Danganronpa : Trigger Happy Havoc

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Infos complémentaires

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Date de sortie : 14/02/2014
Genre(s) : Réflexion, Visual novel
Territoire(s) : FRANCE

291 joueurs possèdent ce jeu
38 trophées au total
0 trophée online
9 trophées cachés

Platiné par : 122 joueurs (42 %)

100% par : 122 joueurs (42 %)


Note des joueurs :
4.9/5 - 16 notes

Note des platineurs :
4.4/5 - 13 notes

Test rédigé par DarkCid le 29-09-2014 - Modifié le 07-12-2016

Introduction

Développé par Spike Chunsoft et édité par NIS America, Danganronpa : Trigger Happy Havoc est l'adaptation du jeu éponyme sorti en novembre 2010 sur PSP (uniquement au Japon). L'histoire nous place à la Hope's Peak Academy, une école élitiste n'accueillant entre ses murs que les meilleurs étudiants dans leur domaines respectifs, qu'il soit intellectuel, sportif ou autre. Profondément normal, Makoto Naegi est pourtant accepté dans cette école prestigieuse suite à un tirage au sort faisant de lui le l’élite des lycéens chanceux. Mais quand Makoto entre dans l’école, il perd connaissance et se réveille dans une salle de classe dont les fenêtres ont été lourdement barricadées. Après avoir rencontrer les 14 autres lycéens de sa promotion, lui et sa classe sont alors convoqués par un ours en peluche inquiétant, se présentant comme leur principal, qui leur annonce qu’ils vont devoir passer le restant de leurs jours enfermés dans cette école. Le seul moyen pour eux de sortir… est d’assassiner l’un des leurs. C’est ainsi que le plus cruel des jeux de massacre commence, sous le rire diabolique du principal Monokuma.

Contenu du jeu

En ces temps de remakes, de reboots et surtout de suites de suites de suites, il est bon de voir débarquer sur nos petites consoles des licences sortant de nulle part. Le jeu n’invente pas la roue, piochant allègrement dans un Virtue’s Last Reward (du même développeur) et dans la série des Phoenix Wright. Mais avec de telles sources d’inspiration, on ne peut que saliver. Si le jeu dans sa partie Visual Novel est assez classique pour ne pas dire trop (quelques embranchements scénaristiques n’ont jamais fait de mal), Danganronpa sait rendre hommage à la série de Capcom avec d’une part des personnages très particuliers (genre une lycéenne de 2 mètres plus musclée qu’un Schwarzy de 30 ans pour ne citer qu’elle) et des tribunaux à rebondissements multiples magistralement mis en scènes.
Le jeu se décompose en deux modes : l'histoire et un mode alternatif sans meurtres. La difficulté est correcte, bien que certaines affaires soient assez complexes, les différentes étapes des tribunaux nous guident naturellement vers le meurtrier.
Changement total d'ambiance avec l'autre mode de jeu qui s’apparente plutôt à un jeu de gestion où vous envoyez les lycéens collecter des ressources dans l'école afin de construire des objets. la moitié du temps étant consacré à la collecte, l'autre vous permet de passer du temps avec vos camarades et d'apprendre à les connaître.
Note : 4/5

Aspect technique du jeu

Le jeu se décompose en plusieurs phases. Pendant une bonne partie du jeu, vous serez amenés à parcourir l’école en quête d’indice sur la nature de ces lieux (et surtout d’un moyen de vous échapper). Ces déplacements dans les couloirs de l’école se font à la manière d’un FPS. Vous parcourez donc l’école à pieds, allant de salles en salles, ces dernières optant pour une vue héritée d’un point’n click, vous restez sur place en analysant les différents éléments de la pièce. Premier bon point ici, vous avez dès le départ droit à une capacité mettant en évidence les éléments notables. Le gameplay change complètement dès lors que vous entamer les « Class Trial », sortes de tribunaux où vous devez débattre afin d’identifier le meurtrier (qui a dit Phoenix Wright ?). Les Class Trial sont constitués de mini-jeux qui s’enchaînent avec rythme sous l’œil vigilant de Monokuma.

Graphiquement parlant, le jeu est assez beau, adoptant un aspect manga pour les personnages représentés en 2D dans des environnements 3D, ce qui donne une touche particulière mais pas désagréable. Niveau bande-son, même si on passe pas mal de temps à écouter les mêmes choses, les musiques ont au moins l’avantage de coller parfaitement à l’ambiance. Point positif, les temps de chargement sont pour ainsi dire inexistants.
Note : 5/5

Plaisir à jouer et à rejouer

Parlons un peu de la durée de vie du jeu. Celui-ci étant intégralement en anglais pour les textes, votre niveau dans la langue de Shakespeare est du coup très influente sur votre temps de jeu. Comptez néanmoins dans les 15 heures pour finir l’histoire, entre 40 et 50 pour obtenir le trophée Platine qui vous demandera de jouer à un mode de jeu alternatif où vous devrez récolter des ressources pour le compte de Monokuma tout en passant un peu de temps avec vos camarades. En tant que Visual Novel, il est évident que la rejouabilité est très faible, l’histoire ne proposant aucun embranchement à l’exception d’une fin alternative déblocable au chapitre 5. Vous aurez néanmoins la possibilité de rejouer les niveaux via la sélection de chapitre qui propose de vous emmener directement aux Class Trial. D’ailleurs prenez garde, ne commencez pas un Class Trial si vous n’avez prévu de jouer que 10 minutes, ces phases de jeu durent généralement une bonne heure (pour les plus courts) et sont diaboliquement prenantes.

Petit point noir cependant concernant les textes. Comme je vous l’ai dit, ils sont nombreux, très nombreux, et par moment trop nombreux. Il ne sera par rare de s’entendre crier sur sa Vita, lui expliquant que vous avez bien compris et qu’il serait temps de passer à la suite, sans parler des flashbacks un peu trop persistants.
Note : 4/5

Plaisir à faire les trophées, le Platine / 100%

Comme on dit, gardons le meilleur pour la fin, parlons des trophées à présent. Ceux-ci sont relativement simples et ne vous demanderont pas un talent fou (sauf en anglais). Tous les trophées ou presque sont tournés vers l’histoire principale mais aussi celle de vos camarades. Les développeurs nous livre ainsi une bonne motivation afin d’en apprendre un maximum sur les divers protagonistes. C’est ainsi plus d’une quinzaine de trophées qui vous demanderont de tout savoir sur tout le monde. Il faudra néanmoins refaire plusieurs fois le School Mode, mode de jeu alternatif pouvant néanmoins se boucler en 2-3 heures, surtout en abusant des dialogues en accéléré.

Niveau collecte, il y en a un peu mais fort heureusement elle sait passer inaperçue. Vous devrez en effet collecter des pièces dont la quantité totale est quasi infinie (pas besoin de se demander si vous avez bien penser à prendre la pièce cachée à tel endroit dans tel chapitre). Les présents à collecter se trouvent tous au même endroit et demandent plus de chance que de recherche pour les obtenir.

Enfin, quelques trophées sont liés aux Class Trial et c’est tant mieux, il aurait été dommage que les phases les plus intéressantes du jeu n’ai pas quelques trophées. Ceux-ci ne pénalisent d’ailleurs pas ou très peu le plaisir de ces moments. Que du bonheur donc.
Note : 5/5

Conclusion

Je pense que la note parle d’elle-même, le jeu est un véritable petit bijou pour la Vita. Une histoire passionnante, des graphismes manga au poil, une gameplay intéressant… Bref, si vous n’êtes pas allergique à l’anglais, ne passez pas à côté de cette merveille.
Contenu du jeu
Aspect technique du jeu
Plaisir à jouer et à rejouer
Plaisir à faire les trophées
18
Je recommande ce jeu : À tous, À un public averti

DarkCid (Twilight_Angel75)

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