SnowRunner

ps4

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Infos complémentaires

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Date de sortie : 28/04/2020
Genre(s) : Course
Territoire(s) : FRANCE

918 joueurs possèdent ce jeu
38 trophées au total
0 trophée online
0 trophée caché

Platiné par : 123 joueurs (13 %)

100% par : 123 joueurs (13 %)


Note des joueurs :
4.8/5 - 9 notes

Note des platineurs :
4.8/5 - 5 notes

Test rédigé par Bas ^ le 04-05-2020 - Modifié le 04-05-2020


Introduction

Sorti fin avril 2020, SnowRunner est la suite d'un jeu que j'ai eu l'occasion de tester, à savoir MudRunner. Développés par Saber Interactive et distribués par les français de Focus Home Interactive, les deux sont des simulations de poids-lourds, bien loin de ce qu'on a l'habitude de voir. Entre cargaison à livrer et terrains glissants, les Runner sont une franchise à part dans l'univers vidéo-ludique.

Alors que son aîné débarquait sans crier gare, SnowRunner est aujourd'hui un peu plus attendu au tournant. En deux ans, Saber a-t-il eu le temps de corriger les quelques défauts du précédent volet pour aboutir à un sans faute ? Réponse dans ce test.

Contenu du jeu

« Progresser mètre par mètre »

Comme son aîné, SnowRunner n’est pas un jeu de course de camions, tant s’en faut. Reprenant ce qui avait fait son originalité, il propose en effet une simulation de poids-lourd, avec pour objectif de livrer des chargements aux quatre coins de la carte, en vous débrouillant pour assurer le trajet sur des routes, des chemins de terre, de la boue et – le titre vous permettra de le deviner – de la neige. Comme pour le premier, pas question de se mesurer à d’autres pilotes, puisqu’ici les vrais adversaires seront les éléments naturels et votre endurance : il n’est en effet pas rare de progresser mètre par mètre dans SnowRunner, pour atteindre un point de livraison de l’autre côté d’une rivière par exemple ou en haut d’une pente escarpée. Vous l’aurez compris, il s’agira avant tout de faire preuve de patience et d’être méticuleux pour prévoir ses déplacements que d’une traversée rapide entre deux points.


« Un monde ouvert »

L’une des mes plus grosses réserves par rapport au premier épisode MudRunner concernait l’absence véritable d’histoire, ou tout du moins de progression : on traversait une demi-douzaine de cartes séparées les unes des autres en livrant des rondins de bois, sans trop savoir pourquoi. Saber Interactive a ici très largement corrigé le tir puisque SnowRunner se présente comme un monde ouvert, composé de trois régions, elles-mêmes offrant chacune trois ou quatre cartes reliées entre-elles. Sur chacune d’elles, vous trouverez des postes de chargement désormais un peu plus variés, allant du bois (on ne se refait pas totalement) aux blocs de béton, en passant par la foreuse à pétrole ou les consommables (la bouffe quoi !) pour n’en citer que quelques-uns.


« Coopérer »

Si le gameplay reste assez similaire, avec toujours cette idée de remplir la remorque en A pour la livrer en B, vos actions ont désormais un impact sur votre environnement : aider à dégager la route vous ouvrira un raccourci évitant une zone inondée, tandis que remettre en état de marche le site de forage du coin permettra de se ravitailler en carburant. Cette progression prendra la forme de contrats à remplir, contrats qui vous rapporteront de l’argent et de la réputation, qui améliorera votre rang. Quelques tâches un peu différentes (rapporter une remorque embourbée, réparer un camion) et des défis à réaliser avec certaines contraintes (jouer de nuit ou en restant en vue intérieure par exemple) viendront compléter les possibilités offertes, en sachant qu’il sera possible – comme dans MudRunner – de coopérer en ligne pour réaliser des missions.
Note : 4/5

Aspect technique du jeu

« D’excellente facture »

Pour l’avoir testé sur PS4 Pro, je dois dire que j’ai été très agréablement surpris par les graphismes de SnowRunner. Sans être le plus beau jeu du monde, il s’avère être d’excellente facture, avec des décors variés et plutôt jolis. On appréciera notamment les changements de paysage, la neige apportant un vrai plus. Comme à son habitude, Saber Interactive a soigné la modélisation des camions, les vrais héros du jeu, avec un très haut niveau de détails. On retrouve le cycle jour-nuit du premier opus, avec la même qualité dans les effets de lumière, que ce soit au niveau des phares ou des éléments naturels. En revanche, même si elle fait mieux, la vue intérieure reste l’un des points faibles du titre, avec une modélisation des bras toujours un peu étrange, même si on sent qu’il y a eu des améliorations.


« Un environnement sonore convaincant »

Pour ce qui concerne la partie audio, SnowRunner se situe au même niveau que son aîné : les camions offrent un environnement sonore convaincant mais la musique du jeu reste trop discrète pour marquer les esprits : une petite radio, à la sauce Grand Theft Auto pour convenir à tout le monde pour le prochain opus, peut-être ?


« Pas (...) d’autre problème à signaler »

Je n’ai pas trop l’habitude d’en parler, mais je dois dire que le plus gros défaut de SnowRunner ne vient pas du jeu lui-même mais de la console : jouant sur PS4 Pro, le ventilateur se met à souffler excessivement fort lorsque je joue. Il s’arrête lorsque j’ouvre la carte, mais il reprend presque aussitôt en la refermant. Ce n’est pas un énorme problème, mais j’ai hésité à poursuivre l’aventure au début de peur d'abîmer la console : rassurez-vous cependant, en une grosse vingtaine d’heures, elle ne s’est jamais arrêtée et malgré quelques écrans bleus avant la mise à jour 1.03, je n’ai pas eu d’autre problème à signaler depuis.
Note : 4/5

Plaisir à jouer et à rejouer

« Les bases avec les premiers contrats »

Si vous débutez, SnowRunner se fera un plaisir de vous apprendre les bases avec les premiers contrats du jeu : construits comme un didacticiel, ils vous apprendront à charger et livrer des marchandises, attacher vos remorques, utiliser votre treuil et ils vous feront découvrir les nouveautés du jeu, comme les garages et la customisation. Cette dernière permet de transformer vos véhicules pour les adapter à vos besoins : exit le petit menu qui permettait uniquement de choisir le module à l’arrière de votre camion, cette fois Saber a vu plus grand et vous permet de personnaliser entre autres le moteur, la boîte de vitesse, les suspensions, les pneus et même les échappements pour les mettre à l’abri de l’eau par exemple. Loin d’être gadget, cette personnalisation permettra de rendre certains camions efficaces en toutes circonstances, avec l’ajout de vitesses basses ou de différentiels pour mieux grimper les pentes ou se sortir de la boue.


« Une aventure véritablement très plaisante »

Grâce à tous les ajouts, que ce soit dans la progression, l’exploration ou les nouveautés déjà évoquées, SnowRunner offre une aventure véritablement très plaisante, pensée pour éviter la monotonie. Oui, il s’agit toujours de livrer une cargaison en partant d’un point A pour aller à un point B, mais vous aurez la possibilité de casser ce rythme en faisant une tâche annexe sur le trajet ou bien en vous mettant à la recherche d’améliorations ou de nouveaux camions, disséminés sur la carte. La suppression du mode réaliste qui obligeait à charger manuellement les remorques à l’aide d’une grue par toujours évidente est aussi une bonne nouvelle, le nouveau mode manuel étant très facile à utiliser grâce à un système d’accrochage à distance.


« La durée de vie (...) au rendez-vous »

Avec pour l’instant une grosse vingtaine d’heures de jeu, je n’ai pas encore exploré tout à fait le tiers du jeu, la durée de vie semble donc au rendez-vous et ravira les aficionados. Pour vous donner une idée, de 8 km² au total pour MudRunner, SnowRunner offre désormais un terrain de jeu de 30 km², avec une grosse variation des décors comme je l’ai déjà évoqué. Dans la même veine, le nombre de camions disponibles est passé de 19 à 40, avec des catégories bien définies pour aider à s’y retrouver.
Note : 4/5

Plaisir à faire les trophées, le Platine / 100%

« Rien d’insurmontable »

Si vous aimez cocher des cases et terminer un jeu à 100%, SnowRunner devrait vous combler de bonheur, puisque le platine nécessite de terminer tous les contrats, toutes les tâches et tous les défis du jeu, en possédant tous les véhicules et en explorant à fond toutes les cartes. Néanmoins, cette tâche n’a rien d’insurmontable et elle devrait vous permettre de profiter de l’expérience hors-piste à votre guise, le jeu étant articulé autour de l’exploration et des contrats.


« Récompenser vos exploits »

Sur votre route, vous débloquerez aussi beaucoup de trophées liés à des actions contextuelles, comme le fait de conduire dans l’eau en traversant des rivières ou en livrant des chargements. Par ailleurs, certains trophées viendront récompenser vos exploits, comme traverser chaque région avec un seul réservoir (donc sans faire le plein !) ou sans lâcher l’accélérateur, et même s’il ne s’agit pas véritablement de missions de bases, ces tâches sont totalement dans l’esprit de SnowRunner.


« Exploration, livraison et dépassement »

À une exception près (un trophée nécessite d’écraser 500 citrouilles et vous ne trouverez pas des champs suffisamment grands pour le faire rapidement hélas), la liste de SnowRunner est donc très plaisante et dans l’esprit du jeu : exploration, livraison et dépassement. Bonne chasse !
Note : 5/5

Conclusion

Vous l'aurez sans doute compris, je ne peux que vous recommander d'essayer SnowRunner, surtout si vous avez apprécié son aîné MudRunner. Le jeu est plus beau, plus complet mais il offre toujours les mêmes sensations de conduite, ce mélange de maîtrise de la nature et de patience pour progresser dans des terrains accidentés. Certains n'accrocheront pas au concept, même si Saber a pris le temps de simplifier la bête pour le rendre accessible à tous, mais il n'en reste pas moins que SnowRunner offre une bouffée de dépaysement très largement bienvenue en cette période.
Contenu du jeu
Aspect technique du jeu
Plaisir à jouer et à rejouer
Plaisir à faire les trophées
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Je recommande ce jeu : À tous, Aux fans de la série, Aux curieux

Bas ^ (Basseuh)

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