The Swapper

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Infos complémentaires

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Date de sortie : 25/06/2014
Genre(s) : Plates-formes, Réflexion
Territoire(s) : FRANCE

2035 joueurs possèdent ce jeu
10 trophées au total
0 trophée online
0 trophée caché

100% par : 958 joueurs (47 %)


Note des joueurs :
3.8/5 - 63 notes

Note des 100% :
3.5/5 - 63 notes

Test rédigé par V-Phantomhive le 09-01-2015 - Modifié le 07-12-2016


Introduction

Ah, l'espace... Vivier intarissable de création pour bon nombre d'adeptes de science-fiction, ce continuum galactique est le plus souvent traité sous le prisme de batailles intersidérales ou d'extraterrestres en tous genres dans le domaine du jeu vidéo. Dès les premières minutes, The Swapper (que l'on pourrait traduire dans notre langue par "L'Échangeur") prend le contre-pied de cette tradition vidéo-ludique en délestant le joueur de toute arme et en le positionnant dans une approche quasi contemplative mettant à l'honneur son intellect.

Développé par Facepalm Games - un studio indépendant finlandais -, le jeu fut publié dans un premier temps sous format PC avant d'être porté auprès de Sony par Curve (Digital) Studios, compagnie anglaise qui s'est déjà chargée d'éditer des jeux tels que Lone Survivor, Proteus ou encore Thomas Was Alone, pour ne citer qu'eux. À la vue des très bonnes critiques (de la presse spécialisée comme des joueurs) recueillies sur le titre dans sa version PC, et dans la continuité d'une dynamique engagée depuis plusieurs mois visant à soutenir les créateurs de jeux indépendants, Sony a décidé de faire de ce soft l'un des jeux offerts aux abonnés du PlayStation Plus au mois de Janvier 2015.

The Swapper vous place dans la peau d'un cosmonaute équipé d'un appareil expérimental qui vous permet de créer des clones de vous-même et de transférer votre conscience à l'intérieur afin d'en prendre le contrôle et ainsi de franchir des passages autrement inaccessibles. Alors que vous atteignez la station spatiale Thésée, vous vous apercevez rapidement que les membres de l'équipage ont mystérieusement disparu, et qu'il ne reste désormais pour seule trace de leur existence que des bribes du passé. Ce qui leur est arrivé ? C'est que vous tenterez de découvrir dans une aventure mêlant réflexion et exploration qui vous mènera aux confins de la psyché humaine et au bout de vous-même.

Contenu du jeu

"Houston, we've had a problem"

Alors que la plupart des jeux définissent leur incipit dès les premières secondes, la trame scénaristique de The Swapper mettra un certain temps avant de se dévoiler. L'histoire, narrée via l'environnement du jeu par Tom Jubert (le scénariste de hits comme Driver : San Francisco et Faster Than Light), ne s'imposera pas à vous et vous laissera dans le brouillard le plus total, au sens propre comme au figuré.

Votre quête débute alors que vous obtenez le "swap-gun", ce pistolet expérimental qui vous permet non seulement de créer des clones de vous-même, mais aussi d'y transférer votre conscience afin d'en prendre le contrôle. À l'instar de Portal 2 et de son "portal-gun", et à défaut d'un tutoriel, le jeu opte pour une approche progressive, presque initiatique, vous permettant d'appréhender et d'assimiler par étape les possibilités offertes par ce nouvel artefact. Le principe est simple : vous utilisez une touche pour créer une reproduction de vous-même (vous pouvez créer jusqu'à 4 clones en simultané), et vous en utilisez une autre pour vous y transférer, par le biais de ce que l'on pourrait un "rayon psychique". Vos clones agissent ensuite par mimétisme, se calquant sur vos propres mouvements : si vous sautez, ils sautent, si vous faites un pas sur la gauche, ils font un pas sur la gauche, si vous mourrez, ils meurent. En revanche, et puisqu'ils ne sont finalement que des coquilles vides, leur vie n'est pas liée à la vôtre ; de la même manière, ils disparaissent dès que vous les touchez. Ces caractéristiques fantoches devront être parfaitement maîtrisées pour venir à bout du jeu.

Parvenant à atteindre la station spatiale Thésée à l'aide de ce dernier, vous y faites la connaissance des "Gardiens", une forme de vie extraterrestre s'apparentant à des blocs de pierre ouverts communiquant par télépathie. Ces rencontres imposées seront corrélées par la lecture de documents numériques retraçant la vie de l'équipage lorsque station était encore occupée. Mais ne vous y trompez pas. Si l'approche se veut simpliste, vous vous apercevrez très vite que vous n'êtes pas là pour une balade de santé, et que vous n'êtes pas aussi seul qu'il n'y paraît. The Swapper est un puzzle-game au sens noble qui mettra très rapidement votre encéphale à contribution et vous demandera de faire preuve de beaucoup de patience pour utiliser à bon escient l'appareil expérimental mis à votre disposition.


"L'autre, c'est moi"

En effet, vous constaterez très rapidement que la station spatiale que vous venez de rejoindre a été mise en quarantaine pour une raison encore inconnue. En conséquence, tous les sas de sécurité sont désormais fermés. Pour les ouvrir, vous devrez collecter des orbes d'énergie qui, utilisés dans des panneaux de configuration, vous donneront accès à de nouvelles zones, et par voie de fait à de nouvelles informations. Ces orbes sont répartis dans différentes salles qui constituent autant d'énigmes à résoudre : plus vous vous enfoncerez dans la station spatiale, plus vous aurez besoin d'orbes pour ouvrir les sas, et plus les énigmes à résoudre seront fourbes et retorses.

Ainsi, si vous pouviez vous télé-transporter à tout-va dans les premières salles de la station, de nouvelles composantes complexifiant les énigmes seront progressivement intégrées au jeu. Par exemple, certaines pièces seront éclairées par des faisceaux de lumière rouge, empêchant le transfert de votre corps dans l'un de vos clones, mais autorisant la duplication; d'autres, à l'inverse, seront éclairées par des faisceaux de lumière bleue, interdisant toute photocopie de vous-même dans les zones délimitées par cette lumière mais ne bloquant pas le rayon psychique. Dans une telle situation, vous devrez anticiper les chutes et les mouvements de votre avatar et de son armée afin de vous transférer au bon moment pour contourner tel ou tel faisceau. Pire encore, les dernières salles comporteront des raies de lumière violette qui est, comme vous vous en doutez peut-être, le cumul de ces deux restrictions.

Mais les interactions ne se limiteront pas seulement à votre pistolet et à vos clones. Pour solver les problématiques les plus inextricables, vous devrez également apprendre à composer avec votre environnement. Dans certaines salles, vous aurez la possibilité de déplacer des blocs de pierre, ou de monter dessus, en fonction des situations. De fait, vous pourrez envoyer des clones un peu plus en hauteur, ou alors, vous pourrez utiliser ces blocs pour masquer un faisceau lumineux, et ainsi vous dupliquer dans une zone auparavant incompatible. À la moitié du jeu, des tapis lumineux inversant la gravité feront leur apparition, et seront à utiliser dans certaines énigmes. Un interrupteur se trouve sur le plafond ? Passez sur l'un de ces tapis puis laissez-vous tomber, en vous transférant dans des clones pour limiter l'impact occasionné par la chute. Enfin, ajoutons que quelques (rares) séquences d'exploration spatiale feront de votre rayon psychique une source de propulsion vous permettant de vous mouvoir même en apesanteur.


Vous l'aurez compris, The Swapper dispose d'un contenu honorable pour peu que vous appréciassiez résoudre les puzzles. Disposant d'un cloud local compatible avec le cross-save, totalement cross-buy, on lui reprochera néanmoins une légère redondance occasionnée par l'alternance continue entre exploration et réflexion accompagnée d'un cheminement répétitif (énigme, orbe, panneau, nouvelle zone, énigme, orbe, panneau, nouvelle zone), l'absence de conseils ou d'indices en cas de blocage prolongé (ce qui est souvent le cas sur les dernières énigmes), un scénario qui ne prend son envol qu'en toute fin de jeu, et l'impossibilité de jouer en coopération, qu'elle soit locale ou online. Rien de rédhibitoire.
Note : 3/5

Aspect technique du jeu

"La station aux pieds d'argile"

L'un des traits d'originalité du jeu réside dans son level design, et plus exactement, dans sa composition telle que nous la visualisons à l'écran. Comme on peut le percevoir dès la cinématique introductive, The Swapper a été conçu à partir de modèles d'argile et de matériaux du quotidien qui, combinés, forment un univers unique dans un environnement atmosphérique détaillé. Cette thématique de l'usure et de l'usuel, propre au studio finlandais et plus globalement à tous les pays nordiques, parvient à insuffler au jeu une dimension non pas écologique mais réaliste et pragmatique, prouvant qu'on peut faire quelque chose de beau avec peu de moyens.

Car oui, le jeu est beau, qu'on se le dise. Bien sûr, je parle ici en termes de beauté artistique, et non en termes de résolution ou de rafraîchissement d'images. L'argile, telle qu'utilisée dans le jeu, n'a rien à voir avec l'argile telle qu'employée dans certains films d'animation pour les enfants. Admirablement bien travaillée, détaillée tout en restant épurée, le matériau est bluffant de vérité tant il parvient à nous plonger "pour de vrai" dans le contexte d'une station spatiale en perdition.

Cette station spatiale, qui était avant tout une station de vie, dispose de décors riches et variés, aussi bien dans leurs teintes que dans leur atmosphère. Laboratoires aseptisés illuminés par des néons électro-vacillants, jardins luxieux baignant dans la lumière artificielle du soleil chaude et tamisée, postes de contrôles avant-gardistes teintés d'une lueur pâle bleutée se perdant dans l'immensité de l'espace... Rien n'est laissé au hasard, chacune des zones principales du jeu marquant le joueur d'une empreinte qui lui est propre. Difficile de ne pas s'émerveiller ou tout du moins d'admirer cette direction artistique parfaitement maîtrisée, simple mais pas simpliste et toujours immersive.


"Une litote musicale"

Si le médium musical occupe une place majeure dans tous les jeux, il est prépondérant dans ceux qui ne possèdent pas (ou peu) de dialogues. C'est le cas de The Swapper, et là encore, c'est une réussite totale. La bande-son du jeu parvient à restituer une atmosphère naphtaline planante incroyable de justesse. Sans jamais s'imposer, les thèmes musicaux d'arrière-fond sont les vecteurs des sentiments et des émotions que le cosmonaute (et le joueur, par la même occasion) éprouvent. Tantôt oppressantes, tantôt apaisantes, tantôt mélancoliques, et toujours minimalistes, elles se contentent du minimum pour en suggérer le plus.

Le doublage (anglais) a bénéficié du même traitement, en proposant de rares interventions vocales irréprochables. Même si les dialogues n'occupent qu'une place mineure sur l'ensemble du jeu, le travail n'a pas été bâclé, et c'est encore une fois un sans faute.

Les bruitages ne sont pas non plus en reste. Les pas de notre cosmonaute équipé de bottes armées sur les structures métalliques résonnent en écho dans les salles toujours beaucoup trop grandes pour vous, vous rappelant à quel point vous êtes petit, et seul. Les clones ne sont pas en reste, et constituent, au moins sur le plan visuel, de précieux allés qui apporteront un réconfort sonore.


Que dire de plus ? Il ne me semble pas utile de m'appesantir davantage tant la section technique est irréprochable. Le gameplay est on ne peut plus intuitif, le jeu ne souffre d'aucun ralentissement, et les aspects sonores et visuels ont été suffisamment soignés pour vous plonger corps et âme dans cette station spatiale située loin de tout. Une invitation à un voyage introspectif atmosphérique dont vous ne ressortirez pas indemnes.
Note : 5/5

Plaisir à jouer et à rejouer

"Le seul vrai moi, c'est moi. Êtes-vous sûr que le vrai vous, ce soit vous ?"

Sous réserve d'adhérer au concept du jeu et à condition de savoir faire preuve d'un minimum de patience, The Swapper apparaîtra comme un bon jeu, au bas mot. Même si sa durée de vie reste très moyenne (5 à 8 heures selon les joueurs), la difficulté, graduelle, apportera un vrai challenge aux amateurs de casse-tête. Mais s'il ne s'agissait que de ça, ce serait insuffisant. Notre liberté, arborescente, sera toujours accompagnée d'un sentiment d'isolement prégnant - proscrivant toute phase d'action - ayant pour vocation d'instaurer un cadre éthéré et épuré aussi angoissant qu'intriguant. Cet univers unique laissant libre court à notre imaginaire (qui n'a jamais songé, au moins une fois, à aller dans l'espace ?), et les clés de compréhension n'étant délivrées qu'avec parcimonie, le jeu nous pousse à aller toujours plus loin, et à nous enfoncer dans les entrailles de cette station spatiale. Sitôt celle-ci atteinte et le swap-gun en notre possession, on ne peut décemment plus laisser notre cosmonaute à la dérive, il faut l'aider à comprendre ce qui est arrivé aux membres de l'équipage, et les Gardiens sont autant d'indices venant entrecouper nos intenses moments de réflexion.

Car le premier atout du jeu consiste naturellement à permettre au joueur de se téléporter à loisir pour lui permettre d'aller toujours plus loin, toujours plus haut, en parfaite synchronisation avec ses clones. Malgré le contexte que l'on sent tout de suite pesant, on se prend à lire et à sourire devant les anecdotes laissées par les membres de l'équipage, ou au contraire à s'inquiéter de leurs découvertes. Leurs lieux de vie sont autant de vestiges du passé qu'ils nous incombent de découvrir pour les faire revivre, et pouvoir, on l'espère, nous en sortir. La réalisation technique, professionnelle (graphique comme auditive) contribue à ce plaisir de tous les instants, faisant de chaque zone une aventure nouvelle. Un sentiment d'affection, ou du moins de compassion se crée entre le joueur et son personnage, qui tente tant bien que mal de s'en sortir alors que tout est à l'abandon. C'est aussi cette dynamique d'action qui nous motive à adopter une attitude ludique ; alors que l'on aurait pu croire que le jeu se voulait passif et contemplatif, on s'aperçoit très vite que les pistes de compréhension (qu'elles appartiennent au domaine des énigmes ou du scénario) sont seulement suggérées, évoquées, et qu'il appartient au joueur d'établir des passerelles entre tous les éléments laissés à sa disposition.

C'est sans doute lorsque l'on aborde son aventure sous un éclairage métapsychique que le titre prend toute son ampleur. Sans faire preuve d'atermoiments, le jeu propose des réflexions "dickiennes" (de Philip K.Dick) identitaires, notamment via les deux alternatives proposées en fin de parcours. Le thème du double est capital. Si je transfère ma conscience et mon âme dans un nouveau moi, que reste-t-il de mon ancien moi ? Serais-je toujours le même, ou bien différerais-je de ma version d'origine ? Créer des clones de clones, c'est un peu comme faire la photocopie d'une photocopie d'une photocopie... l'essence demeure, mais on s'éloigne toujours un peu plus de son avatar. Sauf que dans notre cas, il ne s'agit pas d'une feuille de papier, mais d'une conscience et, pourquoi pas, d'une âme.

Là encore, on entre de plein pied dans les thématiques dickiennes traitées dans les films Blade Runner et Total Recall adaptés de ses écrits. Qu'est-ce qui fait qu'un humain est un humain ? Qu'est-ce que la conscience ? Si je m'approprie les souvenirs d'un autre, serais-je toujours moi ? Dans le domaine de la science-fiction, et notamment dans The Swapper, l'axiome de Descartes (je pense, je suis) trouve très vite ses limites. Même à postuler qu'il soit valable pour les humains, quid des autres formes de vie ? Les Gardiens pensent, pour autant, ont-ils une identité propre ? Sont-ils des êtres à part entière, alors qu'ils admettent eux-mêmes faire partie d'une grande chaîne ? Mais dans ce cas, si penser ne suffit plus à être, est-ce que nos clones démultipliés sont toujours nous ? Toutes ces réflexions sous-jacentes seront effleurées dans le jeu, de manière malheureusement trop parcellaire, et l'on aurait apprécié un peu plus d'exhaustivité allant de pair avec une durée de vie plus conséquente.
Note : 4/5

Plaisir à faire les trophées, le Platine / 100%

"Et là... c'est le drame"

Soyons clair, la liste des trophées de The Swapper est une vraie déception, pour ne pas dire une aberration. Alors que l'ensemble du jeu a été admirablement travaillé, on a le sentiment que cette liste a été créée uniquement par obligation, et non par plaisir. Le jeu dispose de dix trophées. Chacun des trophées est numéroté de un à dix en lettres romaines. Chaque description est notée de une à dix en lettres romaines. Chaque icône est numérotée de une à dix en lettres romaines. Et c'est tout. Débrouillez-vous avec ça.

Si d'aucuns argueront que cette liste minimaliste colle parfaitement à l'ambiance du jeu, et que la réflexion imposée dans les énigmes doit se ressentir dans la collecte des trophées, on aurait tout de même apprécié avoir des informations supplémentaires. Faut-il mourir dix fois ? Faut-il terminer le jeu dix fois ? En dix heures ? En dix essais maximum ?

Dans ce cas de figure comme dans beaucoup d'autres, une recherche Internet nous aide à y voir plus clair. En l'occurrence, les dix trophées consistent à trouver dix terminaux cachés sur l'ensemble du jeu. Si j'insiste sur ce verbe, c'est que ces terminaux sont réellement extrêmement bien cachés, si bien qu'il est strictement impossible d'en trouver un par soi-même, et même par hasard, à moins de s'amuser à heurter chaque coin de mur.

On aboutit alors à un paradoxe terriblement frustrant justifiant la note de section : les joueurs plein de bonne volonté qui auront mis un point d'honneur à résoudre les énigmes par eux-mêmes sans aide extérieure seront contraints (c'est le mot) de visionner une vidéo pour découvrir ces passages secrets. Si bien que les moins téméraires ou les moins patients pourront être tentés, dans la foulée, de s'aider d'une vidéo pour résoudre les énigmes, quitte à aller sur YouTube. Alors certes, les informations délivrées par ces consoles sont enrichissantes et nous permettent d'en apprendre un peu plus sur la fameuse mission "Thésée", mais elles ne justifient pas, à elles-seules, cette politique de l'invisibilité.
Note : 2/5

Conclusion

Véritable OVNI vidéo-ludique, The Swapper possède de nombreux arguments susceptibles de convaincre les foules. Grâce à une ambiance atmosphérique unique et à un gameplay à la fois intuitif et original, le titre parvient à captiver le joueur dans une expérience techniquement maîtrisée aux thématiques constructives. Si l'on regrettera un approfondissement beaucoup trop laconique retranscrit par une durée de vie légère et si l'on pestera contre sa liste des trophées insipide, on ressortira de cette découverte comme d'une longue nuit de sommeil, hagard et méditatif. Si la réflexion ne vous effraie pas, foncez.
Contenu du jeu
Aspect technique du jeu
Plaisir à jouer et à rejouer
Plaisir à faire les trophées
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Je recommande ce jeu : Aux curieux, Aux chasseurs de trophées/platine facile

V-Phantomhive (V-Phantomhive)

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