« Avant que le crépuscule ne tombe sur les Dieux, une légende est née revendiquant sa place parmi eux. Et même si Kratos s'est emparé du trône en tant que nouveau Dieu de la Guerre, il est hanté par les visions de sa famille.
Une famille qu'il a lui même assassiné. Mais la mort n'a pas eu raison de lui, les Sœurs du Destin n'ont pas pu le contrôler et aujourd'hui...l'Homme...la Légende...Kratos...aura sa revanche ! »
Une revanche en Remastered ( ça fait toujours aussi mal, mais c'est plus beau ) puisque l'opus est sorti il y a un peu plus de 5 ans sur l'ancienne génération de Sony avant d'être adapté sur PS4, pour le plus grand bonheur des fans de la Grèce, de feta et de dépeçage en règle de Gorgone et Minotaures.
Le titre est disponible en version physique chez votre fournisseur habituel et en version dématérialisée sur le PS Store. Et bien qu'aucun opus de la licence ne soit dans le top 10 des meilleurs ventes de Sony, la base de fans de Kratos est immense à travers le monde, en faisant un des personnages les plus facilement reconnaissable et apprécié.
Etant une des licences phares de Sony (qui en est l'éditeur), il était logique que pour fêter les 10 ans de la franchise, le studio Santa Monica Studio offre aux possesseurs de PS4, un 3A se déclinant sous la forme d'une version retouchée de leur plus gros succès, disponible depuis mi-juillet 2015.
Le test sera toutefois rédigé du point de vue d'un néophyte de la licence puisque je n'ai posé mes mains que sur le premier opus sur PS2 et n'ai plus touché à aucun God of War jusqu'ici. Mais vous ne m'en tiendrez pas rigueur
God of War III Remastered
ps4
1
5
11
18
16
6
Infos complémentaires
+
-
Date de sortie : 15/07/2015
Genre(s) : Action , Beat'em all
Territoire(s) : FRANCE
9010 joueurs possèdent ce jeu
Genre(s) : Action , Beat'em all
Territoire(s) : FRANCE
9010 joueurs possèdent ce jeu
35 trophées au total
0 trophée online
Platiné par : 2613 joueurs (29 %)
100% par : 2613 joueurs (29 %)
Note des joueurs :
4.8/5 - 100 notes
Note des platineurs :
4.7/5 - 75 notes
Test rédigé par Platine le 16-09-2015 - Modifié le 07-12-2016
Contenu du jeu
Vengeance
L'histoire se poursuit et prend fin dans ce volet de la saga. Kratos allié avec les Titans va déchoir les Dieux...mais Zeus ne compte pas se laisser faire.
Vous accomplirez votre périple à travers l'Olympe, le Styx ou encore le labyrinthe de Dédale (entre autres nombreux lieux). Les grands lieux de la mythologie Grecque sont à l'honneur se répartissant chacun sous la forme d'un chapitre. Ces chapitres vous opposeront à des ennemis souvent différents, propres aux lieux (bien que beaucoup soient récurrents), et auront, comme dans les opus précédents; des énigmes plus ou moins faciles à aborder. Mais vous n'irez pas affrontez les Dieux de l'Olympe en bermuda et en sandales. En plus de vos compétences acquises dès le début, vous pourrez gonfler votre inventaire d'armes et d'objets au fil du temps avec la possibilité, comme dans les opus précédents, d'améliorer vos ustensiles de découpes avec les orbes rouges récoltées dans les coffres ou en tuant les ennemis. Certains objets seront pris sur des Dieux quand d'autres seront offerts, quoiqu'il en soit, vous ne bouderez pas le plaisir d'essayer vos nouveaux joujoux dès l'obtention, tant chaque arme est unique et permet une approche différente pour les combats. D'ailleurs chaque arme confère à notre héros des mouvements différents, et comme il est possible de changer d'arme rapidement durant un combat, le système évite une certaine redondance souvent associé aux Beat'em All.
Les collectibles liés aux barres de vie, de magie et d'objet sont aussi de la partie, se déclinants sous la forme d’œil de gorgone, de plume de phénix ou de corne de minotaure. Ces objets connus de la licence sont fortement appréciés quand on évolue plus loin dans l'aventure, permettant souvent d'éviter une défaite frustrante face à une horde de cyclopes enragés. Et pour les chercheurs de trésors, il existe les biens divins, des objets appartenant aux Dieux, qui octroient un bonus (comme une sorte de code triche) une fois activé. On doit cependant terminer le jeu une première fois pour utiliser ces objets.
Les modes de difficultés sont aux nombres de 4, allant d'abordable à vraiment dur (pour le commun des joueurs). Mais dur ne veut pas dire impossible, et à force de patience et d'acharnement, on arrive à évoluer dans les niveaux Titan ou Chaos plus facilement. Attention toutefois car ils ne donnent pas souvent le droit à l'erreur, il faudra jouer avec les esquives et les combinaisons pour passer certains moments frustrants dans ces modes.
La boite de Pandore
A l'instar de la boite mythique, vous trouverez beaucoup de choses dans cet opus, mais pas forcément mauvaise. Finir le jeu une première fois donne accès à de nombreux bonus. Des costumes pour Kratos offrant des bonus/malus avantageux pour le joueur ou les ennemis.
Une section Vidéos ravira les joueurs les plus curieux car elle regroupe un Making-of du jeu allant de la conception initiale à la sortie du jeu, période qui couvre presque 3 ans. Cette vidéos dure d'ailleurs 45 minutes et il n'est possible que de mettre pause ou arrêt pour les vidéos. Avis aux impatients. Il est possible de voir beaucoup d'autres vidéos propres aux sections différentes de la conception d'un jeu (musique, graphismes, etc..), ces dernières durent entre 5 et 10 minutes, donc plus abordables pour les personnes pressées mais curieuses. Ajoutez à cela les principales cinématiques du jeu visionnables à souhait pour les amoureux du Spartiate.
Une section Défi qui regroupe deux catégories (défi de l'olympe et défi de l'exil) est aussi disponible après avoir fini le jeu une première fois. Outre le fait d'imposer au joueur des contraintes de jouabilité, il faut compter sur des chrono. pas toujours adaptés aux défis. Néanmoins, même si quelques défis se révèlent frustrants, ils ont le mérite d'être là. Et pour les joueurs désireux de s'essayer dans des combats où tout est décidé par lui, il y a la section Arène de combat. Cette partie propose de choisir les contraintes de vie, magie, objet, ainsi que les adversaires et les réapparitions de ceux-ci. Essayez-vous aux combats contre 5 cyclopes et 5 gorgones avec la moitié de vie et avec une seule arme....le mode Chaos semble moins douloureux d'un coup.
On peut toutefois déplorer que le jeu n'offre pas plus de challenge, et offre une durée de vie qu'on peut estimer trop courte pour un jeu de cet acabit. Loin d'être une déception, on pourrait espérer plus de contenu pour la fin de cette trilogie. L'ajout d'un mode photo dans le jeu (exclusif à la version PS4), permettant de prendre des clichés de notre psychopathe adoré posant à côté d'une montagne de cadavres ou en plein combat, est appréciable mais néanmoins superficiel.
L'histoire se poursuit et prend fin dans ce volet de la saga. Kratos allié avec les Titans va déchoir les Dieux...mais Zeus ne compte pas se laisser faire.
Vous accomplirez votre périple à travers l'Olympe, le Styx ou encore le labyrinthe de Dédale (entre autres nombreux lieux). Les grands lieux de la mythologie Grecque sont à l'honneur se répartissant chacun sous la forme d'un chapitre. Ces chapitres vous opposeront à des ennemis souvent différents, propres aux lieux (bien que beaucoup soient récurrents), et auront, comme dans les opus précédents; des énigmes plus ou moins faciles à aborder. Mais vous n'irez pas affrontez les Dieux de l'Olympe en bermuda et en sandales. En plus de vos compétences acquises dès le début, vous pourrez gonfler votre inventaire d'armes et d'objets au fil du temps avec la possibilité, comme dans les opus précédents, d'améliorer vos ustensiles de découpes avec les orbes rouges récoltées dans les coffres ou en tuant les ennemis. Certains objets seront pris sur des Dieux quand d'autres seront offerts, quoiqu'il en soit, vous ne bouderez pas le plaisir d'essayer vos nouveaux joujoux dès l'obtention, tant chaque arme est unique et permet une approche différente pour les combats. D'ailleurs chaque arme confère à notre héros des mouvements différents, et comme il est possible de changer d'arme rapidement durant un combat, le système évite une certaine redondance souvent associé aux Beat'em All.
Les collectibles liés aux barres de vie, de magie et d'objet sont aussi de la partie, se déclinants sous la forme d’œil de gorgone, de plume de phénix ou de corne de minotaure. Ces objets connus de la licence sont fortement appréciés quand on évolue plus loin dans l'aventure, permettant souvent d'éviter une défaite frustrante face à une horde de cyclopes enragés. Et pour les chercheurs de trésors, il existe les biens divins, des objets appartenant aux Dieux, qui octroient un bonus (comme une sorte de code triche) une fois activé. On doit cependant terminer le jeu une première fois pour utiliser ces objets.
Les modes de difficultés sont aux nombres de 4, allant d'abordable à vraiment dur (pour le commun des joueurs). Mais dur ne veut pas dire impossible, et à force de patience et d'acharnement, on arrive à évoluer dans les niveaux Titan ou Chaos plus facilement. Attention toutefois car ils ne donnent pas souvent le droit à l'erreur, il faudra jouer avec les esquives et les combinaisons pour passer certains moments frustrants dans ces modes.
La boite de Pandore
A l'instar de la boite mythique, vous trouverez beaucoup de choses dans cet opus, mais pas forcément mauvaise. Finir le jeu une première fois donne accès à de nombreux bonus. Des costumes pour Kratos offrant des bonus/malus avantageux pour le joueur ou les ennemis.
Une section Vidéos ravira les joueurs les plus curieux car elle regroupe un Making-of du jeu allant de la conception initiale à la sortie du jeu, période qui couvre presque 3 ans. Cette vidéos dure d'ailleurs 45 minutes et il n'est possible que de mettre pause ou arrêt pour les vidéos. Avis aux impatients. Il est possible de voir beaucoup d'autres vidéos propres aux sections différentes de la conception d'un jeu (musique, graphismes, etc..), ces dernières durent entre 5 et 10 minutes, donc plus abordables pour les personnes pressées mais curieuses. Ajoutez à cela les principales cinématiques du jeu visionnables à souhait pour les amoureux du Spartiate.
Une section Défi qui regroupe deux catégories (défi de l'olympe et défi de l'exil) est aussi disponible après avoir fini le jeu une première fois. Outre le fait d'imposer au joueur des contraintes de jouabilité, il faut compter sur des chrono. pas toujours adaptés aux défis. Néanmoins, même si quelques défis se révèlent frustrants, ils ont le mérite d'être là. Et pour les joueurs désireux de s'essayer dans des combats où tout est décidé par lui, il y a la section Arène de combat. Cette partie propose de choisir les contraintes de vie, magie, objet, ainsi que les adversaires et les réapparitions de ceux-ci. Essayez-vous aux combats contre 5 cyclopes et 5 gorgones avec la moitié de vie et avec une seule arme....le mode Chaos semble moins douloureux d'un coup.
On peut toutefois déplorer que le jeu n'offre pas plus de challenge, et offre une durée de vie qu'on peut estimer trop courte pour un jeu de cet acabit. Loin d'être une déception, on pourrait espérer plus de contenu pour la fin de cette trilogie. L'ajout d'un mode photo dans le jeu (exclusif à la version PS4), permettant de prendre des clichés de notre psychopathe adoré posant à côté d'une montagne de cadavres ou en plein combat, est appréciable mais néanmoins superficiel.
Note : 3/5
Aspect technique du jeu
L'inspiration d’Apollon
Pour le portage sur console nouvelle génération, le studio s'est juste contenté d'un petit lifting afin de rendre le tout plus agréable à l’œil en passant l'opus à 1080p et 60 fps. Ces deux termes techniques signifient tout simplement qu'il est plus beau et plus fluide. Et effectivement le jeu est magnifique, les cinématiques sont belles et soignées, le jeu tout du long offre des graphismes époustouflants, avec des décors bénéficiant d'une profondeur de vue correcte et de détails travaillés (bémol au Dieu dans l'encadré toutefois). Il est évident qu'au delà de vouloir contenter le joueur avec une histoire qui tient la route et qui conclut magnifiquement cette trilogie, les développeurs ont voulu contenter nos rétines, et c'est tout à leur honneur.
L'approche hollywoodienne voulue par le studio fait de God of War 3 un jeu jouissif sur tous les points. Dès le générique d'introduction, on est plongé dans un Péplum à grand budget aussi beau que bon, tellement qu'on voudrait que l'introduction dure quelques minutes de plus afin de profiter de la musique excellente fournie par les quelques artistes affectés à cette tâche. La bande son est une merveille tellement elle est parfaite pour ce jeu. Et même si ma préférence va au titre du générique d'intro, tout le jeu bénéficie de morceaux adaptés aux situations dont le rythme et l'intensité collent parfaitement à l'action en cours.
C'est justement ce côté film box-office qui nous tient en haleine du début à la fin du jeu. Titillant notre curiosité et attisant notre immersion au point de se prendre d'affection pour un personnage qui, soyons honnête, est un puissant psychopathe/sociopathe, et bien d'autres qualificatifs malsains. Les effets sont parfaitement intégrés dans le jeu, et voir le sang gicler de la gorge d'une créature après lui avoir arraché la tête n'aura jamais été aussi bon.
Il faut cependant retenir que ce troisième volet monte d'un cran dans le gore et l'horreur (une volonté assumée des développeurs), ce qui en fait un titre réservé à des joueurs plus adultes. Le nombre de scène gore et la nudité sont légions dans la licence mais atteignent un paroxysme dans cet opus. Peut-être que cela est bénéfique au titre mais c'est un fait qui pourrait déranger certaines personnes.
L'espoir de Pandore
Soyons réalistes, l'attente majeure des joueurs concernant une série à succès, c'est avant tout la jouabilité. Et c'est bien normal, car à choisir, on préférera le plaisir de jouer au plaisir des yeux. Et bien le studio là aussi a décidé de mettre le paquet et nous offre une fluidité de mouvement excellente, que cela soit pour le protagoniste ou dans les nombreuses cinématiques.
La jouabilité qui est propre à Kratos et qui a fait son succès est proche de celle des opus précédents. Mais en mieux tout de même, notre héros bouge dans tous les sens tel un breakeur mais toujours avec la grâce d'un danseur étoile. Virevoltant dans les airs en fouettant les chimères et autres créatures mythologique avec ses Lames de l'exil, on ne peut qu'admirer l'aisance qu'il nous est donné concernant la prise en main du Spartiate. Même s'il existe trop de combinaisons possibles pour pouvoir les apprécier toutes, les actions que nous faisons , même répétées encore et encore, ne perdent jamais en fluidité.
Présentes aussi depuis le début, les QTE (Quick Time Event), seront de la partie. Même si ces dernières sont décriées par de nombreux joueurs car trop présentes dans les jeux actuels (The Order 1886), il n'en reste pas moins vrai qu'elles contribuent à la narration et à l'immersion dans God of War 3. Sans couper le joueur dans le feu de l'action, elles sont disponibles seulement si le joueur a envie de les exécuter, sinon, il reste possible de passer ces moments en tuant l'ennemi comme les autres...à grand coup de poings dans le globe oculaire. Il est cependant des moments où le joueur n'échappe pas à ceci..contre les boss. Mais que les plus réfractaires se rassurent, ces séquences n'influent en rien sur le plaisir que l'on en retire. Cela augmente même l'immersion grâce aux mouvements de caméra et surtout, la vue à la première personne présente dans quelques combats, que cela soit dans la peau de Kratos ou de son adversaire.
Il n'existe pas de bugs majeurs recensés sur cette version remasterisée, peut-être l'affichage de la touche qui est capricieux par moment quand on est près d'un coffre. Mais le fait que je n'en ai pas eu (ainsi que d'autres joueurs), ne veut pas dire qu'il n'en existe pas. Et bien que certaines textures graphiques semblent pas assez travaillées, le jeu n'en reste pas moins sublime tant dans la qualité scénaristique que dans le mariage de l'image et du son habilement mis en scène tout du long.
Pour le portage sur console nouvelle génération, le studio s'est juste contenté d'un petit lifting afin de rendre le tout plus agréable à l’œil en passant l'opus à 1080p et 60 fps. Ces deux termes techniques signifient tout simplement qu'il est plus beau et plus fluide. Et effectivement le jeu est magnifique, les cinématiques sont belles et soignées, le jeu tout du long offre des graphismes époustouflants, avec des décors bénéficiant d'une profondeur de vue correcte et de détails travaillés (bémol au Dieu dans l'encadré toutefois). Il est évident qu'au delà de vouloir contenter le joueur avec une histoire qui tient la route et qui conclut magnifiquement cette trilogie, les développeurs ont voulu contenter nos rétines, et c'est tout à leur honneur.
L'approche hollywoodienne voulue par le studio fait de God of War 3 un jeu jouissif sur tous les points. Dès le générique d'introduction, on est plongé dans un Péplum à grand budget aussi beau que bon, tellement qu'on voudrait que l'introduction dure quelques minutes de plus afin de profiter de la musique excellente fournie par les quelques artistes affectés à cette tâche. La bande son est une merveille tellement elle est parfaite pour ce jeu. Et même si ma préférence va au titre du générique d'intro, tout le jeu bénéficie de morceaux adaptés aux situations dont le rythme et l'intensité collent parfaitement à l'action en cours.
C'est justement ce côté film box-office qui nous tient en haleine du début à la fin du jeu. Titillant notre curiosité et attisant notre immersion au point de se prendre d'affection pour un personnage qui, soyons honnête, est un puissant psychopathe/sociopathe, et bien d'autres qualificatifs malsains. Les effets sont parfaitement intégrés dans le jeu, et voir le sang gicler de la gorge d'une créature après lui avoir arraché la tête n'aura jamais été aussi bon.
Il faut cependant retenir que ce troisième volet monte d'un cran dans le gore et l'horreur (une volonté assumée des développeurs), ce qui en fait un titre réservé à des joueurs plus adultes. Le nombre de scène gore et la nudité sont légions dans la licence mais atteignent un paroxysme dans cet opus. Peut-être que cela est bénéfique au titre mais c'est un fait qui pourrait déranger certaines personnes.
L'espoir de Pandore
Soyons réalistes, l'attente majeure des joueurs concernant une série à succès, c'est avant tout la jouabilité. Et c'est bien normal, car à choisir, on préférera le plaisir de jouer au plaisir des yeux. Et bien le studio là aussi a décidé de mettre le paquet et nous offre une fluidité de mouvement excellente, que cela soit pour le protagoniste ou dans les nombreuses cinématiques.
La jouabilité qui est propre à Kratos et qui a fait son succès est proche de celle des opus précédents. Mais en mieux tout de même, notre héros bouge dans tous les sens tel un breakeur mais toujours avec la grâce d'un danseur étoile. Virevoltant dans les airs en fouettant les chimères et autres créatures mythologique avec ses Lames de l'exil, on ne peut qu'admirer l'aisance qu'il nous est donné concernant la prise en main du Spartiate. Même s'il existe trop de combinaisons possibles pour pouvoir les apprécier toutes, les actions que nous faisons , même répétées encore et encore, ne perdent jamais en fluidité.
Présentes aussi depuis le début, les QTE (Quick Time Event), seront de la partie. Même si ces dernières sont décriées par de nombreux joueurs car trop présentes dans les jeux actuels (The Order 1886), il n'en reste pas moins vrai qu'elles contribuent à la narration et à l'immersion dans God of War 3. Sans couper le joueur dans le feu de l'action, elles sont disponibles seulement si le joueur a envie de les exécuter, sinon, il reste possible de passer ces moments en tuant l'ennemi comme les autres...à grand coup de poings dans le globe oculaire. Il est cependant des moments où le joueur n'échappe pas à ceci..contre les boss. Mais que les plus réfractaires se rassurent, ces séquences n'influent en rien sur le plaisir que l'on en retire. Cela augmente même l'immersion grâce aux mouvements de caméra et surtout, la vue à la première personne présente dans quelques combats, que cela soit dans la peau de Kratos ou de son adversaire.
Il n'existe pas de bugs majeurs recensés sur cette version remasterisée, peut-être l'affichage de la touche qui est capricieux par moment quand on est près d'un coffre. Mais le fait que je n'en ai pas eu (ainsi que d'autres joueurs), ne veut pas dire qu'il n'en existe pas. Et bien que certaines textures graphiques semblent pas assez travaillées, le jeu n'en reste pas moins sublime tant dans la qualité scénaristique que dans le mariage de l'image et du son habilement mis en scène tout du long.
Note : 5/5
Plaisir à jouer et à rejouer
Kratos, Dieu de la Guerre et du Beat'em All
Les nombreux points positifs évoqués en amont de ce test contribuent tous énormément au plaisir de jouer. Que cela soit la trame habilement développée et le rendu graphique et sonore, en passant aussi par la jouabilité fluide et jouissive contre une horde d'ennemis ou un gros boss. Tout est parfait pour achever l'histoire de ce Spartiate tourmenté par le remord.
Il n'y a pas (ou peu) de temps mort une fois la manette en main, on a toujours un ennemi à combattre ou une énigme à résoudre, et même si on pourrait croire que cela est présent dans tous les jeux, il n'en est rien. Tout est ficelé de sorte que jamais le joueur ne peut s'ennuyer en arpentant les divers décors de la Grèce Mythologique. Certains grands jeux (voire certains grands films) pourraient rougir de la qualité exceptionnelle du jeu à tous les niveaux. Et ça transporte le joueur dans un monde autre, l'avancée de Kratos se faisant au rythme des tambours soutenus par des chœurs et autres effets de Péplum. On ne boude pas son plaisir, et on regrette même que cette trilogie ne soit pas plus (même si dans le monde du jeu vidéo, tout est possible).
La prise en main est simple pour tous les joueurs, car même les moins à l'aise avec le genre peuvent s'appuyer sur des combinaisons simples et finir le jeu avec celles-ci. Chaque arme étant différente et offrant un pouvoir qui lui est propre, on peut choisir le style qui nous correspond le mieux. Il est offert aux joueurs des petits textes (didacticiels) apparaissant en haut de l'écran qui aiguillent le joueur sur la marche à suivre. En somme, n'importe qui peut facilement jouer à ce jeu pour peu que l'univers plaise.
Les collectibles souvent nuisibles à l'immersion d'un jeu sont ici bien implantés dans le décor et dans le cheminement. La plupart sont en effet, presque tous trouvables en déambulant à travers les niveaux, sauf quelques uns qu'il faudra découvrir, mais on ne veut pas non plus se voir tout offrir dès le début. L'avantage certains de ces derniers et ce qui contribue à leur bonne implantation dans le jeu, c'est qu'ils sont indispensables pour évoluer sereinement dans l'histoire. Obtenir trois objets d'une même sorte octroiera au joueur un peu plus de vie, de magie, ou de capacité d'objet. Du coup, on associe le plaisir de jouer à la découverte de ces objets. Ajoutons à cela les biens divins qui sont disséminés un peu partout, certes mieux cachés, mais tout aussi trouvables si nous nous donnons la peine de les chercher.
Les modes de difficultés offriront aussi du plaisir aux joueurs en mal de challenge, et il est possible de prolonger le jeu dans les mode évoqués dans la section contenu. Néanmoins, le jeu s'avère trop court pour ce que nous serions en droit d'attendre, en effet, en à peine une quinzaine d'heures, la plupart des joueurs auront bouclé l'histoire principale. Et rejouer cette dernière n'offre hélas rien de nouveau et ne prolonge pas le plaisir de jouer, sauf pour ceux qui porteraient un intérêt énorme au genre ainsi qu'à la licence.
Les nombreux points positifs évoqués en amont de ce test contribuent tous énormément au plaisir de jouer. Que cela soit la trame habilement développée et le rendu graphique et sonore, en passant aussi par la jouabilité fluide et jouissive contre une horde d'ennemis ou un gros boss. Tout est parfait pour achever l'histoire de ce Spartiate tourmenté par le remord.
Il n'y a pas (ou peu) de temps mort une fois la manette en main, on a toujours un ennemi à combattre ou une énigme à résoudre, et même si on pourrait croire que cela est présent dans tous les jeux, il n'en est rien. Tout est ficelé de sorte que jamais le joueur ne peut s'ennuyer en arpentant les divers décors de la Grèce Mythologique. Certains grands jeux (voire certains grands films) pourraient rougir de la qualité exceptionnelle du jeu à tous les niveaux. Et ça transporte le joueur dans un monde autre, l'avancée de Kratos se faisant au rythme des tambours soutenus par des chœurs et autres effets de Péplum. On ne boude pas son plaisir, et on regrette même que cette trilogie ne soit pas plus (même si dans le monde du jeu vidéo, tout est possible).
La prise en main est simple pour tous les joueurs, car même les moins à l'aise avec le genre peuvent s'appuyer sur des combinaisons simples et finir le jeu avec celles-ci. Chaque arme étant différente et offrant un pouvoir qui lui est propre, on peut choisir le style qui nous correspond le mieux. Il est offert aux joueurs des petits textes (didacticiels) apparaissant en haut de l'écran qui aiguillent le joueur sur la marche à suivre. En somme, n'importe qui peut facilement jouer à ce jeu pour peu que l'univers plaise.
Les collectibles souvent nuisibles à l'immersion d'un jeu sont ici bien implantés dans le décor et dans le cheminement. La plupart sont en effet, presque tous trouvables en déambulant à travers les niveaux, sauf quelques uns qu'il faudra découvrir, mais on ne veut pas non plus se voir tout offrir dès le début. L'avantage certains de ces derniers et ce qui contribue à leur bonne implantation dans le jeu, c'est qu'ils sont indispensables pour évoluer sereinement dans l'histoire. Obtenir trois objets d'une même sorte octroiera au joueur un peu plus de vie, de magie, ou de capacité d'objet. Du coup, on associe le plaisir de jouer à la découverte de ces objets. Ajoutons à cela les biens divins qui sont disséminés un peu partout, certes mieux cachés, mais tout aussi trouvables si nous nous donnons la peine de les chercher.
Les modes de difficultés offriront aussi du plaisir aux joueurs en mal de challenge, et il est possible de prolonger le jeu dans les mode évoqués dans la section contenu. Néanmoins, le jeu s'avère trop court pour ce que nous serions en droit d'attendre, en effet, en à peine une quinzaine d'heures, la plupart des joueurs auront bouclé l'histoire principale. Et rejouer cette dernière n'offre hélas rien de nouveau et ne prolonge pas le plaisir de jouer, sauf pour ceux qui porteraient un intérêt énorme au genre ainsi qu'à la licence.
Note : 4/5
Plaisir à faire les trophées, le Platine / 100%
La vengeance est accomplie
Comme vous le savez sûrement, le plaisir lié à l'obtention des trophées est souvent lié au plaisir de jouer, avec parfois quelques nuances et exceptions. Cela ne sera pas le cas ici.
La plupart des trophées s'obtiennent au fil de l'histoire, après chaque boss éliminé ou certains passages importants du scénario. Donc le plaisir sera inaltéré pour presque tous. Il se trouve toutefois certains trophées qui peuvent être manqués et qui nécessiteront un suivi particulier afin de remplir correctement les conditions d'obtention, avec un œil sur le guide du site pour Affaire de tripes, Sens de l'orientation ou les collectibles récalcitrants.
Là où le plaisir peut se retrouver effrité, c'est surement avec Jusqu'au bout qui demande au joueur d'accomplir chaque défi de l'Olympe. Avec notamment 2/3 défis plus que retors, dont le fameux défi demandant de tuer 3 grosses créatures et de multiples petites autres sans armes en 75 secondes. C'est sûrement ce qui sera le plus frustrant de tout le jeu pour nombre de possesseurs du titre. Il y a aussi un trophée qui peut demander beaucoup d'essais avant d'être obtenu, exigeant de faire un combo de 1000 coups sans casser la chaîne, ce qui n'est possible qu'à certains endroit du jeu, et nécessite aussi un peu de chance et de maîtrise.
On retient que la liste est plus que correct, et ne se disperse pas avec des trophées contextuels aberrants allant à l'encontre même de l'esprit du jeu. Et surtout que les trophées de collectibles s'obtiennent presque sans y prêter attention, surtout qu'il y a plus de collectibles pour chaque catégories que le nombre requis pour les trophées associés. On pourrait malgré tout regretter qu'ils n'aient pas proposé plus de challenge (même si un trophée de mode difficile est présent), ce qui nous aurait obligé à profiter un peu plus de ce titre.
Comme vous le savez sûrement, le plaisir lié à l'obtention des trophées est souvent lié au plaisir de jouer, avec parfois quelques nuances et exceptions. Cela ne sera pas le cas ici.
La plupart des trophées s'obtiennent au fil de l'histoire, après chaque boss éliminé ou certains passages importants du scénario. Donc le plaisir sera inaltéré pour presque tous. Il se trouve toutefois certains trophées qui peuvent être manqués et qui nécessiteront un suivi particulier afin de remplir correctement les conditions d'obtention, avec un œil sur le guide du site pour Affaire de tripes, Sens de l'orientation ou les collectibles récalcitrants.
Là où le plaisir peut se retrouver effrité, c'est surement avec Jusqu'au bout qui demande au joueur d'accomplir chaque défi de l'Olympe. Avec notamment 2/3 défis plus que retors, dont le fameux défi demandant de tuer 3 grosses créatures et de multiples petites autres sans armes en 75 secondes. C'est sûrement ce qui sera le plus frustrant de tout le jeu pour nombre de possesseurs du titre. Il y a aussi un trophée qui peut demander beaucoup d'essais avant d'être obtenu, exigeant de faire un combo de 1000 coups sans casser la chaîne, ce qui n'est possible qu'à certains endroit du jeu, et nécessite aussi un peu de chance et de maîtrise.
On retient que la liste est plus que correct, et ne se disperse pas avec des trophées contextuels aberrants allant à l'encontre même de l'esprit du jeu. Et surtout que les trophées de collectibles s'obtiennent presque sans y prêter attention, surtout qu'il y a plus de collectibles pour chaque catégories que le nombre requis pour les trophées associés. On pourrait malgré tout regretter qu'ils n'aient pas proposé plus de challenge (même si un trophée de mode difficile est présent), ce qui nous aurait obligé à profiter un peu plus de ce titre.
Note : 4/5
Conclusion
Les développeurs ne se sont pas trompés en adaptant cet opus sur PS4. Ils n'auraient pas pu choisir meilleur représentant de la licence. Même si le contenu ajouté (un simple mode photo) est maigre, retrouver Kratos en plus beau et plus fluide, ça ne se refuse pas. On pourrait néanmoins regretter qu'il n'y ait pas plus de bonus (vidéos, mode de jeu), et que le titre soit si court. Mais après tout, l'important, c'est de jouer et de ne pas pouvoir lâcher la manette, c'est là qu'on voit toute la beauté du soft. Et avec une note de 92 sur MetaCritic, le monde du jeu-vidéo ne s'est pas trompé...ce dernier volet est de loin le meilleur de la licence en tout point.
Contenu du jeu
Aspect technique du jeu
Plaisir à jouer et à rejouer
Plaisir à faire les trophées
16
Je recommande ce jeu : Aux spécialistes du genre, Aux fans de la série, À un public averti
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Platine (Raccoon28200)
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