Danganronpa 2 : Goodbye Despair

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Infos complémentaires

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Date de sortie : 04/09/2014
Genre(s) : Réflexion, Visual novel
Territoire(s) : FRANCE

171 joueurs possèdent ce jeu
47 trophées au total
0 trophée online
11 trophées cachés

Platiné par : 75 joueurs (44 %)

100% par : 75 joueurs (44 %)


Note des joueurs :
4.9/5 - 9 notes

Note des platineurs :
4.8/5 - 4 notes

Test rédigé par DarkCid le 29-09-2014 - Modifié le 07-12-2016

Introduction

Développé par Spike Chunsoft et édité par NIS America, Danganronpa 2 : Goodbye Despair est l'adaptation de Super Danganronpa 2 sorti sur PSP en 2012. Se déroulant après le premier épisode (bien que cela ne soit pas forcément évident à comprendre au début), le jeu nous place là encore dans le corps d'un lycéen à priori sans talent particulier au milieu de 15 autres qui eux en revanche sont les maîtres de leur discipline : cuisine, athlétisme, médecine pour les plus classiques ou encore yakuza ou dresseur de hamsters pour les plus originaux. Toute cette jolie bande bien dérangée va se retrouver comme par magie sur Jabberwock Island, une station balnéaire paradisiaque mais étrangement déserte, pour un voyage scolaire mené par une peluche vivante en forme de lapin nommée Usami qui vous demande de récolter les Hope's Fragments représentant votre amitié envers vos camarades. Une bien étrange demande mais qui va disparaître tandis qu'un rire familier résonne : Monokuma est de retour ! Et dans ses bagages, il a amené avec lui des robots gigantesques afin de faire respecter ses règles macabres : seul celui qui aura commis le crime parfait pourra quitter l'île. Et tout comme Usami, vous ne pouvez que regarder ce paradis devenir un enfer...

Contenu du jeu

Tout comme le premier volet, Danganronpa 2 est un subtile mélange entre un visual novel et un jeu d'enquête à la Phoenix Wright. Le jeu partage encore une fois avec la saga de Capcom un panel de personnages haut en couleur et pour une bonne partie d'entre eux, complètement fêlés. Entre un dresseur de hamsters qui se prend pour démoniste, une musicienne vivant à 200 à l'heure ou une princesse aux coutumes étranges, vous ne risquez pas de vous ennuyer en apprenant à les connaître. Et c'est bien là un point fort de ce second volet par rapport au précédent, c'est que les personnages ont tous une certaine profondeur, on apprend à les aimer, à les détester et les meurtres nous paraissent moins gratuits dans la mesure où les motivations des tueurs sont mieux mises en avant.

Le jeux opte encore une fois pour des tribunaux où les arguments vont dans tous les sens, avec certains mini-jeux qui font leurs retours, souvent améliorés mais aussi des nouveaux, parfois sortis d'on ne sait où comme le Logic Dive, une sorte de jeu de skate dans un tunnel en 3D. Dans la majeure partie, les différentes affaires sont plus intéressantes que celle du premier épisodes, en particulier celles des chapitres 4 et 5. Le chapitre final quant à lui compense sa relative facilité par un défilé de révélation chocs qui donneront à ceux trouvant à cet épisode un léger goût de déjà-vu un intérêt non négligeable.

Concernant le reste du jeu, nous avons encore ici droit à un mode alternatif sans meurtres s’apparentant à une jeu de gestion où vous pourrez plus librement faire connaissance avec vos camarades. À cela se rajoute un autre mini-jeu vous mettant aux commandes de votre professeur en forme de lapin devant se défaire des robots de Monokuma. Vous avez également accès à une light novel vous racontant une autre version de Danganronpa 1. Bref, plus de contenu, plus de bonheur.
Note : 5/5

Aspect technique du jeu

Comme pour le premier volet, le jeu varie les plaisir au niveau de son aspect. Les personnages dans un premier temps sont tous dessinés façon manga avec tout ce que cela implique en général (comme le coach et ses muscles pouvant faire pâlir de jalousie un Saiyan, ou encore certaines filles à la poitrine plus que généreuse). Les décors abordent encore une fois un look un peu bizarre mais qui ne manque pas de charme. On les parcours d'ailleurs de plusieurs façon. La vue à la première personne se limite à seulement certains lieux bien précis, ce qui n'est pas plus mal car ce mode de déplacement n'est pas des plus pratiques. Ailleurs on optera pour du déplacement à la point'n click plus logique vu le genre du jeu. Et pour passer d'un lieu à un autre, vu de côté du héros marchant ou courant autour de l'île. La direction artistique est donc encore une fois très particulière, mais elle fait mouche, surtout pendant les procès encore plus nerveux qu'avant.
Concernant l'ambiance musicale, bien qu'un peu redondantes, les musiques collent parfaitement à l'ambiance : tranquille pendant les phases de découvertes et de détentes, oppressantes pendant les enquêtes et stressante pendant les Class Trials. Le jeu propose également les voix japonaises et anglaises, mais bon, les voix anglaises hein... Les voix d'origines sont bien plus agréables et collent parfaitement aux personnages.
Enfin, parlons un peu des contrôles. Le jeu étant sur Vita, une grande partie du jeu peu être jouée à l'écran tactile mais la maniabilité n'est pas terrible de ce côté, mieux vaut utiliser les touches de votre console. Le jeu n'en ai que plus agréable. Seuls certains mini-jeu peuvent s'avérer mieux conçus pour le tactile.
Note : 5/5

Plaisir à jouer et à rejouer

Etant donné que le jeu est en grande partie un visual novel, il va de soit que le plaisir de jeu passe par l'intérêt de l'histoire. Et là pas de soucis à avoir, elle est encore une fois passionnante, surtout pour ceux ayant fini le premier épisode. Bien qu'elle puisse paraître un peu copiée/collée sur sa grande sœur, elle dévoile toute sa superbe au cours d'un chapitre final riche en rebondissements inattendus et dont il serait criminel de vous dévoiler ne serait-ce qu'une miette. Surtout que les mystères s'accumulent au fil des 5 premiers chapitres, entre l'étrange présence au casting d'un Byakuya Togami ayant gagner pas mal de poids, un étrange compte à rebours au centre de l'île, l'existence d'un traître, la relation entre Usami et Monokuma ou encore le but de la mystérieuse Future Fondation... toutes vos questions trouvent réponse dans un final grandiose venant ponctuer entre 20 et 30 heures de jeu.
Le jeu est malheureusement entachée de quelques défauts qui nuisent au plaisir de jeu. Déjà les dialogues sont encore une fois nombreux, très nombreux ou plutôt trop nombreux. 40 lignes de textes pour expliquer quelque chose que vous avez compris bien avant la première ligne, c'est beaucoup. Niveau rejouabilité, le principe même du jeu fait qu'on pas vraiment envie d'y revenir. Bien qu'excellent, les Class Trials sont bien moins passionnant dès lors que vous savez déjà comment s'est passé le meurtre à la seconde près.
Note : 4/5

Plaisir à faire les trophées, le Platine / 100%

Concernant les trophées, les joueurs du premier opus ne seront pas perdus, en tout cas en grande partie. Toujours très peu de chose lié à l'histoire, toujours quelques trophées concernant le mode alternatif de l'histoire (l'Island Mode pour ne pas le citer) sans parler de quelques défis concernant les Class Trial. On avance en terrain connu donc. Toutefois, connu ne veut pas forcément dire agréable. Sans aller non plus dans le mauvais, la chasse au trophée saura être un peu ennuyeuse par moment. L'Island Mode, comme le School Mode avant lui, n'est guère intéressant une fois fini une première fois car les moments passés avec nos camarades ne nous apprennent rien sur eux. Bien que pouvant se finir assez vite, 4 parties complètes de ce mode finissent par par avoir raison de notre patience, et la touche (rond) servant à accélérer les dialogues s'utilise alors plus que les autres. C'était certes déjà le cas dans le premier, sauf que cette fois-ci il faut en plus s'occuper d'un animal de compagnie dont la compagnie nous laissera de marbre vu qu'à part chier il ne sait rien faire d'autre.

Le pire sera le troisième mode de jeu, "Magical Miracle Girl Monomi", un pseudo jeu d'action où vous incarnez votre professeur lapin se battant contre des robots à l'aide de cercles magiques. Si ce jeu se boucle vite, il faut malheureusement le refaire de nombreuses, très nombreuses fois pour obtenir tout l'équipement de Monomi. La tâche est longue et rébarbative.

Toutefois, je ne vous cite ici que les points négatifs alors que je mets 4/5. C'est uniquement pour vous prévenir qu'il y a des passages ennuyeux dans la chasse, mais pas difficile pour autant. Le jeu vaut bien son 3/10 car obtenir le (Platine) se fait sans grande difficulté. Certains trophées sont même très agréables à obtenir, comme ceux des Hope's Fragments car vous en apprenez beaucoup sur vos camarades, ce qui vous permet de mieux comprendre leur façon d'être dans l'histoire principale.
Note : 4/5

Conclusion

Tout comme son prédécesseur, Danganronpa 2 est une perle. Bien sûr, sans maîtrise de l'anglais, impossible d'en profiter, mais quand on maîtrise un minimum la langue de Shakespeare (et que l'on possède une Vita, faudrait pas l'oublier), il serait dommage de passer à côté d'un des meilleurs titres de la portable de Sony. Et si vous avez fini le premier épisode, c'est encore mieux et je suppose même que vous n'aurez pas besoin de ce test pour foncer acheter ce jeu. L'histoire est passionnante, les graphismes, sans être une claque visuel, ont un charme fou et le casting vaut le détour à lui tout seul.
Contenu du jeu
Aspect technique du jeu
Plaisir à jouer et à rejouer
Plaisir à faire les trophées
18
Je recommande ce jeu : À tous, Aux fans de la série, À un public averti

DarkCid (Twilight_Angel75)

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