PaRappa the Rapper Remastered

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Infos complémentaires

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Date de sortie : 04/04/2017
Genre(s) : Rythme 
Territoire(s) : FRANCE

242 joueurs possèdent ce jeu
28 trophées au total
0 trophée online
3 trophées cachés

Platiné par : 57 joueurs (24 %)

100% par : 57 joueurs (24 %)


Note des joueurs :
2.4/5 - 5 notes

Note des platineurs :
5/5 - 1 note

Test rédigé par Miflin111 le 20-04-2017 - Modifié le 20-04-2017


Introduction

Wonderbra

An de grâce 1996, Masaya Matsuura eut un concept, doux songe
Amoureux de la musique mais reléguée au second plan
Les paroles prennent alors le pas sur les mélodies, bon présage
De par ce choix peu orthodoxe, de ce paradoxe émerge un succès béant.

Attrait des mots, écho de la difficulté, mélopées senties
Mais que serait un œuvre nippone sans sa direction artistique ?
C'est alors qu'intervient Rodney Greenblat, visionnaire atypique
Des travaux tels que le charme opère : déroutant mais pas à jeter aux orties.

À ce jour et dans l'an, Parappa conquit moult continents et foyers
Inattendu mais mérité, une suite fut dès lors mise en chantier
Mais la plus belle surprise est sans conteste la sortie
D'un remaster, de quoi déclarer avec joie : "c'est parti !"

Contenu du jeu

Tes penséees sont des flowers

Orbites ne pouvant ignorer l'exquis spectacle qui se passe à l'écran
Une scène d'introduction fait office d'exposition, un univers loufoque
Ô combien coloré, déroutant, désarmant, perturbant mais attachant
Où l'histoire nous est contée, de manière fluide et très baroque

En effet, dans un contexte où tout personnage est soit animal, soit végétal
Notre héros PaRappa, jeune chien amoureux de hip-hop, l'est aussi
De Sunny Flower, mais de chaque situation sent le roussi
Car rêveur invétéré, il se retrouve alors dans des positions fatales

C'est alors que par son attrait pour le hip-hop et avec sa phrase favorite
En rythme il devra suivre le flow de ses partenaires
Et prouver épisode par épisode ses réussites
Pour se sortir de ses péripéties et démontrer son savoir-faire

Je marche seul

Six épisodes, chacun avec ses cinématiques et sa musique
Avec leurs lots de secrets et de personnages bien cachés
Hélas, il est de bon droit, après cela, de rabâcher
Qu'en moins de deux heures, difficulté normale, le contenu est finalement famélique

Camouflet supplémentaire, affligeante omission !
M'avait-on prévenu de l'absence d'un mode multijoueur ?
Plaisir solitaire imposé la mort au cœur
Aucun compagnon pour faire preuve de compassion !

Reste les options avec la libre sélection, réglage du son, choix de la difficulté
Ainsi que la galerie qu'on peut, dans la section correspondante, mater sans s'arrêter
Mais nous ne leurrons sur le résultat final de cet ensemble
Qui ne peut masquer son absence de modes qui rassemblent
Note : 2/5

Aspect technique du jeu

Complètement flou de toi

Outre l'aspect déroutant de la composition des cinématiques, personnages plats mais non sans profondeur
Qui se tortillent et se gondolent, impriment un mouvement de relief pour un étrange rendu
Déroutant au début pour les mirettes mais rien d'ardu
Les séquences, malheureusement, n'auront pas un égal traitement de faveur

Tandis que le graphisme in-game a été rehaussé, les cinématiques pâtissent en revanche de leur ancienneté
Véritable amas de pixels tout juste upscalé, une telle différence est synonyme de fessée
Cependant le soft gagne en clarté non pas grâce à des menus colorés
Mais par le biais d'une interface plus précise lors des batailles musicales endiablées



Discolocomove

Sans conteste le point fort de PaRappa, les musiques, variées, épousent parfaitement
Les psychologies et les personnalités de chaque protagoniste, tous attachants
Les voix anglaises sont parfaites, aussi bien durant les discussions que dans le chant
Sans oublier les bruitages qui se prêtent idéalement à chaque situation, surtout celles qui dépassent l'entendement

On sent à travers le jeu toute la passion et la jubilation
De son créateur qui se régale de son chef d’œuvre sans modération !

Something in the way

Le tableau n'est pas idyllique au possible, à commencer par le gameplay en lui-même qui, bien qu'il diffère
Est extrêmement avare en explications sur toutes les subtilités du jeu, à la limite d'en être austère
Du coup on tâtonne, même avec le tutoriel qui contraint le joueur à une chose bien inouïe:
Appuyer sur le bouton correspondant juste après qu'il passe sur le repère, hérésie !

Pour parfaire cette technique, à l'instar d'un Bust-A-Groove, il aurait fallu qu'on nous demande d'appuyer à la bonne heure
Le résultat est une déstabilisation du joueur habitué aux jeux de rythme mais nul besoin de prendre peur
Car le didacticiel permet de rentrer dans le bain en douceur
Pour profiter du soft dans la bonne humeur

Dernier détail et pas des moindres
Aucun bug, lag ou freeze ou sauvegarde corrompue n'osera poindre
Note : 3/5

Plaisir à jouer et à rejouer

Digital Love

Si les premiers pas sont chancelants lors de la prise en main et de la compréhension des mécaniques de jeu
L'immersion procurée par cette unique alchimie permet à cette appréhension de dire adieu

La plus grande force du jeu est son humour omniprésent tout au long de l'aventure : que ce soit PaRappa et ses rêves qui lui font perdre pied,
Ses amis qui ont un caractère bien trempé ou encore son rival qui donne dans la démesure la plus totale, au point de créer des situations désopilantes
Ou encore les chansons au texte donnant la part belle à la drôlerie, tout est sublimé par un design qui, étrange au premier abord, se révèle diablement maîtrisé
Entraînant le joueur dans sa folie douce qui sera certes courte mais Ô combien intense et enchantée

Pour ne rien gâcher, la rejouabilité sera de mise
Grâce à ses nombreux secrets et personnages cachés
Sans oublier de maîtriser suffisamment les chansons afin de décrocher un niveau de jauge "COOL !"
Pour démontrer votre talent de rappeur à toutes les poules

Over Now

Les deux seuls points noirs viennent alors de la difficulté et de la durée de vie
La première ne montrera pas grande résistance, ne proposant alors que la difficulté facile ou normale
Seules les pistes musicales sauront se compliquer peu à peu mais avec deux ou trois tentatives vous passerez le tout sans souci
Impossible d'espérer débloquer par la suite une difficulté supérieure à la normale

Reste alors la durée de jeu qui, en ligne droite et sans détour
Se finira avant que l'aiguille du cadran ait fait deux tours
Violence il faudra se faire alors
Pour comprendre comment accomplir la meilleure performance et débloquer ainsi tous les trésors
Note : 3/5

Plaisir à faire les trophées, le Platine / 100%

Right in Two

Tranchant drastiquement avec son univers, la liste des trophées et ses objectifs ne surprendront guère de par leur classicisme
Jugez plutôt : 3 trophées à débloquer par épisode, chacun attribué selon l'appréciation atteinte lors de la performance
Débloquer tous les éléments et finir tous les morceaux avec un rang "COOL !" pour les plus coriaces
Réussir une chanson en faisant une remontée depuis une appréciation "awful", sans rater une seule note et un dernier en mode Facile seront les seuls trophées avec de l'âme

Reste alors un problème de taille qui concerne la méthode pour obtenir une notation "COOL !" car les explications du menu
Bien que bigarrées, ne sont pas claires pour autant et exigent des conditions spécifiques afin d'y parvenir qu'internet, de manière très confuse, parvient à fournir
Hérésie ! Challenge à la limite de l'insurmontable de par les nombreuses tentatives et l'aspect trop aléatoire de l'obtention du rang "COOL !" pour les réussir
Et le plaisir de jeu s'efface face à cette boutade de devoir explorer par soi-même afin que la méthode pour faire le meilleur score possible devienne connue
Note : 1/5

Conclusion

Analogie intéressante qui apparaît en filigrane : PaRappa the Rapper Remastered est travaillé mais famélique.
Constat certes violent car il n'enlève en rien ses qualités : son style graphique est magnifique;
Son univers est envoûtant, ses mécaniques sont ce qu'on peut rechercher dans un jeu lié à la musique;
Avec en sus une bande-son éclectique.

Malheureusement, sa difficulté peine à amener un challenge appréciable pour nous tenir en haleine;
Une durée de vie rivalisant avec No One Can Stop Mr. Domino, c'est-à-dire moins de deux heures sans peine;
Pour en voir la fin et se faire surprendre désagréablement par un plaisir qui prend fin de manière brutale.
Le pompon revient à l'obtention de la mention "COOL !" qui achèvera les moins tenaces pour l'obtention du Saint-Graal.
Contenu du jeu
Aspect technique du jeu
Plaisir à jouer et à rejouer
Plaisir à faire les trophées
9
Je recommande ce jeu : Aux acharnés

Miflin111 (Miflin111)

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