CrossCode

ps4

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Infos complémentaires

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Date de sortie : 09/07/2020
Genre(s) : Action , RPG
Territoire(s) : FRANCE

61 joueurs possèdent ce jeu
21 trophées au total
0 trophée online
0 trophée caché

Platiné par : 31 joueurs (51 %)

100% par : 31 joueurs (51 %)


Note des joueurs :
5/5 - 3 notes

Note des platineurs :
3/5 - 1 note

Test rédigé par Pelotedeneige le 03-08-2020 - Modifié le 03-08-2020


Introduction

« Mais c’est pour vous dire que l’engin est révolutionnaire dans ses caractéristiques mais résolument classique dans sa conception. » - Léodagan

Si l’on voulait se montrer un brin taquin, on dirait que le développement de CrossCode pourrait presque remonter aussi loin que l’époque à laquelle il rend hommage. Démarré au cours de l’année 2012, le projet a connu pas moins de sept années de gestation en passant par la case Indiegogo en début 2015 (campagne financée de justesse) puis par celle de l’early access sous forme de beta sur trois ans pendant lesquels il se nourrit des retours des testeurs pour en ressortir grandi. Finalement paru en septembre 2018 après un long périple, la production de Radical Fish Games, publiée par Deck13 (géniteurs de The Surge), s’achemine vers les consoles, dont notre PS4, au cours de l’été 2020. Mais ce qui nous étonne le plus, ce n’est pas la genèse de ce pur RPG japonais mais bel et bien sa nationalité, allemande.

Comme le veut la coutume, vous incarnez une héroïne amnésique et muette, Lea, connectée malgré elle au sein d’un MMORPG futuriste baptisé CrossWorlds, hébergeant moult aventuriers capables de vivre une expérience sensorielle proche de la réalité à travers leurs avatars. Aidée à distance par son acolyte Sergey Asimov, la jeune femme va devoir progresser dans ce monde virtuel afin de recouvrer la mémoire et de lever le voile sur les mystères qui auréolent son passé. Fraîchement débarquée sur le cargo M.S Solar, propriété du staff de maintenance du jeu en ligne, voilà que le bateau se fait aussitôt attaquer par une mystérieuse entité intriguée par votre présence. A la suite de votre échappée, vous parvenez à vous hisser jusqu’au hub d’accueil des petits nouveaux, lieu d’initiation à votre tout premier donjon. Ainsi commence votre long périple.

Contenu du jeu

El Clasico

CrossCode se présente comme un RPG japonais au sens traditionnel du terme, aussi bien dans son aspect graphique que dans la construction de son game design général. Secret of Mana, Chrono Trigger, Zelda, Golden Sun sont autant de références sur lesquelles le titre capitalise. Toutefois, cela ne l’empêche pas de s'en émanciper et de rester contemporain notamment à travers ses combats dynamiques orientés action ou encore le contexte de son histoire, bâtie autour des MMORPG modernes. A côté de la trame principale, viennent se greffer bon nombre de quêtes annexes, certes FEDEX pour la plupart, ainsi que du farming pour ceux qui souhaitent se parer des armures et armes les plus efficaces. Ces équipements s’obtiennent soit au sein de boutiques soit par l’intermédiaire du troc, contre certains matériaux dont la rareté dépend des attributs de l’objet convoité. La présence de PNJ dans les aires de jeu représente également l’occasion de se lancer dans quelques discussions, entre deux missions, aussi frivoles soient-elles. Attention, en anglais seulement puisque CrossCode ne possède aucune traduction officielle sur console.

La progression dans le scénario suit elle aussi un cheminement des plus classiques. Le départ s’effectue depuis une ville aux commerçants bienvenus puisque détenteurs d’un arsenal souvent utile. S’ensuit une phase d’exploration synonyme de chasse aux coffres et aux monstres, moment dédié à l’approvisionnement ainsi qu’au test de ses aptitudes martiales. Puis, arrive le fatidique donjon, véritable évaluation de nos capacités neuronales à travers des énigmes savamment pensées visant à certifier de notre bonne compréhension d’une mécanique de jeu. Le tout se termine par l’implacable boss, épreuve finale qui valide définitivement nos acquis. Le processus se répète ainsi pour les quatre éléments fondamentaux que sont le Feu, la Glace, la Foudre et l’Onde. Traditionnel oblige. Cette boucle de gameplay, qui parvient sans cesse à se renouveler, s’étend sur près de cinquante heures en ligne droite, pas loin de soixante-dix heures pour le Platine et au-delà pour les complétistes les plus acharnés. Même si la durée de vie ne doit pas toujours être corrélée au prix, avec son tarif de vingt euros, CrossCode nous en donne pour notre argent.

Entre tradition et modernité

Qui dit RPG, dit statistiques, compétences ou encore points d’expérience et système de combat. Votre personnage est doté d’attributs basiques : l’Attaque désigne logiquement votre puissance de frappe, la Défense votre seuil de tolérance à la douleur et le Focus la probabilité à effectuer des coups critiques, à côté des diverses résistances élémentaires et des indispensables HP. Pas de points de magie ici mais plutôt des SP ou Special Points. Ceux-ci s’obtiennent progressivement en filant des mandales aux ennemis et permettent de lancer des coups spéciaux pour peu que vous en ayez débloqué dans vos arbres de talents (Circuits). Au nombre de cinq, un pour chaque élément précité ci-dessus et un neutre, de base, ces derniers affichent bon nombre de ramifications constituées de nœuds consacrés à l’amélioration des caractéristiques ou à l’obtention de talents dédiés à la mêlée, aux projectiles, à l’esquive et à la garde. Car oui, vous disposez, en sus de vos coups de poing, d’un lancer de balles pour taper à distance, d’un dash avec invulnérabilité temporaire et d’un bouclier capable de réaliser un contre quand placé au moment opportun. Pas de tour par tour donc mais des joutes en temps réel où s’enchaînent esquives et frappes timées chirurgicales.

En dépit de son récit dépeignant l’univers d’un MMO, vous parcourez l’intégralité du jeu en solo … ou presque. En effet, des compagnons viennent vous prêter main forte pour parfois former une party de trois aventuriers. Il devient alors possible de leur affecter un comportement, offensif ou défensif, de leur demander de focaliser l’ennemi sur lequel vous concentrez vos efforts ou d’en taper un autre, d’employer leurs « ulti » avec parcimonie ou d’en abuser. L’IA se montre d’ailleurs plutôt efficace dans son comportement. Toutefois, vos acolytes disparaissent lors de la fouille de donjons puisque ceux-ci sont instanciés (MMO, rappelez-vous). Ces lieux, assez chiches en expérience, sont l’occasion de récupérer un nouveau pouvoir qui va étoffer votre panoplie. La prise de niveau passe alors essentiellement par les quêtes annexes qui ont pour but de vous mettre en phase avec la trame principale. Regroupées dans un menu dédié, il est possible d’en visualiser le commanditaire (affublé d’un « ! » au départ), les récompenses en argent, XP et matériaux ainsi que les étapes essentielles. Derrière sa bonhommie apparente, la production allemande cache en réalité un système de jeu des plus complets.

Disposant d’une durée de vie conséquente et affichant une construction des plus classiques mais ô combien efficace, complète et moderne, CrossCode réunit le meilleur des deux mondes et s’adresse autant aux fans nostalgiques, à la recherche d'un RPG d’antan, qu’à un public en phase avec son époque.
Note : 5/5

Aspect technique du jeu

Deutsche Qualität

Qu’on se le dise, CrossCode se hisse en tête de peloton lorsqu’il faut évoquer son aspect graphique pour un jeu au visuel résolument rétro. Le pixel art paraît tout bonnement magnifique et brille par sa justesse autant que pour la restitution des détails. Les environnements, très convenus puisque l’on visite plaines, montagnes enneigées, désert et forêt, ne cessent pourtant d’émerveiller à mesure qu’ils se complexifient, autant dans partie centrale que dans les arrière-plans tout aussi agréables à la rétine. En outre, les portraits des personnages qui apparaissent en gros plan lors des dialogues se montrent tout aussi travaillés. On constate un réel soin apporté à l’enrobage graphique. Et que dire des animations, loin d’être en reste. Qu’il s’agisse de la course des personnages, des mouvements d’attaque en combat, des réactions des avatars au cours d’une discussion ou en exploration, on ne peut que saluer les efforts de précision fournis par les développeurs. Voir Lea s’effondrer de tristesse, tomber dans les bras de ses amis, asséner un coup dévastateur chorégraphié ou se réjouir d’une prise de niveau ne procure que plus d’empathie pour les personnages. Ces sprites là se boivent comme du petit lait. Bien que classique (encore), la direction artistique montre une grande solidité et la palette de couleurs utilisée ne cesse de régaler.

Même son de cloche pour la partie sonore. Les compositions, qui ne révolutionnent pas le genre, se montrent tout aussi convaincantes et efficaces. On oscille aisément entre des airs dynamiques impulsés par une guillerette guitare accompagnée d’un surprenant accordéon, des musiques distillées par des vents et percussions entraînantes ou bien des hymnes désertiques bien plus hypnotiques. Les thèmes de combat affichent eux aussi une grande variété avec des partitions différentes en fonction de la nature de l’adverse, qu’il soit simple mob, élite, boss de fin de zone etc... Même si les mélodies se révèlent plutôt courtes et bouclent assez vite, celles-ci sont suffisamment travaillées pour qu’elles ne tapent jamais sur le système. Elles viennent tout doucement s’implanter dans notre cortex auditif. Le sound design se montre également tout aussi soigné. Le bruit des plantes que l’on massacre pour récolter du butin, le Break qui survient à la suite d’une frappe qui casse la garde adverse, la satisfaction d’avoir réalisé un contre parfait, le PLOP gratifiant reçu après avoir nettoyé une salle … Nos oreilles s’en trouvent ravies au même titre que nos mirettes.

Action Woman

Les combats se déroulent en temps réel avec des adversaires très réactifs dont il convient d’éviter les attaques. En effet, à son niveau de difficulté normal, CrossCode impose l’esquive et la garde comme moyen de rester en vie et se contenter d’encaisser les coups en martelant la touche d’attaque ne suffit pas, d’autant que l’IA sait se montrer agressive. Cette apparente exigence permet toutefois d’obtenir des joutes à chorégraphie où l’on tourne autour de l’adversaire en attendant le moment propice. Frapper au moment d’une charge ennemie permet de briser sa défense et d’asséner de lourds dommages. Une garde opportune débouche sur un contre très bénéfique. Le jeu pousse même le vice à dupliquer sa logique de puzzle sur des boss ou certaines créatures. Il faut alors réfléchir à ses positionnements, à ses timings, pour tirer le meilleur de l’affrontement. C’est ce type de gameplay, orienté sur l’action et la réaction, qui rend les affrontements nerveux. Notez d’ailleurs qu’en dépit d’une accumulation d’effets visuels à l’écran, aucun ralentissement ou saccade ne sont à déplorer sur PS4. Enfin, si jamais le challenge vous effraie, sachez que la production dispose d’un menu Assistance, disponible dans les Options, permettant de réduire l’agressivité des opposants, les dégâts infligés à Lea ou, c’est important, la difficulté des « devinettes ».

Le gampelay de CrossCode s’articule essentiellement autour de la résolution de puzzles, en combat, nous l’avons vu, au sein des donjons, bien sûr, mais aussi environnementaux au cours de l’exploration. Le level design joue beaucoup sur la verticalité et les différentes zones se traversent aussi bien sur la terre ferme que sur des monticules par l’exécution de sauts de cabri successifs. Ouvrir un simple coffre en hauteur demande alors de se hisser sur des petits tertres, parfois situés à deux pièces d’écart, de bondir telle une experte en parkour, d’activer des interrupteurs au loin via des projectiles, parfois par rebond de la boule sur une paroi, pour finalement arriver jusqu’à l’objet de convoitise. La tête et les jambes. Rassurez-vous néanmoins. Il n’est point question de calcul ou de précision à la Super Meat Boy. Les cabrioles se réalisent automatiquement lorsque Lea atteint un rebord, sans appuyer sur aucune touche, et ce dans une grande fluidité. Les énigmes, elles aussi énergiques, jouent sur la pression de bouton, temporaire ou à maintenir, la désactivation de piliers, les trajectoires de balle avec ricochet, le changement de matière élémentaire … sur différents axes, avec des timings variables. De quoi se creuser ardemment les méninges.

Si CrossCode nous gratifie d’une qualité technique irréprochable, autant sur sa partie graphique que sonore, il n’en oublie pas pour autant ses mécaniques en nous servant un système de combat nerveux ainsi qu’une expérience bâtie autour de casse-têtes aux résolutions sans cesse rafraîchissantes.
Note : 5/5

Plaisir à jouer et à rejouer

Lea, c’est doux

CrossCode brille sur plusieurs aspects. D’abord, son univers, incroyablement meta et bourré de références et d’humour. En effet, la production allemande ne cesse de multiplier les clins d’œil aux jeux en ligne massivement multijoueurs et déploie bon nombre de dialogues et de situations qui font sourire. Roleplay exagéré, course à l’équipement et à l’XP, donjons instanciés, intégration de guilde, quête OOB, déconnexion des avatars pour réintégrer le monde « réel » … La frontière entre virtuel et réalité paraît tellement ténue que l’on en vient parfois à culpabiliser d’avoir abandonné notre propre partie trop longtemps. Une sensation d’autant plus forte que les personnages s’avèrent bien écrits et nous semblent proches. Là où CrossCode réalise un tour de force, c’est dans sa capacité à rendre Lea attachante. Tandis que les héros mutiques font d’habitude figure de coquilles vides (coucou Dragon’s Dogma), l’héroïne, ici muette pour de véritables raisons, cherche tant bien que mal à communiquer (via Sergey qui étoffe son vocabulaire petit à petit), sa palette d’émotions est très bien retranscrite et l’on finit par ressentir une empathie sincère. Il faut néanmoins maîtriser un minimum l’anglais sous peine de passer complètement à côté de l’expérience. Le vocabulaire reste assez simple, en dépit de rares PNJ maniant l’argot ou les accents, mais cela peut pénaliser certaines personnes.

Les combats font également figure de point fort. En nous demandant de rester sans cesse en mouvement, de chercher des ouvertures, de frapper au bon timing, CrossCode délivre de véritables sensations grisantes. Les coups spéciaux trouvent un réel intérêt car ils sont à la fois punitifs pour l’adversaire mais aussi très agréables à l’œil car visuellement détonnant. Les points de compétences deviennent alors quasi-indispensables et non optionnels pour finalement offrir des mécaniques cohérentes et interdépendantes. On regrette toutefois que l’équipement ne soit pas retranscrit sur notre avatar. En effet, quel que soit l’arsenal porté, Lea ne change pas d'apparence physique. Et dans un MMO, ce que l’on arbore reflète ce que l’on a fait et on en est fier. Et c’est justement le propos entier du jeu. Dommage d’avoir raté ce wagon. Si le jeu peut paraître exigeant, il comporte néanmoins bon nombre de sauvegardes automatiques qui rendent les morts peu punitives. Le fait que les affrontements s’enclenchent à l’initiative du joueur permet également de maîtriser le rythme de son aventure ce qui reste fort agréable. Enfin, on note un bon scaling de notre avatar qui n’a pas besoin de farmer les rixes pour pouvoir progresser. Quelques quêtes annexes suffisent. On apprécie grandement.

Lea, elle est pas maladroite

Qu’on se le dise, en dépit de ses immenses qualités, CrossCode ne s’adresse pas à tout le monde. Avec des énigmes comme point névralgique, présentes à tous les étages, le jeu demande un brin d’opiniâtreté, même avec les options d’accessibilité activées. Attention, nous ne sommes pas en présence de puzzles alambiqués à la résolution biscornue (à l’exception de deux ou trois salles) mais il faut s’attendre à faire fonctionner ses méninges et à rester bloqué parfois pour une dizaine de minutes. Cela étant, ces casse-têtes se résolvent par des tests empiriques. On effectue quelques essais au hasard, on regarde les conséquences, au comprend au fur et à mesure, on ajuste, jusqu’à réussir. Et c’est là où le jeu brille. Par ce tâtonnement, la résolution devient hautement gratifiante. Au début impressionnante de complexité, la pièce est maîtrisée et l’expérience devient jouissive. On en redemande. Concernant l’exploration, les environnements ne font pas figure de simples décors mais deviennent de véritables terrains de jeu intelligemment construits, qui recèlent bien des secrets, où l’on se plaît à sautiller frénétiquement. Presque un travail d’orfèvre.

Toutefois, on déplore parfois un manque de lisibilité dans cette course d’obstacles. Une corniche que l’on pensait accessible ne l’est pas car trop élevée, un saut que l’on croyait impossible ne l’est pas. On en vient à passer à côté de certains objets ou à chuter tout en bas pour reprendre l'escalade du début, à l’autre bout de la carte car trop peu de raccourcis. Agaçant. Un jeu d’ombre, une démarcation plus prononcée, une hauteur plus marquée aurait été appréciés. Pareillement, en sollicitant sans cesse nos neurones, le jeu souffre d’un problème de rythme. Au lieu de connaître une expérience oscillatoire, alternant entre des moments de réflexion intense et de repos bienvenus, CrossCode nous demande de rester alerte en permanence ce qui fatigue à la longue. De même, il arrive que l’on souhaite se rendre sur les lieux d’une quête, à deux pas, et de se retrouver perdu par un level design un poil trop sophistiqué. La production n’en reste pas moins agréable globalement mais manque un brin de confort ou de temps mort.

Destiné à un public un brin averti, avec son anglais omniprésent, ses énigmes à l’investissement conséquent et ses combats parfois exigeants, CrossCode n’en reste pas moins bourré de qualités d’écriture et de mécaniques intelligentes. Assez fou de penser que des allemands nous livrent un RPG japonais d'une telle qualité.
Note : 4/5

Plaisir à faire les trophées, le Platine / 100%

Dommage, ratage

Si l’on ne tarit pas d’éloges sur CrossCode au regard de son univers, de son level design et de son game design général, sa liste des trophées en revanche, est davantage sujette à remontrances. En effet, la course au Platine se limite à seulement 21 récompenses, toutes relatives à l’histoire, impossibles à manquer car délivrées automatiquement. Terminer un chapitre, vaincre un boss, acquérir un pouvoir élémentaire … c’est tout. Même la breloque demandant d’occasionner 50 000 de dégâts en un coup nous est donnée gratuitement, sans effort. Une aubaine nous direz-vous mais c’est plus compliqué que cela. En effet, la production de Radical Fish Games fourmille de quêtes annexes, possède une réglette de difficulté, grouille de lieux secrets, dispose de plusieurs arbres de compétences. Il aurait été agréable d’obtenir quelques coupes virtuelles au gré de notre progression et à mesure que l’on découvre tout ce que CrossCode a à offrir. Tellement de choses à faire laissées de côté, ignorées par ce catalogue. C’est d’autant plus frustrant que la liste de Succès sur Steam regorge d’activités. Mais cela ne s’arrête pas là.

En effet, le titre inclut en son sein même, des trophées virtuels, répartis en quatre catégories principales, elles-mêmes subdivisées en nombreuses sections. Général, Combat, Exploration, Actions, Ennemis, Coffres … Découvrir un certain pourcentage des lieux, accomplir des missions secondaires, infliger un montant cumulatif de dégâts, remplir son encyclopédie sont autant de petites étapes qui jalonnent notre aventure et qui viennent s’inscrire dans le marbre, directement dans le menu principal. Au total, on dénombre 167 breloques internes. A peine plus d’un dixième a intégré les listings de PlayStation. On penserait presque que les développeurs ne nous ont accordé aucune attention. Quel dommage. Non pas que l’on ait nécessairement besoin d’une carotte pour explorer CrossCode ou l’apprécier pleinement mais il reste toujours agréable d’être accompagné dans son avancée. Aussi bizarre que cela puisse paraître aux yeux de certains, ne sommes-nous pas chasseurs autant que joueurs (et inversement).

Touffu et extrêmement généreux en contenu, CrossCode nous offre une liste de trophées aux antipodes de son aventure, sans saveur, avec un Platine qui s’obtient presque dans l’indifférence, si ce n’est la joie d’avoir achevé ses succulentes péripéties aux étapes savoureuses. Et c’est déjà pas mal.
Note : 3/5

Conclusion

A travers un level design brillant, un contenu généreux, des combats dynamiques et un univers captivant peuplé de personnalités attachantes, les allemands de Radical Fish Games réussissent leur pari et font de CrossCode l’un des meilleurs RPG aux accents japonais de ces dernières années. Dommage que son Platine, bien qu’accessible, ne fasse qu’effleurer la richesse de son expérience.
Contenu du jeu
Aspect technique du jeu
Plaisir à jouer et à rejouer
Plaisir à faire les trophées
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Je recommande ce jeu : Aux spécialistes du genre, Aux chasseurs de trophées/platine facile

Pelotedeneige (Pelotedeneige)

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