Dragon Quest XI S : Les Combattants de la destinée

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Infos complémentaires

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Date de sortie : 04/12/2020
Genre(s) : RPG
Territoire(s) : FRANCE

1282 joueurs possèdent ce jeu
57 trophées au total
0 trophée online
32 trophées cachés

Platiné par : 293 joueurs (23 %)

100% par : 293 joueurs (23 %)


Note des joueurs :
4.5/5 - 14 notes

Note des platineurs :
4.2/5 - 10 notes

Test rédigé par JohnBuckheart le 02-12-2020 - Modifié le 07-05-2021

Introduction

Image

Depuis le 4 septembre 2018 sur Playstation 4, vous pouvez parcourir le monde d'Elréa dans le onzième épisode de Dragon Quest. La série est bien connue du grand public, proposant jeu après jeu le bon vieux mélange du RPG à la sauce tour par tour. En tant qu'Européen, la découverte de la saga fut très tardive, obligé d'attendre le 23 avril 2006 pour voir Dragon Quest VIII sur Playstation 2. Depuis, nous avons eu le droit aux épisodes dans le désordre, la majorité du temps sur Nintendo DS et 3DS.

Les fans ont donc été heureux d'apprendre que Dragon Quest XI, le dernier numéro de la série, allait bien arriver sur notre bonne vieille Playstation 4. Ce nouvel opus aura d'ailleurs reçu de très bonnes critiques à sa sortie, rappelant à tous ses lettres de noblesse dans le RPG, que l'on aime ou non la série. D'ailleurs, vous pouvez d'ors et déjà vous faire une première idée de cette version du jeu en lisant le test de AymRix-1 pour PSTHC.

Pourtant, nous, les Européens, nous avons quand même été mis un peu à l'écart sur cet opus. En effet, au Japon, une version 3DS a été éditée, proposant le même univers dans le modèle d'origine de la série, la 2D. Nombreux ont été les joueurs déçus de ne pas pouvoir s'essayer à cette version permettant de voir le monde de Dragon Quest XI sous un angle différent (et sur console portable). Un véritable demake des graphismes du jeu de base. Pour réparer cette injustice, Square Enix a donc décidé de proposer Dragon Quest XI S : Les Combattants de la destinée - Édition Ultime. Une version "final mix" à la Kingdom Hearts qui propose le jeu de base, un ensemble de quêtes annexes supplémentaires, quelques morceaux de scénario inédits, les voix japonaises, une réorchestration de la musique et surtout, la possibilité de parcourir l'aventure en 3D ou en 2D. Cette version fut tout d'abord éditée sur Switch (ce qui explique très certainement le "S" dans le nom) le 27 septembre 2019. Ce n'est qu'un peu plus d'un an après, soit le 4 décembre 2020, que les joueurs de Playstation 4 que nous sommes allons enfin pouvoir s'essayer à cette version.

La question étant maintenant : est-ce que cette édition ultime vaut le détour ? Pour répondre à cette question, nous avons retraversé Elréa en compagnie de l'Éclairé et de sa troupe. Cela tombe bien parce qu'en plus, il y a une nouvelle liste de trophées et ça, c'est notre spécialité.

Ce test a été réalisé sur une PS4 pro.
Contenu du jeu
Reprenons les bases voulez-vous ? Que raconte Dragon Quest XI ? Au contrôle du Héros qui vient à peine d'atteindre sa majorité, vous découvrez que vous êtes l'Éclairé, un être élu par l'arbre sacré Yggdrassil, et dont le rôle est de faire le tour du monde pour trouver et combattre le Seigneur des Ombres. Bien sûr, tout ne se passera pas comme prévu et vous passerez de rebondissement en rebondissement jusqu'à mener à bien votre quête et même au-delà. Une aventure particulièrement classique qui va vous faire vivre une longue épopée tout en rencontrant des personnages sacrément colorés, dessinés avec le très reconnaissable coup de crayon d'Akira Toriyama (Dragon Ball, Blue Dragon).

Cette aventure, c'est surtout une ode au voyage joliment racontée qui a absorbé bon nombre de joueurs tout en en laissant d'autres sur le côté. En effet, il est assez facile de deviner ce qui va suivre à chaque nouvelle étape et le fait que notre Héros soit un éternel muet, comme dans tous les Dragon Quest, n'aide pas à s'intéresser à lui. Nous nous attacherons beaucoup plus à ses compagnons qui tiendront des rôles pourtant classiques des RPG : voleur, mage noire, mage blanc, guerrier, etc. L'histoire est toutefois très bien écrite avec un gameplay qui colle toujours aussi parfaitement à l'univers. Si nous pouvons trouver le scénario simple, il n'en reste pas moins efficace. On aura envie d'aller plus loin tout en cherchant à rencontrer tous les monstres originaux de la série et leurs jeux de mots en guise de nom.

Dragon Quest XI, c'est tout de même 50 heures de jeu pour simplement venir à bout de l'aventure principale, ce qui est énorme. Pour l'occasion, l'édition ultime rajoute un peu plus de scénario en proposant de contrôler les compagnons du Héros à un moment précis de l'histoire. Vous reconnaîtrez facilement ces interludes puisque vous passerez directement en 2D, la 3D n'étant pas disponible pour cela.

Ajoutez au compteur le double d'heures pour venir à bout du contenu annexe. Entre les mini-jeux de course de chevaux, la forge, le casino, les défis de combat, les quêtes pour aider les habitants d'Elréa, la recherche des mini-médailles, les puff-puff (scénettes rigolotes pour les non-initiés), le donjon caché, le bestiaire, sans parler de l'envie de rendre son équipe la plus puissante possible comme dans tout bon RPG, vous aurez largement de quoi faire. Il y aura aussi une mystérieuse quête, propre à cette édition, qui vous fera passer des moments privilégiés avec quelqu'un de spécial. Ce n'est pas moi qui le dit, c'est un trophée. Vous devrez pousser votre soif d'aventure jusqu'au bout pour découvrir cette mission.

Parlons aussi du fait que DQ XI S se permet en plus de vous rajouter tout un contenu annexe dans une nouvelle petite ville, Chronomis. Accessible assez tôt dans le jeu (après Gallopolis), on vous propose d'accomplir différentes missions... dans des lieux tirés des dix autres épisodes de Dragon Quest. Un joli clin d'œil aux fans de la série qui est bourré de références aux scénarios de la saga. Une sacrée bonne idée ! Et attention, ce n'est pas une ou deux quêtes : c'est une trentaine d'événements secondaires ajoutés pour l'occasion. Un retour en arrière nostalgique qui sera par ailleurs total puisqu'il sera obligatoire de le faire en 2D. En effet, vous passerez automatiquement dans ce mode en arrivant à Chronomis, même si vous étiez en 3D avant.

D'ailleurs, parlons-en de cette 2D, comment pouvez-vous la sélectionner ? Lorsque vous démarrez votre nouvelle partie, on vous propose de choisir entre la 3D classique ou la nouvelle 2D. Ce choix n'est pas définitif puisqu'il est possible de faire la transition en allant dans les églises du jeu qui vous servent au passage de points de sauvegarde dans la série. À noter toutefois qu'à chaque changement de graphisme, vous devez repartir au début d'un chapitre que vous avez déjà terminé ou de celui en cours. En somme, le scénario recommencera à chaque transition mais en vous faisant garder les objets, l'or et l'expérience gagnés jusque là. Évitez donc de changer à n'importe quel moment pour ne pas trop perdre de progression dans l'histoire.

Il y aura des rares moments où la 3D reprendra le dessus automatiquement. Je pense notamment aux courses de chevaux, aux jeux du casino et aux scènes cinématiques importantes. Le jeu fera lui même la transition puis vous reviendrez en 2D normalement, comme si de rien n'était.

Notez cependant que faire entièrement le jeu en 2D va raccourcir de quelques heures votre temps d'aventure. Forcément, la mise en scène sera bien plus simple, les donjons beaucoup plus linéaires et le monde sera plus rapide à traverser. Ce n'est ni un mal, ni un bien. Il faut bien comprendre que c'est une autre vision du jeu et que cela a été pensé à l'ancienne, comme si vous jouiez à Dragon Quest XI sur Super Nintendo. Par exemple, les monstres ne seront plus visibles à l'écran, ce sera le retour du bon vieux combat aléatoire alors que vous marchez tranquillement sur la carte. C'est en tout cas une excellente idée de proposer ce mode pour les plus nostalgiques ou pour ceux qui aiment tout simplement aller à l'essentiel sans avoir à faire de nombreux détours dans des mondes toujours plus grands sur nos consoles nouvelles générations.

Vous êtes donc face à une édition qui vous propose clairement deux jeux, un d'aujourd'hui et un autre en version demake, avec la particularité de raconter la même histoire.

Trophee
Aspect technique du jeu
Comme il est difficile de passer outre, autant en parler immédiatement. Si vous avez toujours votre sauvegarde de votre première partie sur Dragon Quest XI d'il y a deux ans, elle ne vous servira à rien. Impossible de la transférer ou d'avoir des avantages avec elle. Jouer à l'édition ultime implique de démarrer une nouvelle partie complète comme n'importe quel joueur. C'est regrettable de ne même pas avoir au moins un bonus comme des armes, des objets et/ou des tenues.

Autrement, le point central de l'aspect technique de ce test sera forcément les graphismes puisque c'est le thème central de l'édition. Commençons par la 2D : on ne pourra pas dire que "c'était mieux avant" puis que c'est clairement comme avant. On a l'impression de retourner sur Super Nintendo ou au moins sur DS si vous avez joué sur la console portable. On revient à l'essentiel, le jeu se basant énormément sur son écrit pour transmettre les émotions et les événements. Nous sommes beaucoup moins dans le visuel et beaucoup plus dans l'imagination. Cela vous mettra une claque nostalgique sur votre écran plat ou, si vous n'avez pas connu cette époque graphique, vous déstabilisera à coup sûr. Rien que l'interface des menus fait terriblement austère. Mais force est de constater que l'on s'y fait vite et revenir à une forme visuelle épurée permet d'aller au plus direct sans se perdre en chemin, au risque de rendre certaines choses trop simplistes parfois. Je pense notamment aux combats où vous finirez sûrement par activer le mode automatique pour aller plus vite. C'est possible grâce aux ordres tactiques pour laisser les personnages se débrouiller sans intervenir. En même temps, le tour par tour pur et dur à l'ancienne, ça peut lasser rapidement. Le gameplay est bien plus intéressant en 3D. Toutefois, n'est-ce pas là le principe même de ce mode 2D : revenir aux bases ?

Concernant la 3D, le jeu a déjà fait ses preuves graphiquement avec la version de base. C'est coloré et l'ambiance de Dragon Quest est parfaitement retranscrite. Vous allez aimer voyager pour découvrir chaque nouveau lieu. Il y a toutefois une mauvaise note dans ce tableau. Cette édition ultime est un portage de celle qui était sur Switch. Nous avons donc les mêmes restrictions techniques que cela a impliqué pour cette console. Le jeu est donc moins "beau" que sa version de base sortie en 2018 sur PS4. Les textures ne seront pas aussi parfaites, le flou peut s'inviter et on peut avoir quelques ralentissements de temps en temps. C'est vraiment dommage de ne pas avoir le droit à la même qualité qu'il y a deux ans mais vous l'oublierez certainement vite à force de jouer. Si en plus vous vous essayez pour la première fois à ce onzième épisode, vous n'y ferez peut être même pas attention. Nous sommes très vite charmés par l'univers qui nous entoure.

Abordons maintenant le sujet de la musique. Extrêmement fidèle à l'univers de Dragon Quest, on reconnait immédiatement le travail de Koichi Sugiyama et de son équipe œuvrant presque à chaque fois sur les épisodes de DQ. L'un des bonus de cette édition ultime est que vous avez la possibilité de jouer en écoutant la musique synthétisée du jeu de base ou sa version réorchestrée par le Tokyo Metropolitan Symphony Orchestra. Un bel ajout qui donne un tout autre cachet à votre partie !

Vous aurez aussi le droit à des mélodies bien plus rétro quand vous ferez les quêtes annexes liées aux autres épisodes de Dragon Quest. Dommage qu'elles soient limitées à ces missions secondaires parce qu'on aurait bien envie de changer de temps en temps la musique des combats dans l'aventure principale, cette dernière pouvant très vite être répétitive. La diversité de la bande-son en général est beaucoup trop rare et peut donner parfois l'envie de couper le son à force de trop écouter la même musique. Notez qu'il n'y a pas de version "rétro" de Dragon Quest XI quand vous êtes en 2D.

Autre ajout de l'édition ultime, mais propre uniquement au mode 3D forcément, ce sont les voix japonaises. Très agréable, elles collent bien mieux au jeu que celles anglaises, comme souvent pour le genre RPG.

Autrement, c'est exactement le même jeu qu'il y a deux ans. Le gameplay est le même en 3D ou juste il sera simplifié en 2D. Le challenge n'est que très peu présent et il n'a jamais été la marque de fabrique de la série. Vous avancerez sans difficulté tout du long et si jamais vous trébuchez contre un boss, un peu de leveling suffira à vous rendre plus fort. Pourtant, si vous n'aimez pas les jeux faciles, les développeurs ont pensé à vous. Si véritablement vous souhaitez du challenge, vous pouvez enclencher les "quêtes draconiennes" en appuyant sur (triangle) lorsque vous démarrez une nouvelle partie. Ce sont des options permettant de pimenter votre aventure. Vous avez par exemple "impossible de faire des achats", "game over si le personnage principal meurt" ou encore "interdit de porter des armures". Si finalement c'est trop difficile, vous pouvez à tout moment annuler ces malus mais cela est irréversible. Si vous les enlevez, il faut recommencer une nouvelle partie pour les avoir.

Trophee
Plaisir à jouer et à rejouer
Le test de AymRix-1 sur le jeu de base retranscrit parfaitement le plaisir que l'on trouve à jouer à ce Dragon Quest. Même si l'aventure est classique, elle n'en est pas moins belle et particulièrement prenante. Nous avons toujours envie d'avancer, de rencontrer les prochains ennemis, de faire évoluer nos personnages et de savoir jusqu'où l'aventure va nous mener. Les ajouts de la version ultime viennent nous permettre de prolonger toujours plus loin notre épopée tout en jouant sur la corde nostalgique en nous faisant repasser dans des mondes plus anciens de la saga.

De plus, on vous propose d'aborder le jeu sous deux angles : graphismes à l'ancienne ou en moderne. C'est là le génie de cette édition ultime : deux façons de faire.

Parce que oui, si vous n'avez jamais joué à ce onzième épisode, voici une toute nouvelle occasion de le découvrir avec un contenu monstre. Si vous avez déjà fait le jeu il y a deux ans... alors pourquoi ne pas le refaire en 2D ? Personnellement, j'ai été de ceux-là et clairement, je n'ai pas eu l'impression de "rejouer", j'ai plus eu la sensation de faire une première partie. J'ai découvert ou redécouvert des morceaux du scénario tout en me permettant d'aller directement à l'essentiel. Ce dernier point est important à souligner à mon sens parce que le mode 2D permet d'écarter beaucoup de détours que propose la 3D. Nous sommes nombreux chez les joueurs à avoir déjà refait plusieurs fois un jeu, que ce soit pour des trophées, l'envie d'essayer dans une autre difficulté ou tout simplement pour le plaisir (parfois les trois en même temps). Quand nous démarrons cette nouvelle partie, c'est là que l'on remarque que certains passages d'un scénario sont longs, que la cinématique en fait des caisses ou qu'un moment précis dure trop longtemps. Refaire une partie en 2D de DQ XI permet d'esquiver tout ça.

Enfin, si c'est votre première fois sur cet épisode et que vous terminez votre aventure, rien ne vous empêche de la recommencer, dans un mode graphique différent, en ajoutant une ou plusieurs quêtes draconiennes afin de rehausser le challenge.

Avec toutes ces possibilités, la carte de la (re)jouabilité est clairement mise sur la table et donne envie de (re)plonger dans Dragon Quest XI.

Trophee
Chasse aux trophées
Côté trophées, le jeu vous propose 1 (Platine), 1 (Or), 7 (Argent) et 48 (Bronze). Sachez que tout peut tomber en 3D comme en 2D, cela ne gène en rien votre chasse aux trophées. On constatera que cette liste est très similaire à celle d'il y a deux ans mais quelques changements sont de rigueurs :

→ Le trophée (Bronze) Préempteur n'existe plus (Décerné pour avoir lancé 30 attaques préventives sur les ennemis).
(Bronze) Explorateur insulaire n'est plus là (Décerné pour avoir accosté sur toutes les îles du monde).
→ Disparition de (Argent) Artiste de l'arbalète (Décerné pour avoir visé toutes les cibles dans le mille).
→ Suppression de (Bronze) Meuhtéorologue (Décerné pour avoir écouté les bulletins météo de tous les météorologues sur le terrain).
(Argent) Jusqu'à ce que la mort nous sépare est aux abonnés absents (Décerné pour avoir juré fidélité pour l'éternité).
→ Apparition de (Argent) Moments magiques (Décerné pour avoir passé des moments privilégiés avec quelqu'un de spécial).
→ Autre nouveauté avec (Argent) Sauveur des écritures des Chronomis (Décerné pour avoir sauvé tous les mondes du passé d'une destruction certaine).
→ Ajout de (Bronze) Lueur d'espoir (Décerné pour avoir empli d'espoir les cœurs de vos camarades).

Certaines modifications sont très compréhensibles comme le trophée lié aux attaques préventives. En effet, il n'est pas possible d'attaquer les ennemis par derrière en 2D comme les combats sont aléatoires. Cela devait être aussi plus compliqué de bien définir chaque île dans ce mode pour le trophée (Bronze) Explorateur insulaire. On peut quand même regretter (Bronze) Meuhtéorologue qui était un trophée de type collectible assez sympa puisqu'il fallait trouver des vaches parlant de la météo. Elles étaient peu nombreuses et faciles à trouver. Il est aussi étonnant de ne plus voir (Argent) Jusqu'à ce que la mort nous sépare qui nous proposait de marier notre Héros.

Par contre, il faut applaudir la disparition de (Argent) Artiste de l'arbalète. Autre forme de collectible, il fallait trouver des cibles un peu partout dans le monde et tirer dessus avec votre "utlrarbalète". C'était long, fastidieux et sans guide, vous auriez pu tourner longtemps en rond. D'ailleurs, en 2D, cette arme permet juste d'invoquer instantanément des ennemis pour combattre. Elle n'a même plus le rôle d'arbalète.

Les trois trophées ajoutés sont ceux en lien avec le nouveau contenu de l'édition ultime. (Bronze) Lueur d'espoir se gagne automatiquement via l'histoire, (Argent) Sauveur des écritures des Chronomis s'obtient grâce aux quêtes annexes des autres épisodes de Dragon Quest et (Argent) Moments magiques sera à vous pour les fameux moments privilégiés passés avec quelqu'un de spécial. Clairement c'est appréciable d'avoir au moins un peu de trophées différents de la version de base même s'il n'y en a que trois.

Autrement, les autres trophées répondent présent. En comptant celui ajouté, cela implique un total de 31 trophées liés à l'histoire. Si on prend en compte les trophées "faciles" comme par exemple forger 10 fois ou éliminer 1000 monstres, 80% de la liste des trophées se fera d'un naturel incroyable. Finalement on vous récompense pour simplement avancer dans le jeu, ce que beaucoup de chasseurs n'aimeront pas et que d'autres adoreront. Notons qu'au moins, la liste vous poussera à faire presque tout à 100% et c'est le sens même d'une chasse aux trophées, platiner un jeu et se dire : j'ai tout terminé.

Il vous faudra aussi monter tous vos personnages au niveau 99, forger l'épée ultime et remplir votre garde-robe. Oui, pour ce dernier point, (Argent) Raffinement extrême est toujours là et il fera durer en longueur votre chasse. Ce trophée réclame de posséder toutes les tenues pouvant changer les apparences de vos personnages. Si plusieurs sont faciles à obtenir, d'autres devront se forger avec des ingrédients uniques qui ne sont pas toujours simples à trouver, sans oublier que vous devrez récupérer auparavant les recettes de la forge pour la fabrication. Cette fois, un guide des trophées est incontournable pour être sûr de tout avoir même si rien ne peut être manqué.

Au final, on se retrouve avec une liste presque similaire à la première fois, avec exactement les mêmes illustrations. En tant que chasseur, si on fait les deux opus, on aura deux fois le même platine. Je regrette de ne pas avoir eu une image différente pour l'occasion mais bon, là c'est juste pour être tatillon. En somme, la chasse aux trophées sera très agréable et vous fouillerez le jeu dans ses moindres recoins pour presque tout découvrir, si ce n'est plus.

Trophee
Conclusion
Si vous n'avez jamais fait Dragon Quest XI, c'est une excellente occasion de le découvrir, surtout si vous êtes un fan des RPG au tour par tour à l'ancienne. Dans le cas où vous avez déjà fait le jeu, les nombreux ajouts de cette édition ultime cumulent les bons points pour vous faire revenir.

Dragon Quest XI S : les Combattant de la destiné n'a pas volé son titre d'édition ultime. Le jeu était déjà aussi gros qu'un roi gluant en terme de contenu à sa sortie et il était encensé par les critiques ainsi que par les joueurs. Aujourd'hui, il propose encore plus d'aventures, une musique réorchestrée, des voix japonaises et un mode 2D. C'est un carré d'as pour un excellent jeu.

Trophee
J'ai aimé
  • Un contenu gargantuesque.
  • Un scénario classique mais efficace.
  • Le mode 2D.
  • Pouvoir switcher entre 2D et 3D.
  • Une édition ultime qui mérite son titre.
  • Une chasse au platine qui pousse le jeu à 100%.
  • Le bon vieux système du tour par tour.
Je n'ai pas aimé
  • Un recul graphique par rapport à sa version d'origine.
  • La répétitivité de la musique qui oblige à couper le son.
  • Un héros trop effacé.
  • Le trophée "Raffinement extrême".
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Je recommande ce jeu : Aux habitués des 100%, Aux fans de la série, Aux curieux

JohnBuckheart (JohnBuckheart)

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