Call of Duty : Black Ops 6

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Infos complémentaires

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Date de sortie : 25/10/2024
Genre(s) : FPS
Territoire(s) : FRANCE

876 joueurs possèdent ce jeu
45 trophées au total
45 trophées online
4 trophées cachés

Platiné par : 111 joueurs (13 %)

100% par : 111 joueurs (13 %)


Note des joueurs :
4.2/5 - 5 notes

Note des platineurs :
4.3/5 - 3 notes

Test rédigé par Bas ^ le 14-12-2024 - Modifié le 15-12-2024

Introduction

Image

On ne présente plus la licence Call of Duty, qui a fêté ses 20 ans l’an dernier. Jeu de tir emblématique aux ventes records de l'éditeur Activision, elle propose différentes périodes et différentes histoires, que ce soit les versions un peu historiques (Vanguard, WWII...), les versions très modernes/futuristes (Modern Warfare, Infinite Warfare…), ou encore la série des Black Ops, généralement centrée sur la Guerre Froide, ses ramifications et l’espionnage. L’épisode qui nous intéresse ici est donc Black Ops 6, sorti le 24 octobre 2024, sur tous les supports (PS4/PS5/Xbox/PC), à l’exception de la Switch.

Fêtant le retour de Treyarch et Raven Software au développement, Black Ops 6 arrive moins d’un an après un MWIII qui avait largement déçu les joueurs, tant au niveau de la campagne que du Zombie, une version monde ouvert remaniée de Warzone, avec des morts-vivants en plus. Ce nouvel épisode pourra-t-il convaincre les joueurs lassés par une politique aussi agressive en termes de sorties ?


Remarque : ce test a été réalisé sur la version PS5 du jeu. Néanmoins, compte tenu de l'absence de liste indépendante, nous sommes obligés de réaliser un test sur la version PS4 sur notre site. En dehors de la partie graphique, le jeu reste identique sur les deux consoles.
Contenu du jeu
Bienvenue au Koweït ! Votre mission, si vous l’acceptez, consiste à intercepter et à capturer le ministre de Saddam Hussein, dans l’espoir qu’il vous livre les plans de son patron ! Enfin, ça c’est le plan initial, puisque, évidemment, rien ne va se passer comme prévu. Entre conspirations et trahisons, c’est à vous, l’agent Case, qu’il appartient de démêler le vrai du faux pour empêcher la C.I.A. de disparaître, rien que ça.

Cette campagne de Black Ops 6, sans être véritablement très longue – 11 petites missions et puis s’en vont – s’avère relativement plaisante, avec une bonne variété dans le gameplay (un peu d’infiltration, un peu de zombies par-ci par-là et un passage en monde ouvert) et une histoire qui se tient à défaut de rafler la palme de l’originalité. Disponible en 4 niveaux de difficulté, dont le mode Vétéran si cher aux joueurs, elle offre également une douzaine de défis annexes pour les plus acharnés. Non nécessaires aux trophées, ces petits objectifs seront l’occasion de récupérer des cartes de visite, purement décoratives, pour afficher votre skill avec classe.


Avec une dizaine de modes de jeu, déclinés en version standard et hardcore (vous avez peu de vie, le tir allié est activé et votre interface est limitée…), le mode multijoueur de BO6 offre des parties rapides, nerveuses et très dynamiques. L’équilibrage est relativement OK, entre toutes les armes offertes, et aucune ne semble véritablement dominer le champ de bataille. Les différents affrontements se font en 6 contre 6, avec des variantes (capture de zone, éliminations, etc.) qui rendent le tout plutôt sympathique. Certaines cartes s’avèrent cependant trop petites pour toujours comprendre d’où viennent les tirs et le rythme est parfois trop nerveux : le système de respawn a parfois tellement du mal à suivre que vous réapparaissez derrière un adversaire… Néanmoins, on prend plutôt du plaisir à jouer et à chouchouter son arme en la personnalisant avec des accessoires qui la renforcent, ou avec un skin des enfers pour bien marquer son territoire.


Enfin, dernier mode de jeu disponible, le Zombie se voit décliné en 3 cartes (Citadelle des Morts, la petite dernière, a fait son apparition il y a quelques jours) bien distinctes, offrant chacune pléthore d’easter eggs et de missions (ou mini-missions) à terminer. Jouable en coop jusqu’à 4 joueurs, ce mode de jeu vous oppose à des vagues de zombies de plus en plus coriaces et de plus en plus nombreux. Pour vous défendre, vous aurez à votre disposition votre arsenal personnalisable à souhait (armes, équipements tactiques ou mortels, amélioration de combat, et j’en passe), les atouts à boire (des canettes qui vous offrent des bonus bien utiles à la survie) et une machine Pack-a-Punch pour améliorer votre arme de manière significative. À vous de trouver les objets cachés sur la carte, pour progresser dans le scénario, ou au contraire de ne pas trop vous y intéresser pour simplement exploser du zombie entre amis. À la manière d’un rogue-lite, tout ce que vous pouvez accomplir durant votre partie est perdu une fois celle-ci terminée, mais vous engrangez de l’expérience, pour améliorer vos armes ou vos atouts, grâce à un système de recherche d’améliorations.
Aspect technique du jeu
Graphiquement, Black Ops 6 est réussi, avec des décors soignés, des textures très propres et des modèles d’armes très travaillés. La modélisation des personnages est un peu en deçà du reste, mais elle est somme toute assez correcte. Les décors offrent une bonne variété, du désert du Koweït en passant par les neiges russes ou le palais de Saddam.

Que ce soit durant la campagne, en Multijoueur ou en Zombie, le jeu reste fluide et sans bavure, dans toutes les situations, du combat contre une horde de zombies aux affrontements plus restreints entre joueurs. De nombreuses options permettent à chacun de trouver son compte, que ce soit avec les flous de mouvement, les distances d’affichage ou encore le champ de vision, pour profiter pleinement et à sa sauce du jeu.


Au niveau sonore, on sent que Black Ops 6 a travaillé son sujet avec une belle bande originale, qui colle bien à l’ambiance. Les bruitages des armes, des personnages ou des zombies sont de bonne facture, avec une bonne spatialisation. Côté doublage, le jeu est intégralement en français (menu et voix), avec une option pour jouer dans les conditions de la VO si le cœur vous en dit.


Du point de vue de l’IA, Black Ops 6 se montre plutôt coriace, particulièrement en difficulté Vétéran, sans être non plus une machine à tuer imbattable. Côté Zombie, la horde se montre compétente, avec un pathfinding efficace. Les ennemis d’élite ont une petite tendance à surestimer leurs capacités et à vous foncer dessus, mais ils peuvent se montrer dangereux si vous n’y prêtez pas assez attention. Enfin, vos alliés, sans être des foudres de guerre, vous prêteront un coup de main appréciable, du moins sur les cartes fermées : le monde ouvert se révèle un peu trop ardu pour eux.


Le seul véritable défaut technique de Black Ops 6 réside dans son interface globale, la même depuis quelques épisodes de Call of, nécessitant une connexion internet constante (même pour la campagne solo, a priori) et assez mal foutue quand vous voulez naviguer d’un mode à un autre : passer du Zombie au Multijoueur nécessite de passer par un petit temps de chargement, relativement rapide sur PS5 et avec une connexion haut débit, mais un peu agaçant quand vous voulez juste modifier l’attirail de votre personnage par exemple, puisque tout n’est pas partagé entre tous les modes de jeu. Fort heureusement, même si une connexion est requise, je n’ai – pour l’instant ? – pas eu de déconnexion intempestive ou de service indisponible. Pourvu que ça dure !
Plaisir à jouer et à rejouer
Fourni en modes de jeu, réussi techniquement, ce Black Ops 6 semble pour le moment cocher toutes les cases. L’adrénaline et le plaisir sont-ils au rendez-vous ? Eh bien… Très franchement oui. Même si la campagne n’atteint pas les sommets de bravoure qu’ont pu proposer les anciens Call of Duty, elle s’avère très plaisante à jouer, notamment avec ses missions variées et une recherche de casser un peu les codes : on est dans un FPS, certes, mais certaines missions viennent proposer de la diversité, avec de l’infiltration, des approches multiples pour un objectif, une petite carte en monde ouvert (avec des espèces de sous-missions à remplir), bref, un petit concentré de plein de choses qui fonctionnent bien et qui s’articulent bien entre elles.


Deux cartes d’apprentissage sont disponibles pour les nouveaux venus, que ce soit pour la partie multijoueur – avec notamment les bases du déplacement/plongeon, retravaillée sur cet opus – ou pour la partie Zombie, avec des explications sur la mission principale. Ces deux didacticiels ne feront pas de vous le super-soldat, mais ils auront le mérite de présenter les bases à ceux qui débarquent.


Côté multijoueur compétitif, les modes de jeu sont variés, je l’ai déjà dit, et ils proposent tous des parties d’une dizaine de minutes, avec un matchmaking rapide et efficace. L’arsenal proposé tiendra en haleine les collectionneurs, avec énormément d’accessoires à débloquer, de skins à déverrouiller et des personnalisations en veux-tu en voilà. Bien sûr, pour certaines, il faudra passer à la caisse, le jeu vous le rappelle de temps en temps, mais c’est nettement moins agressif que dans MWIII, par exemple. Oui, il existe un passe de combat qui permet de débloquer des options cosmétiques et il est payant, mais il reste optionnel, pour ceux qui ne souhaitent pas débourser plus que le jeu de base. À titre personnel, j’ai vraiment pris pas mal de plaisir sur ce multijoueur, que j’ai trouvé vraiment accessible et rapide à jouer. Quelques problèmes existent (notamment la réapparition, sur les petites et très petites cartes) mais ils ne sont pas suffisamment importants pour gâcher le plaisir. Qui plus est, les parties étant courtes, on se relance vite dans l’action quand l’une d’elle se passe mal.


Enfin, pour clore ce tour d’horizon de Black Ops 6, comment ne pas applaudir la partie Zombie, excellemment plaisante à jouer, notamment avec l’introduction d’un mode dirigé qui limite le nombre de vagues (permettant ainsi d’éviter que les zombies ne deviennent trop forts et trop nombreux !) et donnant des indications sur la mission principale (l’easter egg) de chaque carte, pour ne pas se prendre la tête. Les plus courageux auront bien sûr toujours la possibilité de jouer au mode standard mais la présence de ce mode débutant-friendly apporte à mon avis un vrai plus à la licence, permettant à chacun de mettre le pied à l’étrier sans trop souffrir. Bravo, très franchement à Treyarch et Raven Software pour ça, c’est très agréable pour les petits nouveaux !
Chasse aux trophées
Alors que Black Ops 6 cochait jusqu’ici toutes les cases, la partie trophée risque de doucher légèrement les espoirs des chasseurs en herbe, notamment sur PS5. Comme pour Modern Warfare III, BO6 s’apparente à un DLC de Modern Warfare II, sur la dernière-née de Sony. Pas de (Platine), donc, si vous jouez sur celle-ci. Que les possesseurs de la version PS4 ne crient pas victoire trop tôt, celle-ci embarque bien un (Platine), mais pour l’heure (décembre 2024), il est impossible à décrocher, en raison d’un bug sur l’un des trophées du multijoueur. Allez, petit tour d’horizon…


Avec 44 trophées (45 sur PS4), la liste de BO6 est plutôt fournie et couvre les 3 aspects du jeu, à savoir la campagne, le Multijoueur et le mode Zombie. Pour les habitués, rien que du classique, avec des trophées liés à l’histoire, pratiquement 1 par mission, un trophée (Or) pour la campagne terminée et un trophée (Or) pour la campagne terminée en difficulté Vétéran. En parallèle, on retrouve une dizaine de trophées liés à des actions spécifiques, au sein de chaque mission (atteindre un lieu sans se faire repérer, faire des éliminations discrètement) ou en utilisant certains gadgets, comme le RC-XD télécommandé ou la seringue d’adrénaline. Deux trophées (Argent) récompensent également des actions à réaliser à la planque, comme l’achat de toutes les améliorations ou un mini-puzzle à résoudre, pour ouvrir un coffre-fort. C’est très globalement du classique et très abordable, même la difficulté Vétéran, même si celle-ci présentera de petits pics de difficulté lors de certains passages.


Concernant le Multijoueur, la liste est plus étoffée que d’habitude, mais elle reprend les idées générales des autres Call of Duty, à savoir atteindre le rang Prestige 1 et gagner un badge de maîtrise pour une arme en réalisant un maximum d’éliminations avec celle-ci. Le (très) bon point de ces trophées, c’est que la progression Multijouer/Zombie est partagée, permettant ainsi à ceux qui ne sont pas à l’aise de se concentrer sur l’élimination de morts-vivants pour réduire la difficulté. Il faudra néanmoins réussir 3 fois la meilleure action d’une partie pour l’un des trophées, ce qui présentera à n’en pas douter une petite dose de défi pour les moins aguerris. Le reste des trophées s’avère plutôt accessible, avec des éliminations, des victoires et des destructions de drones avec un lance-roquette. Le petit trophée glitché se trouve cependant dans cette partie, à savoir Heure de pointe, pour le moment bloqué malgré sa description très explicite (vous devez faire une double élimination avec le RC-XD). Rageant et problématique depuis plus d’un mois…


Enfin, le mode Zombie récolte lui aussi les faveurs des développeurs avec une petite dizaine de trophées, 3 par carte et 3 pour des éliminations spécifiques et de la recherche d’améliorations. Rien de bien sorcier, là encore, et des trophées plutôt faciles à obtenir, notamment grâce à l’utilisation du mode Dirigé si vous ne souhaitez pas trop jouer en Coop.
Conclusion
En dehors des trophées, Black Ops 6 est une belle réussite, que ce soit techniquement ou en termes d’amusement. Il procure de bons moments, en Multijoueur ou en Zombie, et même durant la campagne, même si celle-ci n’est pas la meilleure de la série. Pour moi, si vous êtes fan de la série, l’achat sera quasi-automatique. Pour les autres, si vous aimez les FPS et les zombies, que le multijoueur ne vous fait pas peur, ce BO6 est une belle entrée en matière.
J'ai aimé
  • Très fun à jouer
  • Nerveux et rapide en Multijoueur
  • Didactique en Zombie dirigé
Je n'ai pas aimé
  • Une campagne un peu courte, comme d'hab
  • Pas de platine sur PS5...
  • ... et un trophée glitché.
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Je recommande ce jeu : À tous, Aux fans de la série, Aux curieux

Bas ^ (Basseuh)

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