Burnout Paradise Remastered vous met aux commandes de 142 bolides, soit 138 voitures et 4 motos, pour peu que vous ayez décidé de tous les débloquer. Ce nombre était bien moins conséquent dans le jeu de base de
Burnout Paradise de par l'absence des DLC pré-ajoutés. L'un d'entre eux nous fait bénéficier, en plus d'une voiture, d'une nouvelle île au nord-est. Nous allons donc maintenant pouvoir traverser
Paradise Keys Bridge pour atteindre
Big Surf Island et commencer notre nouveau permis.
Attention aux tête-à-queues
Comme expliqué précédemment, vous pourrez avoir au total jusqu'à 138 voitures à votre disposition. Si la partie commence avec déjà 50 voitures, le reste sera bien sûr à débloquer au fur et à mesure de votre avancée dans l'histoire.
Comme le jeu n'aime pas la facilité, le simple fait de réussir les épreuves et de progresser dans l'obtention de son permis ne suffit pas à débloquer les voitures, non non, vous devrez littéralement aller les chercher, c'est-à-dire vous promener dans la ville jusqu'à les apercevoir et les démolir, les envoyant à la casse, ce qui vous permettra de les récupérer plus tard. Parce que tout dans
Burnout Paradise tourne autour de la démolition, vous devrez très logiquement aller chercher votre voiture à la casse.
L'inclusion des DLC vous permet dès le début de prendre le volant de bolides très puissants et maniables, là où la version originale ne vous donnait accès qu'à une pauvre
Hunter Cavalry.
Sur ces 138 voitures, vous retrouverez 3 types de véhicules :
cascade,
vitesse et
agression. Chaque type de voiture sera plus adapté à un style d'épreuve particulier, même si l'appréciation et la bonne prise en main ou non d'une voiture dépendra de chaque joueur, préférant parfois utiliser une voiture inadaptée à l'épreuve pour réussir. Cependant, si une voiture cascade ou agression peut faire l'affaire pour une course de vitesse, une voiture de vitesse risque de beaucoup trop souffrir en séquence cascade ou en road rage. En contrepartie, elles restent beaucoup plus adaptées à un nombre plus important d'épreuves, incluant les courses de vitesse et les défis route chronos.
Petit tour à bicyclette
Après l'exploration sauvage en voiture, passons en moto. Avec tout ce qu'on peut faire en voiture et notamment en mode cascade, on peut se dire qu'il n'y aurait rien de mieux dans ce genre de jeux pour exploiter les motos que le stunt... Eh bah non. Si vous vous imaginiez déjà taper vos meilleurs stoppies à la Sarah Lezito, c'est râpé, votre moto semble être limitée à la course. Même si on peut caler une petite roue arrière, le pilote n'est même pas capable de faire frotter la bavette et impossible de faire des burns sur place alors que c'est possible en voiture. On constate donc malheureusement qu'il n'y a vraiment pas eu une volonté de faire briller les deux-roues dans ce jeu.
Quelques petits points positifs tout de même, notre pilote réalise de beaux transferts de poids en virage et la moto est assez solide pour pouvoir prendre les rampes sans finir en miettes à l'atterrissage.
Trêve de présentation, allons maintenant explorer
Paradise City.
Une ville-circuit
Paradise City est un monde ouvert, décrit comme une véritable ville avec son centre, ses banlieues, ses montagnes et sa zone industrielle. Les épreuves sont particulièrement bien intégrées dans la ville, le joueur n'a qu'à taper son meilleur burn au feu tricolore pour les déclencher. Et loin de mettre des feux n'importe où pour y caler toutes leurs épreuves, les développeurs ont pris soin de toujours les placer à une intersection.
Côté voiture, vous trouverez dans la ville 6 catégories d'épreuves disponibles :
La première que vous rencontrerez sera la
Road Rage, qui porte bien son nom vu que le but est ni plus ni moins d'envoyer dans le décor vos adversaires avant la fin du temps imparti. Ces agressions infligées à vos ennemis, aussi appelées
Takedown, s'appliquent dans les deux sens, foncez dans plus fort que vous et vous en paierez les frais.
Autre épreuve à relever, la
Course, dont le but est de partir d'un point A et d'arriver au point B avant vos adversaires. Une course ce qu'il y a de plus basique en somme.
Vous trouverez ensuite des épreuves de
Traque, dont le but est aussi d'aller d'un point A à un point B. Pas de rapidité ni d'adversaire à battre ici, juste des voitures complètement folles qui vous poursuivront telles des cognards dans la seule optique de mettre hors course votre auto.
Épreuves plus acrobatiques cette fois-ci, les
Cascades vous demanderont d'enchainer figures, burns, marches arrière et autres bonus vous rapportant des points et vous permettant d'exploser votre combo pour atteindre le score demandé.
Enfin, à chaque fois que vous récupérez une voiture, vous aurez la possibilité de réaliser son
parcours burning qui vous octroiera sa version alternative.
Réussissez les 120 épreuves pour finir l'histoire et récupérer l'ultime graal, le
permis Élite.
Pour atteindre le 100%, obtenir ce sésame ne suffira pas, le jeu vous propose en plus de réussir des
défis route chronos et showtime. Le premier défi consiste uniquement à battre le record de temps pour aller d'un bout à l'autre de la route et le deuxième enverra votre véhicule en freestyle afin de vous permettre de culbuter un maximum de véhicule.
Plus laborieux, vous aurez aussi à dénicher 35 drive-ins, 50 sauts, 120 panneaux et 400 portails jaunes. Ces derniers ne sont pas affichés sur la carte, le joueur ne pourra que connaître sa progression par quartier.
Côté moto, il n'y a que 2 types d'épreuves : les courses de jour et les courses de nuit. Les premières disponibles de 8h à 20h et inversement pour les secondes.
La ville est d'une taille qu'on pourrait juger de bien proportionnée, pas trop grande pour ne pas mettre 10 minutes à rejoindre l'autre bout de la carte mais pas trop petite non plus pour ne pas réussir à la traverser en 3 minutes top chrono.
Gros gros point faible cependant, aucun GPS n'est intégré, ce qui fait que le joueur doit mémoriser le trajet ou aller regarder sur la carte et ce, même en pleine course. D'un autre côté, cela nous force à sortir des sentiers battus et récompense celui qui prendra le temps de connaître la ville.
Si on remarque que la ville est particulièrement fournie en trafic, on constate cependant l'absence de poids lourds, deux roues, vélos, piétons... ce qui aurait été un joli petit plus côté réalisme et immersion. Puis qui n'aime pas juste renverser des piétons après tout ?
Même topo pour les trains, il y a des kilomètres de rails dans la ville mais on ne croisera jamais aucune locomotive, les seuls wagons se trouvant sur notre route sont abandonnés. L'arrivée d'un train en pleine course aurait pourtant pu donner un peu plus de challenge et de difficulté au jeu.
Frimez en ligne
Comme sur le jeu original, les chauffards de
Paradise City vont pouvoir se frotter aux autres joueurs à travers un mode de jeu en ligne. Chaque session en ligne dispose d'un hôte qui détient les pleins pouvoirs et qui choisira les défis que vous ferez ou non. Vous aurez l'opportunité, comme dans beaucoup de jeux, de rejoindre une partie publique ou privée.
Dans ce mode, vous pourrez vous promener librement, accomplir des défis freeburn et même jouer au gendarme et au voleur, quand vous êtes avec des amis la seule vraie limite du jeu est votre imagination.
Ça part en local
Le mode
Party vous permet de jouer jusqu'à 8 joueurs en local et ce avec une seule manette. Choisissez chacun votre petit nom, sélectionnez le nombre de tours que vous souhaitez disputer et choisissez le type d'épreuve à relever entre la
vitesse, les
aptitudes et les
cascades.