On a testé : DOOM Eternal

Par Bas ^, le 21-01-20 à 19:17
MEDIAS, PREVIEW, PS4


La semaine dernière, j’ai été convié à venir essayer les premiers niveaux de Doom Eternal, la suite du reboot Doom, sorti en 2016 et développé par id Software. Dopé aux hormones, avec un gameplay ultra-nerveux où s’enchaînaient les combats dans des arènes avec des phases un peu plus plateformes, cet épisode avait été plutôt bien reçu par la critique, malgré une durée de vie un peu faiblarde et quelques bugs, sur la collecte des trophées notamment. Prévu pour le 20 mars 2020, cette suite est donc attendue au tournant pour voir si elle corrigera les petits défauts du précédent opus.





De ce que j’ai pu voir, le jeu reprend tous les codes du précédent volet, sans sourciller : nerveux et rapides, les combats s’enchaînent et on n’a pas trop le temps de souffler, juste le temps de récupérer un peu d’armure et des munitions. Au cœur de la mêlée, les doubles sauts et les ruées (un pouvoir de propulsion qui remplace l’esquive) permettent de passer d’un élément de décor à un autre ou de se rapprocher des démons pour venir les achever dans un glory-kill sanglant. De retour, ce système de finish au corps-à-corps permet de récupérer de la vie rapidement à condition d’avoir un peu entamé l’adversaire au préalable. Certaines nouveautés font toutefois leur apparition, comme la possibilité de brûler régulièrement les démons pour regagner cette fois de l’armure, indispensable quand les combats deviennent trop difficiles. Les plus tatillons se demanderont sans doute comment des démons peuvent brûler, rapport à l’Enfer où ils habitent normalement, tout ça, mais passons.







Côté armement, le jeu reste assez classique dans le choix (fusil à pompe, canon lourd, lance-roquette et fusil plasma pour les niveaux que j’ai pu essayer), mais il permet de personnaliser ses armes à l’aide de modules disséminés dans les niveaux : votre fusil devient en quelques secondes un sniper ultra-perforant et votre shotgun lance désormais des projectiles explosifs, à la manière d’un lance-grenades. Pas convaincu ? Il suffit de switcher d’un module à un autre pour que ce dernier devienne un fusil automatique et balaye les démons présents à grand coup de chevrotine. Quelques ajouts sur votre combinaison Predator vous permettront en outre de personnaliser un peu plus votre équipement, pour augmenter votre vie, votre armure ou vos munitions, ou pour modifier un comportement de gameplay, comme un meilleur contrôle dans les airs par exemple.





Côté bestiaire, les serviteurs des Enfers restent globalement les mêmes (diablotins, cacodémon, soldats par exemple), même si quelques nouveautés ont fait leur apparition, comme des gargouilles qui volent et obligent à relever un peu plus la tête, ou des carcasses, qui perturberont vos plans avec un bouclier énergétique un peu trop puissant. En purifiant les niveaux de la corruption de ces bêtes, vous pourrez obtenir des points, permettant d’améliorer un peu vos modules d’armes, en augmentant la vitesse de transition ou en réduisant le temps de rechargement. Certaines batailles optionnelles seront mêmes disponibles pour vous permettre de récupérer encore plus de bonus, pour encore plus d’améliorations.



Techniquement, le jeu tournait très bien, mais les versions présentées étaient toutes sur PC : je ne pourrai donc pas trop vous parler du portage console, même s’il devrait lui aussi tenir la route. En termes d’ambiance, la bande-son métal proposée collait parfaitement au rythme soutenu des combats et se calmait quand le sang des démons avait fini de couler.



Même s’il reste pas mal de choses à découvrir dans le jeu, cette présentation était de très bon augure pour la suite : Doom Eternal est un défouloir très plaisant à parcourir, avec beaucoup de possibilités pour faire coller son équipement à sa manière de jouer. Quelques éléments d’histoire (cinématiques et dialogues) et des collectibes à ramasser (oh, oh, ça sent le trophée…) permettaient en outre de découvrir l’origine du Slayer et de la présence des démons, même si cela ne devrait pas être la préoccupation principale des joueurs.

Un très grand merci aux équipes de Bethesda et à Alice de Minuit Douze pour leur accueil et leur temps !



Mots-clés : Bethesda, Bethesda Softworks, Doom, Eternal, FPS, ID, preview, software

Bas ^ (Basseuh)

271
1103
3062
9340

Commentaires
Par Beattlejew
La date du 20 mars est cochée dans mon calendrier, j'attends cette épisode avec impatience.

J'espère cependant que les trophées ne subiront pas les même problèmes que ceux de l'opus précédent, je trouverais ça fâcheux.