Atelier Sophie 2 : The Alchemist of the Mysterious Dream

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Infos complémentaires

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Date de sortie : 25/02/2022
Genre(s) : RPG
Territoire(s) : FRANCE

31 joueurs possèdent ce jeu
48 trophées au total
0 trophée online
47 trophées cachés

Platiné par : 13 joueurs (42 %)

100% par : 13 joueurs (42 %)


Note des joueurs :
5/5 - 2 notes

Note des platineurs :
4.5/5 - 2 notes

Test rédigé par Flitterbloom le 11-03-2022 - Modifié le 11-04-2022


Introduction

Image

L'Alchimiste du Rêve Mystérieux

On ne présente plus la série des jeux Atelier, et c'est en 2022 que sort Atelier Sophie 2, 7 ans après les précédentes aventures de la première héroïne de la série Mysterious.

Pour ce titre, Gust et Koei Tecmo vous proposent de découvrir la suite de l'histoire de l'alchimiste Sophie au cœur d'un tout nouveau monde à explorer, Erde Wiege, créé par la déesse des rêves, Elvira. Après avoir été aspirées dans ce monde via un vortex, c'est seule, sans Platcha, que Sophie se réveille. Votre premier objectif sera bien entendu de la retrouver.

Fort heureusement de nouveaux protagonistes viennent vous prêter main forte. On ne pourrait quand même pas vous abandonner dans un monde inconnu sans le moindre repère. Si vous êtes prêts à arpenter les territoires oniriques d'Erde Wiege, il est temps de commencer l'exploration !
Contenu du jeu
L'histoire

Il est bon de noter avant toute chose que si vous n'avez pas eu l'occasion de jouer aux autres titres de la série Atelier, vous pourrez accéder directement via le menu du jeu à une cinématique résumant le premier volet d'Atelier Sophie, en choisissant "Story so far". Un détail appréciable.

Après la cinématique d'introduction, on fait rapidement la connaissance d'Alette et de Pirka. Si la première viendra s'ajouter à votre équipe, la seconde n'a pas le temps d'aller errer dans Erde Wiege et doit tenir son magasin. On rencontre ensuite Olias pour finalement apprendre, après avoir marché un peu à travers la ville, qu'une certaine Platcha possède un atelier d'alchimiste aux abords de la ville. La quête aura donc été de courte durée... ou pas !

Vous vous en doutez, une fois à l'atelier, vous voilà face à Platcha, mais pas la Platcha que Sophie cherche. Vos recherches repartent donc de plus belle, cette fois avec une équipe de 4 personnages, et c'est là que votre périple peut enfin commencer.

Vos pérégrinations vous mèneront à travers les moindres recoins de ce nouveau monde, et vous rencontrerez, au cours de celles-ci, deux nouveaux partenaires pour compléter votre équipe de 6. Les décors sont variés et il vous faudra passer par de nombreux biomes pour atteindre la fin de l'histoire : forêt, marais, zone enneigée, grotte, désert ou même volcan ; autant dire qu'il y en a pour tous les goûts.

Pour traverser et accéder à de nouvelles zones, vous débloquerez au cours de l'histoire la possibilité de changer la météo. Sous forme de petits puzzles/énigmes, vous trouverez sur votre chemin des piliers avec lesquels vous pourrez utiliser un outil (obtenu au cours de l'histoire) qui vous permettra de modifier le climat. Un temps ensoleillé pourra par exemple assécher des étendues d'eau, vous permettant de marcher là où se trouvait, quelques secondes avant, une rivière ou un lac. Faire pleuvoir aura forcément l'effet inverse. Vous débloquerez aussi, à mesure de votre progression, de quoi passer à un temps de neige et orageux. Il vous faudra utiliser et combiner ces changements météorologiques pour accéder à tous les recoins de la carte.

Sans surprise, toutes les zones sont remplies de petites créatures que vous pourrez combattre, ou esquiver la plupart du temps. Le bestiaire n'est ni trop petit ni trop grand, à base de variations, de couleurs notamment, plus que de nouveaux "designs de monstres" à proprement parler. Chaque ennemi possède ses faiblesses et ses résistances face auxquelles il faudra s'adapter pour venir à bout de leurs points de vie le plus rapidement possible.

À mesure de votre progression vous rencontrerez des créatures plus puissantes, évidemment, mais surtout moins mignonnes. Petit à petit les combats, au tour-par tour, se complexifient, ajoutant des "auras" (sortes de boucliers) à vos ennemis, auras qu'il faudra briser si vous ne souhaitez pas voir votre puissance de frappe grandement diminuer. Vous gagnerez aussi de nouvelles possibilités d'attaque ; de nouveaux sorts bien sûr, mais aussi des attaques combinées (Twin Actions) en plus des compétences de garde (Support Guard).

Et c'est l'occasion rêvée pour détailler un peu plus en profondeur le système de combat. Si votre équipe est composée de 6 personnages, vous aurez uniquement 3 personnages en combat simultanément, les trois autres restant à l'arrière, en soutien. Les attaques combinées et les compétences de garde vous permettent d'échanger de place un personnage dans la zone d'attaque avec un personnage de soutien ; les premières font attaquer les deux personnages sur le même tour, et les secondes, elles, permettront à un personnage de soutien de protéger un allié qui se trouvait en première ligne en prenant sa place, et en bloquant pour subir moins de dégâts.

La rapidité des tours dépendra de votre statistique de vitesse (SPD) et chaque personnage aura un choix parmi plusieurs actions : une attaque, dont le nombre de frappes dépendra de votre arme ; une compétence, qui vous coûtera des points de magie ; un blocage, pour encaisser moins de dégâts ; un objet à lancer ; ou la fuite. À ça s'ajoutent les buffs et debuffs, inhérents aux objets et compétences, qui pourront influencer la vitesse d'action de vos personnage et/ou des ennemis.

Finalement, à force de combats et de progression dans l'histoire, vous vous retrouverez face aux Grolls. Ces ennemis en particulier sont l'élément déclencheur des "vrais problèmes" auxquels vous devrez faire face dans la seconde moitié du jeu. Vous ne pensiez pas que jouer à cache-cache avec Platcha serait le seul point important de l'histoire, si ? En effet, après m'être laissée dire qu'on "ne joue pas à la série Atelier pour le scénario", j'ai eu la bonne surprise de voir une vraie histoire (aussi clichée puisse-t-elle être), avec de réels enjeux. On regrette donc d'autant plus l'absence d'une traduction française.

L'alchimie

L'histoire du jeu est, forcément, intimement liée à l'alchimie. Cette dernière vous permet, via le chaudron qui se trouve dans l'atelier, de créer des objets à partir de divers matériaux que vous pourrez récolter dans le décor (en ramassant des fleurs, par exemple) ou en tuant des monstres.

Sophie est une alchimiste d'exception, et heureusement ! Grâce à ses capacités en la matière, et celles de Platcha, vous pourrez fabriquer les différents objets nécessaires à votre progression dans l'histoire, mais aussi des objets pour vous aider en combat, des équipements, des armes, des soins et des "bombes" (ou tout autre objet destructeur à jeter sur vos adversaires).

L'alchimie se présente sous la forme d'un damier que vous devrez remplir aussi bien que possible en suivant quelques règles d'optimisation. La première étant que, plus vous complétez de lignes et de colonnes, plus vous augmentez vos chances de succès critique (ce qui améliore la qualité de vos objets).

Plus vous progressez dans le jeu, que ce soit en avançant dans l'histoire ou en réalisant des quêtes annexes pour augmenter le niveau d'amitié entre Sophie et ses compagnons (j'y reviendrai plus en détail plus bas), plus vous débloquez des compétences pour booster votre alchimie. En plus de devoir remplir votre grille d'éléments colorés, créer des liens entre ces derniers pourra activer une compétence du personnage lié à cet élément (par exemple, le vent pour Alette). Ces Assist Skills (c'est leur petit nom) se montreront surtout utiles à la fin du jeu lorsque vous voudrez obtenir des objets particulièrement puissants. Le dernier Assist Skill (vous pouvez en déclencher 4, toujours dans le même ordre, pour chaque élément) vous permettant tout bonnement d'ajouter un matériau à votre recette, il changera votre vie d'alchimiste pour le meilleur (et le plus simple) !

Sans être insurmontable, l'alchimie vous demandera un peu de temps si vous souhaitez en comprendre toutes les subtilités. Remplir les cases ne suffira pas. Il faudra utiliser les bons éléments pour remplir les jauges colorées (cf. la troisième image de cette section) et obtenir les effets voulus. En plus de cela vous pourrez combiner ce qui s'appelle en jeu des traits, c'est-à-dire des attributs, qui viennent s'ajouter à la qualité et aux jauges d'effet. Au final, si vous souhaitez obtenir un équipement optimisé, il faudra fabriquer des objets qui serviront de matériaux à d'autres recettes jusqu'à obtenir le craft qui vous servira dans l'arme (ou l'armure) désirée afin de lui transmettre les traits les plus efficients et les effets recherchés sans avoir à compter sur la RNG de la récolte. Il vous faudra donc prévoir et préparer en amont vos matériaux si vous souhaitez faire au mieux.

Les quêtes annexes

Plus secondaires, mais tout de même utiles, le jeu vous propose aussi des quêtes annexes sous plusieurs formes : celles liées à l'un de vos compagnons, et celles qui augmenteront votre réputation à Erde Wiege.

Vous savez déjà que les premières citées vous permettent d'augmenter le niveau d'amitié avec le personnage en question, mais en plus de simplement améliorer les relations entre les personnages elles vous permettront de découvrir plus en profondeur la personnalité de ces derniers en découvrant leur histoire, ainsi que des Dual Triggers : des capacités en duo utiles en combat, et particulièrement puissantes. Si vous n'avez pas accès à celles-ci dès le début de votre partie, lorsque vous aurez débloqué leur utilisation elles s'avéreront très pratiques dans de multiples situations, allant du soin d'équipe à l'attaque surpuissante.

Les quêtes de réputation quant à elles vous permettront principalement de gagner plus rapidement des Cole (l'argent du jeu), des parchemins qui vous serviront dans la boutique de Gnome ainsi que, parfois, des matériaux. Ces quêtes peuvent être réparties en trois grands types : apporter des objets de récolte, livrer un objet que vous aurez créé via l'alchimie (parfois avec un effet ou un trait particulier), ou abattre des monstres, petits ou gros.

Les extras

Lors de votre progression dans le jeu vous débloquerez le mode photo. Si pouvoir se débarrasser du menu lorsqu'on prend un screenshot du jeu est des plus agréable, il ne fait malheureusement pas disparaître le copyright en bas à gauche dont on se passerait bien. Outre les options de réglages habituels, vous pourrez entre autre insérer des personnages dans le décor dans lequel vous vous trouvez (même certains non-jouables !) et leur faire prendre différentes poses et expressions. De quoi prendre de bien jolies images.

Lorsque vous terminerez l'histoire pour la première fois vous débloquerez d'autres extras via le menu, en plus de la difficulté "Charismatique" : la galerie d'art, qui comprend tous les dessins que vous aurez visualisés au cours de l'histoire et des quêtes ainsi que les cinématiques du jeu, et les modèles 3D des personnages ; le Concert Hall, qui vous permet d'entendre les musiques du jeu ; et enfin une section Bonuses qui contient des commentaires audio des acteurs qui ont prêté leurs voix aux personnages. Si ça n'intéressera pas tout le monde, ces bonus ont le mérite d'être présents et il m'est personnellement plaisant de pouvoir revoir des cinématiques sans devoir retraverser tout le jeu.

Sans tomber dans les travers du trop, le contenu d'Atelier Sophie 2 se montre assez varié et plutôt conséquent. De quoi s'occuper quelques dizaines d'heures, en alternant histoire principale et quêtes secondaires, histoire de ne pas avoir à accomplir inlassablement des tâches trop répétitives au risque de se lasser.
Aspect technique du jeu
"C'est un monde différent de celui d'où tu viens."

Sans pousser la PS4 dans ses retranchements, Atelier Sophie 2 est joli et coloré. Malgré des éléments du décors parfois un peu anguleux, le jeu est agréable à l’œil. On remarque rapidement les détails, notamment le fait que vos personnages se couvrent de gouttelettes lorsqu'il pleut, aussi bien dans l'environnement que dans les cinématiques. Durant ces dernières (et dans le mode photo, évidemment), les émotions sont bien retranscrites, d'abord parce que les personnages sont très expressifs, le tout aidé par une patte graphique très "manga" ; mais aussi et surtout par un doublage de qualité ! Celui d'Elvira m'a particulièrement marqué.

La bande sonore est également très appréciable. Toujours dans le bon ton, adaptée à la situation face à laquelle votre fine équipe se retrouve, elle se montre majoritairement entraînante, et on repérera rapidement les musiques qui reviennent sans pour autant s'en lasser, comme celle dont le jeu nous gratifie quand on progresse dans l'histoire principale en découvrant une recette, par exemple.

Seule ombre au tableau, on remarquera quelques mouvements et collisions illogiques dans les cinématiques, comme des cheveux qui bougent sans raison pour "bien se replacer", ou les couettes (les cheveux, toujours) qui restent raides comme des piquets quand Elvira se penche, ou encore deux manches qui se traversent quand Diebold croise les bras. Rien de véritablement gênant, mais des petits détails qui auraient pu être corrigés.

Barrel, barrel, barrel~♪

L'une des premières choses que j'ai constaté lors de mes premiers déplacements dans le jeu, c'est que les PNJ dans la ville sont majoritairement statiques. Certes, quelques-uns suivent un pathing (chemin de déplacement) précis, histoire de donner un peu de vie, mais les autres, plus nombreux, en sont rendus d'autant plus remarquables. Une fois encore, rien de vraiment gênant, mais ça reste détonnant quand on compare à la majorité des jeux actuels. Cependant, le côté un peu "dépassé" de l'aspect technique du jeu fait aussi grandement son charme. Il est donc difficile de réellement le lui reprocher.

Tout au long de mes déambulations à travers le jeu, je n'ai pas rencontré le moindre bug. Le jeu est fluide, et seul le temps de chargement de votre sauvegarde lorsque vous reprenez votre partie pourra se montrer un peu plus long que les autres, sans pour autant être excessif.

Reste, quitte à me répéter, le problème de la localisation en français absente. Un choix d'autant plus incompréhensible quand l'effort avait été fait sur Atelier Ryza 2. Et avec les nombreux tutoriels qui ponctuent le jeu il serait difficile de dire que la compréhension de l'anglais est parfaitement dispensable pour progresser ; sans même parler de comprendre l'histoire, il faudra avoir de bonnes bases en anglais pour comprendre en profondeur les systèmes de combat et d'alchimie.
Plaisir à jouer et à rejouer
La découverte de mon premier Atelier

Atelier Sophie 2 a été mon tout premier jeu de la série, et c'est avec une impatience non dissimulée que je me suis lancée dans l'aventure. Ma seule angoisse, celle de me retrouver face à une suite dont je ne connaissais pas le premier volet, fut rapidement effacée à l'écran titre. Après avoir pris le temps de rattraper l'histoire de Sophie en visionnant "Story so far", toute anxiété envolée, j'ai pu démarrer mon aventure du bon pied.

La cinématique d'introduction se joue, et alors qu'on découvre quelques personnages, j'essuie ma première petite déception : Pirka ne fait pas partie des personnages jouables. Je me retrouve cependant à devoir supporter Alette, le personnage type de la "puce surexcitée". Aucune arrivée de personnage ne m'a laissée indifférente, je les ai soit directement adorés, soit dépréciés. Si Ramizel s'est rapidement trouvée être mon personnage jouable préféré, il aura fallu attendre d'en savoir un peu plus sur les autres pour apprendre à les apprécier. Diebold particulièrement, l'archétype du dark emotional Sasuke, sentait un peu trop le cliché à mon goût (au début).

De manière relativement semblable, certains passages du scénario sont grandement empreints de foreshadowing (lorsque la narration vous permet de prédire la suite des événements), parfois malheureusement sans réellement parvenir à créer du suspens ou la moindre tension. Voir Sophie se dire littéralement "non, ce n'est pas possible" a eu tendance à me donner envie de lui demander si elle voulait un peu plus de copium pour l'aider à nier l'évidence.

Finalement, et même si le monde d'Erde Wiege semble ne connaître que des gens ayant le cœur et les intentions purs, plus l'histoire progresse, plus on comprend les enjeux, les rêves et surtout les douleurs passées de chacun, et fatalement on apprend à les apprécier. S'ils sont très clichés, les personnages ont le mérite de ne pas être de simples et creux pots de fleurs, là parce qu'il fallait quelqu'un. Ils ont tous leurs bagages émotionnels, qu'ils traînent, qu'ils nient ou qu'ils acceptent, mais qui font finalement d'eux ce qu'ils sont : des personnages à part entière. À aucun moment, en en apprenant plus sur un personnage, je n'ai eu l'impression de devoir accepter une information inconcevable. Au contraire, chaque fois ça semblait ajouter une pièce à un puzzle à trou qui, petit à petit, me dévoilait l'origine des traits de personnalité de chacun d'entre eux.

Il n'y a d'ailleurs pas qu'au cours de leurs quêtes qu'on glane des informations sur chacun. Lors des récoltes, changements de zone ou de météo, un personnage prend la parole. Par exemple, il arrivera régulièrement, lorsque vous faites pleuvoir, que Platcha parle de son village, détruit par les eaux. Si on prend plaisir à en apprendre un peu plus sur les personnages, force est d'admettre qu'au bout de quelques allers-retours à entendre encore et encore la même phrase, on finit par préférer ne plus y faire attention.

Malgré les mésaventures de nos héros, le jeu fait preuve d'un positivisme qui fait du bien au moral. Comme je vous le disais plus tôt, "tout le monde est gentil" à Erde Wiege, et si c'est plutôt irréaliste, ce fait correspond totalement à l'ambiance du jeu : sans pression.

Et après ?

Une fois que vous aurez assisté à la cinématique de fin d'histoire, vous débloquerez les extras ainsi que deux possibilités pour continuer à jouer (en plus, évidemment, de recharger une sauvegarde plus ancienne). Just Before The Ending vous renvoie, comme son nom l'indique, juste avant la fin. Vous pourrez revoir la dernière cinématique en interagissant avec un PNJ et des quêtes incluant de puissants ennemis sont ajoutées en plus de la possibilité de changer la météo sans limite.

L'autre possibilité, New Game+, vous fait recommencer du début en gardant votre argent, les certificats de chasse et l'équipement que vous portiez à la fin de votre partie précédente. De quoi défier la fraîchement débloquée difficulté Charismatic du bon pied. Honnêtement, à part pour profiter de la difficulté susdite, la plus élevée, il est difficile de trouver un intérêt réel à relancer une partie juste après avoir complété la première. Pour ma part, le platine est tombé avec le trophée lié à la fin de l'histoire, et si les fans des jeux Atelier seront peut-être plus tentés que moi de retraverser le jeu, une aventure complétée en une seule partie me convient très bien !
Chasse aux trophées
Tout essayer

Avec ses 48 trophées dont un platine (Platine), Atelier Sophie 2 nous gratifie d'une liste variée qui vous poussera à explorer les diverses facettes du jeu. 13 d'entre eux sont liés à l'histoire et vous demanderont de découvrir le fin mot de l'aventure. 8 autres correspondent aux quêtes basées sur un personnage en particulier.

Le reste de la liste s'articule principalement autour des combats (atteindre le niveau max, réaliser des actions spécifiques ou battre des ennemis particuliers), de l'alchimie (atteindre le niveau max, créer un objet avec une qualité de 999 ou découvrir toutes les recettes notamment) et de l'exploration ou la récolte.

Des trophées qui vous demandent donc de profiter de l'entièreté du jeu. Seul le trophée impliquant de devoir battre le boss de fin en difficulté very hard, soit "très difficile", pourrait rebuter. Ce qui finalement s'avère... n'être pas si compliqué que ça avec un équipement bien préparé via l'alchimie (sans qu'il soit pour autant optimal). Vous pourrez obtenir le platine en une quarantaine d'heures, probablement moins si, contrairement à moi, vous êtes un habitué de la série ! Seule subsiste cette absence de traduction française qui mettra des bâtons dans les roues des joueurs les moins à l'aise avec la langue de Shakespeare puisqu'il faudra se pencher sur les systèmes de combat et d'alchimie suffisamment pour en comprendre quelques subtilités.
Conclusion
Que vous soyez un fan des jeux Atelier ou curieux de découvrir l'univers de la série, si vous aimez les combats au tour-par-tour, explorer et récolter, et fabriquer des objets à l'aide de puzzles, Atelier Sophie 2 sera une bonne addition à votre bibliothèque de jeux !... si tant est que vous ne soyez pas rebutés par la barrière de la langue. Après avoir eu droit à des sous-titres en français sur Atelier Ryza 2, le précédent titre de la série, la pilule est un peu dure à avaler. Nul doute que, malheureusement, cela freinera quelques joueurs qui se retrouvent donc privés d'un bon RPG mignon et coloré.
J'ai aimé
  • Un univers mignon et coloré
  • Des personnages attachants...
  • Une jolie histoire...
  • L'alchimie
  • Les puzzles liés aux changements météo
Je n'ai pas aimé
  • Pas de traduction française
  • ... mais un peu clichés
  • ... mais qui peine à démarrer
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Je recommande ce jeu : À tous, Aux fans de la série, Aux curieux

Flitterbloom (Flitterbloom)

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