Chronique d'un chasseur fan de la première heure
DIVERS
Salut les chasseuses et les chasseurs,
Il y a toujours dans la vie des événements marquants. Votre premier amour, la naissance de vos enfants, etc... Mais il y a aussi votre vie vidéoludique. Et certains jeux vous laissent toujours une marque qui ne s'oublie pas.
J'ai eu cet événement l'année de mes quatorze ans. Une saga de longue date ayant fait ses armes sur les consoles de Nintendo arrivait avec un épisode, devenu depuis, mythique sur la PlayStation, première du nom.
Je parle de Final Fantasy et surtout de la saga de l'épisode sept. Certains me diront que le six est exceptionnel et je ne leur donnerai pas tort, pour y avoir joué quelques années plus tard. Mais cette saga a marqué un tournant dans ma vie de joueur. Elle est et restera, celle qui m'a donné envie de jouer à des jeux de rôles et à apprécier une histoire bien écrite avec des personnages forts, charismatiques ou torturés.
Comment ne pas être ému, avec un brin de nostalgie, lorsque vous entendez les premières notes de cet opening, composé par Monsieur Nobuo UEMASTU. Ou alors du très célèbre One Winged Angel et son intro, à grand coup de violon strident.
Sans parler de son méchant tout aussi charismatique, le bien nommé Séphiroth.
1997
Final Fantasy VII marquera un tournant dans l'histoire de Squaresoft. Un peu comme à l'époque où la société était proche de la faillite et qu'ils décidèrent de créer le jeu de la dernière chance, Final Fantasy, premier du nom.
Les chiffres sont là pour le prouver : Final Fantasy VII a été vendu à plus de 9 millions d'exemplaire à travers le monde, accroissant la renommé de Sony dans la conception de leur console et surtout amenant les producteurs Japonais à se tourner vers le vieux continent pour localiser les jeux de ce type, que nous appelons communément JRPG.
Nous sommes donc en 1997, plus précisément, en novembre. Comme très souvent je me rends chez mon ami d'enfance, et je le trouve en train de jouer à un nouveau jeu que je ne connais pas encore, Final Fantasy VII.
Je suis tout de suite subjugué par l'intensité des combats, la musique et les personnages. Et surtout par ce grand méchant. On dit souvent qu'un bon méchant fait toute l'histoire. Et c'est le cas ici ! J'ai toujours eu une préférence pour les êtres torturés avec un passif complexe (Hello Végéta, Dark Vador...).
Cette même année, mes parents divorcent et je me réfugie dans ma chambre pour y passer de longues heures à jouer. Mon père m'achètera pour mon anniversaire ce jeu. Et j'y jouerais longtemps, très longtemps. Plusieurs dizaines, voir centaines, d'heures, si je compte le nombre de fois où j'ai recommencé le jeu. Aller plus loin, plus vite ou alors prendre le temps de tout faire avant un certain point du jeu (RIP Aerith).
Et puis finir le jeu, encore et encore, pour revoir cette cinématique de fin où nous avons pour la première fois un film sous titrés de presque 30 minutes.
Après près de deux ans à y jouer, j'abandonne le jeu pour passer à d'autres. Je répondrais toujours fidèlement présent aux différents numéros de FF. Mais jamais les autres ne me laissent une trace comme celui ci. Mis à part peut être Final Fantasy VIII.
2005
Cette année là, mon cœur de joueur bat la chamade suite à la présentation d'une démo technique de la PS3.
Cette démo me donne un espoir, voir un jour mon jeu préféré remasterisé avec des graphismes de l'époque.
Malheureusement ce ne sera pas le cas. Malgré tout elle suscitera beaucoup d'intérêt pour les joueurs fans comme moi de ce jeu.
C'était sans compter sur Squaresoft, devenu Square Enix et le trailer d'un film diffusé lors du jump festa de 2003. Final Fantasy VII : Advent Children.
Quel plaisir de découvrir ce qui tient d'une suite au jeu originel !
J'y retrouve tout ce que j'ai aimé, les personnages, la musique...
Le film arrive chez nous en 2006, distribué directement en DVD, que je m'empresse d'acheter, le jour de sa sortie.
2006
Dirge of Cerberus, ou ce que j'appelle l'héritage de Vincent VALENTINE, le perso le plus taciturne de la saga, mais avec une classe d'enfer.
Ce jeu me déboussole par son approche. Adieu le jeu de rôle et bonjour le TPS. Mais ce petit défaut à mon sens, ne m'empêche pas de le finir à 100% et de connaitre un peu plus l'histoire de Vincent et de son alter ego Chaos. Et surtout il nous amène à une fin secrète permettant d'apercevoir l'antagoniste d'un prochain jeu de la saga Crisis Core : Final Fantasy VII.
2008
En juin de cette année là, je me retrouve à l'hôpital. Et le temps me semble incroyablement long. J'ai avec moi, ma fidèle PSP et surtout le jeu que j'attendais tant, Crisis Core : Final Fantasy VII.
Au travers de cet épisode, je découvre avec plaisir l'histoire de Zack FAIR. Personnage du premier épisode de Final Fantasy VII mais qui est vite survolé. Nous découvrons Zack, de sa rencontre avec Aerith, à ses interactions avec Séphiroth et du tristement célèbre passage de Nibelheim où le SOLDAT légendaire sombre dans la folie.
Ce jeu va me retourner. L'histoire du personnage est aussi joyeuse que triste et la fin ne peut laisser personne de marbre.
Ce qui aurait pu marquer la fin de la saga, n'en sera pas le cas car en 2015, contre toute attente, Square Enix fait l'annonce que j'attends maintenant depuis 10 ans. Final Fantasy VII aura le droit à un remake et non un remaster ! Donc une histoire originale mais fidèle au matériel de base.
2020
Après cinq longues années d'attente, en avril 2020, je commence Final Fantasy VII Remake.
Les premières minutes du jeu me laisse sans voix. J'en ai même des larmes qui montent, submergé par la beauté de ces images et par cette musique iconique. Ma fille me regarde inquiète. Je la rassure en lui disant que j'ai l'impression de revenir près de 20 ans en arrière.
Malgré tout je suis déstabilisé par l'approche du jeu. L'action RPG a bien sa place dans cet univers mais les premières heures me laissent plutôt froid. Et puis au fur et à mesure des heures et de la BO que j'écoute au boulot, je commence à l'apprécier de plus en plus.
En 2021 Square Enix sort une version Intergrade qui nous permettra de découvrir une histoire alternative avec la petite excitée de la vie, Yuffie.
2022
Surfant sur le principe des remasters, Square Enix nous sort fin 2022, une version remasterisé de Crisis Core : Final Fantasy VII, suffixé REUNION.
Ce que j'appelle le remaster du pauvre, me ramène à l'histoire de Zack. Je sens que le jeu a vieilli techniquement. Mais l'histoire est toujours aussi prenante.
Cette même année, l'annonce de la seconde partie de Final Fantasy VII Remake, maintenant suffixé Rebirth, me donne encore une "hype" impossible. Le rendez-vous est donné pour ce 29 février 2024.
Un State of play spécial a d'ailleurs eu lieu le 6 février avec la possibilité de télécharger une démo de ce second épisode.
Cette saga a une place à part dans mon coeur. J'ai joué à beaucoup de JRPG et à presque tous les épisodes FF, mais je reviens toujours à celui ci. Il est ma madeleine de Proust du jeu. Comme le doudou que mon fils traine partout avec lui.
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