Le gameplay de Dustborn se divise en trois moments. Le plus présent, celui des
phases exploratoires et narratives qui consiste simplement à se promener et à interagir avec les personnages et les objets. Vient ensuite le gameplay des
phases de combat. Beaucoup plus dynamique, il parvient à viser juste en nous offrant une prise en main très simple, tout en proposant des angles d’attaques variés. Pour cela, l’équipe nous propose des attaques classiques à la batte, se résumant à frapper, contrer, lancer la batte et esquiver. À cela, les développeurs ont ajouté l’utilisation de deux jauges. La première s’active avec une touche et se réalise en suivant des QTE. La seconde fonctionne en maintenant la gâchette et en sélectionnant la voca à utiliser. Une zone d’action se dessine au sol et il ne reste qu’à sélectionner l’action choisie. Certaines de ces vocas peuvent être utilisées en combinaison avec d’autres personnages. Rien de compliqué encore une fois, il suffira d’appuyer sur la touche indiquée une fois l’attaque lancée. Enfin, les moments de
prestations musicales, qui se démarquent totalement en proposant des QTE se manifestant par des touches défilant vers des points, un peu comme Guitar Hero.
Les graphismes de Dustborn nous plongent dans l’univers des comics. À chacun son appréciation, mais ce choix artistique permet néanmoins de rendre l’environnement parfaitement perceptible. Épurés, les décors se voient dessinés de façon minimaliste alors que les personnages sont plus détaillés.
Tout l'univers visuel de Dustborn nous renvoient à l’aspect des comics, que ce soit la police d’écriture ou encore le menu de pause, scindant l’écran en deux comme une page déchirée.
La musique est un des points-clés de Dustborn. On incarne une chanteuse d’un groupe de musique, on doit donc savoir faire une prestation avec notre équipe. Sur ce point, si peu de chansons sont disponibles (4 au total), Quantic Dreams nous offre tout de même des rythmes variés. En ce qui concerne l’ambiance sonore, le jeu nous livre une bande son passant relativement inaperçue, en dehors de moments plus animés, comme les combats ou les phases de tension. Côté bruitages, le jeu n'est pas extrêmement bruyant ni détaillés, mais juste assez pour nous accompagner dans l'histoire, collant parfaitement avec l'ambiance du jeu :
Épuré mais efficace.
Petit bémol, le jeu n’est doublé qu’en anglais. Fort heureusement, les sous-titres sont disponibles en français. Cependant, certains textes dont les comics ne sont écrits qu’en anglais.
En ce qui concerne les paramètres, le jeu permet globalement de régler les sous-titres, la caméra, le volume et le mode d'écoute ainsi que la langue et la difficulté. Quelques petits réglages plus spécifiques comme le mode streamer, la simplification des QTE ou le réglage de l'apparence du jeu permet d'adapter un peu plus précisément l'expérience vidéoludique. Les paramètres ne sont donc pas exhaustifs, mais ce n'est pas non plus essentiel pour un jeu si limité. On aurait cependant apprécié plus d'accessibilité et de personnalisation, ce qui est largement faisable avec ce gameplay très simpliste.
Le jeu se voit parfois entaché de quelques bugs. Rien d'extrêmement gênant, il s'agit ici de légers et passagers bugs de son et de modélisation de personnage, n'empêchant pas le déroulé de l'histoire et n'impactant pas réellement l'expérience vidéoludique.