Hatoful Boyfriend

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Infos complémentaires

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Date de sortie : 21/07/2015
Genre(s) : Visual novel
Territoire(s) : FRANCE

850 joueurs possèdent ce jeu
17 trophées au total
0 trophée online
0 trophée caché

100% par : 402 joueurs (47 %)


Note des joueurs :
3/5 - 25 notes

Note des 100% :
3.3/5 - 24 notes

Test rédigé par V-Phantomhive le 03-08-2015 - Modifié le 07-12-2016

Introduction

Japon, an 2187. Dans une classe comme presque toutes les autres...

- "Hm, hm... Un peu d'attention tout le monde ! Le cours va bientôt commencer." déclara le professeur Kazuaki.
- "Vous avez enfin terminé votre sieste, professeur ?" demanda Ryouta.
- "Grand dieu... ce n'est pas comme s'il allait nous apprendre quoi que ce soit de toute façon" rétorqua Sakuya.
- "Okosan veut du pudding !" lança Okosan.

- "Bien, bien, vous êtes tous là..." reprit Kazuaki. "Aujourd'hui, je vous propose d'étudier l'origine de la civilisation aviaire, si vous le voulez bien. Comme vous le savez sans doute, à l'époque où les oiseaux étaient encore des animaux sauvages ou parfois domestiques, un virus connu sous le nom de A(H5N1) fit son apparition. Tout d'abord, il infecta les seuls oiseaux, puis il muta et contamina les êtres humains. Cette souche mutante extrêmement contagieuse provoquait un taux de mortalité très élevé. Il devint rapidement clair que ce virus représentait une menace pour la survie même de l'espèce humaine. C'est pourquoi les humains développèrent un puissant virus afin d'exterminer les oiseaux et d'empêcher A(H5N1) de déclencher une pandémie.

Malheureusement, le nouveau virus ne fonctionna pas comme prévu. Les oiseaux infectés ne moururent pas. Au lieu de cela, leur cerveau se développa en taille et en capacité. À commencer par celui des pigeons. Parallèlement, le développement de la vie sociale chez les oiseaux eu un impact considérable sur leurs prédateurs. Après l'échec de leur tentative désespérée, les humains se retrouvèrent sans défense contre le virus A(H5N1). La plupart moururent...

Les survivants se divisèrent en deux catégories. D'un côté, ceux qui acceptaient de cohabiter avec notre espèce, et de l'autre, des extrémistes radicaux bien décidés à nous voler dans les plumes. Cette profonde scission trouva un triste écho dans notre bipartisme politique actuellement constitué puisque le Parti des Colombes met tout en oeuvre pour pacifier les relations avec les humains tandis que le Parti des Faucons souhaite purement et simplement anéantir leur espèce.

L'école dans laquelle vous vous trouvez suit depuis toujours les mouvances du Parti des Colombes. Nous prônons la paix et considérons que la Terre appartient à toutes et à tous. D'ailleurs, en gage de sa bonne volonté, l'Académie accueille cette année une ambassadrice de l'espèce humaine. Elle suivra les mêmes cours que vous et sera considérée comme une élève à part entière. Je vous demande de la traiter avec respect", conclut le professeur Kazuaki.

- "Quoi ?! Une bipède au sein du prestigieux établissement qu'est Saint PigeoNation ? C'est grotesque !" s'écria Sakuya.
- "J'espère que nous nous entendrons bien..." murmura silencieusement Ryouta.
- "Est-ce que l'humaine va ramener du pudding ?" demanda Okosan.

- "Oh, je crois qu'elle arrive." reprit le professeur Kazuaki. "Merci de faire un chaleureux accueil à Mademoiselle...

Contenu du jeu

... Nom, prénom". Telles seront les deux premières questions auxquelles vous aurez à répondre dans Hatoful Boyfriend, un visual novel atypique venu tout droit du Japon. Adapté sur PlayStation 4 et PlayStation Vita par Devolver Digital et Mediatonic, le jeu paru pour la première fois sur l'archipel nippon en 2011 grâce à la ténacité d'un unique développeur, Moa Hato, mangaka de profession.

Ce "roman interactif" vous place dans la peau d'une jeune lycéenne (pour ceux qui se poseraient la question, le sexe ne peut pas être changé) fraîchement débarquée à St.PigeoNation, la plus belle académie de pigeons, par les pigeons, pour les pigeons. Aux côtés de vos camarades volatiles, vous vivrez une année scolaire intense mêlant cours, loisirs, liens sociaux et complots dans une lecture empruntant le chemin de la simulation de rencontre.

Au nombre de neuf (dont une créée spécialement pour les versions PlayStation), les romances proposées par Hatoful Boyfriend vous feront découvrir des personnages (ou plutôt devrions-nous dire des oiseaux) hétérogènes. Si le jeu n'évite pas les poncifs du genre (on retrouve forcément le meilleur ami un peu timide, le sportif pas très malin et le "beau gosse" coureur de jupons), ce ne sont pas moins des histoires variées et originales qui se dévoileront à vous à mesure que vous vous rapprocherez de l'élu de votre coeur.

Pour ce faire, vous devrez apprendre à cerner les centres d'intérêt de votre pigeon charmant tout en veillant à maximiser les interactions avec ce dernier. Cela passera notamment par la bonne gestion de votre emploi du temps et surtout par la sélection de réponses appropriées. Ponctuellement, le jeu vous fera entrer en action en vous permettant d'influer sur la trame narrative à travers de nombreuses questions dont les réponses seront laissées à votre entière discrétion. Déciderez-de vous inscrire au club d'athlétisme ou à la bibliothèque ? Préférerez-vous suivre un cours de Maths ou un cours de Musique ? Laisserez-vous tel ou tel pigeon vous raccompagner chez vous ou l'éconduirez-vous sans ménagement ? Ce sont à toutes ces interrogations très concrètes que vous devrez répondre au cours de votre année scolaire.

Mais attention, il vous faudra faire preuve de discernement : froisser un pigeon, c'est s'assurer de le perdre pour toujours. Pour le dire autrement, il ne s'agira pas de répondre bêtement mais bien de s'impliquer dans chaque histoire en prenant en considération ce que vos interlocuteurs vous disent, condition sine qua non pour terminer l'année aux ailes d'un brave et valeureux pigeon.

Ces épilogues romantiques nous amènent d'ailleurs au dernier point de cette section, et non des moindres : la durée de vie du titre. Même si les "visual novel" ne sont pas réputés pour leur durée de vie, la première romance que vous expérimenterez sur Hatoful Boyfriend vous décontenancera certainement dans la mesure où vous en verrez le bout en à peine une heure de lecture. C'est court, et si vous n'avez pas accroché au soft, vous crierez sans doute au scandale. Si, au contraire, ces pérégrinations ailées vous ont convaincu, vous prendrez grand plaisir à lancer une nouvelle partie afin de découvrir et d'approfondir tous les embranchements scénaristiques possibles. Dans cette hypothèse, l'opus saura votre apporter entière satisfaction : neuf oiseaux à séduire (pour autant d'épilogues différents), cinq fins secondaires, une mauvaise fin et une "vraie" histoire cachée sont proposés au joueur. Mention spéciale à l'histoire cachée qui, à elle seule, vous occupera au moins pendant trois heures.

Répétitif dans ses événements mais diversifié dans ses ramifications scénaristiques, Hatoful Boyfriend offre un contenu dual : en amont, une romance initiale courte et laconique ; en aval, treize autres romances à découvrir brossant le portrait d'une histoire cachée bien plus profonde qu'il n'y paraît.
Note : 3/5

Aspect technique du jeu

Dans le cas d'un visual novel, il est relativement difficile d'être exhaustif concernant les critères classiques liés au traitement de section "Aspect technique". Tâchons tout de même d'en esquisser une ébauche aussi représentative que possible.

De par son genre, Hatoful Boyfriend propose un gameplay on ne peut plus minimaliste. Comme bon nombre de fictions narratives, les interactions se concentrent ici sur les flèches directionnelles pour sélectionner telle ou telle réponse puis sur la touche (croix) pour les valider. C'est d'ailleurs la même touche qui est employée pour passer d'une page de dialogue à l'autre. Voilà pour l'essentiel.

Sur le plan graphique, le soft ne tire évidemment pas parti de toute la puissance de la PlayStation 4 (ni de celle de la PlayStation Vita) puisque les décors sont fixes et en 2D. Cependant, les représentations humaines des volatiles sont inspirées ; les environnements cohérents et les couleurs chatoyantes. Hatoful Boyfriend dispose ainsi d'une empreinte visuelle facilement identifiable et plaisante pour l'oeil. Le rose, souvent exacerbé, contribue d'autant à nous immerger dans une atmosphère parfois kitch mais toujours attendrissante.

Là où le soft marque des bons points, c'est dans sa bande sonore. Douces, comiques ou inquiétantes, les pistes musicales distillées dans le jeu s'harmonisent toujours parfaitement avec les émotions véhiculées par les dialogues : mieux, elles y contribuent. En effet, chaque oiseau a eu droit à un thème sonore dédié conçu et appliqué au diapason avec sa personnalité. Ainsi, les apparitions de Nageki (une Tourterelle Triste au douloureux passé) seront accompagnées d'une musique lancinante, mélancolique et cristalline, à l'instar de ce que l'on peut entendre dans les boîtes à musique par exemple. Pour le nobloiseau Sakuya, aristocrate et Pigeon Paon de son état, ce sera un air en C mineur élégamment servi par le duo d'élite piano-violon. Dans les jeux où toutes les émotions (ou presque) passent par le dialogue et la lecture, le médium musical se doit d'être parfaitement adapté et irréprochable en tout point : c'est le cas de celui d'Hatoful Boyfriend qui mêle avec osmose candeur et intensité dramatique.

Mais il nous faut être totalement francs : nonobstant les éléments appréciables précédemment traités, ce qui justifie en grande partie cette note de section à 4/5, c'est naturellement la présence d'une traduction française intégrale. Très populaire au Japon, le genre du visual novel souffre d'une communauté très restreinte en Europe, si bien que peu de productions nous parviennent et quand c'est le cas, celles-ci sont immanquablement cantonnées à la langue de Shakespeare. Dans ces conditions, difficile pour le joueur français de s'initier au genre, ce dernier devant le plus souvent se référer systématiquement à une version (parfois approximative) proposée par des fans.
Pour notre plus grand plaisir, ce désagrément n'est pas présent dans Hatoful Boyfriend et l'on peut ajouter sans mentir que la traduction telle qu'élaborée fait honneur à notre langue. Hormis peut-être quelques fautes d'accord, les règles de grammaire et de syntaxe sont maîtrisées et respectées, le vocabulaire est riche et fourni, sans oublier les jeux de mots et autres boutades, intelligemment retranscrits. Vous l'aurez compris, il n'est pas question ici d'une traduction effectuée à la va-vite mais bien d'un ouvrage respectueux de notre langue visant à délivrer la meilleure expérience de jeu possible au joueur. Chapeau bas.
Note : 4/5

Plaisir à jouer et à rejouer

Hatoful Boyfriend offre un double niveau de lecture. Comme les icebergs, le jeu possède une face visible, criarde et revendiquée, mais aussi une face cachée, sombre et tortueuse. Cette ambivalence peut à la fois constituer une source de plaisir et une source de déplaisir.

La face apparente, c'est le récit-cadre qui structurera l'ensemble de votre expérience de jeu : une humaine, des pigeons, un lycée, de la romance et beaucoup d'humour. Régulièrement mis en exergue lors de sa "promotion", ce cocktail aussi détonnant qu'invraisemblable constitue l'argument commercial principal d'Hatoful Boyfriend censé susciter à lui seul l'impulsion d'achat. De ce point de vue, on peut dire que le jeu tient toutes ses promesses.

Crédible, l'histoire s'autorise un si grand nombre de folies et de délires en tout genre qu'il est tout simplement impossible de rester sérieux devant ces trognes d'oiseaux épiant vos moindres faits et gestes. Entre musiques exaltantes, attaques de Pokémon, séquences de RPG et pudding à n'en plus finir, le titre multiplie les références et les approches si bien que l'on ne s'y ennuie (presque) jamais. Tout d'abord désemparé face à tant de pigeons s'offrant à lui, le joueur finit par s'apercevoir que ces oiseaux sont en fait bien plus humains qu'il n'y paraît ; aux noms d'espèces se substituent progressivement les patronymes et dans nos esprits apparaissent les représentations humaines. À l'instar du fabuliste Jean de la Fontaine qui employait une personnification proche de l'anthropomorphisme dans le but de conférer un caractère humain à ses animaux, Hatoful Boyfriend rend ses volatiles si touchants et attachants que tout particularisme de race et d'espèce s'estompe très vite. C'est sans doute dans cela que réside l'une des forces majeures de l'opus : parvenir à nous faire adhérer à son concept sans que l'on s'en aperçoive vraiment.

Cependant, malgré toute sa bonne volonté, Hatoful Boyfriend ne manquera pas de perdre un certain nombre de joueurs en cours de route. Comme évoqué précédemment dans la section "Contenu", la trop grande répétitivité de ses événements tend à rendre chaque nouvelle romance de plus en plus pesante. Toujours bien écrites et originales, ces dernières sont malheureusement enfermées dans un carcan narratif trop restreint dont la principale résultante est de nous amener à relire inlassablement les mêmes dialogues. Si, au début, le joueur s'applique à séduire avec soin le pigeon de son coeur en choisissant systématiquement les "bonnes réponses", celui-ci constatera très vite que seules quelques-unes d'entre elles sont réellement déterminantes, si bien que la plupart des embranchements finissent par avoir un arrière-goût de déjà-vu.

Parlons en termes très concrets : séduire tous les oiseaux et découvrir toutes les fins nécessitera de votre part au moins 15 sessions, c'est-à-dire 15 parties distinctes. Exceptée la vraie fin, l'histoire initiale reste identique d'une romance à l'autre à hauteur de 75% sur le plan du contenu, les 25% restants étant constitués de nouveaux dialogues et nouveaux lieux façonnés par la romance que vous poursuivez. Autrement dit, après deux ou trois périples amoureux complétés, le joueur finit par marteler la touche (triangle) pour passer tous les dialogues et événements précédemment lus et vécus jusqu'à enfin accéder aux nouveautés introduites par une romance ou par une autre. La progression devient alors laborieuse : heureusement, certains qualités intrinsèques générées par le titre telles que son humour omniprésent, le charisme de ses personnages et surtout son scénario plaisant à suivre parviennent à rendre le tout un peu plus supportable.

Sachez par ailleurs que votre persévérance sera récompensée. En effet, après avoir complété les romances des personnages principaux, vous accéderez à la "vraie fin", ou pour être tout à fait juste, à la vraie histoire du jeu. En germe, c'est cette dernière qui constitue la face immergée de l'iceberg et qui pourrait presque justifier à elle seule l'achat du titre.
Chaque romance vécue apporte un nouvel éclairage sur le volatile séduit ainsi que sur les secrets entourant l'établissement de Saint Pigeonation. Telles les pièces d'un puzzle, celles-ci s'emboîtent de manière à dessiner les contours d'une intrigue plus complexe, plus intense mais aussi plus dramatique : c'est cette intrigue en gestation qui sera développée à travers la vraie histoire du jeu. Longue de plus de trois heures (vous passerez quasiment autant de temps à effectuer toutes les romances qu'à la découvrir), celle-ci délaissera la tonalité rose bonbon au profit d'une teinte scénaristique beaucoup plus obscure. Ici, il ne s'agira pas de se choisir un compagnon mais de lutter pour sa survie, car disons-le clairement : dans Hatoful Boyfriend, vous pourrez vous faire découper en morceaux, tirer dessus et même décapiter. Dans ce contexte, l'humour initial s'estompe au profit d'une investigation ténébreuse mêlant complots politiques, expérimentations scientifiques et folie meurtrière.

Difficile d'en dire davantage car l'une des principales caractéristiques des visual novel consiste précisément à offrir des surprises romanesques majeures : retenez simplement qu'au-delà de son traitement candide parfois à la limite de niaiserie, Hatoful Boyfriend recèle des éléments narratifs profonds et pénétrants qui généreront chez vous des émotions bien plus fortes que ce que vous auriez pu penser de prime abord. À condition de s'investir suffisamment pour accéder à ce contenu larvé, bien sûr...
Note : 3/5

Plaisir à faire les trophées, le Platine / 100%

Vous vous en serez peut-être déjà douté à la lecture de la section précédente, la liste des trophées Hatoful Boyfriend est bien loin d'être palpitante. Pire encore, cette dernière se révèle irritante.

Comme la plupart des jeux de ce genre, les trophées sont directement liés aux différentes fins proposées par le titre, soit dans notre cas le bon accomplissement de toutes les romances. Le problème, c'est qu'il y en a 16 (mauvaise et vraie fin incluses), ce qui vous contraindra à recommencer une nouvelle histoire autant de fois. Il est certes possible de réduire ce nombre de sessions via des sauvegardes multiples (l'idée étant de sauvegarder juste avant les embranchements majeurs) mais ce procédé n'est ni confortable ni agréable.

De plus, il convient de préciser que certains protagonistes disposent à eux seuls de deux fins : une fin "complète" et une "fausse" fin. L'enclenchement de la complète sera conditionné par un certain nombre de choix durant votre année scolaire et constituera principalement en un prolongement de la seconde par quelques dialogues supplémentaires. Pour le dire autrement, vous serez dans l'obligation de visionner la fausse fin puis de relancer une partie exclusivement pour la vraie fin. Si l'on peut concevoir l'utilité de deux fins distinctes pour le jeu lui-même, la justification de ces ramifications annexes portant sur quelques romances très ciblées est discutable.

Enfin, une critique doit être émise vis-à-vis des intitulés des trophées. Alors que la liste anglaise mentionne le nom des représentants de la gente aviaire affiliés à tel ou tel trophée (permettant ainsi d'orienter le joueur dans sa quête de toutes les fins), la liste française, quant à elle, a été amputée de ces patronymes sans que l'on sache pourquoi. En conséquence, le joueur français aura bien du mal à savoir quelles sont les romances à comporter deux fins distinctes et devra donc disperser ses efforts.

En résumé : on tâtonne, on recommence, on change de sauvegarde, on prie pour avoir fait les bons choix et on passe les dialogues aussi vite que possible ; il y a déjà eu plus passionnant.
Note : 2/5

Conclusion

Curieuse expérience que cet Hatoful Boyfriend. Jouant la carte de l'originalité, ce roman interactif construit sa trame autour d'un modèle de simulation de rencontre oscillatoire : s'il était un film, le genre de la comédie dramatique le qualifierait à merveille. Véritable ascenseur émotionnel, ce jeu inspiré se dévoile progressivement pour qui s'y investit sans pour autant arriver à la hauteur de ses aînés en raison de la récurrence de ses événements. Hormis les curieux, le titre convaincra essentiellement ceux qui attendaient une production traduite en français pour découvrir le genre du visual novel.
Contenu du jeu
Aspect technique du jeu
Plaisir à jouer et à rejouer
Plaisir à faire les trophées
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