La grande histoire
Bee Simulator propose un mode scénario dont je vais dévoiler quelques éléments. Si vous ne souhaitez pas en savoir trop et découvrir la grande histoire du jeu par vous-même, je vous invite à faire défiler le texte jusqu'à tomber sur le paragraphe des petites histoires.
"Approche toi petit, écoute-moi gamin
Je vais te raconter l'histoire de l'être humain
Au début y'avait rien, au début c'était bien
La nature avançait y'avait pas de chemins"
Avant de vous lancer dans votre nouvelle vie d'abeille rebelle, je vous invite à regarder en entier la vidéo d'introduction du jeu tout en animation qui plante immédiatement le décors, en résumant parfaitement l'enjeu des abeilles dans notre monde. Sans elles, nous sommes sacrément mal barrés. Les abeilles sont précieuses et malgré leur statut sacré de pollinisateurs en chef, elles sont menacées et pas toujours très bien traitées. C'est donc dans la peau d'une abeille citadine, résidente d'un grand parc au coeur des buildings que vous allez affronter le monde moderne et ses dangers.
Et pas n'importe quelle abeille. Ne rêvez pas trop non plus, vous n'allez pas jouer la reine mère. Vous commencerez tout en bas de l'échelle, mais avec la farouche volonté de vous émanciper et de faire bien plus que le rôle qui vous a été confié. Récolter du pollen pour la ruche est une mission tout de même importante et nécessaire à la survie de votre ruche en hiver, sinon faute de ressources suffisantes, la colonie peut se retrouver rapidement en péril. Mais une fois les pattes dehors et bien dégourdies, vous n'aurez de cesse de n'en faire à votre tête, à vouloir explorer le monde et aider tous les êtres qui croiseront votre chemin.
Attention tout de même, cette générosité pourra se retourner contre vous. Les autres insectes du coin ne goûteront pas vos ambitions. Ni votre simple présence en fait, les guêpes sont particulièrement sensibles lorsqu'on parle de territoire. Sans compter sur votre propre reine, qui ne verra pas toujours d'un bon oeil (et pourtant elle en a 5 !) votre énergie débordante et votre incapacité chronique à effectuer les tâches les plus basiques sans que cela tourne au drame absolu.
L'hiver approchant, récolter le plus de ressources possible est primordial pour votre colonie. Et comme si le monde du très petit n'était pas déjà assez dangereux, ce sont les hommes qui viendront secouer un peu plus votre quotidien. L'arbre dans lequel la ruche s'est développée est mort, et les humains vont l'abattre... Ce sont des centaines de vos congénères que vous allez devoir reloger, et le plus vite possible ! Tout ce grand parc à explorer pour trouver l'emplacement idéal ! Et croyez-moi, ça ne sera pas de tout repos. Vous ne pourrez compter que sur vous-même pour réussir la mission la plus importante de votre vie.
Tout le monde compte sur vous !
Lors de l'histoire, vous apprendrez toutes les mécaniques du jeu : la course, la recherche, la danse et le combat. Nul besoin de vous apprendre que pour la course, vous allez devoir passer à travers des points de passage, sans en rater trop au risque de devoir recommencer depuis le début. Je dois bien reconnaître ici une faiblesse de ma part dans la gestion de ces évènements, moi qui adore pourtant les jeux de sports mécaniques. La recherche de type de plantes se fera à l'aide de votre sens de l'abeille, seul autre point commun entre une abeille et Ezio. Le premier étant la lame secrète, plus connue sous le nom de dard. La danse prend la forme d'un jeu de Simon : vous devrez mémoriser de plus en plus d'éléments et les réciter pour réussir.
Enfin les combats, dont le choix de la difficulté du jeu (facile ou difficile) aura un impact sur la façon de jouer. En mode facile, les combats se jouent à la façon d'un jeu de rythme, avec seulement deux touches sur lesquelles il faudra appuyer lorsque le curseur vous l'indiquera. En difficile, c'est un combat en temps réel où vous devrez gérer vos parades, vos attaques en fonction des réactions de votre opposant. J'ai essayé, je m'y suis cassé les dents.
En un battement d'aile : le mode histoire/scénario est un passage obligatoire avant d'être propulsé dans le grand bain. Vous y apprendrez les rudiments nécessaire à vos déplacements, à vos activités, à votre façon de vivre votre vie d'abeille. Il vous racontera la jolie histoire de cette abeille plus têtue que les autres mais qui ne voulait que le bien des siens. Avalé rapidement en 5 à 6 heures, ce mode de jeu qui s'imbrique parfaitement dans l'évolution de la façon de jouer et est un passage à la fois utile et agréable qui aurait mérité d'être un peu plus étoffé ou un peu plus long.
Les petites histoires
Une fois le mode histoire terminé, vous débloquerez le mode libre. Non pas que vous ne fussiez pas libre dès le début du jeu, mais la façon dont les missions s'enchaînent vous incitent clairement à finir l'histoire principale avant de vous lancer dans une exploration plus approfondie de votre monde. Je vous conseille de vous laisser porter par cette proposition, de profiter du scénario entièrement avant de voler à vos occupations.
Vous aurez alors l'occasion de vivre plusieurs petites histoires, autant de missions secondaires à trouver et à picorer. Que ce soit pour aider un écureuil, des fourmis, d'autres abeilles, c'est votre gentillesse qui va reprendre du service. Les mécaniques du jeu restent les mêmes, vous aurez donc pleinement le loisir de mettre à profit tout ce que vous avez pu apprendre précédemment. Ces missions secondaires sont dans l'ensemble assez courtes, mais plaisantes et vous permettent d'aller arpenter d'autres espaces de votre terrain de jeu.
Vous croiserez également sur votre route des défis, qui reprennent les différentes façon de jouer : course, recherche, danse et combat. Vient s'ajouter à ces 4 éléments principaux les défis de Brute. Que fait une abeille quand un "adoraaaaable" bambin s'amuse à piétiner toutes les fleurs autour de lui ? Je vous le donne en mille, elle lui fonce dessus et le pique suffisamment de fois pour le faire partir le plus vite possible. Ou pour espérer qu'il fasse un choc anaphylactique, avec un peu de chance, il sera allergique. Je plaisante, Bee Simulator ne va pas jusque là. Mais vous devrez vraiment le piquer pour le faire déguerpir.
En un battement d'aile : les missions secondaires sont plaisantes, les petites histoires racontées viennent ajouter un peu plus de consistance à cet univers. Même si j'ai des doutes sur le fait qu'une abeille puisse faire copain-copain avec un écureuil, mais pourquoi pas. Les défis vous pousserons à explorer toujours un peu plus ce grand parc pour les trouver et les accomplir. Et quel plaisir de ratatiner une guêpe ou un sale mioche. Malheureusement, les mécaniques du jeu sont toujours les mêmes, sans aucune variation ce qui laisse cette impression pas toujours sympa de répétition. Les missions secondaires ne sont pas assez nombreuses pour occuper le joueur assez longtemps dans ce monde ouvert.