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QUAND DIRT RENCONTRE ONRUSH
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Ce n'est pas qu'un simple clin d’œil à une autre production de Codemasters, mais c'est l'une des premières impressions que j'ai eues, rien qu'en lançant le jeu et plus tard manette en main. Et pour cause, le studio de développement à l'oeuvre ici, n'est autre que celui à l'origine d'Onrush. Les influences sont clairement présentes et permettent de rendre les à-côtés de la course plus vivants.
L'une des premières choses que je vous invite à faire une fois le tutoriel passé, c'est de vous créer une carte de joueur. Non seulement cette action débloque un trophée, mais c'est à cet endroit que vous vous rendrez compte de la connexion entre les deux univers. Pour avoir plus de détails, je vous invite à consulter le chapitre consacré à la gestion de votre profil. Comment ne pas résister à la tentation d'y passer du temps et de prendre plaisir à découvrir les derniers éléments débloqués ? Grosse mention spéciale au tout premier autocollant disponible, la carotte et ses haltères, qui ne quitte aucune de mes voitures et que vous aurez largement l'occasion d'apprécier dans les images de ce test.
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LE TOUR DU PROPRIETAIRE
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De manière très classique,
DiRT 5 propose les modes de jeux auxquels les joueurs peuvent s'attendre pour un jeu de courses :
Carrière,
En ligne,
Arcade et
Playgrounds. Les autres choix du menu d'accueil vous emmèneront dans votre
Garage et sur votre
Profil de joueur.
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CARRIERE
(le mode de jeu)
(pas le théâtre des courses en Italie)
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PRESENTATION
Connaissez-vous YouTube ? Aimez-vous les voitures de manière générale ? Alors peut-être connaissez-vous la chaîne Donut (Donut Media). Personnellement, je connais, j'aime et je regarde régulièrement le contenu proposé. C'est donc à ma grande surprise que j'ai découvert que James et Nolan, deux des plus importants présentateurs / animateurs de la chaîne endossent leurs propres rôles et vous font vivre la carrière au rythme de leur podcasts et des invités qu'ils y reçoivent.
La méthode est très originale, c'est très bien proposé dans le jeu, les émissions des deux compères se déclenchent automatiquement, au fur et à mesure de votre progression et rythment ainsi votre progression. Aucune vidéo, tout se passe comme si vous écoutiez la radio, vous restez dans le menu du jeu, vous pouvez naviguer librement à la recherche de votre prochaine course pendant que vous profitez des dernières nouvelles dans le monde de
DiRT 5.
Ce monde est petit, et contrairement à l'originalité de la mise en scène, le scénario lui est très simple. Seulement deux protagonistes : AJ le vieux briscard et Bruno le jeune arriviste. Si vous ne voulez pas être victime de divulgâchage, je vous invite à vous rendre au paragraphe suivant. Vous voilà prévenus. Scénario simple donc vous disais-je : AJ n'a jamais rien perdu, Bruno non plus. AJ perd contre Bruno dans une confrontation au sommet. AJ prend sa retraite et décide de devenir votre mentor à plein temps. AJ va vous aider à affronter Bruno et à devenir le meilleur pilote. Attendez, laissez-moi reformuler ça plus synthétiquement encore : AJ vous utilise comme un pion pour obtenir la revanche / vengeance par procuration parce qu'il n'est pas capable d'aller la chercher tout seul comme un grand.
Alors oui, je me moque un peu du scénario, mais ce n'est vraiment pas fait méchamment. Au moins la carrière est scénarisée, le doublage français est au poil, même si on peut reprocher aux voix d'être parfois un peu trop proches à l'oreille, ce qui peut rendre la distinction des intervenants un peu compliquée. Je suis un peu triste de ne pas avoir eu le choix entre la version française et les voix originales, pour avoir le plaisir de reconnaître les intonations et les phrasés propres à James et Nolan. Pour ceux qui ne les connaissent pas, sachant que tout se passe en audio uniquement, avoir uniquement de la VF ne devrait pas avoir d'importance.
MODES DE COURSE
Le décors du mode Carrière est planté, place à la course, à l'action en piste. Enfin l'action en hors-piste plus exactement, le bitume est une espèce extrêmement rare dans
DiRT 5. Le jeu se veut plus sauvage, plus libre que ses prédécesseurs. Inspiration Onrush peut-être encore, mais les circuits sont le plus souvent en pleine nature, sur des chemins de terre, sur la glace, rien qui ne ressemble à l'environnement d'une spéciale de rallye. Un petit mot d'ailleurs, sur ce sport qui a donné cette merveilleuse série de jeux : vous n'en trouverez pas une miette ici. Le copilote reste au garage, vous êtes seul à bord de votre engin tout terrain. En fait, tout au long du mode carrière et dans le jeu de manière plus générale, vous allez pouvoir participer à différents types d'épreuves :
- Ultra Cross : une discipline qui se rapproche du Rally Cross, plusieurs allumés du volant à bord de voitures surpuissantes qui se tirent la bourre sur un circuit relativement plat, par rapport à ses copains sur lesquels vous allez aussi courir.
- Rally Raid : aller le plus vite possible d'un point A à un point B, avec un départ en masse. Rien de bien compliqué.
- Land Rush : des circuits plus bosselés que ceux que vous pourrez rencontrer en Ultra Cross, avec souvent des voitures beaucoup plus typés hors-piste, mais toujours dans un environnement "contrôlé".
- Stampede : la même chose que le Land Rush, mais sur des circuits en pleine nature, dans des zones pas spécialement prête à accueillir des concerts de moteurs au rupteur.
- Ice Breaker : le trophée Andros, ça vous parle ? Bah pareil. Mais sur des rivières ou des lacs gelés, c'est plus rigolo que dans la montagne.
- Sprint : des courses sur un petit ovale, sur terre ou sur glace, avec des machines étranges aux roues de quatre tailles différentes. Ou des voitures plus classiques, ça arrive aussi.
- Path Finder : escalade et franchissement sont au programme de ce type d'épreuve.
- Gymkhana : pour ceux qui ne connaissent pas cette discipline, comme son nom l'indique, c'est de la gymnastique avec sa voiture. Vous devrez effectuer des figures dans une arène pour marquer le plus de point possible en un temps assez court. La pratique a été popularisée par Ken Block, présent dans les jeux DiRT 2 et DiRT 3.
Vous voyez ? Pas de rallye ! Rien de grave à cette absence. Même si certains types d'épreuves se ressemblent, des différences se font tout de même sentir et le plaisir est là, quoi qu'il arrive.
CIRCUITS
Où allez-vous pouvoir participer à tous ces jolis types de courses ? Partout. Dans. Le. Monde.
- Brésil
- Chine
- Grèce
- Italie
- Maroc
- Norvège
- Népal
- Afrique du Sud
- USA : l'Arizona et l'Hudson River en plein mois de janvier
Vous pourrez choisir votre destination par vos affinités avec une zone géographique particulière ou complètement au hasard en jetant sur un planisphère le bout d'aileron que vous avez perdu lors de la course précédente. A l'instar des types de courses, la sélection des circuits est variée et quelques tours ne seront pas de trop pour apprendre toutes ces pistes sur le bout des doigts.
PROGRESSION
La progression d'épreuves en épreuves est faite de choix : de votre course initiale, vous devrez choisir le chemin à emprunter. Peu d'options s'offrent à vous au début de votre carrière, pour arriver jusqu'à six épreuves possibles sur un palier. Les chemins se croisent, se décroisent, et rien de vous oblige à passer au palier suivant immédiatement. Vous avancez à votre rythme, vous pouvez à tout moment faire la course de votre choix. Si vous avez le choix entre trois courses, rien ne vous empêche de participer à ces trois épreuves pour ensuite avancer sur les propositions suivantes. Le jeu ne vous force jamais la main, c'est plutôt appréciable. Et comme vous pouvez choisir n'importe quelle course à n'importe quel moment, si la voie empruntée ne vous plait pas, changez !
DiRT 5 propose également un niveau de découpage supérieur de la carrière, en chapitres. Cinq chapitres pour être précis, qui sanctionnent simplement votre progression d'un trophée et d'une épreuve finale à laquelle vous ne pourrez participer que si vous avez obtenus le nombre de timbres requis. Quoi des timbres sont nécessaires à la progression et je ne vous l'apprends que maintenant ? Oui. Les timbres sont juste super anecdotiques dans le jeu, et ne servent, vraiment, qu'à éventuellement bloquer votre participation au chapitre suivant. Vous gagnerez au minimum un timbre par course, effort de participation, et trois pour la victoire. J'ai fait quasiment toute ma carrière en ligne droite, sauf au début où j'ai fait quelques courses parallèles, je n'ai jamais été bloqué par le nombre de timbres à obtenir.
En plus des épreuves qui permettent de faire progresser votre aventure, des Throwdowns viendront ajouter un peu de piment en vous proposant des duels contre les spécialistes de chaque discipline ou des épreuves spéciales, issues du mode de jeu Playgrounds, détaillé un peu plus loin dans ce test. Aussi bien dans les duels que dans les épreuves spéciale, DiRT 5 vous demande d'élever un petit peu votre niveau de jeu, les scores à atteindre sont un peu plus élevés où la personne défiée s'accroche un peu plus à votre pare-choc. C'est une petite coupure sympa qui est proposée là, toujours annoncée par AJ ou le duo James et Nolan. Rien de vous oblige à considérer ces épreuves, pas même un trophée, puisque le simple fait de les débloquer compte. A vous d'être curieux !
SPONSORS
Qu'est-ce qu'un pilote sans une voiture de course tellement bardée de sponsors qu'on ne sait même plus de quelle couleur est la peinture ? Est-ce un mauvais pilote qui n'arrive pas à récolter d'argent ou un excellent pilote qui n'a plus besoin de faire ses preuves et qui peut se permettre de courir librement ? Vous avez quatre heures. Sachez avant de partir rédiger votre essai, que vous pourrez choisir un sponsor parmi un liste de marques connues du monde automobile. Fait remarquable, ils n'apparaissent pas sur les flans de votre véhicule, à moins que vous ne le décidiez autrement dans l'éditeur de livrée. Autrement, le sponsor n'est présent que par la pensée et les objectifs qu'il vous demande de réaliser, soit lors d'une course, soit sur le long terme. Pas d'argent à gagner, chaque sponsor dispose de sa propre jauge d'expérience, qui se rempliera simplement plus vite si vous réussissez les défis et objectifs proposés. Vous pouvez à ce propos, décider à tout moment de changer ces objectifs, soit ceux d'une course, soit ceux sur le long terme, contre des espèces sonnantes et trébuchantes. Celles du jeu, pas d'inquiétude. Augmenter son niveau avec un sponsor vous donnera accès à de nouveaux objets pour la personnalisation de votre profil et de votre monture mécanique. Rien de plus. Le niveau maximum est rapidement atteint, ce qui vous pousse à changer fréquemment de partenaire. Le choix peut se faire en fonction de votre affinité à une marque ou en fonction des récompenses débloquées.
Au final, la carrière est très agréable à parcourir. Le scénario, aussi entendu soit-il a au moins le mérite d'être présent, et la façon dont il se déroule dans vos oreilles est une excellente idée qui apporte, je trouve, un peu de fraîcheur dans le monde de la mise en scène des jeux de courses. Les épreuves sont variées, vous serez obligés de jongler entre toutes les disciplines pour avancer, brisant une possible monotonie en s'enfermant dans une spécialisation. Si vous courrez, c'est pour prouver que vous êtes le meilleur, mais c'est aussi pour le plaisir du sport mécanique, le plaisir de s'installer au volant et de fusionner l'accélérateur avec le plancher.
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EN LIGNE
(le mode de jeu)
(pas la meilleure position pour bénéficier de l'aspiration d'un concurrent)
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Les options sont très, très limitées : vous aurez le choix entre participer à des
Courses ou de faire péter le chapeau pointu et les cotillons pour passer en
Mode fête. Vous n'avez pas la possibilité de créer un salon de jeu dans lequel vous pourriez paramétrer vos règles, comme la sélection d'une épreuve en particulier, ou du nombre de tours à parcourir. Mais vous pourrez créer un groupe avec trois de vos amis (un groupe de quatre joueurs donc, pour ceux qui ont du mal avec les mathématiques).
COURSES
Comme son nom l'indique, vous engagez votre participation dans des courses, sans savoir sur quoi vous allez tomber ensuite. Land Rush ? Ultra Cross ? Personne ne sait. Les courses s'enchaînent, simplement.
MODE FÊTE
Un peu de diversité ! Finis les circuits, bonjour les arènes ! Là aussi vous ne savez pas sur quoi vous allez tomber. Vampire (un vampire est parmi les joueurs, il doit aller "mordre" les autres pour les transformer en vampires à leurs tour), Roi (une couronne placée dans l'arène, vous devez vous en emparer et la conserver le plus longtemps possible pour marquer des points), sont des exemples des parties qui vous attendent dans ce Mode fête. Mis à part le fait que les thèmes des épreuves soient variés, ça reste un enchaînement classique d'épreuves isolées.
Et c'est tout. Juste deux formats dans lesquels vous allez enchaîner les épreuves. La possibilité de créer un groupe d'amis ne pallie pas au manque d'une option de création de salons par les joueurs, qu'ils soient publics ou privés, mais au moins avec leurs propres règles. Tant pis.
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ARCADE
(le mode de jeu)
(pas la forme architecturale)
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Jeu libre et
Contre la montre sont au programme du mode Arcade.
JEU LIBRE
Dans Jeu libre, vous choisissez où, quand, comment, pour combien de temps, avec combien de concurrents vous allez faire la course. Contrairement à
DiRT 2, ce jeu si cher à mon cœur (pour ceux qui ne l'ont pas encore compris), impossible de faire des combinaisons improbables, entre les voitures, que vous découvrirez dans le garage, et les circuits. Envoyer une 306 sur une épreuve de Path Finder ? Pas possible. Dommage. Logique, mais dommage.
CONTRE LA MONTRE
Dans Contre la montre, c'est comme dans Jeu libre, sauf que vous êtes seuls en piste et vous n'êtes pas limités à 50 tours. En fonction de votre temps au tour, le jeu vous proposera le temps d'un joueur réel à battre. C'est uniquement le temps qui est proposé, vous n'avez pas de fantôme sur la route. Ce n'est que vous et rien que vous. En somme, du classique pour ce mode de jeu, qui vous permettra surtout de vous perfectionner ou d'apprendre les circuits, si le besoin s'en faisait sentir.
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PLAYGROUNDS
(le mode de jeu)
(pas... aucune idée !)
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Pour les créatifs et les pilotes à la recherche d'une expérience différente, pour celles et ceux qui veulent prouver que n'importe où, dans n'importe quelles circonstances, ils ont la maîtrise de leur bolide. Aussi, et surtout, pour ceux qui veulent s'amuser différemment. Je veux dire, qui n'a jamais rêvé de traverser des anneaux de feu avec sa voiture pour enchaîner sur un looping ? Playgrounds, c'est la fusion de DiRT et des Hot Wheels. Vous pourrez donc créer des arènes ou découvrir celles des autres joueurs, selon trois thèmes :
Gate Crasher,
Smash Attack et
Gymkhana.
GATE CRASHER
Contrairement à ce que le nom de ce thème peut laisser suggérer, le défonçage de porte pour de petits portiques en polystyrène n'est pas le but. Gate Crasher, c'est une course de rapidité, d'un point A à un point B. Je vous rappelle que nous sommes dans une arène, et que
DiRT 5 nous propose de prendre de la hauteur. Ce qui implique des circuits avec des sauts, des virages en aveugle et en épingle dans tous les sens et pour les plus dégourdis des créateurs, une grosse verticalité dans la préparation du parcours. Et des tordus du ciboulot y'en a, croyez moi ma bonne dame !
SMASH ATTACK
Contrairement à ce que le nom de ce thème peut laisser suggérer, vous n'allez pas jouer à Jeanne et Serge avec votre voiture. Même si ça pourrait surement être marrant. Toujours en arène et donc toujours sur un parcours étriqué, mêlant virages courts, sauts et autres acrobaties automobiles, vous allez devoir atteindre un score donné dans un temps imparti. Pour faire grimper le score c'est simple, vous avez des éléments de score dans lesquels vous devez foncer. Le plus souvent en dérapant ou en effectuant un virage à 180° au frein à main ou en faisant un donut autour d'un poteau. Encore faut-il réussir sa figure sans perdre de temps et en évitant les éléments de pénalisation qui retireront de précieuses secondes au chronomètre. A vous de comprendre le parcours, le chemin oserai-je même dire, à parcourir en totale harmonie avec le monstre de puissance dans lequel vos fesses reposent. Bon courage !
GYMKHANA
Tout comme en mode carrière, des figures sont à réaliser à des emplacement spécifiques pour faire grimper son score le plus haut possible dans le temps imparti. L'idée étant d'enchaîner les figures en les liants avec des dérapages. Les éléments ne sont généralement pas placés au hasard et bien souvent existe un chemin à trouver pour lier l'ensemble d'une seule traite, avec panache. Ou créer les pire des parcours pour les partager aux autre joueurs de
DiRT 5, ça c'est vous qui voyez...
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GARAGE
(le menu dans le jeu)
(pas la concession automobile)
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Toutes ces lignes dans un test sur un jeu de bagnoles, et pas encore un vrai mot sur le plus important, les voitures disponibles, n'allez pas croire que c'est pour vous faire tourner en donut. Ce jeu a beaucoup de choses à montrer, me donne envie d'en dire tout autant. Alors sans vous faire languir d'avantage, place aux héros et héroïnes de
DiRT 5. Celles et ceux qui font tourner les têtes, les chronos, les stations services et les fabricants de pneus. Celles et ceux, sans qui, au final,
DiRT 5 n'existerai même pas. Et ça c'est quand même fort de se dire que si quelques allumés n'avaient pas eu l'idée de créer la voiture, les courses et donc les jeux de course n'existeraient pas. Prenons un moment tous ensemble pour remercier les pionniers de l'automobile et tout ce qui en découle aujourd'hui.
LE RALLYE, DANS LE CŒUR ET LE MOTEUR
C'est bon, votre travail introspectif est terminé ? Je ne vérifie pas, je vous fait confiance. Parlons donc des fusées horizontales que vous allez piloter. Bien que
DiRT 5 ne propose pas la discipline, les développeurs n'ont pas pour autant oublier que les voitures de rallyes, c'est sexy et que certaines sont aujourd'hui des icônes intemporelles. Attention, le contenu de la liste n'est pas exhaustif.
- Classic Rally : des petites bombinettes folles qui remontent aux années 60, 70. Fiat 131, Lancia Stratos pour les italiennes, Ford Mustang pour les américaines, et quelques allemandes qui ne sont pas en reste non plus.
- 80's Rally : Le groupe B, ce groupe expérimental, ce groupe où c'était la liberté de créer des voitures démentes. Ford RS200, Peugeot 205 T16. Trop dangereux ce groupe il paraît. Pour mon petit coeur d'amateur, il manque l'Audi Quattro. A moins qu'elle n'arrive plus tard dans avec des mises à jour ou des contenus additionnels, mais quand on parle d'icône du rallye, c'est dur de l'oublier.
- 90's Rally : le temps passe, pas la capacité des ingénieurs à pondre des monstres capables de dévaler toutes les routes dans toutes les conditions dans des temps records. Ford Escort RS Cosworth, Mitsubishi Lancer Evolution VI, Subaru Impreza. Et mon petit coup de cœur, la Renault Clio Williams.
- Modern Rally : les voitures que vous retrouvez aujourd'hui dans le championnat du monde des rallyes : Citroën C3; Ford Fiesta, Skoda Fabia et Volkswagen Polo. Ne vous fiez pas à leur petite taille, elles sont redoutables...
- RX Rally Cross : le rallye poussé encore plus loin. 600 chevaux, un couple à vous coller les yeux au fond du crâne. Subaru WRX STI, Audi S1, Peugeot 208. Ce ne sont plus des bombinettes, mais des bombinettes atomiques.
AU DELÀ DE LA PISTE
DiRT 5 prend de la hauteur, ça vous le savez parce que je vous l'ai déjà dit. Pour prendre de la hauteur, un équipement adéquat est vivement recommandé. Heureusement, la sélection est variée.
- X Cross Raid : peut-être la catégorie la plus "petite" des catégories purement off-road. Des engins qu'on peut trouver sur les pistes du Paris-Dakar : Laffite G-TEC X-Road ou bien Volkwagen Touareg, les silhouettes ressemblent encore à des véhicules civilisés.
- Pre Runners : une nouvelle course commence, celle de la démesure. Ford F150 Raptor, Porsche Cayenne, Chevy Colorado ZR2, le gabarit commence à se faire sentir aussi bien visuellement que sur la balance !
- Unlimited : pour mettre la puce à l'oreille : Baja 1000. Une coque légère qui ressemble à un buggy ou à un pick-up, des suspensions indépendantes avec un débattement de fou pour aller courir jour et nuit dans le désert. Jimco et Brenthel, pour les connaisseurs, sont largement représentés dans cette catégorie.
- Formula Off Road : un seul véhicule, fictif qui plus est. C'est gros c'est puissant, ça a des pneus "paddle" pour aller vite sur n'importe quelle surface. Et c'est très sympa à piloter.
- Rock Bouncer : comme la catégorie précédente, un seul véhicule fictif. C'est avec lui que vous participerez aux épreuves d'escalade et de franchissement. En tout cas, le Mudclaw dispose de tous les atouts nécessaires pour réussir sa tâche ! Très grosses roues, suspension "solid axle" renforcée, cage tubulaire et l'envie indéniable d'en découdre.
LES ORIGINALES
Ce ne sont pas des légendes des rallyes, ce ne sont pas non plus des monstres pouvant avaler les montagnes et le désert, mais les catégories qui suivent ont tout de même de quoi titiller votre curiosité.
- Super Light : les super légères. Ariel Nomad, Volkswagen Baja Beetle, ces voitures ont fait attention à leur ligne et ça se voit. Petites, nerveuses, les roquets des pistes sont ici.
- Rally GT : des GT sur des pistes, après tout, pourquoi pas ? Aston Martin V8 Vantage GT4 (la star de la jaquette), BMW M2, Ford Mustang GT4... On ne croirait pas comme ça, mais la terre leur va si bien au teint !
- Sprint : ça devrait vous rappeler quelque chose, cette classe ne propose qu'une seul voiture, et elle est fictive. Fictive mais largement inspirée de la réalité et des Sprints Cars américaines. Ces petites boîte de conserve carrées avec des ailerons plus grand que la voiture. J'espère que vous ne comptiez pas aller en ligne droite avec des engins pareils !
Vous le constatez,
DiRT 5 n'est avare ni en catégories, ni en voiture. Le choix est varié pour le plus grand plaisir du joueur qui peut sauter du haut de son pick-up Baja au baquet au ras du sol d'une Ariel. Je conçois que le choix puisse paraître restreint en comparaison avec d'autres jeux, cependant la sélection opérée par les développeurs est excellente, judicieuse, pertinente, et moins de temps passé à choisir sa voiture, c'est plus de temps passé au volant. De toute façon, à part choisir votre voiture, vous n'aurez rien d'autre à faire, les réglages n'existent pas, pas même une répartition du freinage ou une gestion de l'appui. Tout est fait pour vous simplifier la vie et que vous vous amusiez au volant. Les seuls paramètres sur lesquels le joueur peut influencer sont l'ABS, le correcteur de trajectoire et l'antipatinage.
Mais c'est aussi dans le garage que les portes de l'éditeur de livrée s'ouvrent à vos talents de Picasso (le peintre, pas la voiture) en herbe. Peintures, motifs, autocollants et sponsors, de quoi prendre le temps de créer une voiture qui vous ressemble. Et qui en jette sur la piste.
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PROFIL
(le menu dans le jeu)
(pas un amateur de tricotage)
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Outre certains parcours et l'axe très marqué du jeu de sortir des sentiers battus, la personnalisation du profil est la partie du jeu qui m'a le plus fait penser à Onrush. Vous avez une carte de joueur que vous pouvez décorer à votre façon. Dans les limites prévues par le jeu, bien évidemment, mais
DiRT 5 comporte son lot d'éléments disponibles, à débloquer en augmentant son niveau de joueur ou son niveau de réputation avec certains sponsors. Vous pourrez ainsi modifier à loisir la carte, le fond de cette dernière, le cordon qui vient l'entourer, le surnom écrit sous votre pseudonyme PlayStation Network, surnom qui sera de temps en temps prononcé par les protagonistes du mode carrière. N'oubliez pas d'ajouter des autocollants et des effets pour bien piquer les yeux des adversaires quand votre carte s'affichera à côté de vous, sur la première marche du podium. Vous vous en doutez bien un peu, tout n'est pas disponible immédiatement, augmenter son niveau et choisir les bons sponsors seront des prérequis au déblocage de ces personnalisations.
Pour un jeu de ce genre, je trouve que c'est original et que ça permet de donner un petit coup de fouet à une présentation qui aurait pu être triste, ou trop classique. Le profil permet, d'une certaine façon, de rester dans cette ambiance de fun, de plaisir, de rouler pour le sport et d'aller s'éclater sur la route avec des cavaleries monstrueuses. "Mo powa babeh".
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SOUS LE DRAPEAU A DAMIER
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Le contenu de
DiRT 5 est plus qu'orienté sur le hors-piste sans pour autant s'enfermer dans un genre en particulier. Les choix sont variés, aussi bien en terme de circuits, de destinations que de voitures à piloter. Le hors-piste et le plaisir, c'est surtout ça le contenu du dernier né de Codemasters. Et merci les mecs, c'est vraiment, vraiment super. MAIS. Oui, un "mais" existe et est de circonstance pour expliquer la note presque parfaite de 4 pour cette section du test. Que ce soit dans la carrière ou le jeu libre, l'absence d'un championnat se fait à mon goût sentir. Pas à toutes les épreuves, mais lors de certaines sections, avoir un championnat de trois ou quatre courses pour prolonger encore un peu le plaisir, ou le fait de pouvoir créer un championnat en jeu libre pour choisir à l'avance des parcours et les enchaîner sans passer par un menu principal, ça aurait vraiment été bien et toujours en pleine cohérence avec le
feeling de
DiRT 5.
L'absence de statistiques sur votre progression est également préjudiciable. Savoir les kilomètres parcourus, le nombre de courses, de podiums, de victoires... Connaître les records de distance de dérapages, de sauts, de toutes petites choses qui font juste plaisir à consulter de temps en temps...