Call of Duty : Infinite Warfare

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Infos complémentaires

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Date de sortie : 04/11/2016
Genre(s) : FPS
Territoire(s) : FRANCE

6574 joueurs possèdent ce jeu
89 trophées au total
1 trophée online
23 trophées cachés
4 DLC's

Platiné par : 531 joueurs (8 %)

100% par : 150 joueurs (2 %)


Note des joueurs :
3.9/5 - 80 notes

Note des platineurs :
4.1/5 - 27 notes

Test rédigé par Bas ^ le 16-11-2016 - Modifié le 07-12-2016


Introduction

Sorti le 4 Novembre 2016, avec les gars de chez Infinity Ward aux commandes, Call of Duty : Infinite Warfare n’est pas un callof complètement classique. Alors que la concurrence se retranche dans la Grande Guerre et les Ardennes, cet opus nous propulse dans un futur proche, aux confins du système solaire pour une lutte entre la Terre et Mars où personne ne nous entendra crier.

Toujours servi par une réalisation hollywoodienne, le jeu tente de se démarquer de la concurrence (Battlefield 1, TitanFall 2, les deux monstres d'EA de la fin de l'année) à grands renforts d'explosions spatiales et de petites touches plus subtiles. Le succès est-il au rendez-vous ? C'est ce que l'on verra. Pour l'heure, mettez vos bottes Anti-Grav et votre Booster, on va décoller.

Contenu du jeu

Avant de m’aventurer plus en détails, sachez que Call of Duty : Infinite Warfare se décompose en 3 modes de jeu distincts, que je vous présenterai dans cet ordre : tout d’abord un mode Histoire, en solo, un mode Multijoueur, compétitif, et enfin un mode Survie, coopératif en ligne ou hors ligne.


« Une histoire chiadée [et] immersive »

Comme tous ses ainés, Call of Duty fait la part belle à un mode Solo très poussé, avec une histoire chiadée, immersive et juste assez compliquée pour qu’on s’y intéresse sans s’endormir. Les habitués retrouveront avec plaisir la mise en scène un peu baroque qui fait la gloire de la série. Ici, toutefois, pas question de traverser Stalingrad avec un Mosin-Nagant trouvé sur le cadavre d’un camarade malchanceux : vous faites partie de l’UNSA, l’United Nations Space Alliance, plus précisément de l’un des corps d’élite de sa branche armée, à savoir le SCAR : Special Combat Air Recon.

Suite à une mission qui a mal tournée, vous vous retrouvez propulsé aux manettes d’un conflit galactique dans lequel vous endosserez toutes les casquettes : soldat d’infanterie, pilote de Jackal (un F-35 qui va dans l’espace, foncièrement) et capitaine de vaisseau, même si ce dernier rôle se résumera à choisir la mission suivante, ne gonflez pas vos attentes. C’est à travers cette alternance de passages à pieds et en vol que vous parcourrez les 7 missions principales et les 9 missions secondaires que comporte le jeu. Vous pourrez y récupérer un total de 26 armes, avec au moins autant d’accessoires à y attacher au total, pour toujours plus de massacre.

Si vous n’aimez pas la science-fiction, vous risquez de trouver un peu désagréable que votre AK-47 ou votre M27 IAR soient renommés en Volk ou NV4, par exemple. Néanmoins, les fans de Jack O’Neil apprécieront sans doute de pouvoir s’équiper en FHR-40, même si le chargeur par rapport à l’original s’en trouve réduit. Dans la même veine, pas question ici d’affronter des milices russes ou des terroristes chinois : vos adversaires sont d’anciens colons martiens et des robots. Je n’ai personnellement aucun mal avec ces arrangements, étant friand de ce genre de lectures, mais je peux comprendre que certains soient attristés d’apprendre ce virage scénaristique. Pour les autres, l’univers m’a fait penser à Red Faction (de EDF à SDF il n’y a qu’une lettre) et Battlestar Galactica (La version des années 2000 – en partie par rapport au design des Skelter), même si bien d’autres romans ou jeux pourraient s’en rapprocher. Dans tous les cas, sans spoiler, je peux vous dire que j’ai apprécié la narration.


« Énormément d’options de personnalisation »

Reprenant le flambeau de la série, Call of Duty : Infinite Warfare possède aussi bien entendu un mode Multijoueur, avec énormément d’options de personnalisation, que ce soit dans la classe d’armure utilisée (Offensive, défensive, rapide, etc), d’équipement (Armes, accessoires, gadgets et grenades) ou encore dans la carte du joueur, pour se différencier de ses camarades. En termes de modes de jeu, là aussi, on est fourni, entre les matchs à mort, chacun pour soi ou par équipe, les nombreux modes de capture (Zone, objectifs comme la Ruée de Battlefield, etc) et j’en passe, sans compter l’option Hardcore où les balles font plus mal, les modes classés et j’en oublie. Au-delà de cette abondance des genres, il faudra faire attention à ne pas perdre les joueurs, la version PC du jeu ayant accusé un énorme revers quant à la fréquentation du Multijoueur.


« Un parc d’attraction des années 80 »

Enfin, habituellement réservé aux opus réalisés par Treyarch (World at War, les Black Ops), sachez qu’un mode Zombie est présent et jouable aussi bien en ligne qu’en local (Le retour de l’écran splitté !) ou en solo (même si votre espérance de vie s’en trouvera diminuée). Loin d’être un gadget, ce mode de jeu propose de parcourir une première carte – sobrement appelée Zombies in Spaceland – à savoir un parc d’attraction des années 80, avec pléthores de lieux à visiter et des quêtes à réaliser, pour obtenir des armes, les améliorer ou simplement faciliter votre survie. J’ai bien dit première carte puisqu’a priori des DLCs sont à prévoir sur ce mode de jeu et de nouvelles aventures devraient arriver.

Pour les plus curieux ou les moins habitués, le mode Zombie est un mode Survie où tuer un zombie rapporte des points, points à dépenser pour obtenir des armes, des bonus ou pour débloquer des pans entiers de la carte. Jouable jusqu’à quatre joueur, le jeu augmente en difficulté à mesure qu’on progresse dans les vagues. Une fois toute l’équipe anéantie et la partie terminée, vous obtiendrez de l’XP, en fonction de vos performances, expérience qui vous permettra d’améliorer votre équipement, pour pouvoir y retourner. J’y reviendrai, mais Zombies in Spaceland s’avérera un passage obligatoire pour les joueurs en quête du (Platine).

Agréable à jouer et plus classique, ce mode devrait apporter une bonne bouffée d’air frais et peut-être même convaincre les plus réticents à la Science-Fiction de tenter l’aventure. Toutefois, il n’y a aucune histoire en dehors des quelques mini-missions à réaliser dans le parc, il ne s’agit pas d’un palliatif au Solo.
Note : 5/5

Aspect technique du jeu

« Les temps de chargement sont réduits ou inexistants »

Avec son moteur daté – on tourne sur le même depuis 10 ans, malgré des améliorations - Infinite Warfare s’en tire plutôt bien, sans être la plus grosse claque graphique du monde ou de Mars. Loin des révolutions d’EA à chaque nouveau Battlefield, Infinity Ward s’en tient à ce qu’il sait faire et il le fait bien : chaque faction a son style, les décors sont variés mais crédibles et les jeux d’ombres et de lumière bien travaillés. Mieux encore, les temps de chargement sont réduits ou inexistants parfois, permettant de passer de la surface d’une planète au couchant à une bataille spatiale en quelques secondes : le pied.

Ces excursions dans le Vide Sidéral auront en plus la bonne idée de venir casser la monotonie, que ce soit à bord d’un Jackal – ces chasseurs que j’ai déjà évoqués – ou en combinaison d'EVA sur les flancs d’un vaisseau à aborder : on perd alors l'idée de couloirs, problème un peu récurrent dans les FPS, pour se retrouver avec des niveaux à l'apparence ouverte : un vrai petit plus à mon sens.


« Pour le reste [...] on est aussi gâté »

Pour le reste, en termes de son notamment, on est aussi gâté puisque le studio a fait appel à de vrais acteurs pour modéliser et surtout doubler les protagonistes : on retrouvera ainsi un habitué des jeux-vidéos en la personne de Brian Bloom (William 'B.J.' Blazkowicz dans Wolfenstein, entre autres choses) mais aussi – plus surprenant – Kit Harington dans le rôle du bad guy : mais si, vous savez, Jon Snow dans une petite série de HBO... J’aurai l’occasion d’en reparler un peu plus, grâce à un petit clin d’œil des développeurs. La musique en elle-même n'est pas particulièrement marquante mais les effets sonores sont réalistes et donnent l'impression d'y être.

Enfin, après quelques dizaines d’heure de jeu, je n’ai rencontré aucun bug particulier, aucun problème de sauvegarde ou de glitch. Sans vraiment rentrer dans les détails, l’IA ne m’a pas non plus paru bonne ou mauvaise, elle a ses qualités et ses défauts, en particulier dans les plus hautes difficultés, mais elle n’est ni tricheuse ni idiote. Il s’agira principalement de rester à couvert et d’avancer doucement pour ne pas mourir, rien que du très classique en somme.
Note : 4/5

Plaisir à jouer et à rejouer

« La recette classique de tous les FPS de ces dernières années »

On ne change pas une équipe qui gagne : avancer, tirer, recharger, lancer une grenade et sauter, c’est la recette classique de tous les FPS de ces dernières années. Rien de neuf, donc, ce qui permettra aux nouveaux venus sur la licence (qu’ils viennent d’un Killzone ou d’un Battlefield par exemple) de s’y retrouver sans problème. Les plus nouveaux encore pourront apprendre sur le tas, au cours d’une mission tutoriel plutôt bien pensée et qui met dans le bain directement, en termes d’histoire.

Il serait assez réducteur de dire que l’innovation est totalement absente du jeu, puisque les phases dans l’espace imposent quelques nouveautés comme par exemple le « Grappin Zéro Gravité » qui permet à la fois d’avancer rapidement en apesanteur et d’attraper les ennemis. En dehors de ça, c’est vraiment du classique pour la série, avec les doubles-saut ou la course sur les murs, déjà aperçue auparavant (Advanced Warfare par exemple) et ailleurs (TitanFall, 1 et 2) mais finalement peu utilisée dans cet opus.


« On viendra [...] pour le Solo, [...] on restera pour le Multijoueur »

Je pense que je ne surprendrai personne en disant que j’ai adoré le mode Solo d’Infinite Warfare : le jeu est agréable à jouer et l’histoire se présente comme un film de SF que l’on découvre petit à petit, avec des missions ni trop courtes, ni trop longues. Néanmoins, tout le problème est là : une fois connue, celle-ci n’a plus vraiment d’intérêt et la rejouabilité en prend un sacré coup. Les plus fans s’aventureront sans doute dans les difficultés débloquées en terminant une première fois, mais les chasseurs de (Platine) n’auront sans doute pas cette envie, s’ils ont pris le soin de directement jouer en mode Vétéran.

En termes de temps, la campagne principale et les missions secondaires se terminent en une petite dizaine d'heures, ce qui n'est pas énorme mais dans la moyenne des FPS actuels. Heureusement, il restera le mode Multijoueur, à la durée de vie illimité mais dont le plaisir sera intégralement fonction de votre capacité à tuer vos adversaires. La profusion de modes de jeu devrait vous permettre en outre de varier les plaisirs, en espérant que ça n'éparpille pas trop les joueurs. Les moins doués apprécieront la touche Zombies du jeu, à n’en pas douter, qui permet d’allier un peu les deux mondes et qui devrait connaître de nombreux ajouts, via des patchs ou plus probablement des DLCs.

Comme souvent, on viendra sur Infinite Warfare pour le Solo mais on restera pour le Multijoueur si on accroche. Dans le cas contraire, il n’offrira malheureusement rien de bien durable.
Note : 4/5

Plaisir à faire les trophées, le Platine / 100%

« La majorité des trophées est concentrée sur le mode Histoire »

Comme c’est coutume chez Activision, la majorité des trophées est concentrée sur le mode Histoire : vous arriverez aux alentours de 80% en terminant à fond la campagne. Ils sont relativement rapides à obtenir et logiques, sans collectible (Il n’y a que quelques améliorations à trouver, la plupart sont sur le trajet) et sans être non plus très difficile : le mode Vétéran est plutôt simple pour peu qu’on s’équipe du bouclier tactique et qu’on prenne son temps. J’ai juste eu à relancer quelques missions à la fin pour finir certaines tâches, mais rien de pénible et ça fait très plaisir. J'en profite aussi pour saluer l'humour des développeurs dans le choix des trophées, particulièrement celui qui consiste à faire taire le personnage joué par Kit Harington, sobrement baptisé Tu ne sais rien du tout, en hommage à son rôle dans Game of Thrones. Ce n'est certes pas grand chose, mais c'est assez amusant.


« Le mode Zombies, petit nouveau pour Infinity Ward »

En dehors de ça, le reste des trophées sera à récupérer dans le mode Zombies, petit nouveau pour Infinity Ward mais bien connu des fans de Call of Duty. Vous devrez parcourir le parc de long en large pour récupérer des objets cachés et jouer à des bornes d'arcade. Assez peu gratifiante finalement, cette partie de votre quête sera l'occasion de jouer avec des amis principalement, les vagues de zombies devenant ingérable au bout d'un moment tout seul. Personnellement j'ai moins aimé cette étape, puisqu'elle ne s'articule autour de rien de concret : vos objectifs sont aux 4 coins du parc, ce qui vous impose de débloquer les accès, mais vous ne savez pas vraiment où en commençant la partie, obligeant à faire et refaire les premières vagues pour se repérer. Dommage, mais très certainement plus rapide avec le guide de PSTHC.

Enfin, gros point positif pour les amateurs de (Platine) facile, le seul trophée purement Multijoueur consiste à remporter 5 parties, ce qui pourra se faire en équipes heureusement et de manière plutôt rapide. Préparez-vous toutefois à prendre des dérouillées si vous n’êtes pas un adepte du genre.
Note : 4/5

Conclusion

Avec tous ses bons côtés et l'excellente note qui l'accompagne, vous l'aurez compris, je ne peux que vous recommander cet épisode de Call of Duty. Si vous êtes fan de S-F, il vous plaira à n'en pas douter. En revanche, les fans de la série seront peut-être plus désarçonnés, de par ce choix scénaristique osé. Essayez-le si vous avez l'occasion, il vaut le coup.
Contenu du jeu
Aspect technique du jeu
Plaisir à jouer et à rejouer
Plaisir à faire les trophées
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Je recommande ce jeu : À tous, Aux fans de la série, Aux curieux

Bas ^ (Basseuh)

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