Blood Bowl 3

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Infos complémentaires

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Date de sortie : 20/02/2023
Genre(s) : Sport, Stratégie
Territoire(s) : FRANCE

159 joueurs possèdent ce jeu
43 trophées au total
0 trophée online
0 trophée caché

Platiné par : 6 joueurs (4 %)

100% par : 6 joueurs (4 %)


Pas de note
des joueurs

Pas de note
des platineurs

Test rédigé par Hazziel le 27-03-2023 - Modifié le 13-04-2023

Introduction

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Pour ceux que ne connaîtraient pas encore Blood Bowl, si cela est possible, il s’agit à la base d’un jeu de plateau créé par Jervis Johnson en 1987 avec des figurines de Warhammer. Il prend place dans l'univers de Warhammer Fantasy Battle de Games Workshop et consiste en une parodie violente et fantastique d’un jeu de football américain où s’affrontent humains, orques, nains, elfes, ogres, trolls, skavens, hommes-lézards, morts-vivants, vampires… Et il n’a eu de cesse, depuis, d’évoluer, à travers diverses mises à jour et nouvelles éditions proposant une refonte des règles.

Les fans sont nombreux et la cinquième édition sortie en novembre 2020 (Blood Bowl : Deuxième Saison) devait être accompagnée du jeu vidéo Blood Bowl 3. Mais le titre de Cyanide (Pro Basketball Manager, Pro Cycling Manager, Tour de France, Chef Life, Werewolf: The Apocalypse – Earthblood, Rogue Lords, Call of Cthulhu…) aura mis un peu plus de temps que prévu à sortir et, après 4 ans de développement et plusieurs reports, a finalement sifflé le coup d’envoi le 23 février 2023 sur PS5, PS4, Xbox Series, Xbox One, Switch et PC.

Édité par Nacon, cette simulation sportive stratégique au tour par tour et à l’esprit décalé prend donc la suite de Blood Bowl 2, sorti en 2015, et promet bien des améliorations, notamment sur l’interface et la personnalisation. Mais qu’en est-il du gameplay et du contenu proposés, ceux-ci justifient-ils l’existence d’une nouvelle version du soft ou, comme certains pourraient le craindre, n’ont-ils comme finalité que d’accompagner la nouvelle édition du jeu plateau ? C’est ce que nous allons essayer de voir dans les lignes qui suivent.
Contenu du jeu
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Blood Bowl 3 représente donc la dernière adaptation vidéoludique sous licence officielle Warhammer du jeu de plateau éponyme prônant la violence pure. En l’an de grâce 2499, les six marques les plus importantes décident de lancer Clash of Sponsors, un tournoi où les plus grandes équipes de Blood Bowl s’affronteront. Chacune sponsorise ainsi une compétition sur un terrain dédié. Recruté comme entraîneur par Rufus Bottomfoot, vous allez devoir remporter chacune d’entre elles en affrontant en finale 6 coachs légendaires.

La première compétition, intitulée « Les Outsiders » et organisée par Orcidas Fitness Club, la nouvelle chaîne de clubs de sport du géant du sportswear Orcidas, sert en fait de didacticiel. L’équipe que vous dirigez est imposée et vous ne prenez part qu’à certains passages des trois matchs d’introduction. Il s’agit de découvrir les rouages de base du jeu en exécutant les actions que l’on vous demande, jusqu’à finalement vaincre Varag Ghoul-Chewer, le coach des Orques. Les règles étant nombreuses et parfois complexes à expliquer, avec diverses techniques à assimiler, il vous restera encore bien des choses à découvrir ensuite si vous êtes novice, mais cette mise en bouche est plutôt appréciable pour les nouveaux venus.

Votre victoire lors de cette première épreuve sera saluée, mais malheureusement votre équipe sera suspendue pour dopage. Qu’à cela ne tienne, vous gardez toute la confiance de Rufus Bottomfoot qui vous propose de poursuivre en créant vous-même une ou plusieurs équipes pour prendre part aux compétitions suivantes, chacune étant débloquée une fois la précédente remportée. Tous les championnats voient 8 équipes s’affronter en élimination directe et en match simple, ce qui représente donc 3 matchs à passer pour décrocher le titre. Ces derniers se déroulent en 2 mi-temps décomposées en 8 tours. Mais comme il faut un vainqueur, en cas d’égalité une nouvelle mi-temps démarre, toujours en 8 tours. Vous pouvez créer autant d’équipes que vous voulez en piochant dans les 12 factions proposées, avec 16 joueurs maximum par équipe : Orques, Humains, Renégats du Chaos, Skavens, Alliance du Vieux Monde, Elfes Noirs, Élus du Chaos, Nains, Union Elfique, Nurgle et, bien sûr, les nouvelles équipes de la dernière édition du jeu de plateau que sont les Orques Noirs et la Noblesse Impériale.

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Chaque faction a bien entendu ses forces et ses faiblesses, et vous disposez à chaque fois d’un million de pièces d’or pour recruter vos joueurs, chaque catégorie disposant d’un nombre maximal imposé (pilier, ligne, lanceur, receveur, big guys…) et de caractéristiques et compétences propres. Il y a davantage de choix dans chaque équipe, mais beaucoup d’éléments sont en fait des copier-coller de ce qui existe déjà ailleurs, dommage. Par la suite, chacun pourra évoluer en dépensant les points de Star Player obtenus pour améliorer ses caractéristiques ou obtenir de nouvelles compétences, ce qui fera croître la valeur globale de l’équipe. Dans votre budget rentre également le staff, à savoir des apothicaires pour soigner les petits ou gros bobos, des cheerleaders et des coachs assistants pour obtenir des bonus lors des événements d’envoi, des fans dévoués pour accroître les gains en fin de match, et les indispensables relances d’équipe. Jeu de plateau oblige, Blood Bowl a beau être stratégique, il repose en effet aussi sur le hasard et donc la chance, ce qui passe par des jets de dés. Mais ces derniers peuvent faire l’objet d’une relance (et une seule) en cas de résultat insatisfaisant. Le nombre de relance est toutefois limité et nécessite d’être acheté avec des pièces d’or pour pouvoir être utilisé.

Vous pouvez choisir de jouer en ligne ou hors ligne, mais il faut savoir que chaque partie est entièrement séparée de l’autre. Les équipes, votre progression et tous les éléments débloqués hors ligne restent hors ligne, et inversement. La campagne du jeu que nous saluons est disponible dans les deux modes, tout comme les matchs amicaux contre l’IA, en écran partagé avec un ami, ou encore en ligne (dans le cas du mode en ligne uniquement, bien entendu). Des équipes prédéfinies sont alors proposées, mais vous pouvez également piocher dans vos propres équipes. De plus, un système de nouvelle saison tous les 3 mois, précédée d’un match rapide de pré-saison, est introduit, avec à chaque fois des nouveautés telle que l’arrivée de nouvelles races. Les anciens joueurs de Blood Bowl 2, qui déploreront certainement un contenu trop faible, avec seulement 12 factions proposées pour l’instant, contre 24 dans l’opus précédent, préféreront donc peut-être attendre l’arrivée de nouveaux rosters avant de se lancer dans l’aventure. Ne serait-ce que pour cette raison, les adorateurs des hommes-lézards ou des morts-vivants risquent ainsi de se faire attendre.

Le mode en ligne propose aussi l’incontournable création de compétitions, ainsi que tout un pan communautaire, avec logos et ligues personnalisés… Vous pouvez ainsi prendre part aux compétitions des autres, comme accueillir d’autres joueurs dans les vôtres. Le mode en ligne donne aussi accès aux boutiques du jeu. Chaque joueur peut en effet être personnalisé (tête, épaule droite et gauche, bras droit et gauche, corps et nom), tout comme le ballon, les cheerleaders... La personnalisation est ainsi bien améliorée, mais cela passe par l’achat d’éléments cosmétiques dans la boutique avec de la Malepierre (Warpstone), la monnaie virtuelle du jeu. Le hic est que cette monnaie virtuelle doit être achetée avec de vrais euros, pour des montants allant de 1,99€ à 49,99€. De plus, chaque élément acheté ne peut être appliqué qu’à un seul joueur, ce qui représente rapidement un coût conséquent pour toute une équipe. Il existe également des DLC payants permettant d’obtenir des packs de personnalisation. Même si cela n’influe pas sur les matchs et que l’on reste dans de la pure cosmétique, et non dans du pay-to-win, on peut déplorer ce penchant mercantile d’un jeu sinon proposé à un prix raisonnable (39,99€). Espérons que les récompenses que l’on pourra décrocher en jouant comprendront de la Malepierre et/ou quelques objets.
Aspect technique du jeu
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Sur le plan graphique, Blood Bowl 3 s’est bien entendu amélioré par rapport à l’épisode 2, mais on reste tout de même très loin des productions les plus pointues. De plus, il n’est pas impossible que certains préfèrent la version précédente, notamment pour faciliter la lisibilité des matchs qui n’est pas toujours optimale ici. De plus, la maniabilité de la caméra à la manette n’arrange pas forcément les choses, il est parfois délicat de trouver rapidement le bon angle. Et comme la fenêtre d’action de chaque tour est limitée à 2 minutes pour l’ensemble de l’équipe (avec heureusement un petit stock de secondes supplémentaires dans lequel on peut piocher quand on se retrouve coincé), si on commence à traîner, c’est vite handicapant. Les animations sont également un peu plus soignées, ce qui est appréciable. L’IA, en revanche, ne brille pas par sa grande capacité de réflexion. Elle opère de manière assez classique et remplit son rôle, mais les actions qu’elle met en œuvre sont quelques fois bien étranges. Il en résulte qu’en venir à bout dans le cadre de la campagne, qui ne dispose malheureusement pas de plusieurs modes de difficulté en dehors de la possibilité de jouer sur le chronomètre, ne sera pas vraiment un problème, tout comme en match amical.

La création d’équipe, les menus, et de manière plus générale l’interface, ont favorablement progressé, à l’exception près des roues de sélection (actions, relance, poursuite…) dont les icônes sont trop petites et difficilement lisibles. De plus, le jeu n’est pas exempt de bugs. On peut par exemple citer la difficulté à sélectionner les dernières options des coups de pouce qui ont parfois tendance à rebasculer directement sur la première ligne lorsque l'on essaie de les atteindre à l'aide du stick. L’entraîneur près du banc de touche, quant à lui, n’est pas toujours remis à jour lorsque l’on change de faction. L’indication de la position du ballon peut également être aux fraises, tout comme la zone de déplacement possible ne plus apparaître, obligeant à cliquer à l’aveugle. Et l’activation d’un joueur ne va pas forcément de soi, il faut parfois s’y atteler à plusieurs reprises, ce qui fait perdre un temps précieux. Le mode en ligne fonctionne par contre très bien et permet de se confronter à de vrais joueurs.

Notons la présence d’un accès direct à la chaîne Discord du jeu, ainsi que le retour du duo du vampire et de l’ogre, j’ai nommé Jim Johnson et Bob Bifford, en tant que commentateurs sportifs. Mais nous n’avons désormais plus droit qu'à leurs voix. L’humour de leurs interventions cadre avec l’esprit du jeu, mais celles-ci sont parfois déjà connues et il n’est pas toujours facile de lire leurs propos pendant l’action. Le titre n’offre en effet pas de version française, et il faut se contenter des sous-titres qui défilent assez rapidement. Ceci dit, ils se répètent beaucoup trop et deviennent, de ce fait, vite lassants. Dans la même idée, les cinématiques d’introduction des compétitions, comme les animations de placage ou de chute, ou encore les spots publicitaires mettant en scène les stars de Blood Bowl, exploitent avec justesse l’esprit décalé du soft qui ne se prend pas au sérieux et met la violence sur un piédestal. Les musiques, comme les bruitages, sont également de bonne facture. Finalement, les quelques bugs mis à part, nous avons affaire ici à un bon produit, mais qui n’évolue malheureusement pas vraiment par rapport à la formule précédente.

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L’objectif reste bien entendu de marquer le plus de touchdowns, si possible en exterminant un maximum de joueurs adverses. Le titre mise à la fois sur la brutalité et sur l’aspect tactique des matchs. Ceux-ci débutent par les coups de pouce des sponsors (relance, sorcier, arbitre partial…) que l’on peut acheter avec les pièces d’or octroyées pour le match, ainsi qu’en puisant dans les réserves de l’équipe si cela ne suffit pas, tout comme pour recruter Star Players et autres mercenaires. À moins de ne plus disposer de suffisamment de joueurs, il faut ensuite en placer onze sur le terrain dont au moins 3 en ligne d’engagement, et 2 maximum dans chaque zone latérale. Chaque coup d’envoi déclenche alors un événement dont l’explication apparaît bien trop brièvement pour que l’on puisse l’assimiler tout en agissant dans le temps imparti pour faire nos choix. Il faut donc attendre de bien les connaître pour pouvoir les exploiter correctement.

Il s’agit ensuite d’un match tactique où il faut positionner efficacement son équipe et choisir les actions à mener pour s’emparer du ballon et l’emmener dans l’en-but adverse sans se le faire piquer en cours de route. Chaque joueur dispose de ses propres capacités rappelées sur sa fiche (mouvement, agilité, force, capacité de passe et armure). Les tacles sont bien entendu de rigueur pour ce qui est des cases adjacentes, et seule une bonne esquive permet d’y échapper. Au-delà de la capacité de mouvement, on peut tenter de foncer sur 2 cases de plus, mais attention à la chute car chaque échec débouche sur la fin du tour. Mieux vaut donc réduire les risques en misant sur la chance le moins possible. Pour cela, l’ordre des joueurs sollicités et des actions entreprises sont primordiaux. De plus, le blocage est également fortement conseillé, mais mieux vaut faire appel à des soutiens pour éviter les malus induits par la présence d’adversaires, comme obtenir des bonus afin de bénéficier de deux, voire trois dés et augmenter ainsi les probabilités de réussite.

Lorsqu’un joueur est envoyé à terre, il peut simplement se relever le tour d’après (ce qui équivaut à un mouvement de 3 cases et le prive donc de toute autre action que de se déplacer), ou se retrouver sonné, KO, voire blessé ou, pire, mort. Cela dépendra de son armure, mais aussi de sa chance aux dés. Un apothicaire peut cependant intervenir pour tenter une deuxième chance, enfin sauf pour certaines factions (coucou Nurgle). Une autre solution pour éclaircir le terrain est de pousser un joueur en dehors des limites de celui-ci, la foule se chargera alors de lui. On peut aussi agresser les joueurs au sol pour tenter de les blesser ou au moins les sonner, mais cela n'est pas autorisé donc attention à l’arbitre, sauf à disposer de suffisamment de liquidités pour lui verser un pot-de-vin ou de l’avoir acheté avant le match. Et lorsque le ballon est en votre possession, protégez le porteur qui sera une cible privilégiée. Normalement, un seul type d’agissement par joueur est permis, mais certaines actions spéciales peuvent être enclenchées une fois par tour, comme le blitz qui permet de se déplacer puis de tenter un blocage, ou d’en faire de même pour agresser un adversaire à terre, une autre encore de faire une passe, et une dernière de transmettre le ballon à un co-équipier adjacent. Mais la réussite n’est jamais garantie, les dés peuvent en décider autrement, suite à un test d’agilité par exemple, et mettre alors fin au tour de toute l’équipe en cas d’échec.
Plaisir à jouer et à rejouer
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Blood Bolw, et plus généralement Warhammer, est un jeu qui ne rechigne pas sur la multiplication des règles à prendre en compte. De ce fait, Blood Bowl 3 est un titre éminemment tactique qui peut rebuter les nouveaux venus. L’avantage pour ces derniers, en revanche, est d’avoir tout à découvrir et de disposer d’un tutoriel pour les aider dans leurs premiers pas. Si vous ne craignez pas le concept et êtes adeptes des jeux au tour par tour, Blood Bowl 3 devrait vous faire passer un bon moment. Pour les autres, en revanche, et surtout les fans de la licence, cela risque d’être moins enthousiasmant, tant les nouveautés se font rares et que l’offre est divisée par deux par rapport à Blood Bowl 2, du moins pour l’instant. Ils pourraient même aller jusqu’à recommander aux novices de se tourner vers l’ancien opus avec tous ses DLC plutôt que celui-ci, malgré la trop grande part qu’il laisse au hasard.

Le hasard est bien entendu toujours de la partie, mais il semble moins rebutant si vous gérez votre équipe correctement en suivant une certaine logique d’action pour minimiser la part de celui-ci. L’ambiance est, quant à elle, bien présente et, malgré une IA limitée, on apprécie grandement de parcourir la campagne qui, à elle seule, occupe déjà un bon moment. Comptez en effet environ une heure par match. À raison de 3 matchs par compétition, cela nous fait déjà 15 heures, à condition de ne jamais perdre un match ni de faire 3 mi-temps, auxquelles il faut rajouter celles passées sur le tutoriel et la création des équipes, ce qui nous rapproche des 20 heures. Une fois cela fait, vous pouvez aussi vous adonner aux matchs amicaux, sans parler de la création de vos propres événements et de la personnalisation de vos équipes si vous acceptez d’y mettre le prix, ni de la chasse aux trophées qui vous oblige à faire bien plus de matchs, et ceci avec chacune des 12 factions. Et vous pouvez bien sûr vous lancer sur les compétitions en ligne afin de relever enfin de vrais challenges, en affrontant des adversaires bien plus aguerris. Si vous accrochez au jeu et que vous parvenez à faire face à de vrais joueurs expérimentés, cela pourra vous occuper encore de longues heures. Largement de quoi faire, donc.

Pour ma part, même si Blood Bowl 2 ferait bien, voire mieux le taff, j’ai apprécié de m’immerger dans cet univers décomplexé. L’aspect tactique est bel et bien présent et la maîtrise délicate. Cela fonctionne plutôt bien une fois en main. Et l’arrivée des mise à jour prochaines qui viendront étoffer le titre, pourraient bien finir par réparer ses faiblesses.
Chasse aux trophées
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Pour ce qui est de la chasse aux trophées, si certains tomberont tout seuls, il faudra aller chercher les autres. Il n’y a rien d’insurmontable et quelques astuces permettent d’en décrocher très rapidement certains. Ils ont en tout cas l’avantage de pousser à jouer avec toutes les factions, de remporter toutes les compétitions et de pousser à utiliser certaines pratiques à côté desquelles vous pourriez passer, comme le lancer de co-équipier, la transformation d'un adversaire en crapaud, ou encore pousser un maximum de joueurs dans la foule. Quelques-uns présentent tout de même un certain challenge, et vous devrez peut-être parfois constituer une équipe mise au point dans le seul but de les atteindre, quitte à la supprimer après car ne présentant pas forcément d’autre intérêt. Mais cela constitue un défi tactique qui n’est pas inintéressant. Notons pour terminer que tous les trophées peuvent s'obtenir hors ligne, mais vous pouvez aussi alterner avec le mode en ligne si le cœur vous en dit.
Conclusion
Blood Bowl 3 reste Blood Bowl. Il n’apporte pas grand chose de plus que l’épisode précédent, tout en s’avérant moins complet dans l’attente de l’arrivée des prochains rosters. Il y a bien une petite amélioration graphique et au niveau des animations, mais la lisibilité n’est pas toujours au top et quelques bugs demeurent. La seule vraie grosse évolution réside dans la personnalisation des joueurs, celle-ci est toutefois non seulement très onéreuse, mais fait surtout appel à un modèle économique qui vise votre portefeuille. Certains préféreront donc probablement rester sur Blood Bowl 2, au moins pour l’instant. En attendant, ce n’est pas un mauvais jeu et les noobies sont les bienvenus. Son aspect tactique, ultra-violent et irrévérencieux est toujours aussi appréciable, et on passe un bon moment en sa compagnie à mettre au point sa stratégie et à aller chercher les trophées qu’il propose.
J'ai aimé
  • L’ambiance Blood Bowl
  • La dimension tactique du jeu
  • Le mode Campagne et son tutoriel
  • L’amélioration de l’interface
  • La personnalisation
Je n'ai pas aimé
  • Trop peu de factions
  • Évolution anecdotique
  • Une IA perfectible
  • Une lisibilité pas toujours optimale
  • Modèle économique discutable
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Je recommande ce jeu : Aux spécialistes du genre, Aux curieux

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