NieR : Automata

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Infos complémentaires

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Date de sortie : 10/03/2017
Genre(s) : Action , RPG
Territoire(s) : FRANCE

5054 joueurs possèdent ce jeu
48 trophées au total
0 trophée online
30 trophées cachés

Platiné par : 2506 joueurs (50 %)

100% par : 2506 joueurs (50 %)


Note des joueurs :
4.4/5 - 137 notes

Note des platineurs :
4.4/5 - 110 notes

Test rédigé par Kyp-chan le 04-04-2017 - Modifié le 26-04-2021

Introduction

Image

Lancement de la vérification du système
Analyse de la mémoire : vert

Déboutée de sa planète par des extraterrestres, l'humanité s'est vue contrainte de se réfugier à la surface de la Lune. Afin de récupérer leur monde, les humains ont élaboré des robots à leur effi[G]ies, les androïdes, qu'ils envoient combattre sur Terre. Pour se défendre et affermir leur position, les extraterrestres développent différentes machines.

An 11 945. Quatorzième guerre contre les machines. Plusieurs millénaires après l'exil des humains, le conflit par procuration qui lie les deux parties se maintient. Dans ce contexte, vous incarnez une unité YoHRa, modèle B (Battle), numéro 2, aussi connu sous le nom de 2B, modèle qui revêt les traits d'une jeune femme. La tâche qui vous est confiée par votre supérieure et par l'Humanité est simple : exterminer toutes les formes de vie mécaniques présentes sur Terre. Pour mener à bien cette mission, vous serez accompagné de 9S, un androïde de type éclaireur (Scout) au physique masculin.

Sorti le 10 mars 2017 sur Playstation 4, NieR: Automata est développé par PlatinumGames et édité par Square Enix. Considérée comme un produit dérivé de la série Drakengard et toujours imaginée et dirigée par Tarō Yoko, la série NieR s'inscrit plutôt dans le genre de la science-fiction et l'épisode actuel voit évoluer ses personnages dans un monde post-apocalyptique bien loin de notre ère. Les événements décrits dans NieR: Automata se déroulent quelques millénaires après ceux relatés dans la fin D de NieR. La période de temps séparant les deux récits n'impose pas d'avoir fait le premier jeu pour apprécier le second. Cependant, au vu des nombreuses références qui y sont faites, seuls les joueurs du premier pourront discerner toute la profondeur du titre. Empreint d'une ambiance de fin du monde non chaotique et d'un côté exploratoire enivrant, NieR: Automata puise l'inspiration de ses mécaniques de jeu nerveuses du côté de Bayonetta, sans que PlatinumGames oubliât d'y ajouter des nouveautés. Les déve[L]oppeurs signent là un action-RPG tout à la fois doux, violent et subtil dans les émotions qu'il procure.

La mise à jour de ce test est uniquement cosmétique. Depuis sa publication originale, la fonctionnalité de notation des sections a été supprimée. Les notes de chacune d'entre elles seront reproduites en fin de section en guise de rappel. Enfin, les points positifs et négatifs listés en fin de test se basent sur mon souvenir du jeu, quatre ans plus tard.

Image
Contenu du jeu
Activation du contrôle inertiel_

NieR: Automata possède quatre niveaux de difficulté, disponibles dès le début du jeu. S'étalant entre facile et extrême, ils proposent une véritable différence dans l'approche du jeu. Le premier niveau de difficulté ne présentera pratiquement aucune résistance et permettra même de laisser votre personnage combattre automatiquement. Après tout, vous incarnez un androïde, quoi de plus normal qu’il puisse agir de sa propre volonté ? À l’inverse, le mode extrême sera particulièrement rude puisque la moindre éraflure vous sera immédiatement fatale. Les difficultés intermédiaires vous permettront de profiter du jeu selon vos envies et vos propres capacités. En difficile et au-delà, la visée automatique est désactivée et il vous faudra maîtriser la caméra pendant les c[O]mbats. Suivant la difficulté choisie, modifiable à tout instant en cours de jeu, il est possible de terminer la trame principale en une dizaine d’heures, voire moins, si l’on tient peu compte de l’univers et des à-côtés que propose le jeu. Autant dire qu’à ce rythme, vous serez passé bien loin de son intérêt, surtout si vous vous arrêtez à la fin de la première partie.

Le jeu contient vingt-six fins différentes au total, une pour chacune des lettres de l’alphabet latin, dont les conditions d’obtention s’étendent tout au long de la narration. Si l’envie vous en prend, vous pourrez aller contre le sens de l’histoire, par exemple en fuyant certains combats ou en consommant un produit dont la description vous indique qu’il est fatal aux androïdes. Pour peu que l’on y prête attention, ce genre de détails participe au plaisir de la découverte du jeu. Si la plupart des fins ne sont pas animées, il y en a toutefois cinq à voir pour découvrir complètement l'histoire. Il est donc impossible de considérer qu’une seule partie permet de faire le tour du jeu, d’autant que certains éléments ne se débloquent que dans les parties suivantes.

Authentification de l'équipement : terminée

Votre androïde aura à sa disposition un arsenal offensif assez complet. Vous pourrez constituer un équipement d'attaque au corps-à-corps en choisissant deux armes à la puissance variable. Les estramaçons et autres armes d'hast augmenteront la force de frappe mais seront plus lentes à manier. À l'inverse, un duo de petites épées fera moins de dégâts mais facilitera le placement des coups. Désemparant de prime abord, l'un des atouts majeurs du système de combat au sol est la présence du pod qui vous accompagne. Un peu avant, ou pendant que votre androïde fera virevolter ses lames, l'unité flottante pourra décharger ses projectiles pour affaiblir l'ennemi. L'installation d'un programme spécifique diversifiera sa capacité d'attaque. Les puces de fonctionnalité participeront à la personnalisation de votre unité. Augmentation de l'attaque, amélioration de la défense, récupération de points de vie ou accroissement du butin sont autant de possibilités qu'il conviendra d'orienter selon votre style. Outre les combats au sol, le jeu propose des phases de combat aérien dans un style bullet hell qui peuvent rapidement devenir un véritable enfer si vous n'avez pas équipé certaines puces salvatrices. Un t[R]oisième élément de gameplay apparaît à partir de la deuxième partie et permet de diversifier les possibilités de jeu.

Température de la boîte noire : normale

Même s’il ne se dévoile pas au grand jour facilement, le contenu de NieR: Automata est conséquent et plutôt varié. Des ruines architecturales d'une civilisation déchue, aux vestiges d'une époque recouverte par les sables du temps en passant par les divertissements révolus d'un parc d'attractions, le joueur aura la possibilité d'explorer le reliquat d'une Humanité expropriée. En douceur et par petites touches, il se découvre dans la fouille des environnements, dans la collecte et l'amélioration des moyens offensifs, dans la récolte des éléments secrets ou historiques ou encore par l'intermédiaire de la pêche qui permet de remplir le livre d'ichtyologie. La composante d'exploration du jeu n'est clairement pas mise en retrait par rapport à l'action. La soixantaine de quêtes secondaires ajoute une durée de vie non négligeable au jeu et participe à l'attachement que l'on pourra éprouver pour les personnages mis en situation. À titre anecdotique, une composante en ligne existe et permet de récupérer un peu d'argent sur le cadavre des autres joueurs ainsi que quelques bonus temporaires.

Note de section attribuée en 2017 : 5/5
Aspect technique du jeu
Analyse du système optique central : vert

Puisqu'il faudra bien l'avouer à un moment, autant prendre les devants : les graphismes ne représentent pas le point fort du jeu. En approchant la caméra de l'androïde, il apparaît que certaines textures du décor manquent véritablement de détails, en particulier dans les grands espaces. Les bâtiments, conteneurs, rochers, ou encore les animaux, pour ne citer qu'eux, ne sauraient être appréciés qu'à une certaine distance. Il ne faut pas non plus trop s'attarder sur les ombres. Le jeu présente un peu de crénelage (aliasing) et, dans certaines zones, un peu de clipping. Bien que rares, quelques micro-gels de l'image peuvent également survenir. Étrangement cela n'arrive jamais en combat. L'eau est plutôt bien rendue, tant au niveau du mouvement que de la réflexion de la lumière à sa surface. L'effet mouillé sur les vêtements et les corps est superbe. En milieu extérieur, la différence d'éclairage et de luminosité entre les zones leur donne une identité toute singulière. Même si tous les lieux ne sont pas honorés de manière équivalente, le traitement des ra[Y]ons solaires apparaît réaliste, qu'ils soient diffusés par de la poussière, de la brume, ou qu'ils percent simplement une abondante frondaison. Aussi, les effets lumineux liés aux combats ou aux explosions sont réussis.

La modélisation des androïdes est plutôt bien faite, en particulier au niveau du visage. Les traits sont lisses mais restent un peu gâchés par les cheveux qui auraient pu gagner en finesse sur les personnages féminins. Les machines ennemies, généralement plus volumineuses et donc plus visibles ont été plus soignées, ou apparaissent comme tel car exemptes d'éléments organiques. En effet, les contours sphériques ou cylindriques de leur structure sont propres et les textures restent honorables. Ceci est notamment visible pendant les scènes cinématiques. Enfin, cinématique, il faut le dire vite puisque ces scènes utilisent le moteur du jeu et ne semblent malheureusement pas avoir été beaucoup retravaillées.

Pression interne de la boîte noire : normale

S'il est un point à mentionner pour mettre en perspective ces aspects graphiques qui paraîtront négatifs à certains, c'est celui de l'animation. Entre les vrilles et les esquives des androïdes, les tirs à répétitions des pods croisés à la multitude de projectiles envoyés par certaines machines, les attaques physiques lancées par les deux camps qui s'entrechoquent en rubans d'étincelles pour finir en explosions sous une pluie de métal et d'huile, le jeu reste absolument fluide. Peu importe le nombre d'ennemis engagés au combat, aucun ralentissement n'a été observé et c'est là une composante impor[T]ante du plaisir dans un jeu de ce type. À cela s'ajoute le souci de limiter au maximum les temps de chargement entre les zones. De fait, si vous n'utilisez pas la fonction de transport rapide, les temps de chargement seront camouflés lorsque vous vous déplacerez sur la carte.

Enfin, on pourra constater que les développeurs se sont amusés avec la saturation des couleurs. L'entrée du centre commercial, par exemple, possède des couleurs très vives qui donnent une impression de luxuriance. À l'inverse, certaines zones semblent comme hors du temps, tant les couleurs sont effacées. Le maintien de la fonction de colorisation de l'image ne semble pas non plus être la priorité des androïdes lorsqu'ils sont en phase critique. Ces choix d'utilisation de la désaturation font parfaitement sens et semblent même faire écho au coloris des unités YoRHa. Celles-ci ne sont techniquement pas vivantes.

Vérification des métadonnées audio : en cours_

Le doublage de NieR:Automata est disponible en japonais et en anglais. Le choix des sous-titres inclut le français. Yui Ishikawa la doubleuse japonaise de 2B incarne à la perfection une androïde peu loquace et sans émotion, au début du jeu. À l'inverse, Natsuki Hanae développe un 9S un peu enfantin, volubile et plaisantin. Les voix des opératrices et des machines les rendent attachantes. Sans grande surprise donc, le doublage japonais est très bon, si tant est que vous supportiez la nonchalance dans la répartie de 9S. Le doublage anglais n'est pas en reste. Kira Buckland et Kyle McCarley endossent très bien leur rôle même si l'antagonisme des deux caractères m'a paru moins net qu'en japonais. Pour passer d'un doublage à l'autre, il faudra repasser par l'écran titre.

La traduction française reflète bien les différentes personnalités et paraît d'une grande qualité au travers des différents documents, notes et archives disséminés dans le jeu. La lecture en est souvent agréable. Certaines traductions sont aussi vraiment bien trouvées. Il n'y a qu'un ennui à formuler, c'est celui des discussions pendant certaines phases d'acti[O]ns où vous devez combattre. Soit vous comprenez le japonais ou l'anglais, soit vous serez tenté de lire les sous-titres pendant le combat et vous ne profiterez ni de l'un, ni de l'autre.

L'accompagnement musical du jeu change en fonction du lieu en visite et semble toujours correspondre à son atmosphère. Les pistes affirment souvent la tranquillité d'un monde en ruines où la nature reprend ses droits et où les habitants tentent de survivre paisiblement. La plupart des musiques instrumentales possèdent une version avec chant. Même s'il est peu probable qu'une de ces dernières vous reste en tête pendant des heures, ces chansons sont particulièrement envoûtantes. Donnant au jeu une empreinte magique, parfois sublimée par les bruitages liés à la vie animale locale ou à l'écoulement de l'eau, la bande originale de Nier: Automata est une œuvre magistrale.

Note de section attribuée en 2017 : 4/5
Plaisir à jouer et à rejouer
Préparatif de combat terminés_

Même s'il peut être honteux de le dire, la destruction des m[A]chines est assez jouissive en particulier grâce à la fluidité de l'action et à une certaine diversité d'adversaires ; ne vous attendez toutefois pas à une multitude de combats de boss. Il faudra tantôt éviter les balles non destructibles, sauter pour éviter des ondes de choc au sol lorsqu'il ne s'agira pas simplement d'esquiver une baffe mécanique. L'androïde, comme le pod, répondent presque immédiatement aux sollicitations et l'esquive parfaite apporte un sentiment de puissance bien à-propos. Le changement d'armes et la découverte des combos ajoutent de l'intérêt au jeu, mais lors d'une première partie, on conservera plutôt une ou deux armes que l'on aura améliorées, les autres demandant des ressources en matériaux et en argent qui ne seront pas nécessairement à disposition. Même ainsi, le jeu peut proposer un certain défi en fonction de la difficulté choisie. La mort sera d'ailleurs sanctionnée assez lourdement, poussant à une certaine prudence. Sans rentrer dans le détail, deux morts consécutives pourraient vous faire perdre beaucoup. Ceci justifie pleinement que le jeu ne sauvegarde pas automatiquement ; vous pouvez facilement revenir en arrière. Toutefois, l'absence de point de sauvegarde pendant le prologue rend l'expérience particulièrement déplaisante. De ce côté-là, on peut aussi citer la mécanique de jeu, un peu répétitive, qui apparaît lors de la deuxième partie. Certaines interventions ne seront pas vraiment une partie de plaisir.

En réalité, l'intérêt principal de NieR: Automata réside dans sa narration et dans la découverte du monde qui nous entoure. La contemplation des lieux, accompagnée d'une poésie chantonnée ou de chœurs, fait parfois méditer en posant la manette. Une douce rêverie s'installe alors. Si observer le comportement entre les androïdes, et son évolution avec le temps, est une chose curieuse, assister aux relations entre les androïdes et les machines en est une autre plus curieuse encore. Ces relations se dévoilent notamment par les quêtes secondaires que l'on s'empressera presque de réaliser dès leur apparition. Parfois loin d’être anecdotiques, elles vous plongeront dans l’univers du jeu en développant votre compréhension de l'environnement. Sur les soixante quê[T]es disponibles, toutes ne présentent pas le même niveau d'intérêt, notamment lorsqu'il s'agit de récolter des matériaux que l'on a parfois déjà en stock ou de courir à droite ou à gauche alors que le transport rapide n'est pas encore disponible. D'autres jouent à merveille la carte de l'exploration et vous forceront parfois à vous rendre dans des lieux que vous n'avez pas encore fouillés. Seulement, si vous les aviez déjà trouvés par vous-même, un éphémère sentiment de déception pourrait vous étreindre. Certaines quêtes seront particulièrement émouvantes et pourront vous faire réfléchir, sinon philosopher, à l’image de Pascal qui lit Nietzsche, belle référence, anachronique s’il en est. Après avoir terminé les quêtes secondaires à notre disposition, on en vient à être tiraillé entre avancer l'histoire pour en apprendre plus ou continuer de se promener dans les différentes zones tant le jeu fourmille d'objets secrets.

Activation du capteur environnemental_

Pour profiter pleinement du jeu, il faudra faire trois parties. Justifié en terme scénaristique, ce choix conserve l'intérêt du joueur puisque ces parties développent un peu plus l'histoire et permettent de la revivre avec un point de vue différent. En outre, de nouveaux éléments de jeu sont débloqués. Le titre est véritablement conçu pour être joué ainsi. Malgré le contexte historique difficile, l'humour est présent et se manifestera dans la relation avec les machines ou avec les opératrices qui vous arracheront au moins un sourire. Le comportement du pod lorsqu'il pêche est aussi amusant, de même que le sanglier géant qui surfe sur les dunes. Par de nombreux aspects, le jeu est vraiment touchant et attendrissant. Certaines actions obligatoires à l'avancée de l'histoire, ou relatives aux trophées, relèveront du crève-cœur et rendront l'intrigue encore plus poignante (Uncle*Pascal, uncle*Pascal, play*[W]ith*us). Le jeu ne se prive pas de nous mettre en déroute émotionnelle.

Note de section attribuée en 2017 : 4/5
Chasse aux trophées
Journal tactique : initialisé

L'obtention du trophée de platine demandera de découvrir pratiquement tout ce que le jeu a à offrir. Près de la moitié des trophées est liée à l'avancement dans l'histoire, jusqu'à l'obtention de la fin C après la troisième partie. Vous n'aurez pas besoin d'une maîtrise technique inouïe pour compléter le titre, et aucun trophée ne vous demandera de le terminer dans une difficulté particulière, chose qui pourraient être regrettée dans un jeu de PlatinumGames. Quatre trophées sont liés à l'extermination de forme de vie mécaniques dans certaines conditions, par exemple avec un module de vol. S'ils ne viennent pas tout seuls, ils seront ni difficiles ni particulièrement longs à récupérer. D'autres trophées viendront agrémenter votre aventure lorsque vous aurez récupéré la plupart des différentes puces de fonctionnalité ou collecté une certaine somme d'argent. Les deux récompenses liées à la vie animale terrestre et aquatique s'obtiendront presque dans la béatitude.

Les trophées relatifs à la complétion partielle des quêtes, à la récupération d'une partie des archives et des donnés d'unités ne seront qu'une étape puisque, pour d'autres trophées, il faudra aller un peu plus loin que les 80% requis. Certaines archives seront particulièrement intéressantes puisqu'elles évoqueront le passé ou détailleront certains événements, vous incitant donc à les obtenir. Là où le jeu se montrera exigeant, c'est dans l'améli[O]ration des unités flottantes ainsi que dans celle des trente-neuf armes. Pour améliorer tout ce petit monde, il faudra d'abord le récupérer puis récolter les matériaux et enfin les fonds nécessaires. Si ces derniers viendront assez vite, quelques matériaux seront rares dont un qui demandera à réaliser une quête où le hasard aura son importance. En bref, ce ne sera pas tout à fait une sinécure.

L'enfer pourrait se déchaîner sur Terre lorsque vous vous attaquerez à l'obtention de toutes les fins. Si elles sont relativement intéressantes à découvrir et assez peu difficiles à atteindre, il est primordial de savoir que l'une d'entre elles peut être manquée. Et pour l'obtenir, vous aurez l'obligation d'avoir récupéré toutes les armes et de les avoir passées au niveau maximum, avec la récolte que cela implique... Si vous la ratez, il faudra refaire presque entièrement le jeu, avec ses trois parties et, le cas échéant, vous pourriez être gagné par la rage et le désespoir.

Vérification des paramètres vitaux_

Cela ne vaut que si vous cherchez à obtenir ces trophées de façon classique, c'est-à-dire en remplissant les conditions d'obtention. Pour se défaire de ce qui, pour certains, ressemblerait à un fardeau, le jeu propose, à l'issue de la troisième partie, d'acheter auprès d'un marchand les trophées qui manqueraient à votre collection, avec l'argent du jeu. Si ce procédé peut paraître assez étrange, voire incompréhensible, il permet à chacun d’apprécier le jeu à son propre niveau. Il n'appartient qu'au joueur de décider s'il veut utiliser la boutique ou s'il préfère obtenir les trophées légitimement en profitant de l'intégralité du contenu du jeu. Cette responsabilisation du joueur n'a rien de déshonorante vis-à-vis des développeurs. Certaines âmes souhaiteraient que la pratique ne se généralise pas, mais pour les esprits qui auraient raté la fin précédemment mentionnée, il fait peu de doute que cette fonctionnalité sera bienvenue. En définitive, la liste des trophées apparaît parfaitement en accord avec l'esprit du jeu et la terminer vous procurera un vrai sentiment d'accomplissement.

Vérification du système terminée
Unité prête au réveil_

Note de section attribuée en 2017 : 4/5
Conclusion
Agrémenté d'une musique sublime, Nier: Automata est avant tout une histoire à vivre dans laquelle il sera difficile de rester neutre émotionnellement. Si les graphismes ne sont pas époustouflants, les effets de lumière et l'intensité des couleurs portent le jeu à un bon niveau. Les phases d'exploration du monde sont équilibrées avec les phases de combat, toujours fluides. Assez riche en contenu, le titre devrait vous occuper quelques dizaines d'heures et beaucoup plus si vous décidez d'obtenir tous les trophées par vos propres moyens. La liste n'a d'ailleurs pratiquement aucun défaut.
J'ai aimé
  • Le scénario et les tourbillons d'émotions dans lequel il nous entraîne.
  • Le badinage entre les différents androïdes qui rythme une partie du jeu.
  • Certains personnages très attachants, androïdes comme formes de vie mécanique.
  • La fluidité du jeu en phase d'action.
  • La bande originale dont certaines pistes se payent le luxe d'avoir plusieurs variations.
  • L'atmosphère générale du titre.
Je n'ai pas aimé
  • Le faible apport scénaristique de la deuxième partie.
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Je recommande ce jeu : À tous, Aux spécialistes du genre, Aux curieux

Kyp-chan (Kyp-chan)

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