Rocket League

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Infos complémentaires

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Date de sortie : 08/07/2015
Genre(s) : Action , Course
Territoire(s) : FRANCE

16166 joueurs possèdent ce jeu
88 trophées au total
13 trophées online
0 trophée caché
9 DLC's

Platiné par : 8144 joueurs (50 %)

100% par : 1438 joueurs (9 %)


Note des joueurs :
4.4/5 - 386 notes

Note des platineurs :
4.3/5 - 311 notes

Test rédigé par Aelon le 28-07-2015 - Modifié le 07-12-2016

Introduction

Lorsque l'on pense à des matchs de Football, on a du mal à imaginer des voitures se jetant sur un ballon géant afin de marquer un but. C'est pourtant ce que proposait le studio Psyonix avec son Supersonic Acrobatic Rocket-Powered Battle-Cars, ou plus simplement SARPBC, un jeu plutôt bien accueilli lors de sa sortie (le 29 janvier 2009). C'est alors que Psyonix se lance sur une suite à SARPBC qui verra le jour sur PlayStation 4 (et sur PC) le 7 juillet sous le nom de Rocket League (au moins, c'est nettement plus court... et plus facile à retenir), en tant que jeu offert par le PlayStation Plus.

Comme son prédécesseur, Rocket League propose des matchs de football opposant une ou plusieurs voitures. Ces véhicules disposent d'un turbo et peuvent démolir leurs opposants une fois à grande vitesse, offrant donc un mix entre football et demolition derby.

À ce jour, le jeu a été téléchargé 4 millions de fois sur PS4 et PC, un immense succès pour Psyonix.

Mais que vaut donc cette suite à SARPBC ? C'est ce que nous allons découvrir ensemble dans la suite de ce test.

Contenu du jeu

Le principe du jeu est de pousser un immense ballon dans des cages de football en conduisant un véhicule capable de sauter, s'envoler, ou rouler sur les murs, afin de marquer un but. Chaque stade est fermé, à savoir que des murs (sur lesquels vous pouvez rouler donc) ainsi qu'un plafond limitent physiquement la zone de jeu. De plus, au sol de chaque stade se trouvent des petites plate-formes octroyant du turbo supplémentaire afin de vous permettre de vous lancer à toute vitesse sur la balle... ou un adversaire afin de l'exploser.

Les stades sont au nombre de quatre, en dehors des variantes Jour/Nuit, un nombre finalement assez faible. Si tous les terrains sont identiques, c'est l'arrière-plan et l'ambiance qui changeront. Certains stades contiennent plus de spectateurs, permettant de plus accentuer certaines actions par les cris plus forts.

Rocket League propose aussi bien du contenu solo que du contenu multijoueur. Le multijoueur local en écran splitté est de la partie !

Le mode Saison, élément principal du mode solo, permet d'effectuer des championnats par équipe (jusqu'à quatre véhicules par équipe). En dehors de la difficulté choisie pour vos coéquipiers et adversaires (pas de séparation du niveau de l'IA possible), vous pouvez choisir la durée du championnat, c'est-à-dire le nombre de matchs en phase éliminatoire, qui peut osciller entre 9 à 36 matchs (par multiple de 9). Il faudra donc rester dans le haut du classement pour atteindre la finale.
En dehors du mode Saison, vous pourrez toujours vous entraîner ou effectuer de simples matchs en mode Exhibition, mais cela risque de vite vous sembler redondant.

Concernant le multijoueur, des matchs opposant deux équipes de quatre véhicules maximum (classés ou non) seront la seule vraie possibilité, l'autre étant les matchs privés. Une fois entré dans un serveur, les matchs s'enchaînent les uns après les autres jusqu'à ce que vous le quittiez.

À propos de votre véhicule, vous pouvez le choisir parmi les 11 disponibles (certains seront à débloquer). Mais au final, tous ont la même vitesse, hauteur de saut et capacité de turbo : seule la conformation change.
De plus, chaque fois que vous finissez un match, qu'il soit gagné ou non, vous obtenez un objet. Ce dernier permet de customiser votre véhicule : stickers sur la carrosserie, roues, type de traînée du turbo (qui peut être complètement loufoque, comprenant aussi bien une traînée de feu que des billets et des pièces), petit ornement sur le toit et/ou antenne. L'obtention des objets est aléatoire : "Collectionnez-les tous !"

Enfin, le jeu propose d'enregistrer vos matchs afin d'en revoir le ralenti. Ces derniers permettent de revoir le match sous différents angles : celui de n'importe quel véhicule, en caméra libre...



Rocket League propose un contenu tout juste correct, entre le nombre de modes de jeu ou de stades, avec une possibilité de personnaliser votre véhicule pourtant bonne. On regrettera l'absence de progression des caractéristiques du véhicule, limitant vite l'intérêt du mode Saison au profit du mode multijoueur...
Note : 3/5

Aspect technique du jeu

Joli, facile à prendre en main, et surtout très dynamique

Les graphismes de Rocket League sont assez jolis. Chaque véhicule est bien rendu, avec des jeux de lumières et une ambiance réussis. Lorsque votre véhicule entre en mode "boost" (activé lorsque vous restez suffisamment longtemps en turbo notamment, et modélisé par une traînée de pneus violette), une sensation de vitesse se dégage, accentuant le dynamisme du jeu. Il est à noter que la PlayStation 4 ventile parfois étrangement très fort, notamment sur le menu principal du jeu, ce qui peut inquiéter.

Grâce à une très bonne fluidité (le jeu souffre de peu de ralentissements), le jeu est en effet extrêmement dynamique, avec toutes les voitures qui se jettent à toute vitesse sur la balle pour marquer ou qui foncent droit sur un adversaire pour l'éliminer temporairement.

L'ambiance sonore est également plutôt bonne, sans être transcendante. Le bruit des moteurs, de la balle, ainsi que les cris des supporters formeront l'essentiel des bruits/sons de vos parties. S'ajouteront à cela les petits bruits liés à des récompenses pour avoir effectué une action spécifique (but, arrêt, etc), des sons toujours agréables à entendre et accompagnés d'une icône à l'écran.

Le gameplay de Rocket League est excellent, votre voiture répondant immédiatement à chacune de vos actions. En outre, la prise en main du jeu est très simple puisque vous pouvez avancer, reculer, déraper, sauter (une ou deux fois), accélérer via le turbo... Et c'est tout. Oui, sur le papier, cela peut sembler simpliste, mais nous y reviendrons par la suite.
La caméra possède deux modes : libre (regardant devant vous avec possibilité de la déplacer) ou fixe, suivant constamment le ballon. A vous de choisir, ou d'alterner, le mode de caméra qui vous convient le plus, sachant que les deux ont aussi bien des avantages que des inconvénients.

Le jeu a connu quelques problèmes au démarrage sur le plan multijoueur, avec des serveurs fermés ou indisponibles, la faute à l'offre du PlayStation Plus : trop de joueurs tentant de se connecter en trop peu de temps. Heureusement, ces problèmes ont été résolus et le multijoueur est assez stable, avec toutefois quelques soucis de connexion, et donc du lag.

Mais Psyonix a eu une idée originale pour ne pas trop pénaliser les joueurs en multijoueur. En effet, lorsqu'il manque un ou plusieurs joueurs pour commencer une partie, le jeu comble les places vides par des bots, permettant de ne pas trop attendre avant de commencer à jouer. Dès qu'un joueur se connecte au serveur et est prêt à jouer, un des bots est détruit et remplacé par le joueur, le tout de façon très rapide pour éviter l'infériorité numérique de l'équipe. Mais cela entraîne parfois d'autres problèmes...

Une Intelligence Artificielle à revoir, ainsi qu'un bug étrange...

... Car dans Rocket League, l'Intelligence Artificielle, ou IA, est problématique. Il existe 3 difficultés croissantes (Débutant, Semi-Pro et All-Star) d'IA, mais celles-ci sont mal équilibrées :

- l'IA en Débutant n'effectue pas de doubles sauts et se contente de taper la balle sans vraiment trop chercher à viser. Elle utilise en outre très peu le turbo, permettant très vite au joueur qui a pris ses marques de la battre.
- l'IA en Semi-Pro utilise doubles sauts et turbo mais ne vise pas toujours, se contentant de taper la balle. Par ailleurs, elle est complètement paralysée lorsque la balle frôle le mur du côté de ses cages, effectuant très rarement des dégagements.
- vient alors l'IA en All-Star. Maîtrisant tous les déplacements et action du jeu, les All-Star visent bien les cages et savent bien arrêter les tirs. La défaite survient très vite contre une IA All-Star (qui plus est si vous jouez en "Impossible", à savoir en infériorité numérique).

Le problème est donc qu'en solo, les matchs par équipe peuvent vite tourner au calvaire, tandis qu'en multijoueur, il est possible que l'IA remplaçant un joueur soit en All-Star (passé un certain niveau des joueurs présents dans la partie)...

Pour finir, il existe, pour le moment, un bug lié à un trophée. Selon la liste de trophées, il vous est demandé de parcourir 500 kilomètres pour obtenir un trophée d'or. Mais étrangement, le nombre de kilomètres nécessaires semble bien moins important. Bien qu'il soit possible de consulter votre avancée depuis les actualités de Rocket League sur le menu PlayStation et de constater que vous avez parcouru plus de 100 kms (par exemple), en jeu, vous n'aurez même pas atteint les 35-40 kms...

Ceci permet donc de débloquer le trophée en ayant effectué moins de 100 kms, mais ce chiffre varie énormément d'un joueur à l'autre.
Bug bénéfique pour accélérer l'obtention du trophée ou erreur d'affichage des kilomètres parcourus en jeu ? Difficile à dire...



Avec un gameplay ultra-dynamique soutenu par des graphismes et une ambiance sonore réussis, Rocket League possède une très bonne fiche technique de prime abord. L'IA est malheureusement trop déséquilibrée (ou ne contient pas assez de crans de difficultés) pour profiter pleinement du jeu en solo, rabattant bien vite (une fois de plus) vers le mode multijoueur.
Note : 4/5

Plaisir à jouer et à rejouer

Du fun, tout simplement

Inutile de tergiverser trop longtemps : Rocket League est extrêmement jouissif à jouer. Avec sa prise en main rapide et très accessible, son principe de jeu terriblement accrocheur et le rendu réussi, tout concorde pour passer du bon temps.

Jouer à une forme de football en incarnant des véhicules acrobates, avec possibilité de faire quelques stratégies dans des stades fermés permettant de réaliser de véritables figures, est réellement facteur de plaisir une fois la manette en main, le plaisir de jouer étant presque immédiat.

Je vous conseille toutefois de faire le tutoriel afin de bien connaître les différents mouvements du jeu, car bien que le jeu semble facile à prendre en main, il s'avère au final très technique (et pourrait très bien accueillir de l'eSport, les compétitions mondiales de jeux vidéo) et permet aux meilleurs joueurs de réaliser de réelles prouesses en jeu.

Adaptez-vous également aux deux modes de caméra, le mode libre vous permettant de garder un oeil sur les autres véhicules au risque de perdre la balle des yeux, tandis que le mode fixe permet de toujours suivre la balle au risque de percuter un autre véhicule impossible à voir avec l'angle de caméra : les avantages d'un mode sont les inconvénients de l'autre.

Tout le monde y trouvera son compte : ceux qui veulent jouer et s'amuser sans vraiment prendre en main le jeu, jusqu'aux pros aguerris maîtrisant à la perfection la course sur les murs et le turbo.
Le mode multijoueur répartissant les joueurs selon leur "niveau" (les niveaux étant gagnés par des points obtenus en réalisant des actions, et donc en jouant), les matchs en multijoueur restent globalement assez équitables sans avoir un joueur qui domine complètement le match.

Évidemment, le mode solo s'avère très vite très répétitif et finalement vide, la faute à trop peu de choix (en dehors du mode Saison, pas grand-chose à se mettre sous la dent...), sans compter que l'IA rend certaines parties pénibles dans des matchs de 3 contre 3 (ou 4 vs 4) puisqu'elle se jettera bêtement sur la balle sans trop réfléchir où cette dernière ira, vous privant bien souvent d'une occasion de marquer... Ou de jouer, tout simplement.
Mais une fois en mode multijoueur, le jeu prend tout son sens. De plus, bien qu'étant présente si le nombre de joueurs est insuffisant, l'IA est très rare à absente en mode multi, ce qui efface le principal problème de Rocket League d'un revers de main.



Nerveux, rapide, simple à jouer, Rocket League est un jeu terriblement fun. Il s'agit indéniablement du jeu que vous lancerez ou relancerez avec plaisir entre amis histoire de vous refaire une petite partie.
Note : 5/5

Plaisir à faire les trophées, le Platine / 100%

Note : cette partie tient compte de la sortie du patch 1.03 qui permet de prendre en compte les kilomètres parcourus en jouant en ligne.

Profitez du jeu tout en débloquant des trophées !

La grande majorité des trophées de Rocket League tomberont naturellement.

Si certains requièrent d'effectuer des actions précises, comme marquer en but en tapant un véhicule adverse pour le pousser sur la balle et ainsi la projeter dans les cages (dit "Coup de billard"), les trophées demandent généralement de profiter des différentes fonctionnalités du titre.

Il vous faudra remporter le mode Saison, jouer avec différentes tailles d'équipes, gagner un certain nombre de matchs, marquer un certain nombre de buts en un match, utilisez suffisamment longtemps le turbo, etc.
L'un des trophées les plus longs à avoir est celui demandant d'obtenir tous les objets. Comme vous gagnez à coup sûr un objet à la fin d'un match (qu'il soit remporté ou perdu pour rappel), il faudra effectuer un grand nombre de matchs pour l'obtenir. N'ayez crainte cependant, le jeu étant extrêmement plaisant à jouer, et les matchs en multijoueur étant compris dans le déblocage des objets, c'est un trophée qui tombera finalement assez naturellement.

Grâce à la version 1.03 du jeu, il est possible de profiter essentiellement du multijoueur pour débloquer les objets du jeu tout en augmentant le compteur de kilomètres. En effet, ces derniers sont désormais comptabilisés lorsque vous jouez en ligne, permettant ainsi de jouer pour éventuellement obtenir les trophées "Loin, très loin..." et "Stocké". Vous pouvez donc vous amuser sur Rocket League, sans avoir à user de méthode accélérant l'obtention de l'un des deux trophées précédemment cités. Sachez qu'un match permet en moyenne de parcourir entre 450 et 650 mètres, or puisqu'il vous faudra jouer (et non gagner) 165 matchs, ce seront donc deux trophées d'or que vous obtiendrez sans vous en rendre compte.

Dorénavant, le plaisir à jouer à Rocket League s'associe au plaisir à faire les trophées.

Un seul trophée multijoueur existe pour information : faire un match en ligne avec un ami.




La liste des trophées de Rocket League exploite parfaitement toutes les composantes du jeu, en vous demandant d'en faire le tour pour débloquer le platine. Depuis la version 1.03, vous n'avez plus à vous soucier d'un trophée en particulier !
Note : 5/5

Conclusion

Avec un concept assez original, Rocket League est un jeu terriblement addictif. La nervosité du gameplay, auquel on s'habitue très vite, permet de profiter pleinement de vos matchs au volant d'une voiture fonçant à toute allure. Par ailleurs, son platine s'avère plus qu'abordable par tous, avec une liste de trophées bien pensée qui vous fera découvrir tout ce que le jeu a à proposer.
On regrettera simplement une IA assez décevante qui envenime bien souvent les matchs en solo.

Offert en ce mois de juillet par le PS Plus, n'hésitez plus : foncez le prendre !
Contenu du jeu
Aspect technique du jeu
Plaisir à jouer et à rejouer
Plaisir à faire les trophées
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Je recommande ce jeu : Aux spécialistes du genre, Aux curieux, Aux chasseurs de trophées/platine facile

Aelon (Aelon77)

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