Tom Clancy's Rainbow Six Siege

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Infos complémentaires

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Date de sortie : 01/12/2015
Genre(s) : FPS, Stratégie, Tactique
Territoire(s) : FRANCE

7425 joueurs possèdent ce jeu
49 trophées au total
45 trophées online
15 trophées cachés

Platiné par : 1926 joueurs (26 %)

100% par : 1926 joueurs (26 %)


Note des joueurs :
4.6/5 - 140 notes

Note des platineurs :
4.5/5 - 61 notes

Test rédigé par Bas ^ le 08-12-2015 - Modifié le 07-12-2016

Introduction

Pour les moins connaisseurs, Rainbow Six est un roman de Tom Clancy mettant en scène une unité anti-terroriste internationale fictive. Paru en 1998, il a connu 9 adaptations sur PC et/ou console, Siege étant la dernière en date depuis les épisodes Vegas et Vegas 2 sortis (entre autre) sur Playstation 3.

À l'origine, le jeu devait être développé pour la génération précédente et s'appelait Rainbow Six : Patriots. Annulé en 2014 à l'E3, il sera remplacé par Rainbow Six Siege.

Annoncé un temps avec une campagne solo comme ses grands frères, cet opus ne se laisse finalement découvrir qu'en multijoueur, réservé donc aux possesseurs d'un compte Playstation Plus... Le jeu en vaut-il la chandelle ?

Contenu du jeu

Si t'es tout seul, bah t'es tout seul
On va mettre les pieds dans le plat tout de suite : seul, le jeu n'offre que peu d'intérêt. Les quelques missions solo se terminent en 3 heures pour les moins acharnés et le mode Loup Solitaire, qui permet de chasser du terroriste sans être accompagné, représente un challenge trop important pour un gain assez faible. Pire : il nécessite une connexion internet... Pour jouer contre l'IA.
En un mot, si vous cherchez un défouloir et que vous n'avez pas de compte PS+, passez votre chemin. R6 n'est certainement pas la solution.


Si vous continuez à lire, c'est qu'a priori vous êtes Playstation Plus ou que vous envisagez de l'être pour jouer à Rainbow Six, je ne reviendrai donc pas là-dessus.


And our friends are all on board
Premier gros bloc, la Chasse aux terroristes est la partie PvE (Joueur contre environnement/l'IA) du jeu. En compagnie de 4 autres Rainbows, sur 3 niveaux de difficulté, vous affrontez des adversaires contrôlés par la console sur 4 variantes possibles : un mode classique où vous devez tuer tous les terroristes de la carte pour l'emporter, un mode bombe où vous devez désamorcer 2 bombes pendant que les renforts ennemis vous assiègent, un mode extraction d'otage où, vous vous en doutez, votre objectif est de secourir un allié et enfin la protection d'otage où vous repoussez des vagues d'ennemis pour l'emporter. Toutes ne se jouent pas de la même façon, ni avec les mêmes personnages. Vous devrez donc faire des choix dès le départ, chacun de vos agents ayant des capacités propres, un peu comme dans Destiny ou comme dans un MOBA du style League of Legends ou DotA 2.

De l'Art de la guerre
En lançant une partie Multijoueur, ou PvP (Joueur contre Joueur), vous vous rendrez compte que ces modes de jeu reviennent, avec une alternance de phases d'assaut et de défense. L'une des deux équipe se retrouve à barricader les portes et les fenêtres tandis que l'autre essaye de trouver la brèche. Ici, la différence entre otage, bombe ou protection de zone est assez mince puisqu'en général les parties sont remportées en tuant l'équipe adverse plutôt qu'en remplissant l'objectif. La différence majeure par rapport à la partie PvE repose en fait sur le nombre : vous n'êtes plus 5 contre beaucoup, mais 5 contre 5. Contrairement à l'IA qui est dispersée sur toute la carte, les joueurs adverses ne seront qu'à quelques endroits clés, vous permettant de mieux choisir les zones d'engagement. Une bonne coordination et une reconnaissance du terrain seront dès lors de rigueur pour éviter de tomber dans une embuscade.


À noter la promesse faite par Ubisoft d'offrir du contenu supplémentaire (nouveaux personnages, armes, cartes, etc) durant une année, même pour les non-possesseurs du season pass. Vous devriez en effet pouvoir acheter les différents objets via la monnaie gagnée durant vos parties. Une bonne nouvelle pour ceux qui rechignent toujours à dépenser plus pour jouer au même jeu.
Note : 3/5

Aspect technique du jeu

Un supplément ketchup ?
Hormis les traces de sang un peu flashy et généreuses, Rainbow Six est plutôt réussi graphiquement. Quelques petits défauts d'affichages apparaissent sur le bas des murs, laissant entrevoir la pièce d'à côté mais rien de dramatique. Les textures sont jolies, sans toutefois être extraordinaires de détails. Là où le jeu se distingue, c'est dans la multitude d'objets qui encombrent les bureaux à la Banque, au Consulat ou les nombreuses bières qui s'accumulent au Club House, objets qui à l'instar de certains morceaux frangibles du décor volent en éclat lorsqu'on décide de sortir l'artillerie lourde. Les effets de lumière sont aussi un point clé du jeu et un morceau de gameplay à part entière : de jour, défendre une ouverture peut s'avérer plus compliqué sur le soleil vient vous aveugler quand votre adversaire rentre violemment par la fenêtre. À l'inverse, de nuit, comment distinguer votre adversaire tapis dans ce recoin sombre de la pièce ? Mention spéciale aussi à la modélisation des armes, vraiment bien faite.

J'entends plus rien... Si ça se trouve ils sont partis
Réduite à son minimum mais extrêmement bien rendus grâce à un environnement 3D parfait, la bande son de Rainbow Six est un petit bijou. Un exemple : alors que vous êtes tranquillement allongé sur le sol, vous pouvez entendre en haut, sur votre gauche, la douce explosion du C4 qui annonce l'entrée dans le bâtiment de vos ennemis. Vous êtes peut-être aveugle parce qu'ils ont détruit la caméra de surveillance mais vous pouvez encore entendre les bottes dans le couloir et les rafales tirées au hasard. Et vous, vous êtes toujours là, allongé, à attendre le déluge. Parce qu'avec ces bruits réduits à leur plus simple nécessité, c'est ce que vous offre le jeu : une immersion dans la tête de votre agent qui attend son heure (de gloire?). Vous apprécierez aussi d'entendre lourdement respirer les kamikazes avant qu'ils ne vous foncent dessus... Et vous remercierez la bande son de vous avoir sauvé.

Une petite tranche d'IA
Si vous jouez en PvE, vous l'aurez compris, vous affronterez des terroristes dirigés par la console. Je vais m'attarder un peu sur les 3 modes de difficulté proposés : du mode normal, où vos adversaires ont un petit délai de réponse et une visée correcte mais sans plus au mode réaliste où ils vous arroseront en voyant dépasser vos cheveux du mur, l'IA a un comportement assez solide mais parfois prévisible. Tuez un garde à un endroit clé et un autre viendra prendre sa place en positionnant sa tête au même endroit, parfait pour votre headshot suivant. Un petit reproche que l'on pourra faire mais qui sera compensé par la surabondance d'ennemis, particulièrement en mode Bombe, ce qui ne vous laissera pas le temps de vous ennuyer.

J'comprends pas, j'ai tiré pourtant...
Le gros défaut de R6, c'est en fait la latence, qui peut atteindre les 400-500 en Chasse aux terroristes, ces dernières n'étant pas sur des serveurs officiels mais créées par les joueurs eux-mêmes, contrairement aux matchs PvP qui bénéficient d'un hébergement dédié. Là encore, c'est un défaut qui peut être compensé en jouant avec une escouade de joueurs dans la même région que vous, à condition de ne pas avoir une connexion trop lente, du moins pour l'hôte.
Note : 4/5

Plaisir à jouer et à rejouer

Tant qu'on a une escouade...
Votre plaisir à jouer sera indéniablement lié à votre faculté à trouver des amis pour chasser les terroristes avec vous. En matchmaking, sans coordination, le jeu se rapproche d'un shooter assez bête où tout le monde part dans son coin pour mourir. C'est vite frustrant et on en veut à la Terre entière... A contrario, se parler et débusquer vos adversaires en équipe est véritablement prenant. Mise en place de tactiques, synchronisation des entrées dans une salle, etc, vous vous prendrez assez rapidement au jeu et vous en redemanderez.

Et le gameplay dans tout ça ?
Je n'ai pas trop parlé de la manière de jouer, mais sachez que Rainbow Six est un jeu plutôt lent. Comme mentionné, pas question de foncer tête baissée en espérant tuer tous les ennemis dans la pièce. Il s'agit d'avancer pas à pas, en évitant les pièges et en tuant vos adversaires sans vous exposer. La prise en main est bonne, mais n'espérez pas bouger votre arme dans tous les sens pour enchaîner les headshots. Ici, on vise, on tire, on se met à couvert et on retire une rafale ou deux.

Un jeu eSport, aussi
Bien que ce ne soit pas un facteur déterminant pour beaucoup, Rainbow Six Siege a été pensé comme un jeu eSport, à la manière d'un Counter Strike, avec un mode spectateur pour regarder les éventuelles compétitions. Si la sauce prend à haut niveau, il se pourrait bien qu'Ubisoft garde un oeil sur le jeu et offre un véritable suivi... Affaire à suivre donc.


Une petite remarque, à propos du site R6 (http://rainbow6.ubi.com/) plutôt bien fichu puisqu'il propose un éventail de statistiques sur nos performances et un tableau blanc qui permet de mettre au point des stratégies.
Note : 5/5

Plaisir à faire les trophées, le Platine / 100%

Entre un mode solo rikiki et l'absence de serveurs dédiés pour les Chasses aux terroristes, on pouvait avoir peur quant à la liste des trophées. Il n'en est rien, heureusement, puisque celle-ci dose plutôt convenablement les actions spécifiques et les modes de jeu à terminer. Dans l'ensemble, une quarantaine d'heure suffit à en faire le tour sans jamais forcément s'ennuyer à booster, chaque partie étant un peu unique. Il est juste regrettable que la progression des niveaux ne serve à rien, si ce n'est à accéder à certaines options (Multijoueur Classé par exemple, réservé aux niveaux 20 et plus). Au moins, cela permet de débloquer ce qu'on veut (Personnages ou équipements) juste en faisant quelques parties pour gagner de la Renommée, la monnaie du jeu, à défaut d'être vraiment utile.
Note : 4/5

Conclusion

Bonne surprise de cette fin d'année, Rainbox Six apporte son gameplay particulier à un genre pas forcément facile à bousculer. Les aficionados de Call of ou Battlefield lui reprocheront son manque de nervosité, c'est certain, mais les autres apprécieront sans doute ce petit côté gentleman où chaque action nécessite vérification et coordination avec ses coéquipiers. Pour ma part, c'est tout vu, je repars en rappel infiltrer le Consulat.
Contenu du jeu
Aspect technique du jeu
Plaisir à jouer et à rejouer
Plaisir à faire les trophées
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Je recommande ce jeu : Aux spécialistes du genre, Aux fans de la série, À un public averti

Bas ^ (Basseuh)

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