After Us

ps5

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Infos complémentaires

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Date de sortie : 23/05/2023
Genre(s) : Aventure
Territoire(s) : FRANCE

54 joueurs possèdent ce jeu
34 trophées au total
0 trophée online
0 trophée caché

Platiné par : 32 joueurs (59 %)

100% par : 32 joueurs (59 %)


Note des joueurs :
4/5 - 2 notes

Note des platineurs :
3/5 - 1 note

Test rédigé par matrobymat le 30-05-2023 - Modifié le 30-05-2023

Introduction

Image

Développé par les espagnols de Piccolo Studio et édité par Private Division (une filiale de Take-Two, tout de même), le trailer de After Us est assez intrigant, semblant profiter d'un univers post apocalyptique sombre duquel émane une certaine aura magique, enchanteresse. Manette en main, le jeu tiendra-t-il ses promesses ? Découvrons le dans ce test.
Contenu du jeu
After Us nous place dans la peau de Gaïa, petit être de lumière humanoïde guidé par la voix de Mère Nature, qui arrive sur Terre après l'extinction de l'humanité. Le jeu nous guide à travers plusieurs environnements en nous montrant les dégâts causés par les humains (ici appelés Les Dévoreurs) sur la faune et la flore de notre chère Planète Bleue.

Sur fond de prise de conscience environnementale (et de légère culpabilisation également) vous dirigerez donc votre virevoltant personnage afin de récupérer l'énergie vitale des derniers représentants de quelques espèces animales dans le but de permettre à Mère Nature de (peut-être) sauver la planète.

Voici donc le postulat de ce jeu de plateforme, un peu semblable à Journey (quoi que bien plus sombre) qui vous occupera une quinzaine d'heures environ si vous souhaitez décrocher le platine (ou un peu moins de dix heures selon moi si vous faites le jeu en ligne droite sans vous occuper des trophées).

Vous traverserez ainsi différentes zones, toujours cloisonnées mais parfois assez vastes, allant de l'usine à l'immense déchetterie à ciel ouvert, du désert à la ville devenue inhabitée en passant par des fonds marins ou des lacs gelés.
Aspect technique du jeu
L'ambiance du jeu est tout bonnement excellente. Les graphismes sont fins, soignés, bien travaillés. L'atmosphère est souvent sombre (en termes d'ambiance globale), profitant d'éclairages et de jeux de lumières sublimes, sans jamais être trop sombre en termes de luminosité. On prend plaisir à redonner vie à certains éléments de la nature, à admirer la projection de lumière de notre aura lorsque nous effectuons un lancer d'âme (j'en parlerai plus tard) ou les traînées de petites fleurs que nous laissons sur notre passage. C'est du très bon travail.

L'ambiance musicale est bien moins travaillée malheureusement. Seule une petite ritournelle en fond sonore est constamment présente, mais elle est plus énervante qu'autre chose. On a l'impression d'une espèce de... bourdonnement ou je ne sais quoi... c'est plutôt désagréable et très monotone. De plus, il n'y a aucun doublage dans le jeu, Mère Nature étant la seule à communiquer et le faisant par écrit uniquement. Au moins les sous-titres sont-ils en français, mais ce sera quasiment le seul point positif concernant l'aspect sonore du jeu, avec peut-être le petit chant de détection entonné par Gaïa dont je parlerai plus tard.

Je traiterai du gameplay plus longuement dans la partie suivante (puisque dans un jeu de "plateforme" comme celui-ci il s'agit de la plus grande part du plaisir à jouer) et je vais m'attarder un peu sur la technique pure. Sur PS5, le jeu propose deux modes : un mode "qualité" en 4k 30 fps et un mode performance en 2k 60 fps. Le second mode est effectivement très légèrement moins beau que le premier (la différence est ténue je ne l'ai remarquée que dans la qualité de l'herbe, en cherchant bien) mais ne corrige que très peu les principaux problèmes du jeu : le taux de rafraîchissement et les lags. En effet, les déplacements sont très fluides, mais les mouvements de caméra semblent saccadés lorsque vous faites des grands mouvements et c'est assez désagréable. Pire, par moment, le jeu se bloque totalement (probablement lorsque celui-ci charge la partie suivante de l'environnement) pendant environ deux secondes avant de reprendre. C'est étonnant et évidemment très dérangeant lorsque cela arrive en plein milieu d'un saut déjà difficile à négocier.

Ceci dit, terminons tout de même sur une note positive en remarquant qu'absolument aucun bug n'a été détecté durant ma partie.
Plaisir à jouer et à rejouer
Alors est-ce qu'on s'amuse manette en main ? La réponse est un grand oui ! Même si le jeu est assez répétitif puisqu'en fin de compte il n'est qu'une succession d'environnements dans lesquels on fait toujours la même chose (chercher les esprits et se frayer un chemin jusqu'à la dépouille du dernier représentant d'une espèce animale), le jeu est assez malin pour amener de petites nouveautés de gameplay à chaque fois afin de renouveler le plaisir de la découverte. Et plaisir il y a, puisque les environnements sont tout de même sublimes. Pour les explorer, Gaïa virevolte, semble glisser majestueusement plutôt que courir, saute, double saute, dash, grimpe sur certaines surfaces, respire sous l'eau, etc. Il n'y a pas de mission, pas d'objectif, pas de carte, l'écran est épuré et vous laisse seul face à la désolation de ce monde vidé de son essence vitale.

Par moments, certains Dévoreurs viendront vous attaquer et vous devrez vous défaire d'eux grâce à un mélange d'esquives et d'attaques à coup de lancer d'âme. Cela n'est pas très intuitif mais a le mérite d'exister, de varier le gameplay et d'être assez peu fréquent pour ne pas devenir lassant.

Revenons sur le gameplay. Très plaisant, il nous permet de diriger Gaïa au doigt et l’œil, même si certains sauts sont difficiles à négocier à cause de la caméra. En effet, un petit cercle blanc est censé nous aider à mieux apprécier le saut (nous indiquant où nous allons atterrir sous nous) mais comme la caméra (très souvent) recule beaucoup trop (nous offrant une belle vision d'ensemble de l'environnement, certes) il est souvent difficile d'apercevoir ce cercle légèrement translucide. Bon, on s'en accommode car les sauvegardes sont régulières et les séquences à recommencer peu longues, mais tout de même c'est dérangeant pour un plateformer.

Il faut vous préparer également à spammer la touche (carre) car celle-ci est votre seul moyen de détection des esprits et des souvenirs. Ainsi, Gaïa entame un petit chant, et libère quelques orbes de lumière. Blanches quand il n'y a rien d'intéressant alentour, bleues lorsqu'un esprit est proche, et jaunes lorsqu'il s'agit d'un souvenir. Dans ces deux derniers cas, les orbes parcourent également quelques mètres dans la direction adéquate vous permettant de vous aider à vous diriger. Elles n'indiquent toutefois que l'orientation globale, à vol d'oiseau et ce sera à vous de trouver le chemin approprié.

La rejouabilité n'est pas très prononcée, puisque, aussi plaisant que soit le jeu, il n'y a pas grand chose à faire à part s'extasier devant les environnements et chercher les esprits et les souvenirs. C'est déjà pas mal me direz-vous. Certes, mais une fois fait, vous n'y reviendrez probablement plus.
Chasse aux trophées
La liste des trophées est assez courte, et assez plaisante. En effet, hormis les dix trophées liés à l'histoire, la plupart des récompenses (dix-huit pour être exact) seront attribuées pour une complétion à 100℅. Ainsi, vous devrez trouver tous les esprits et tous les souvenirs, vous obligeant à fouiller un peu les niveaux. Pour les esprits, une espèce de carte (représentée sous la forme d'une constellation) vous indiquera (un peu) les endroits où vous avez raté des esprits. Il existe une constellation par niveau, et les esprits de chaque constellation sont en fait représentés sous forme de points lumineux que vous verrez apparaître entre deux étoiles de la constellation (représentant en réalité les checkpoints du niveau). Ce n'est pas très précis mais aide tout de même grandement à la collecte.

Pour les souvenirs c'est encore moins précis puisque vous n'aurez d'autre aide qu'une petite bande dessinée par niveau. Chacune d'entre elles est composée de x vignettes, représentant les fameux souvenirs. Vous savez donc dans quel niveau vous en avez raté mais n'avez aucune indication quant à leur localisation dans celui-ci (à part la touche (carre) pour la découverte). Malgré tout, l'ensemble se fait sans trop de problèmes et reste agréable.

Le reste des trophées sera engrangé en réalisant des actions spécifiques x fois. Vous devrez par exemple chanter cent fois (ce que vous ferez forcément pour découvrir les esprits, etc.), caresser cinquante animaux ou faire pousser cent arbres. Un dernier trophée assez original (mais totalement inutile) consistera à vous rendre dans le jardin de Gaïa pour faire pousser un arbre grâce à une graine que vous n'obtiendrez qu'après avoir terminé le jeu. À noter que le jardin est online et qu'il est partagé entre tous les joueurs. Une façon de participer à la reforestation de la planète.

Le platine devrait donc être assez facile à obtenir.
Conclusion
Est ce qu'on bousille la planète ? Oui. Est ce qu'on veut se l'entendre dire à tout bout de champ, même dans les jeux vidéo ? Non. Pourtant c'est ce que fait After Us, mais il le fait intelligemment, de manière agréable et fun. Les mécaniques de jeu sont bonnes, même si on aurait aimé un peu plus de choses à faire que de la simple exploration, aussi enchanteresse soit-elle. C'est toutefois un jeu plaisant à découvrir, doté qui plus est d'un platine très accessible.
J'ai aimé
  • La direction artistique
  • Les mécaniques de jeu
Je n'ai pas aimé
  • Les performances, même en mode ''Performance''
  • Il n'y a rien à faire à part explorer
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Je recommande ce jeu : À tous

matrobymat (matrobymat)

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