Rise of the Tomb Raider

ps4
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Infos complémentaires

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Date de sortie : 11/10/2016
Genre(s) : Action , Aventure
Territoire(s) : FRANCE

10235 joueurs possèdent ce jeu
125 trophées au total
13 trophées online
10 trophées cachés
5 DLC's

Platiné par : 1733 joueurs (17 %)

100% par : 629 joueurs (6 %)


Note des joueurs :
4.6/5 - 189 notes

Note des platineurs :
4.5/5 - 85 notes

Test rédigé par DarkCid le 26-11-2016 - Modifié le 07-12-2016

Introduction

Développé par Crystal Dynamics, Rise of the Tomb Raider est la suite du reboot de la saga lancé en 2013. Ce deuxième épisode est sorti un an auparavant (soit en 2015) sur Xbox One et arrive finalement sur PS4 un an plus tard certes, mais muni de tout un lot de contenu additionnel sorti tout au long de l'année et fêtant par la même occasion les 20 ans de l'histoire de Lara Croft.

C'est justement Lady Croft que nous retrouvons après ses aventures au Yamatai où elle fut le témoin d’événements surnaturels qui remirent totalement en cause tout ce qu'elle croyait jusqu'à présent. Forte de cette nouvelle expérience, elle décide de partir sur les traces de son père et du prophète immortel en Syrie. Poursuivie par les Trinitaires, un groupe militaire privé cherchant la source divine, Lara Croft se retrouve à se battre pour sa survie dans les contrées sauvages de la Sibérie.

Contenu du jeu

L'épopée sauvage

Rise of the Tomb Raider reprend pratiquement à l'exactitude le modèle de son aîné sur la plupart des facettes du jeu. Si vous avez joué à l'opus précédent, alors vous ne serez aucunement dépaysé par ce monde semi-ouvert, constitué de plusieurs zones plus ou moins grandes dans lesquelles vous pourrez librement vous balader. Enfin, librement, plus ou moins car le jeu opte une fois encore pour un système d'exploration à la Metroidvania où, pour avoir accès à une zone, il faut bien souvent avoir débloqué l'arme ou l'outil nécessaire pour ouvrir le passage, comme des flèches spéciales. Mais une fois une zone atteinte, sauf exceptions dues à l'histoire, vous pourrez librement y revenir via les déjà traditionnels feux de camp, lieux où vous pourrez profiter de votre expérience et de votre cueillette pour améliorer vos compétences et vos armes.

Transition toute trouvée, votre arsenal sera plus vaste que dans Tomb Raider 2013. Vous aurez certes toujours votre quatuor Arc / Pistolet / Mitraillette / Fusil à Pompe. Mais cette fois, vous en aurez plusieurs de chaque en fonction de vos découvertes. Fort heureusement, et même si le côté réaliste en prend un coup, chaque amélioration que vous ferez sur une arme se fera sur toutes les armes du même type, vous permettant plus sereinement d'en changer afin de trouver celle qui vous sied le mieux. Surtout que les armes peuvent être équipées d'accessoires et certains accessoires ne sont pas compatibles avec toutes les armes. Vous pouvez par exemple équiper un lance-grenade sur certaines mitraillettes mais pas toutes. En parallèle de l'armement pur, vos munitions aussi évoluent. L'arc par exemple pourra s'équiper de flèches empoisonnées provoquant un nuage tuant sur le coup tout ennemi dans sa petite zone, de flèche incendiaires pouvant être boostées à coup de napalm ou encore de flèches grenades pouvant après amélioration en libérer plusieurs à l'impact pour un maximum de dégâts. Autant dire que Lara devient une armée à elle toute seule et c'est tant mieux car, une fois encore, ce sera à elle de faire tout le boulot.

Revenons à présent sur le monde qu'on vous propose d'explorer, voulez-vous. Le plus gros reproche fait à Tomb Raider 2013 était au final qu'il ne portait guère son nom. Vous ne cherchiez pas vraiment de trésor, il n'y avait pas vraiment de tombes à explorer, bref on était loin de l'âme de la saga. Et ça les développeurs l'ont bien compris. En plus de concevoir un scénario se basant sur la quête d'un trésor mythique (scénario très convenu, faut pas se mentir non plus), nous avons le droit cette fois à de véritables tombeaux facultatifs mais totalement dans l'esprit des premiers jeux : vous avez un objectif à atteindre et pour y arriver, il va falloir réfléchir à comment interagir avec l'environnement pour pouvoir avancer. Voilà un point qui manquait terriblement au précédent opus, et qui est rajouté avec brio tant certains tombeaux sont à la fois ingénieux et sublimes.

Enfin, le jeu vous propose tout une quête annexe au cours d'un DLC inclut d'office et qui vous permettra de (re)découvrir une figure mythique de la mythologie russe : la sorcière Baba Yaga. Lara devra s'introduire dans son repère et percer le mystère de ses pouvoirs ayant provoqué la disparition de nombreuses personnes, le tout dans une ambiance souvent cauchemardesque apportant un peu de fraîcheur à l'histoire principale.

L'âme d'un speedrunner

En plus de l'histoire principal, vous avez accès au mode Expédition. Ce mode vous permet entre autre de revivre certains chapitres sous plusieurs formes, tout d'abord de façon classique comme si vous y jouiez pour la première fois, ensuite en mode élite, avec votre équipement final et enfin en mode Attaque de Score, que l'on pourrait traduire par un mode Speedrunner. Votre but est de finir le niveau le plus vite possible tout en gagnant un maximum de point au passage, point s'accumulant via des bonus supplémentaire et une jauge de combo. Les amateurs de scoring seront servis par ce mode très simple mais pouvant se révéler diablement addictif dès que l'on se prend à vouloir apparaître le plus haut possible dans le classement mondial. Et pour aider à bâtir votre légende vous disposez en plus de cartes offrant des modifications au système de jeu. Vous pourrez ainsi jouer avec un stock infini de flèches empoisonnées, avoir les meilleures armes ou au contraire, avoir des handicaps comme une jauge de santé ne pouvant plus se régénérer, des ennemis plus résistants que jamais ou encore une seule et unique vie pour finir le niveau. Ces cartes apportent en fin de niveau un multiplicateur positif ou négatif (selon votre choix de cartes) à votre score, pouvant aller jusqu'à la quadrupler voire plus. Si l'histoire principal ne vous donne pas assez de challenge même dans la plus haute difficulté, vous devriez trouver votre bonheur ici.

Guide de survie

Si nous avons du attendre un an, nous pauvres possesseurs de PS4, pour pouvoir jouer à ce jeu, on peut dire que l'attente aura eu du bon car cette version nous offre, en plus du contenu évoqués dans les précédents paragraphes, plusieurs modes de jeu supplémentaires. Commençons par le mode Endurance où vous serez lâché en pleine nature Sibérienne sur une carte générée aléatoirement et où vous devrez survivre le plus longtemps possible. Et ici, on parle enfin de vrai survie. Mais si, vous savez, celle qu'on était censé avoir déjà à l'épisode précédent et qui au final s'était résumé à "tuer une biche en début de partie". Cette fois, vous devrez vraiment chasser pour survivre afin que votre jauge de faim de tombe pas à 0, entraînant votre mort. Et comme vous vous trouvez tout de même en Sibérie, vous devrez aussi veiller à votre jauge de température si vous ne voulez pas mourir de froid.

En parallèle avec votre survie, là encore Lara Croft va devoir faire honneur à son héritage de l'ère PS1 en partant en quête d'artéfacts disséminés dans diverses cryptes, souvent piégées. Et sur son chemin, elle trouvera moult dangers avec les soldats ennemis d'une part, mais aussi la faune locale qui sera de plus en plus agressive et vous confrontera à des loups, des ours et des léopards. Survivre à une attaque combinée de plusieurs ours et/ou léopards ne sera pas une mince affaire. Toutefois, vous avez la possibilité de jouer non pas en solo, mais aussi en coopération avec un autre joueur, offrant une nouvelle dimension à ce mode très intéressant.

Lara Croft, tueuse de zombies

Autre mode, autre ambiance, Réveil Glacial est une mini-aventure partiellement scénarisée où vous devrez vous introduire dans un ancien complexe soviétique de recherche en bio-armement. Un terrible virus a contaminé les soldats s'y trouvant, les transformant en zombies assoiffés de sang. Oui vous avez bien lu, le jeu vous propose en gros un mode Zombies. Ici pas de carte aléatoire mais une quantité d'ennemis infinis, se mettant régulièrement à votre poursuite en meute mais qui heureusement ont une très mauvaise vue. Vous devrez détruire l'usine de production de virus en vous faufilant entre ses ennemis (ou en les massacrant hein, vous faites comme vous voulez après tout) tout en cherchant de l'équipement supplémentaire qui pourrait bien vous sauver la vie. Moins inspiré que le mode Endurance et surtout ayant un potentiel de rejouabilité bien moindre, ce mode n'en est pour autant pas moins divertissant.

Resident Croft

Dernier ajout de cette édition et faisant à son tour un clin d’œil à la belle époque de Tomb Raider première génération, vous allez pouvoir retourner au Manoir des Crofts dans 3 modes distincts. Le premier, scénarisé, où vous devrez tranquillement explorer le manoir à la recherche d'indices sur votre passé afin que l'édifice ne vous soit pas retiré par le jeu des héritages mal préparés et de manigances diverses. Et si je dis explorer tranquillement c'est parce que vous avez tout votre temps, et que vous n'avez pas le moindre ennemi. Les énigmes sont d'une simplicité presque affligeante mais la visite n'est pas désagréable pour autant quand elle est gratuite. Le deuxième mode sera lui beaucoup plus action puisque le Manoir sera envahi de zombies (et oui encore eux décidément). Enfin non pas tout à fait, plutôt des cauchemars que vous devrez vaincre afin de venir à bout d'un gros crâne amateur de boule de feus. Enfin, juste un mot sur le troisième mode, un mode VR... que je ne peux pas tester malheureusement, ne disposant pas des outils adéquats. Snif.
Note : 5/5

Aspect technique du jeu

La Belle et les Bêtes

Rise of the Tomb Raider, s'il n'est pas au niveau graphique d'un Uncharted 4 (fallait bien que l'on vienne comparer Lara à Nathan à un moment ou un autre hein), n'a pas à rougir face à la majorité des productions récentes. Même s'il est déjà techniquement âgé d'un an, la modélisation de Lara Croft est très réussie, mais c'est surtout le monde du jeu qui frappe le plus. Dans un premier temps, une fois arrivé en Sibérie, on se met à craindre de passer d'un paysage enneigé à un autre, la peur de la monotonie commence à poindre le bout de son nez. Mais s'il est vrai que les décors glacés sont majoritaires, on se rassure assez vite en se penchant sur les détails de chacun, fourmillant de vie. La faune par exemple est à la fois discrète et omniprésente. Puis, certains décors particuliers attirent notre attention et on se surprend régulièrement à rester sur place, tout simplement pour le plaisir des yeux.

Mais il faut faire attention, car ce monde, bien que très beau, est rempli de dangers, surtout pour ceux qui joueront en haute difficulté (soit presque tout le monde grâce ou à cause des trophées). En effet, vos ennemis ne vous laisseront pas tranquille dès lors qu'ils sauront que vous êtes là. S'ils s'avèrent être des robots bêtes comme leurs pieds quand ils ne se doutent de rien, une fois suspicieux, ils quadrilleront la zone méticuleusement afin de vous dénicher (même s'ils ont facilement tendance à oublier de lever les yeux). Mais quand ils vous auront localisé, là il faudra se préparer à défendre chèrement votre peau car leur agressivité est très forte. En fait même trop forte, au point qu'ils se croiront invincibles et auront vite tendance à courir vers vous. Certes ils sont résistants, mais face à une bonne stratégie et une bonne gestion de votre armement, ce type de comportement mène au final à une boucherie... de leur côté.

Fort heureusement, si on met de côté cette IA un brin prévisible, le jeu ne comporte pratiquement aucun bug en lui-même (je dis bien en lui-même, vous verrez plus loin qu'au niveau de nos chers trophées, ce n'est plus la même histoire). On notera toutefois que les phases de plateformes peuvent avoir leurs petites humeurs et il n'est pas si rare de voir Lara ne pas du tout faire ce qu'on lui dit de faire (ou ce qu'on croit lui dire de faire) et chuter lamentablement dans le vide. Mais la chose reste anecdotique si tant est quand prenne le temps de diriger Lara correctement, la précipitation étant souvent fautive au final.
Note : 4/5

Plaisir à jouer et à rejouer

La Reine des Glaces

Une fois passé quelques passages faisant office de tutoriels, le jeu nous permet rapidement de passer aux choses sérieuses en commençant comme il se doit par l'exploration d'une tombe avant de nous propulser aux bords de la mort en pleine nature Sibérienne. On bouge beaucoup, et il y a assez peu de phases de non-jeu finalement, la plupart des scènes cinématiques ayant le bon goût de ne pas s'éterniser. La belle part est donc faite au jeu à proprement parler, jeu qui, s'il nous oriente un minimum pour éviter qu'on soit perdu ou que l'on doive apprendre seul comment utiliser certains outils récemment acquis, ne nous prend pas constamment par la main. Et très vite, liberté est prise au joueur de jouer un peu comme il le veut à l'approche d'ennemis en optant pour une approche furtive ou une méthode plus brutale. Mais attention, nous ne sommes pas ici dans un Deus Ex ou un Dishonored, la furtivité n'est qu'une option et ne constitue pas le plus gros du gameplay, elle y est même moins poussée que dans un Assassin's Creed et c'est bien dommage que les seules options à ce niveau soit de se cacher dans des fourrées ou dans des arbres et balancer quelques bouteilles pour attirer l'attention, quand il y en a. Dès lors que l'on souhaite comme moi nettoyer une zone en full furtif, on se sent très vite limité dans nos choix. Et de toute façon, il y a pas mal de combats où l'affrontement frontal est obligatoire. Là en revanche, on a de nombreux choix d'attaques et cela fait plaisir. Notre arsenal est suffisamment riche pour pouvoir géré comme il se doit chaque situation, sans compter les armes improvisées comme les cocktails molotov ou les grenades artisanales.

L'exploration du monde est quant à elle des plus agréable. En y faisant attention, on remarque pas mal de détails qui montrent bien que cette espace de jeu n'a pas été fait à la va-vite. Sans atteindre le niveau de détail de jeux récents proposant le même type de mondes semi-ouverts (comme ceux précédemment cités), on voit vite que ce monde a été créé de bien belle façon et au final, on ne lui demande pas grand chose de plus. Même la collecte des nombreux collectibles se fait sans trop se plaindre tant elle nous permet d'explorer des zones qu'on aurait pas forcément remarquées. Au final, quand une nouvelle zone s'offre à nous, difficile de lâcher la manette avant de l'explorer un minimum pour voir ce qu'elle a à nous offrir.

Les différents DLC, ne les oublions pas, offrent en parallèle quelques touches de fraîcheur avec un gameplay légèrement différent et des enjeux renouvelés. Le mode Endurance à lui seul est facteur de challenge gratuit, ne serait-ce que pour savoir combien de jours on peut tenir dans cette nature hostile. Et le mode zombies ravira plus d'un joueur tant ce type de monstres est devenu populaire au fil des années. Enfin, pouvoir rejouer les niveaux en les trafiquants via des cartes nous refait penser à l'époque où les cheats codes existaient encore de façon abondante et ce n'est pas pour nous déplaire.
Note : 4/5

Plaisir à faire les trophées, le Platine / 100%

Plus dur sera la chute

Sans atteindre la perfection, Rise of the Tomb Raider aurait pu s'en sortir sans défauts majeurs et devenir un indispensable de cette fin d'année. Mais voilà, nous sommes un site de chasseurs de trophées, et sur l'escalier de la critique, le jeu rate sa dernière marche. Certains se plaindront avant même de commencer à jouer du nombre impressionnant de trophées de bronze (118) face à la faible quantité d'argent (5) et d'or (1). Mais ceci est un faux problème en cachant un plus gros : la quantité de trophées ne servant à rien. Un trophée pour s'asseoir sur une chaise, un pour tuer des animaux à coup de grenade, un pour se brûler dans un feu... Sur les 125 trophées du jeu, nombres de trophées sont ridicules et semblent n'être là que pour servir de bouche-trous.

Au niveau des DLCs, les trophées incorporent pour 3 DLCs sur 5 une subtilité qui pourra faire rager ceux ne voulant pas lire de guides avant d'essayer par eux-même. En effet, à chaque partie il faut sélectionner des défis et ces défis sont des trophées, même si la description desdits trophées ne le précise pas. Donc sur un DLC de 13 trophées, on ne peut tout faire en une seule partie. Cela sonne presque comme du rallongement artificiel de durée de vie non ?

Mais s'il n'y avait que ça, la note finale de cette section pourrait grappiller un point ou deux. Le souci vient malheureusement d'un défaut existant depuis un an, qui n'a pas été corrigé sur la version Xbox One et qui, ne nous voilons pas la face, ne le sera sans doute jamais : les bugs de trophées. Car il y a en a. Beaucoup. Mais vraiment. Beaucoup. Il suffit de faire un tour sur notre forum pour se rendre compte du nombre impressionnant de personnes devant recommencer une partie complète car un trophée n'a pas fait ce qu'il devait faire, tomber quand il faudrait. Quand cela arrive sur une action pouvant être refaite, cela peut passer, mais quand un trophée demandant de tout collecter dans le jeu refuse de poindre le bout de son nez, qui y-a-t-il de plus frustrant pour un chasseur ? Bien sûr, tout le monde n'est pas touché par ces bugs, et comme dans beaucoup de jeux, on peut n'en avoir aucun et croire qu'il n'y a pas de soucis, mais la régularité des plaintes me contraint à ne pas fermer les yeux sur ce problème critique.
Note : 2/5

Conclusion

Rise of the Tomb Raider est la digne suite du reboot de la saga en 2013 et qui a su tirer les leçons de ses erreurs en proposant un monde plus à l'image de ce qu'attendent les joueurs quand ils jouent avec Lara Croft. Riche, fun et débordant de contenu, cette édition GOTY ne manque pas de charmes mais souffre malheureusement de très gros défauts sur sa liste de trophées, défauts qui pourront, et c'est bien dommage, en rebuter plus d'un.
Contenu du jeu
Aspect technique du jeu
Plaisir à jouer et à rejouer
Plaisir à faire les trophées
15
Je recommande ce jeu : À tous, Aux fans de la série

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