On a testé les quatre premiers niveaux de A Plague Tale - Innocence

Par Bas ^, le 18-02-19 à 12:20
MEDIAS, PREVIEW, PS4



Aperçu lors du dernier What’s Next et présenté un peu plus en Décembre dernier avec quelques images, A Plague Tale – Innocence – m’avait personnellement intrigué : mélangeant action-infiltration et puzzle à résoudre en utilisant la lumière comme arme, le jeu présente un cadre historique relativement méconnu, à savoir la Peste Noire, sur fond d’Inquisition.

Développé par le studio bordelais Asobo, A plague tale – Innocence – est prévu pour le 14 Mai prochain. Invité la semaine dernière dans les locaux de Focus Home à découvrir les quatre premiers niveaux du titre, je ne me suis pas fait prier. Le jeu en vaut-il la chandelle ?



Même si la version que j’ai eu entre les mains n’était pas finale, elle en était très proche : il s’agissait en l’état des quatre premiers niveaux du jeu, cinématiques incluses. La localisation n’était pas encore terminée, mais le jeu sera disponible intégralement en français à sa sortie m’a-t-on assuré. En quelques mots, l’histoire se déroule dans le Royaume de France, pendant l’Inquisition et la Peste Noire, au XIVème siècle et on y contrôle Amicia, accompagnée de son petit frère Hugo. Les premières minutes du premier niveau permettent d’apprendre en douceur les commandes et de découvrir les mécaniques de votre fronde, qui vous permettra à la fois de combattre (un peu) et de déclencher des mécanismes à distance.





Après une course-poursuite dans les bois, une découverte macabre et le retour au château familial de la Rune font changer l’ambiance rapidement : d’un jeu coloré et automnal, A Plague Tale s’oriente rapidement sur un catalogue plus noir, plus sombre. Et globalement, le jeu offre des alternances de la sorte : certains passages fourmillent de vie et de lumière, tandis que les souterrains remplis de rats respirent la mort et l’angoisse. Très loin d’être un défaut, ces enchaînements mettent en valeur les qualités graphiques et les éclairages très réussis du jeu.



En termes de gameplay, A Plague Tale propose des choses intéressantes, sans être forcément innovant. Globalement, vous aurez à faire à deux sortes d’ennemis : les humains de l’Inquisition qui réagissent à la vue, avec une barre de détection qui se remplit rapidement lorsque vous êtes en face d’eux, et aux sons que vous faites, en marchant ou en les envoyant inspecter une jarre lancée au loin. Dès qu’ils vous prennent en chasse, vous n’avez que quelques secondes pour essayer de les perdre en vous cachant dans les hautes herbes ou en faisant le tour d’une maison par exemple : le jeu ne pardonne pas trop l’erreur et vos ennemis vous tueront immédiatement. Si vous espériez vous frayer un chemin à la fronde, vous repasserez : Amicia est une enfant, elle se comporte comme tel et ne peut pas affronter un groupe d’ennemis façon Ezio Auditore. Qu’on se le dise.



Vos autres adversaires dans le jeu seront les rats, redoutables meutes qui dévoreront tout sur leur passage. Dans ces phases-là, vous n’aurez pas à vous préoccuper de rester discret, mais vous devrez trouver comment illuminer les zones permettant votre progression. Si j’ai parlé des éclairages un peu plus tôt, il faut savoir que le jeu repose en grande partie sur ces jeux d’ombre et de lumière. Si certains mécanismes allumeront un brasero qui vous offrira un répit permanent, d’autres passages seront plus délicats, comme lors d’une fuite où vous devrez faire flamber les hélices d’un moulin, vous permettant d’éloigner les rongeurs quelques secondes tout au plus pendant lesquelles il faudra foncer jusqu’au point d’accalmie suivant.



Je pense que vous l’aurez compris à la lecture de cette (petite) preview, A Plague Tale m’a énormément plu. L’univers est bien rendu, que ce soit graphiquement ou en termes d’histoire. Contrairement à d’autres jeux, vous n’êtes pas tout puissant et le combat ne résoudra pas tous vos problèmes. À l’évidence, certains n’apprécieront pas ce genre, mais si vous cherchez un jeu d’infiltration avec des puzzles à résoudre, A Plague Tale devrait fortement vous plaire.

 

Un grand merci à toute l’équipe de Focus pour leur accueil – pardon pour le contretemps ! – et tout particulièrement à Marie-Caroline.



Mots-clés : A Plague Tale : Innocence, action, Asobo Studio, Focus Home Interactive, Infiltration, PS4, Puzzle

Bas ^ (Basseuh)

271
1103
3062
9340

Commentaires
Par Zaza
Merci pour tes impressions Bas', tu m'as donné envie de m'y pencher. J'aime assez les puzzle game, l'infiltration, l'univers médiéval en général, j'attendrai quelques vidéos de gameplay pour me fixer mais globalement un probable achat pour moi.

Je garderai un oeil sur les news qui passeront sur le site. :)
Par TalaTinzar
Merci pour ces impressions, me concernant je préfère ça et ghost of a tale aux insipides AAA de chez EA... mais bon ça ne regarde que moi ^^
Par Bas ^
j'attendrai quelques vidéos de gameplay pour me fixer mais globalement un probable achat pour moi
Je n'ai malheureusement pas pu record ma session, mais franchement ça m'a vraiment plu !
Par Zaykio
Il est extrêmement rare que je lise ce genre d'article, tant je ne veux pas me faire d'idées, réelles ou fausses, à propos d'un jeu qui a mon intérêt. Mais A Plague Tale fait partie de ceux qui vous accrochent le cœur au premier regard, et qui ne vous lâche plus ensuite malgré vos principes.
Ça me fait très plaisir de lire que ce jeu français semble être aussi digne qu'il est attirant.
Par Yohko_Kurama
Alors, je vais peut-être dire une bêtise, mais ça me fait penser à TLOU.

On fuit avec un enfant, on doit privilégier l'évitement d'ennemis et la discrétion (ici parce qu'on est une enfant, dans TLOU c'était par manque de munitions ou par économies de ces dernières).

Ce ne sont que quelques points communs que je vois en jetant un premier coup d’œil, et du coup je me demande si ce jeu sera fait pour moi, n'ayant pas accroché à TLOU (devoir prendre la fuite, je n'ai pas réussi à avoir le réflexe et je me suis souvent retrouvé en panique comme un couillon). A voir, puisque l'époque et le fil rouge historique me plaisent pourtant beaucoup.