Company of Heroes 3

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Infos complémentaires

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Date de sortie : 30/05/2023
Genre(s) : Stratégie
Territoire(s) : FRANCE

68 joueurs possèdent ce jeu
25 trophées au total
0 trophée online
0 trophée caché

Platiné par : 0 joueur (0 %)

100% par : 0 joueur (0 %)


Note des joueurs :
3/5 - 1 note

Pas de note
des platineurs

Test rédigé par bobthebest le 10-08-2023 - Modifié le 10-09-2023

Introduction

Image

Company of Heroes 3 (CoH pour les habitués) est le troisième volet d'une série de jeux de stratégie qui a débuté sur PC en 2006 par un premier épisode acclamé par la critique et qui a été suivi sept ans plus tard par un deuxième opus d'anthologie, étant encore joué par de nombreux joueurs et considéré par beaucoup comme le meilleur jeu de stratégie sur la Seconde Guerre mondiale, voire l'un des meilleurs jeux traitant ce sujet délicat. Rien que ça.

Il va sans dire que le 3ème opus était attendu au tournant, et c'est dix ans plus tard que Relic Entertainment (qui sont également les papas d'Age of Empires 4 et d'énormément de jeux estampillés Warhammer) nous proposent leur bébé. Exit les batailles sur le front de l'Est du précédent opus, bienvenue en Italie et en Afrique. Et pour la première fois dans l'histoire de la saga, sur console next-gen ! Un pari audacieux, les consoles de salon n'étant pas réputées pour accueillir des jeux de stratégie en temps réel, la manette rendant compliquée l'adaptation d'un gameplay frénétique pensé pour le clavier-souris.

Nous allons voir dans ce test si pour les amateurs de la saga les dix ans d'attente valaient le coup, et, pour les non-initiés, si cet opus fait une entrée fracassante sur next-gen ou si, au contraire, le jeu de stratégie n'est vraiment pas fait pour consoles.

Pour la petite note, sachez que votre humble testeur a déjà terminé Company of Heroes 2 sur PC et est un passionné de la Seconde Guerre mondiale.
Contenu du jeu
Si vous avez déjà joué à un Company of Heroes par le passé vous retrouverez très rapidement vos marques !

Si ce n'est pas le cas, il s'agit comme énoncé dans l'introduction d'un STR (Stratégie en Temps Réel). Un jeu de stratégie, avec une caméra placée au-dessus d'un champ de bataille sur lequel s'affrontent deux équipes. Dans les modes d'escarmouches classiques, il s'agit de tenir trois positions stratégiques sur la carte le plus longtemps possible. Plus vous en tenez, plus vous faites perdre des points à l'ennemi. Une fois le compteur d'une des deux équipes à zéro, celle-ci perd la partie.
Pour les modes campagnes, il s'agit simplement d'accomplir les objectifs imposés pour l'emporter.
Que ça soit en escarmouche ou en campagne vous aurez presque systématiquement une base principale. C'est à cette base que vous pourrez créer des véhicules (tank, transporteur de troupes...), "invoquer" des troupes de différentes catégories de soldats (fantassin, sniper...) pour ainsi espérer remporter la partie. Il y a un véritable enjeu stratégique dans le développement de votre armée, car vous devrez être en surnombre et bien plus puissants que vos adversaires si vous espérez l'emporter.

On y retrouve les classiques modes campagne, les modes multi-joueurs en 1v1, 2v2, 3v3, 4v4, avec le contrôle de position ou l’annihilation en joueurs contre joueurs ou contre des IA sur différentes cartes trop peu nombreuses (d’autres sortiront avec des mises à jour et DLC) à l'aide de quatre camps : Américains, Anglais, Allemands et enfin l'Afrika Korps. Si vous êtes féru de compétition, les escarmouches contre IA ou d'autres joueurs pourront vous tenir en haleine de longues heures, bien qu'il soit dommage que vous n'ayez pas de niveau à monter, ces modes se laissant donc jouer par plaisir et non par objectif.

Outre les traditionnelles escarmouches classiques qui existent depuis le début de la licence, ici ce n'est pas un mais deux modes histoire qui s'offriront à vous. Le premier, relativement classique, vous fera voyager en Afrique du côté allemand, une première dans la série. En effet, à travers une dizaine de missions, pour une durée d'environ six à sept heures, vous serez sous les ordres de celui qu'on appelait jadis "le Renard des sables" : Erwin Rommel.
Vos objectifs seront relativement simples ici, soit capturer / attaquer des positions ennemies pour capturer une ville par exemple, soit défendre une position fixe bien définie. Rien de bien compliqué dans l'ensemble, mais ces missions au rythme effréné s'enchainent sans temps mort et vous feront réellement ressentir la puissance dévastatrice de l'Allemagne une fois que vous arrivez à vous développer, car au début les Allemands étaient en nombre bien inférieur en Afrique.
En plus des objectifs principaux cités précédemment, certaines de vos missions seront ponctuées d'objectifs secondaires tels que prendre une certaine position, maintenir le plus de véhicules possible en vie lors d'une escorte, etc. Ces objectifs sont purement décoratifs et n'apportent jamais de réelle plus-value ou d'expérience, seulement quelques ressources à de rares occasions mais qui ne changeront jamais le cours de votre mission et c'est relativement dommage car on a du coup tendance à très vite les laisser de côté pour se concentrer sur nos objectifs principaux et garder le rythme.
Il est en revanche très étrange que les cinématiques entre les missions soient racontées du point de vue d'un civil juif berbère. Comme si les développeurs cherchaient avec une manière un peu maladroite à nous déculpabiliser de ce que les "méchants" que l'on incarne infligent à son pays. A noter aussi que nos soldats Allemands et Rommel lui-même parlent absolument tous... anglais ?! Et avec un accent tout sauf crédible, frôlant parfois le potache.

Passons maintenant au gros morceau de ce nouvel opus de Company of Heroes qui apporte un véritable vent de fraîcheur : La campagne en Italie. Pourquoi cela ? Tout simplement parce que Relic a repensé sa campagne et y a ajouté un mode stratégique au tour par tour, comme dans la saga Total War par exemple.
Vous arrivez en Italie par la mer avec seulement deux escouades alliées et il est de votre devoir de reprendre le pays envahi par les Allemands. Pour cela, vous serez placé en vue du dessus sur une carte stratégique et vous jouerez au tour par tour contre l'ennemi. Vous devrez capturer diverses positions stratégiques de l'ennemi, comme des ports, des grandes villes (Rome, Salerne...), des dépôts de munitions... Il vous faudra cependant avancer prudemment, la carte étant recouverte d'un brouillard, vous ne saurez qu'au dernier moment où sont situés les ennemis, les bunkers, les tanks et autres joyeusetés.
A vous donc d'avancer avec parcimonie, bien guidé tout de même par vos deux supérieurs, qui vous proposeront toutefois deux approches différentes pour récupérer l'Italie. Libre à vous d'écouter plus l'un que l'autre, d'alterner entre les deux ou de n'en faire qu'à votre tête (mais ce n'est pas recommandé...).
Ces derniers vous proposeront également des objectifs secondaires, plus utiles que lors de la campagne en Afrique car ceux-ci vous permettront de débloquer davantage de matériel ou du soutien de la résistance italienne et vous en aurez franchement besoin les Allemands étant clairement en surnombre.

Une fois que vous avez choisi votre prochaine destination, s'il s'agit d'un lieu d'importance, un "combat" s'engagera alors et vous vous retrouverez dans une escarmouche en temps réel comme dans la campagne africaine ou dans les autres modes de jeu.
Ces escarmouches peuvent également survenir sur la carte lors d'événements "aléatoires". Si votre escouade croise une autre escouade par exemple, deux choix s'offrent à vous : soit laisser le jeu simuler la bataille (il y a un petit graphique représentant la puissance des deux camps, vous laisser supposer si vous allez vous faire détruire ou si vous avez vos chances lors de cette bataille) mais vous gagnerez moins de récompenses en cas de victoire, soit jouer l'escarmouche vous-même. Si vous êtes en nombre inférieur vous aurez la possibilité de vous replier contre un malus de 10% de la vie de votre escouade. Ces affrontements sont relativement intéressants car ils vous obligent à avancer avec minutie, auquel cas c'est l'échec de la mission assuré. La campagne italienne est relativement longue et les objectifs pleuvent, elle devrait vous tenir en haleine une bonne quinzaine d'heures environ, bien évidemment selon le mode de difficulté choisi.
Pour ma part j'ai fait les deux modes histoire en mode normal, proposant par moments quelques challenges mais restant tout de même accessibles. Vous pourrez compter sur les modes difficile, très difficile et extrême pour vos donner davantage de challenge si vous vous sentez de taille.
Ces modes de difficulté sont relativement bien équilibrés à l'exception peut-être du mode extrême qui exagère parfois certaines réactions des ennemis.

Enfin sachez qu'il est possible via le menu principal de customiser vos troupes avec différents skins, qui ne changent absolument pas leur puissance. Ces skins, à l'heure actuelle, sont très peu nombreux mais nul doute que des DLC viendront agrémenter tout cela.
Aspect technique du jeu
Commençons par l'aspect qui saute directement aux yeux lors du premier démarrage : l'aspect graphique. Si la franchise n'a jamais cherché à avoir des graphismes très propres et lisses pour avoir un côté réaliste et a toujours assumé un léger aspect "cartoon", il faut bien avouer qu'en 2023 cela peut être un peu déstabilisant.
Encore plus pour un vétéran de la série qui, il faut bien le dire, ne verra pas d'évolution majeure entre le deuxième opus sorti en 2013 et ce troisième opus. Oui il y a évidemment du peaufinage qui a été fait, les textures sont un peu plus propres mais restent encore parfois baveuses, surtout sur la carte d'Italie lors de la campagne où parfois nous sommes face à de la PS3 sur certains décors, alors qu'a contrario, les unités au sol et les véhicules restent très propres. La présence d'une 4K native ne se fait que très peu ressentir au final mais une fois le petit temps d'adaption acquis on se rend bien compte que ce choix graphique est un parti pris volontaire pour autre chose : le jeu ne subit absolument jamais de ralentissement et les 60 FPS sont un réel plaisir pour un jeu de cette trempe et de cette dynamique et pourtant il y a parfois énormément de choses à afficher à l'écran simultanément : quarante ennemis qui s'affrontent, huit véhicules, des explosions... autant dire que nous sommes sur une guerre totale et savoir que le jeu ne fléchit jamais est une très bonne chose et rend vraiment l'expérience plaisante !
Tout cela est d'autant plus plaisant quand l'on s'aperçoit que tout ou presque est destructible ! Chaque maison ou élément du décor (citerne à essence, péage, grillages...) peut être détruit, chaque obus ou tir de mortiers laissera un trou dans le sol (dans lequel vous pourrez cacher vos soldats). L'immersion est totale.

Pour ce qui est de la partie sonore là encore Relic a vraiment fait les choses bien pour une fois encore renforcer l'immersion : les explosions, les tirs, vos soldats qui parlent entre eux, chaque véhicule qui a son propre son du moteur... Tout y est reproduit avec une fidélité qui ravira vos tympans.
Certains avertisseurs sonores comme lorsqu'une de vos unités est en péril, qu'un de vos territoires se fait capturer ou pour tout autre danger seront présents afin de vous faciliter davantage la tâche.
Là ou le bât blesse en revanche c'est sur les musiques, trop peu présentes et peu épiques. Cela aurait été intéressant par exemple que lorsque l'on arrive au dernier objectif de la mission et que le rythme est plus effréné que jamais d'avoir une musique tout aussi effrénée pour rendre le tout parfaitement jouissif.
Il en va de même pour les voix... Tout le monde parle anglais, sans exception. Alors c'est une bonne chose pour les soldats américains, c'est bien plus étrange pour les soldats allemands, Rommel, et les soldats de la résistance italienne..

L'IA des ennemis est relativement crédible. Si en normal elle ne vous donnera pas beaucoup de fil à retordre (hormis quelques fois dans la campagne italienne), dans les difficultés plus élevées elle vous surprendra à bien des égards. Très rusée, adoptant de véritables stratégies de guerre, vous allez devoir faire preuve de patience, et de réflexion minutieuse sous peine de vous faire complètement anéantir. C'est d'ailleurs dans ces difficultés que le jeu prend tout son sens ! L'IA des alliés n'est pas en reste puisqu'elle est calibrée de la même manière que celle des ennemis, cependant elle montre parfois quelques petites faiblesses, tirant à tue-tête sur un caillou, ou tournant sur elle-même. Cela reste relativement rare, je n'ai eu à noter ces incidents qu'à trois reprises lors des 25 heures de jeu réalisées pour le test.

Comme nous avons pu le constater, le jeu se veut immersif au possible, ce qui est une excellente chose, mais est-ce que cette immersion se ressent manette en main ? Rassurez-vous, la réponse est OUI !
Les développeurs ont vraiment bien réussi leur coup et l'adaptation ne vous prendra guère plus de trente minutes environ. On se déplace sur la carte avec le joystick gauche, la caméra avec le droit. On "clique" sur nos unités avec (croix), on les déplace à l'endroit souhaité avec (carre), de même que pour leurs ordonner de tirer sur une cible, on affiche la roue des compétences de l'unité avec (L2) et enfin on switch rapidement entre nos différentes unités avec (L1) et (R1). Voilà pour les commandes qui vous serviront 90% du temps. Très simple et intuitif, cela permet de ne pas être noyé sous une tonne d'informations et de pouvoir profiter directement du jeu.
Enfin, pour les novices, un bouton magique a fait son apparition dans la série : (L3). Il permet tout simplement de mettre le jeu en pause MAIS de planifier toutes les futures actions de vos unités. Très pratique car vous pouvez voguer librement sur la carte, vous permettant d'analyser dans la mesure du possible les différentes positions ennemies par exemple. Cela facilitera la tâche à de nombreux joueurs sans retirer quelconque plaisir, au contraire.

En revanche lors de ces 25 heures j'ai dû malheureusement affronter quelques bugs parfois frustrants. Si certains bugs font simplement léviter des cadavres en l'air, d'autres corrompent votre progression. A titre personnel c'est lors de la dernière mission de la campagne allemande que j'ai eu la malheureuse expérience de l'objectif invalidable. Il faut tenir une position contre des forces ennemies, forces qui ont toutes été exterminées mais l'objectif ne s'est pas validé. J'ai dû recommencer la mission du début, et l'on perd donc facilement une heure de jeu car même en rechargeant une sauvegarde antérieure cela n'a rien changé... Dommage donc, le jeu mériterait des patchs correctifs dans le futur pour gommer ces petites imperfections qui ne font pas de Company of Heroes 3 un mauvais jeu mais qui peuvent le rendre frustrant par moments.
Plaisir à jouer et à rejouer
Que l'on soit habitué ou non de la série, autant se l'avouer tout de suite : si l'on aime a minima les STR ou la Seconde Guerre mondiale le plaisir sera presque instantané.

Dès notre première partie nous sommes plongé dans un petit tutoriel rapide et efficace pour savoir comment se présente l'interface. Pour les habitués, c'est la même que dans le deuxième opus. Pour les nouveaux, rien de plus simple : la mini-map est toujours présente en bas à gauche, vos unités en bas au centre de l'écran et pour finir vos ressources et vos avantages à droite. Pour les nouveaux pas de panique, vous trouverez très rapidement vos repères !

Comme évoqué précédemment, l'IA étant globalement bien codée, il conviendra aux novices de jouer en normal le temps de prendre ses repères avec le jeu, afin de ne pas rencontrer de grosses difficultés. Par contre, dans les modes de difficulté plus élevés le challenge sera beaucoup plus corsé sans pour autant être complètement irréaliste et avec de la bonne stratégie et de la patience vous vous sortirez de bien des problèmes, rendant les victoires d'autant plus gratifiantes.
En multijoueur également le plaisir est là une fois les différentes mécaniques de gameplay maitrisées. Venir à bout d'un vrai joueur qui aura essayé de vous faire capituler pendant trente minutes vous procurera un plaisir certain ainsi qu'une certaine dose d'adrénaline tout au long de la partie.

Tout ceci est dû à une immersion intense, de par les différentes qualités (bande-son, contexte historique, éléments du décor destructibles...) évoquées précédemment. Petit aparté tout de même sur la campagne d'Italie qui peut tirer en longueur par moments et le sentiment de progression étant relativement lent, certains joueurs pourraient se retrouver découragés de temps à autres mais le jeu arrive toujours à nous accrocher avec des évènements aléatoires ou des batailles épiques lors de certaines captures de villes importantes.

Si Company of Heroes 3 se savoure sur de longues sessions il peut aussi se savourer en coup de vent. Etant donné la possibilité de sauvegarde manuelle à n'importe quel moment, vous pouvez très bien commencer une partie en une dizaine de minutes, quitter, réfléchir à vos prochaines actions et revenir plus tard avec la meilleure des stratégies possibles.

Pour un fan de la série ou du genre, le plaisir se fera vraiment sur du long terme et nul doute que ce type de joueur y trouvera son plaisir sur de longs mois notamment grâce au multijoueur qui propose très souvent des batailles très épiques mais qui est hélas un peu vide. Quant au joueur plus "casual" il prendra assurément son plaisir à travers les deux campagnes et quelques escarmouches multijoueur sans pour autant s'attarder sur le jeu, ce dernier ne proposant pas de système de récompenses ou de niveau à monter qui pourrait inciter des compétiteurs à revenir pour tel ou tel objectif.
C'est d'autant plus dommage que ce dernier se veut relativement intéressant, puisque aucune bataille n'est prévisible, vous ne jouerez jamais deux fois la même partie et que vous tomberez sur des joueurs de plus en plus coriaces au fur et à mesure de vos parties !
Petit point sur la communauté du jeu qui se veut relativement compétitive : aucun joueur (ou presque...) ne quitte la partie prématurément, aucun joueur ne fait n'importe quoi ou attend dans sa base. Vous aurez tous la même envie : gagner !
Chasse aux trophées
La liste de trophées de CoH3 est composée de 25 trophées, dont six (Bronze), douze (Argent), six (Or) et un (Platine). Une liste relativement courte mais qui au final demande de faire l'essentiel du jeu.
Cependant sachez que certains trophées sont buggés ou indéblocables encore à l'heure actuelle où le test est rédigé. C'est le cas notamment de (Or) El Alagagne qui vous demande de terminer la campagne allemande, mais comme évoqué plus haut, plusieurs joueurs dont je fais partie ne peuvent pas terminer la dernière mission...
Le trophée à réaliser lors de la campagne d'Italie (Argent) Douce Victoire, outre le fait qu'il soit manquable, peine à se débloquer chez de nombreux joueurs.
Enfin, sachez qu'à l'heure actuelle il n'y a pas de solution complète pour débloquer (Or) Ne jamais oublier.

Une fois ces petits soucis mis de côté, les trophées ne sont pas bien compliqués à réaliser et vous devriez obtenir le platine en une trentaine d'heures environ. Vous débloquerez une majeure partie des trophées lors de votre campagne d'Italie, que vous devrez cependant faire à trois reprises pour satisfaire vos trois supérieurs afin de débloquer les trois trophées en argent liés à chacun d'eux, à savoir (Argent) Terra Nostra, (Argent) Pied au plancher et enfin (Argent) Lentement mais sûrement.

Au cours de vos différentes campagnes vous réaliserez sans vous en soucier les trophées liés à des actions spécifiques tel que (Argent) Maître des arrêts totaux.

Enfin les derniers trophées seront liés à l'escarmouche et/ou au multijoueur. Là, cela dépendra uniquement du type de joueur que vous êtes. Si vous êtes un afficionado, jouez simplement des escarmouches ou des matchs multijoueurs pour le plaisir et les 25 victoires pour (Or) Ils me ramènent toujours ici ainsi que les différentes actions demandées comme gagner sans perdre le moindre point pour (Or) O.K. se feront presque obligatoirement lors de vos nombreuses parties.
Si toutefois vous êtes novice, pas de panique. Vous pouvez aller en escarmouche et mettre deux équipes IA au niveau Expert avec vous et vous pouvez jouer contre une seule équipe en normal... Autant vous dire que vos ennemis ne feront pas cinq minutes sur le champ de bataille et que vous remporterez tous ces trophées, hormis les 25 victoires, lors d'une seule et même partie.

C'est là toute l'intelligence de la liste des trophées qui est accessible à tout type de joueur, vétéran comme novice et qui permettra sans grande contrainte d'ajouter un platine à votre compteur, à condition bien sûr que vous trouviez comment débloquer tous les récits de soldats et que vous passiez outre les quelques bugs relativement handicapants. Ces petits problèmes seront sans doute corrigés dans les semaines à venir.
Conclusion
Après dix ans d'attente on peut dire que ce Company of Heroes 3 se sera fait attendre. Attente justifiée ? En majeure partie, oui.
Si le titre ne révolutionne clairement pas ce qui faisait son charme à l'époque et conserve une identité bien à lui, on ne peut le nier, le plaisir est là.
Les deux modes campagnes sont vraiment réussis, les nouveautés comme la pause tactique et la destruction des éléments du décor sont de véritables bouffées d'air frais et justifient à eux seuls la sortie de cet opus.
De même que la transition vers les consoles de salon réussie avec brio et arrivant à rendre l'expérience à la manette toute aussi plaisante qu'au clavier/souris.

Il est en revanche dommageable de voir que les graphismes sont inégaux et parfois vraiment vilains, que certains bugs, dont de progression, sont toujours présents plusieurs mois après la sortie et que le jeu ne semble pas disposer du même suivi sur console que sur PC...
Si vous arrivez à passer outre ces lacunes techniques et que vous n'avez rien contre les Allemands qui parlent anglais, ce Company of Heroes 3 pourrait vous apporter un certain renouveau dans votre ludothèque, tant en termes de contexte historique que de style de jeu.
J'ai aimé
  • L'immersion
  • Des bruitages parfaits...
  • Adaptation à la manette réussie
  • Durée de vie conséquente
  • La pause tactique
  • La possibilité de jouer les Allemands
  • Le nouveau mode tour par tour
Je n'ai pas aimé
  • Les graphismes, notamment sur la campagne d'Italie
  • ... mais des Allemands/Italiens qui parlent anglais ?
  • Des bugs, notamment de progression
  • Un système de progression absent
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Je recommande ce jeu : Aux spécialistes du genre, Aux fans de la série, Aux curieux

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