htoL#NiQ : The Firefly Diary

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Infos complémentaires

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Date de sortie : 04/03/2015
Genre(s) : Action 
Territoire(s) : FRANCE

60 joueurs possèdent ce jeu
25 trophées au total
0 trophée online
12 trophées cachés

Platiné par : 17 joueurs (28 %)

100% par : 17 joueurs (28 %)


Note des joueurs :
5/5 - 1 note

Note des platineurs :
4/5 - 1 note

Test rédigé par Berserkguts60 le 12-10-2015 - Modifié le 07-12-2016

Introduction

htoL#NiQ :The Firefly Diary ou Hotaru no Nikki en japonais est sorti en Juin 2014 au Japon et en début d’année 2015 en l’Europe et aux USA. Il est édité par Nippon Ichi Software. Il n'est disponible qu’en version dématérialisée dans notre chère contrée et en version boite en Amérique et au Japon. HtoL#NiQ : The Firefly Diary est un jeu d'action/aventure mélangeant phases de réflexion et phases de plate-formes .
Nous nous retrouvons donc avec notre héroïne s’appelant Mion, ayant deux gros yeux et des cornes sur la tête. Elle se réveille dans une « sorte d’égout » avec deux lucioles et elle est totalement amnésique. Elle ne parle pas, elle va donc parcourir en compagnie de ces deux lucioles un monde qu’elle ne semble pas connaitre.

Ce genre « d’ovni » dans le paysage vidéo-ludique arrive trop peu souvent pour ne pas l’essayer. Je ne vais donc pas vous cacher mon impatience lorsque j’ai pu mettre la main sur ce petit bijou tout récemment. J’en avais entendu beaucoup de bien mais également qu’il ne faisait pas l’unanimité.
C’est donc, avec notre héroïne Mion, ainsi que ces deux lucioles, que je me suis plongé dans cette aventure enchanteresse et féerique, mélangeant différents univers plus fantastiques les uns que les autres.

Contenu du jeu

SI TU VEUX MOURIR, EN VEUX-TU EN VOILÀ

Le jeu commence en nous envoyant directement dans le menu. Celui-ci nous demande de toucher directement l’écran. C’est à ce moment que le jeu peut commencer. Il y a sur l’ensemble du jeu quatre chapitres et un chapitre caché. Chaque chapitre se compose de la façon suivante : une légère cinématique au début, la (grande) phase de plateforme et le boss final. En soi le jeu n’est pas très long si vous savez parfaitement ce que vous faites, il se termine en 2/3 heures environ. Cependant, pour le finir en si peu de temps, il faut connaitre parfaitement le jeu. Ce qui n’est pas le cas lorsqu'on l’essaye pour la première fois.

Le jeu est donc très court de base, mais il est particulièrement difficile, ce qui le rend beaucoup plus long. À l’heure où les jeux vidéo deviennent de plus en plus faciles pour convenir à un plus large public, HtoL#NiQ : The Firefly Diary fait figure d’ovni. En effet, les dies and retry sont omniprésents, c’est un jeu dont il ne faut pas abandonner à la première mort, car croyez-moi, vous allez mourir plus d’une fois sur certains passages (30/40 fois).

Dans ce jeu, il n’y aucun mode coopération, ni multijoueur. On est donc dans un jeu entièrement solo. C’est un peu dommage de ne pas avoir inclut un mode coopération sachant que l’on possède deux lucioles qui peuvent être manipulées.
Il faut savoir aussi qu’il n’y a quasiment aucun texte, ce qui est très intéressant sachant que le jeu est en anglais (parfait pour les anglophobes). Les seuls textes que vous aurez à lire sont le menu et le léger didacticiel. Donc ne nous mentons pas, si vous vouliez de la lecture, passez votre chemin. Mais la lecture n’est pas le but principal de ce jeu.

L’histoire n’avancera donc pas beaucoup tout au long du jeu, vous êtes une enfant perdue dans un monde féerique mais dangereux, totalement amnésique. Les seuls moments où l’histoire « avancera », ce sera lorsque votre héroïne découvrira une plante rose, vous emmenant dans ses souvenirs avec des graphismes très pixelisés. Et malheureusement, même en finissant le jeu, nous ne comprenons rien à l’histoire sans avoir débloqué le chapitre bonus.
Note : 3/5

Aspect technique du jeu

UN MONDE FANTASTIQUE PAS SI FÉERIQUE

Lorsque j’ai commencé le jeu, je n’ai pas pu m’empêcher de comparer HtoL#NiQ : The Firefly Diary au jeu LIMBO (jeu indépendant sorti sur xbox360 et pc). La comparaison avec ce jeu à chaque instant présente, HtoL#NiQ :The Firefly Diary est poétique et sombre à la fois. LIMBO possède également cette dimension poétique (le jeu est entièrement en noir et blanc) et cet aspect sombre (les ennemis sont tous des créatures se rapprochant de ce que nous n’aimons pas : araignées, insectes un peu « dégueulasses », monstres). Quant à HtoL#NiQ : The Firefly Diary, il a une véritable identité artistique, le jeu a son propre style, très difficile à décrire car il est vraiment unique. C’est un peu un mélange entre LIMBO (les ennemis sont des ombres et des plantes pas très accueillantes) et le jeu Machinarium (les couleurs, le côté artistique du jeu). L’univers du jeu est vraiment passionnant et le jeu nous emmène avec lui. On est à chaque instant émerveillé par les petits détails un peu partout à l’écran.

Techniquement parlant, HtoL#NiQ :The Firefly Diary s’en sort vraiment bien. Certains niveaux sont remplis de détails, l’éclairage est bien ficelé, et le jeu ne présente quasiment aucun aliasing. Le character design de l’héroïne et de ses deux lucioles (que nous aborderons plus en détail au prochain thème), ainsi que celui des monstres, sont très bien modélisés. Le seul reproche que l’on pourrait lui faire, c’est le manque de diversité des monstres.

Enfin, la bande son du jeu correspond parfaitement à l’univers de celui-ci. La bande son est très poétique, les bruitages sont parfaitement dosés que ça soit les machines, les plantes, ou lorsque l'on meurt 50 fois sur le même niveau.
Note : 5/5

Plaisir à jouer et à rejouer

LE FULL TACTILE, UNE FAUSSE/BONNE IDÉE ?

Voila l’un des principaux aspects du jeu : son gameplay. Encore une fois, la comparaison avec LIMBO est très importante ici. Nous ne faisons que reculer ou avancer en résolvant des énigmes dans un décor en 2D. Exactement le même gameplay que LIMBO, à la différence que celui-ci est un homme.
Dans ce jeu, comme dit précédemment, vous contrôlez notre belle héroïne, Mion, ainsi que deux lucioles : la verte qui est dans la lumière et la violette qui est dans l’obscurité. La différence avec les autres jeux vidéo, c’est que HtoL#NiQ : The Firefly Diary est ENTIÈREMENT tactile !! Et un jeu entièrement tactile ce n’est vraiment pas commun sur les consoles portables (oublions les smartphones et autres jeux sur téléphones portables).

On contrôle donc l’héroïne avec l’écran face de la PS Vita. Pour déplacer celle-ci, il faudra mettre son doigt à l’endroit où l’on souhaite la faire se déplacer, il faut savoir que l’héroïne ne peut pas sauter, elle peut seulement monter une échelle et monter sur des petits accoutrements. Il faut savoir aussi que votre doigt ne contrôle pas l’héroïne, mais la luciole verte. L’héroïne va suivre cette luciole verte, peu importe ce que celle-ci réalise. On pourrait donc comparer l’héroïne à un « zombie » ne réfléchissant pas un seul instant. Cette luciole va également nous permettre d’activer certains interrupteurs si l’héroïne est à coté, demander à celle-ci de prendre des corps, faire bouger des plantes… On pourra également demander à Mion de s’accroupir pour effectuer plusieurs actions sans que notre héroïne ne bouge.

Mais il n’y a pas que la luciole verte que l’on pourra contrôler, il y a aussi son homonyme violette. Pour la contrôler c’est simple, il suffit d’appuyer sur le pavé tactile arrière de la PS Vita et de laisser son doigt appuyé dessus pour la contrôler. Celle-ci sera alors projetée dans un monde de ténèbres qui figera le temps et qui permettra d’activer certains mécanismes dans les niveaux. Il faudra donc jouer à la fois avec les mécanismes, mais également avec les ennemis (qui sont principalement des ombres) afin d’activer les mécanismes inaccessibles. Car oui, autant avec notre luciole verte on peut aller n’importe où, autant avec la violette on ne peut pas. Nous sommes obligés de se déplacer dans les zones d’ombres.

Le gameplay est donc simple à prendre en main, cependant il y a un problème avec le full tactile : la précision. Celle-ci fait parfois défaut. En effet, on va dire que pour ce genre de jeu, avoir des gros doigts n’est pas du tout un avantage. À certains moments, contrôler la luciole est H-O-R-R-I-B-L-E. le parfait exemple est celui dont on doit amener notre gentille petite luciole à la fin d’un labyrinthe dont on ne doit pas toucher les bords sous peine d’être cramé sur place. Bien évidemment, vous avez environ 2 cm pour déplacer votre luciole, avec pleins d’obstacles entre-temps. Je ne vais donc pas vous mentir, la précision sur ce genre de niveau est primordiale et malheureusement, le tactile n’est pas la meilleure solution (une mise à jour récente permet cependant d’utiliser le joystick, je ne l’ai malheureusement pas essayé, pensant qu’il fallait mieux tester le jeu comme à sa sortie). Aussi, le fait que ça soit tactile nous empêche à certains moments de voir les ennemis, ce qui nous oblige à utiliser des stratagèmes pour résoudre le problème.

L’autre gros point noir, c’est le tactile sur l’écran arrière. L’idée de base est fortement sympathique, mais devoir rester appuyé sur l’écran arrière de celle-ci juste pour déplacer la luciole et re-appuyer sur l’écran pour la faire disparaître n’est pas si facile. Car re-appuyer sur l’écran sert aussi à activer les « mécanismes » du niveau. Je vous laisse donc imaginer si deux mécanismes sont l’un à côté de l’autre et qu’il faut activer l’un des deux en premier sinon on meurt ou la tache est plus difficile … heureusement que ces situations sont rares, mais elles existent.
C’est donc vraiment dommage d’avoir fait un jeu entièrement tactile, certes c’est très facile à prendre en main et très original, mais l’ajout de touches dès le départ aurait été un bon compromis et aurait permis une meilleure précision.
Note : 2/5

Plaisir à faire les trophées, le Platine / 100%

LA PERSÉVÉRANCE VIENT A BOUT DE TOUT

Comme chaque jeu, certains trophées sont liés à notre progression dans celui-ci. De ce point de vue il n’y a rien à redire. Il y a un trophée en or pour chaque boss de fin de chapitre, il faudra battre les boss en respectant certaines conditions comme ne pas mourir une seule fois, tuer le boss en utilisant le nombre minimal de caisses explosives. Certains de ces trophées peuvent être obtenus assez naturellement, ils sont assez faciles à obtenir de manière générale. De plus, certains trophées pourront être gagnés en réalisant certaines conditions spécifiques dans le chapitre, ce qui rend la chasse aux trophées d’autant plus passionnante.

Il y a également un trophée lié aux fameuses plantes roses (vous savez, celles qui vous font remonter dans vos souvenirs), le but est simplement de toutes les récupérer (il y en a 13 en tout), le plus difficile c’est de les localiser. Heureusement, on peut démarrer n’importe quel chapitre à partir du menu principal. De plus, ce trophée est plaisant a réaliser puisqu’il permet d’obtenir le chapitre caché et d’obtenir la vraie fin du jeu.

Les GROS trophées qui sont réellement difficiles sont ceux liés aux fameux « labyrinthes » et au boss de fin. Pour les phases de labyrinthe, c’est simple, il ne faut pas mourir et atteindre la fin de celui-ci dans un temps imparti. Bien évidemment, si vous mourrez, il faudra relancer entièrement le chapitre. Concernant le dernier boss de fin, il faudra répondre correctement à l’ensemble de propositions lors de deux mini jeux. Ce trophée est vraiment lié à la chance, le boss va tellement vite qu'on ne peut même pas observer.

Vous l’aurez donc compris, les ¾ des trophées sont plaisants à réaliser puisqu’ils correspondent bien au style de jeu, ils sont exigeants sans pour autant être impossibles. Le problème c’est le dernier quart, ces trophées sont quasiment impossibles à obtenir. Soit il ne faut pas avoir peur de refaire le chapitre (oui oui, le chapitre) depuis le début juste parce qu’on est mort une fois, au risque de jeter par la fenêtre votre PS Vita. Soit c’est par la chance, et dans ce cas il vous en faudra beaucoup et vous n’avez pas de copine. Donc le plaisir n’y est pas concernant ce dernier quart. Par conséquent, c’est très difficile d’obtenir le platine et de prendre plaisir à l’avoir.
Note : 3/5

Conclusion

HtoL#NiQ : The Firefly Diary n’est clairement pas un jeu mauvais. À titre de comparaison, nous pourrions dire que c’est un Kinder surprise avec un mauvais jouet ou un beau repas dont il n’y a que la façade de jolie. C’est un jeu qui a indéniablement de très bonnes qualités comme une très belle plastique ou une très bonne bande son, mais qui se retrouve gâché par un gameplay qui aurait pu être amélioré, rendant indirectement le jeu plus difficile et plus long que ce qu’il aurait dû être. Malgré ces quelques défauts, il possède une bonne rejouabilité afin d’obtenir la vraie fin de l’histoire ainsi qu’un très bon challenge (j’ai réalisé ce test comme à la sortie du jeu, il n’y avait donc pas la possibilité de jouer avec les touches de la PS Vita).
Contenu du jeu
Aspect technique du jeu
Plaisir à jouer et à rejouer
Plaisir à faire les trophées
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Je recommande ce jeu : Aux acharnés, À un public averti, Aux chasseurs de trophées/platine difficile

Berserkguts60 (berserkguts60)

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