplir jusqu'à trois fois. Une barre remplie permet un coup spécial de premier niveau tandis qu'il vous en faudra deux pour utiliser le coup spécial de niveau deux. Mais avec trois barres remplies et la présence de deux acolytes, vous pouvez déclencher une attaque combinée de vos trois personnages.
Cette attaque peut d'ailleurs connaître une personnalisation et donc une réelle combinaison des trois capacités. Mais, pour cela, vous devez réussir à trouver quels sont les trois combattants qui vont bien ensemble, puisque rien ne l'indique dans le jeu. Je vous conseille le trio Denki, Katsuki et Eijiro qui permet une attaque combinée très drôle, ou encore pour les Super-Vilains Himiko, Twice et Mister Compress. Vous reconnaîtrez ces équipes au fait que leur scène d'introduction en combat est, elle aussi, entièrement personnalisée.
La patte graphique demeure fidèle à ce qu'avait instauré My Hero One's Justice permettant une fidélisation à l'univers d'origine. Le décor demeure aussi destructible, mais la confusion visuelle se révèle moins importante. Les acolytes ont désormais un rôle plus actif et des petites surprises se cachent dans les équipes à créer, dévoilant, si le bon choix a été opéré, des introductions et coups spéciaux d'équipe personnalisés.
Note : 4/5
Plaisir à jouer et à rejouer
Du fan-service maitrisé au grand bonheur des fans
My Hero's One Justice s'adressait avant tout aux fans de la série, résumant brièvement l'intrigue en quelques lignes pour entrer, directement, dans l'action. Le second opus suit la voie tracée par son prédécesseur. Avec un roster encore plus conséquent, chaque joueur saura trouver son bonheur pour créer l'équipe de ses rêves. L'ajout des équipes personnalisées va permettre d'ajouter un plus dans la découverte.
Tout comme My Hero's One Justice possédait des combattants plus puissants que d'autres (All Might et One For All), le second volet voit aussi des personnages sortir du lot comme Deku en revêtement 100% qui se révèle extrêmement violent. Denki demeure dans la droite lignée de ce qu'il avait été auparavant : un combattant pouvant alterner corps-à-corps et distance et transformer l'arène en zone de guerre. Certains nouveaux personnages sont tout aussi retors comme Camie qui peut effectuer des prises et briser vos gardes. Cette mécanique se voit plus développé dans cet opus avec les nouveaux combattants comme Camie mais aussi Orca qui exige de régulièrement se protéger, l'IA le transformant en véritable furie.
Les puristes pourront rétorquer que tous les personnages de la série, dévoilés jusqu'ici, ne sont pas présents, comme cela était le cas dans le premier opus, de même que la catégorie des Héros demeure plus développée que celle des Super-Vilains. Ce second cas peut s'expliquer par le fait que, dans l'univers même, il y a bien plus de personnages développés dans le camp des Héros. Trente-sept personnages reste un chiffre fort honorable, même en prenant en compte que Izuku a trois versions différentes et Chisaki deux. Bandai Namco en garde sous le coude pour de futurs DLC ainsi que, on l'imagine bien, un prochain opus.
Avec ce contenu, My Hero's One Justice propose une durée de vie honorable que le online ne pourra qu'accroître entre les combats classés pour ceux visant l'excellence, les défis temporaires donnant un objectif à atteindre et la simple satisfaction de défier d'autres joueurs. Pour le joueur préférant l'aventure en solitaire, le mode Histoire et Missions proposent, à eux deux, une expérience sympathique. Le mode Missions, avec ses améliorations, rehausse la difficulté même du jeu. User des cartes bonus se révèle vital si l'on veut terminer le mode entièrement.
Mais le non-fan saura-t-il, lui, y trouver son plaisir ? Pas sûr. Le jeu, loin d'être mauvais, propose une expérience dans la pure lignée du jeu de combat. L'histoire reprend celle de la seconde saison, résumant brièvement la première sans pour autant entrer dans les détails de l'univers. En soit My Hero's One Justice 2 demeure dans la continuité du premier. Les seules différences notables se font ressentir dans le gameplay et l'amélioration du mode Missions. Un choix qui plaira aux fans mais laissera de côté tout un pan de joueurs qui se contentera d'un platine peu difficile à acquérir.
My Hero's One Justice 2 décalque la formule précédente, misant sur la simplicité et l'efficacité qui saura parler à la fanbase. Le respect de l'univers, des personnages ainsi que l'amélioration touchant le gameplay et le mode Missions sauront leur parler. Pour les fans de jeu de combat, ils iront sûrement chercher ailleurs.
My Hero's One Justice s'adressait avant tout aux fans de la série, résumant brièvement l'intrigue en quelques lignes pour entrer, directement, dans l'action. Le second opus suit la voie tracée par son prédécesseur. Avec un roster encore plus conséquent, chaque joueur saura trouver son bonheur pour créer l'équipe de ses rêves. L'ajout des équipes personnalisées va permettre d'ajouter un plus dans la découverte.
Tout comme My Hero's One Justice possédait des combattants plus puissants que d'autres (All Might et One For All), le second volet voit aussi des personnages sortir du lot comme Deku en revêtement 100% qui se révèle extrêmement violent. Denki demeure dans la droite lignée de ce qu'il avait été auparavant : un combattant pouvant alterner corps-à-corps et distance et transformer l'arène en zone de guerre. Certains nouveaux personnages sont tout aussi retors comme Camie qui peut effectuer des prises et briser vos gardes. Cette mécanique se voit plus développé dans cet opus avec les nouveaux combattants comme Camie mais aussi Orca qui exige de régulièrement se protéger, l'IA le transformant en véritable furie.
Les puristes pourront rétorquer que tous les personnages de la série, dévoilés jusqu'ici, ne sont pas présents, comme cela était le cas dans le premier opus, de même que la catégorie des Héros demeure plus développée que celle des Super-Vilains. Ce second cas peut s'expliquer par le fait que, dans l'univers même, il y a bien plus de personnages développés dans le camp des Héros. Trente-sept personnages reste un chiffre fort honorable, même en prenant en compte que Izuku a trois versions différentes et Chisaki deux. Bandai Namco en garde sous le coude pour de futurs DLC ainsi que, on l'imagine bien, un prochain opus.
Avec ce contenu, My Hero's One Justice propose une durée de vie honorable que le online ne pourra qu'accroître entre les combats classés pour ceux visant l'excellence, les défis temporaires donnant un objectif à atteindre et la simple satisfaction de défier d'autres joueurs. Pour le joueur préférant l'aventure en solitaire, le mode Histoire et Missions proposent, à eux deux, une expérience sympathique. Le mode Missions, avec ses améliorations, rehausse la difficulté même du jeu. User des cartes bonus se révèle vital si l'on veut terminer le mode entièrement.
Mais le non-fan saura-t-il, lui, y trouver son plaisir ? Pas sûr. Le jeu, loin d'être mauvais, propose une expérience dans la pure lignée du jeu de combat. L'histoire reprend celle de la seconde saison, résumant brièvement la première sans pour autant entrer dans les détails de l'univers. En soit My Hero's One Justice 2 demeure dans la continuité du premier. Les seules différences notables se font ressentir dans le gameplay et l'amélioration du mode Missions. Un choix qui plaira aux fans mais laissera de côté tout un pan de joueurs qui se contentera d'un platine peu difficile à acquérir.
My Hero's One Justice 2 décalque la formule précédente, misant sur la simplicité et l'efficacité qui saura parler à la fanbase. Le respect de l'univers, des personnages ainsi que l'amélioration touchant le gameplay et le mode Missions sauront leur parler. Pour les fans de jeu de combat, ils iront sûrement chercher ailleurs.
Note : 4/5
Plaisir à faire les trophées, le Platine / 100%
Toujours accessible mais avec plus de farm
Ces derniers temps, les jeux de combat proposent des platines accessibles bien loin des exigences du passé réclamant votre temps (comme jouer un nombre d'heures avec chaque personnage) ou des compétences proches du joueur professionnel. My Hero's One Justice proposait, en son temps, un platine peu exigeant tout en invitant le joueur à faire le tour de son contenu.
De prime abord, la formule est la même à 90%. Pourquoi changer quand cela fonctionne ? Pour obtenir le sacro-saint Un vrai Héros il va vous falloir explorer tous les modes du jeu, ou presque. Là où le précédent opus mettait de côté le mode Arcade, celui-ci le place dans deux trophées représentant un même objectif : mener 50 parcours.Rien de difficile mais c'est long et indigeste, surtout en les enchaînant à la suite. Soyez raisonnable : effectuez des petites sessions pour ne pas être saturé. Il vous faudra réaliser l'Histoire dans son ensemble : plus besoin d'atteindre un rang même si, pour votre platine, il est fortement recommandé d'effectuer un maximum d'objectifs secondaires.
Le mode Mission est celui qui va exiger, de votre part, le plus de temps et de dextérité. Certaines cartes sont vraiment ardues, surtout si l'on ne possède pas les bonnes cartes bonus. Il va vous falloir créer l'équipe idéale, veiller à améliorer leur niveau et débloquer les fameux bonus, vitaux pour votre avancée.
Le reste des trophées se compose d'un nombre de combats à mener en ligne ou en local. Nulle question de match classé, de rang à atteindre en ligne, pas même de victoires : juste un quota de duels à mener à bien. De même tout ce qui relève des techniques (finir un ennemi avec un Plus Ultra, utiliser une équipe personnalisé...) sera obtenu naturellement durant votre chasse.
Le farming pour les objets de personnalisation de personnage et de profil est toujours d'actualité. Le quota requis est le même (400 et 450) mais les conditions d'obtention légèrement différentes. Pour votre personnage, il faudra passer à la caisse en plus des objets pouvant être remportés en effectuant les objectifs secondaires de l'Histoire. Quant au profil, les éléments s'obtiennent simplement en jouant. Avec tout ce qu'exige le platine, vous les obtiendrez durant vote avancée. Si certains éléments vous intéressent, vous pouvez toujours en voir le détail en sélectionnant l'élément puis .
Rien de dommageable donc dans l'ensemble mais le platine de ce second volet exige plus de temps, et requiert plus de farming que le précédent. Autant nettoyer le mode Missions peut se comprendre qu'on cherche encore l'utilité de mener 50 parcours en Arcade.
Ces derniers temps, les jeux de combat proposent des platines accessibles bien loin des exigences du passé réclamant votre temps (comme jouer un nombre d'heures avec chaque personnage) ou des compétences proches du joueur professionnel. My Hero's One Justice proposait, en son temps, un platine peu exigeant tout en invitant le joueur à faire le tour de son contenu.
De prime abord, la formule est la même à 90%. Pourquoi changer quand cela fonctionne ? Pour obtenir le sacro-saint Un vrai Héros il va vous falloir explorer tous les modes du jeu, ou presque. Là où le précédent opus mettait de côté le mode Arcade, celui-ci le place dans deux trophées représentant un même objectif : mener 50 parcours.Rien de difficile mais c'est long et indigeste, surtout en les enchaînant à la suite. Soyez raisonnable : effectuez des petites sessions pour ne pas être saturé. Il vous faudra réaliser l'Histoire dans son ensemble : plus besoin d'atteindre un rang même si, pour votre platine, il est fortement recommandé d'effectuer un maximum d'objectifs secondaires.
Le mode Mission est celui qui va exiger, de votre part, le plus de temps et de dextérité. Certaines cartes sont vraiment ardues, surtout si l'on ne possède pas les bonnes cartes bonus. Il va vous falloir créer l'équipe idéale, veiller à améliorer leur niveau et débloquer les fameux bonus, vitaux pour votre avancée.
Le reste des trophées se compose d'un nombre de combats à mener en ligne ou en local. Nulle question de match classé, de rang à atteindre en ligne, pas même de victoires : juste un quota de duels à mener à bien. De même tout ce qui relève des techniques (finir un ennemi avec un Plus Ultra, utiliser une équipe personnalisé...) sera obtenu naturellement durant votre chasse.
Le farming pour les objets de personnalisation de personnage et de profil est toujours d'actualité. Le quota requis est le même (400 et 450) mais les conditions d'obtention légèrement différentes. Pour votre personnage, il faudra passer à la caisse en plus des objets pouvant être remportés en effectuant les objectifs secondaires de l'Histoire. Quant au profil, les éléments s'obtiennent simplement en jouant. Avec tout ce qu'exige le platine, vous les obtiendrez durant vote avancée. Si certains éléments vous intéressent, vous pouvez toujours en voir le détail en sélectionnant l'élément puis .
Rien de dommageable donc dans l'ensemble mais le platine de ce second volet exige plus de temps, et requiert plus de farming que le précédent. Autant nettoyer le mode Missions peut se comprendre qu'on cherche encore l'utilité de mener 50 parcours en Arcade.
Note : 3/5
Conclusion
Marchant dans les pas de son aîné, My Hero's One Justice 2 duplique la formule en ajoutant quelques éléments pour parfaire le gameplay. Le mode Missions a été entièrement revu et va ravir les joueurs appréciant de se frotter à une IA survoltée. Le platine demeure à la portée de l'ensemble des joueurs, mais son farming pourra en rebuter plus d'un. On peut qu'espérer que le prochain volet se développera encore davantage.
Contenu du jeu
Aspect technique du jeu
Plaisir à jouer et à rejouer
Plaisir à faire les trophées
15
Je recommande ce jeu : Aux fans de la série, Aux curieux, Aux chasseurs de trophées/platine facile
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yuutsu (Sabaku08)
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