Après la magnifique scène qui vous lance dans le jeu, vous vous réveillez groggy aux commandes du protagoniste principal,
Squall, dans un lit de l’infirmerie de la faculté de Balamb City. Vous découvrez alors une salle de classe, une cafétéria, une bibliothèque, un internat ; en somme tout ce qu’une bonne faculté doit posséder. Un parallèle peut donc vite se faire avec le joueur, qui démarre dans un environnement connu. De ce fait on s’approprie assez vite les lieux et l’ambiance étudiante. Mais le jeu nous rappelle assez vite que nous sommes bien dans un milieu militaire avec sa serre de combat et ses premières missions à l’extérieur.
Pour un jeu qui rappelons le date de 1999, votre école, et les villes en général, sont plutôt bien fournies en PNJ et ne laissent pas de sentiment de vide eu égard à la grandeur des lieux. Chose par ailleurs très utile pour le fameux jeu de
Triple Triad, jeu de carte jalonnant votre aventure. En parlant de personnages, le jeu met à votre disposition 6 personnages principaux (jouables en équipe de 3) ainsi que 3 autres qui apparaîtront ponctuellement dans le jeu. Si la manière de combattre se trouve identique pour chacun d'entre eux, ils disposent néanmoins d'armes et de limit-break propres. Parfois on pourra tomber sur de petits villages campagnards où des lieux retirés du monde, mais souvent les lieux principaux se veulent résolument moderne et actuels. On pourrait presque penser que le jeu se déroule à l’époque à laquelle il a été conçu.
Toujours en se référant à l’époque de création, la carte du monde est d’une taille honorable. En jouant à vitesse normale (j’y reviendrai par la suite), il faut compter une quarantaine d’heures pour la trame principale. Vous pouvez également rajouter une vingtaine d’heures supplémentaires pour les quêtes annexes. Ces dernières sont par ailleurs bien fournies et vous enverront visiter les moindres recoins de la carte pour les mener à bien. Certaines vous demanderons quand même d’avoir un niveau conséquent et d’être équipé des meilleures magies (coucou le Minotaure). Vous aurez également l'occasion de vous essayer au
Triple Triad, qui comme je le disais est un mini-jeu dans le jeu. Celui-ci peut allonger à lui seul votre temps de jeu pour peu que vous vous y intéressiez.
Comme je vous le disais, le jeu nous rappelle que nous sommes étudiant militaire, ce qui rime nécessairement avec combat. Et c’est bien là, la principale différence avec l’opus VII. Non pas dans le tour par tour qui reste fidèle à lui-même mais dans la manière d’utiliser magie et invocations (appelées ici G-Force).
En effet pour combattre vous devrez associer une G-Force à votre personnage (sinon seule la commande « Attaquer » se trouve disponible) afin de bénéficier des commandes « Magie », « Objet », « G-Force » et « Voler » entre autre. Ce sont ces deux dernières qui nous intéressent.
Sans vous faire un rappel complet du didacticiel, il me semble opportun de dégrossir ces deux points. Tout d’abord la G-Force. C'est une entité qui possède ses propres points de vie. Quand vous l’invoquez, sa barre de PV remplace la votre jusqu’à ce que sa barre ATB se vide et qu’elle attaque, vous redonnant ainsi la main. Elle dispose également de capacités à débloquer en gagnant des points de compétences à chaque combat. Ces capacités sont associées au personnage lié à la G-Force.
Et c’est là que les magies entrent en jeu. Ici, nouvelle façon de faire également. Pour avoir de la magie, l’unique moyen sera d’en voler à vos adversaires où sur des sources se trouvant ça et là dans le jeu. Ces magies devront être associées aux compétences débloquées pour augmenter vos statistiques de combat. C’est donc là toute la subtilité puisque si vous utilisez trop vos magies, vous risquez de perdre en statistiques.
Sans révolutionner le système de combat,
Final Fantasy VIII a su se montrer assez malin pour obliger le joueur à faire des choix de jeu et trouver le bon équilibre dans la gestion des personnages. Il se peut malheureusement que beaucoup d'entre vous délaissent l'utilisation de la magie afin de la conserver et ne décide de combattre qu'à grand coup de G-Force par obligation, cela pouvant se révéler quelque peu frustrant.
Malgré tout, vous l'aurez compris,
Final Fantasy VIII est un jeu où il y a de quoi faire, sans que sa durée de vie soit artificiellement gonflée.