Metro Exodus

ps4

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Infos complémentaires

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Date de sortie : 15/02/2019
Genre(s) : FPS
Territoire(s) : FRANCE

2514 joueurs possèdent ce jeu
69 trophées au total
0 trophée online
10 trophées cachés
3 DLC's

Platiné par : 525 joueurs (21 %)

100% par : 154 joueurs (6 %)


Note des joueurs :
4.4/5 - 26 notes

Note des platineurs :
4.7/5 - 18 notes

Test rédigé par Aelon le 21-02-2019 - Modifié le 21-02-2019


Introduction

Après une attente qui aura duré 6 ans, le nouveau jeu de la licence Metro débarque enfin le 15 février 2019. Toujours entre les mains de 4A Games et Deep Silver, il s'agit du final de la trilogie centrée autour d'Artyom.

Désormais assez éloigné des romans dont s'étaient jusque-là inspirés les jeux vidéo, Metro Exodus reste toutefois un FPS/Survival-horor, bien que ce second genre soit parfois remplacé par du post-apocalyptique pur dans ce nouveau jeu.

L'histoire prend place quelques temps après la "vraie" fin de Metro Last Light, à savoir (attention, spoiler) où Artyom survit grâce au jeune Sombre qui l'empêche de déclencher le lancement des missiles à D6. Depuis, le héros du Métro effectue régulièrement des sorties dans un Moscou toujours terriblement irradié. Artyom s'entête pourtant, malgré ses pairs qui croient difficilement en son projet, car il est convaincu qu'il y a de la vie ailleurs que dans les tunnels sombres du métro moscovite.

Après une série d'événements qui conduiront quelques Spartiates, dont le colonel Melnik et Anna, la femme d'Artyom, à fuir Moscou en train, l'équipe découvrira que l'humanité a réussi à survivre. C'est alors que démarre un long périple pour trouver des réponses, mais, tout comme dans le Métro, la vie à la surface est loin d'être calme...

Contenu du jeu

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Metro Exodus est divisé en plusieurs chapitres, bien que tous ne soient pas de durée équivalente.

Vous aurez concrètement 3 niveaux explorables, avec un objectif à atteindre, mais aussi des zones annexes contenant des ressources qui méritent d'être récupérées. Trois autres chapitres sont bien plus orientés "couloirs", où la narration prend le pas sur l'exploration afin de vous faire vivre des aventures au déroulement contrôlé par le jeu. Les chapitres restants sont des interludes à bord du train de l'équipe, l'Aurora, durant lesquels vous pourrez discuter avec vos amis.

Bien que le contenu varie selon les chapitres, vous devrez progressivement vous équiper en conséquence, puisque ce qui vous attend dans les terres post-guerre de Russie n'a pas l'intention de vous faire de cadeau. Si vous commencez l'aventure avec 2 armes, vous recevrez bien vite le Tikhar, ce fusil pneumatique déjà introduit dans Metro Last Light.

Comme vous, vos ennemis ont bricolé de toutes pièces leurs armes. Il vous incombera alors de démonter les armes que vous trouverez afin d'en récupérer des pièces, voire carrément un nouveau style d'arme. Vous aurez ainsi l'occasion de récupérer des canons d'arme à feu, des chargeurs, crosses, etc. Grâce à son précieux sac à dos, Artyom pourra remonter ses armes comme il le veut, dans l'optique d'être paré à toute situation (combat ou infiltration).

En plus de vos armes, vous devrez désormais gérer un système de craft. Chaque environnement regorge de ressources (pour peu qu'on prenne le temps d'explorer) de 2 types : métallique et chimique. Ces deux ressources permettent de créer de nouveaux médi-packs, des munitions et des armes de jets. En revanche, chaque création (sauf rares exceptions) consomme les deux ressources en quantité plus ou moins importante, ce qui rend assez vite vital chaque choix de création. De plus, votre masque à gaz (toujours avec le système de filtres) se brisera à chaque dégât reçu tandis que vos armes s'encrasseront au fur et à mesure des tirs. Pour réparer le masque ou nettoyer vos armes, il faut là encore utiliser des ressources ! N'espérez pas garder toutes les ressources que vous aurez accumulé entre chaque chapitre, le jeu a pensé à diminuer vos stocks entre 2 chapitres (avec une explication raisonnable) pour vous pousser à replonger dans l'exploration et la survie.

En dehors de vos armes, Artyom pourra améliorer son équipement défensif au fil des trouvailles dans les terres désolées. Ajout d'une boussole ou d'un détecteur de mouvements au bras, renforcement du masque ou de la batterie, ces bonus ne pourront pas être échangés à volonté et vous obligeront à trouver un atelier. Les munitions (hors Tikhar) et armes de jets ne peuvent également être fabriquées qu'à des ateliers.

Le jeu dispose de plusieurs niveaux de difficulté et, dieu merci, propose de base le mode Ranger difficile (qui n'était qu'en DLC payant dans Metro Last Light). Je vous conseille de vous lancer en difficulté Difficile (juste en-dessous de Ranger difficile) si vous ne vous intéressez pas aux trophées pour votre première partie. Avec les dégâts des ennemis augmentés, les ressources et munitions trouvées en plus petite quantité, le jeu devient bien plus compliqué et devient ainsi l'expérience de survie que devrait être un jeu Metro.

Comptez enfin quelques spécificités dans certains niveaux, comme le van dans le chapitre Caspienne, et vous avez un tableau assez complet des composantes qui vous attendent dans ce nouvel opus de Metro.

Le contenu n'est en revanche pas parfait car l'inégalité des niveaux pourra quelque peu laisser sur notre faim, espérant plus de niveaux ouverts à l'exploration que ce que Metro Exodus propose.
Note : 4/5

Aspect technique du jeu

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Premier jeu Metro à débarquer directement sur PlayStation 4 (les deux jeux précédents étant initialement sortis sur PS3 puis en version remastérisée sur PS4), Metro Exodus offre un rendu visuel exceptionnel. Que ce soit sur PS4 ou PS4 Pro, vous en prendrez constamment plein les yeux, puisque les situations propices à la contemplation sont légion.

Hormis les visages qui pourront sembler parfois (voire souvent) rigides, tout le reste dispose d'une modélisation très soignée. Les environnements fourmillent de détails, de végétation, de débris, etc. Avec des environnements désormais ouverts, la distance d'affichage ne bronche jamais et ne vous fera aucunement défaut, ce qui vous incite à prendre de la hauteur pour mieux repérer les zones intéressantes à explorer. De plus, grâce au principe du train qui voyage dans la Russie, le dépaysement sera incessant, chaque chapitre étant très distinct des autres. Avec un niveau très, très, très inspiré des films Mad Max, ou bien une survie dans la forêt sauvage en passant par une zone enneigée près de la Volga, l'exode se fait bien ressentir.

Le jeu dispose d'un cycle jour-nuit, qui, en plus de bénéficier de jeux de lumière réussis, a un impact direct sur la façon d'approcher des zones ennemies, ainsi que sur la faune rôdant dans les parages. Bien que le jeu se déroule majoritairement à la surface et à l'air respirable, Metro Exodus n'oublie pour autant pas ses origines avec des environnements cloîtrés, sombres, toxiques et infestés de mutants qui feraient bien de vous leur casse-croûte. Le principe du masque à gaz est bien évidemment de retour, offrant toujours une expérience visuelle angoissante lorsque ce dernier vient à se briser sous les attaques ennemies, jusqu'à devenir inopérant et entraîner votre mort. De plus, votre lampe tactique doit toujours être rechargée par une batterie, sous peine de s'éteindre et ainsi de perdre votre unique protection face aux redoutables araignées mutantes qui jonchent les murs des bunkers sombres que vous devrez explorer.

Enfin, la bande son reste toujours autant minimaliste pour favoriser l'immersion à l'expérience arcade. Le son de vos armes, le cri des mutants proches ou lointains, la respiration d'Artyom équipée de son masque, etc. : ce sont toujours les bruitages qui ont la part belle par rapport aux musiques. Loin d'être absentes, elles sont surtout jouées durant un combat ou lorsque votre infiltration se complique puisqu'un ennemi vous a aperçu (et non repéré) ou a trouvé un cadavre/ennemi assommé. En somme, la bande son semble excellente...

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... sauf qu'il est impossible de ne pas parler de la spatialisation sonore du jeu. Pour rappel, il s'agit de rendre réaliste la localisation de l'origine d'un son. Et dans un jeu comme Metro Exodus où les bruitages sont essentiels, il est décevant de constater que la spatialisation n'est pas irréprochable, parfois loin de là. En effet, lorsque des ennemis sont séparés de vous par un mur ou à un autre étage que vous, l'origine des bruits peut devenir brouillonne. Par exemple, si des ennemis parlent dans une maison et que vous approchez de l'extérieur, le volume de leur voix semblera si faible que vous pourrez croire qu'ils sont bien plus loin qu'en réalité, l'un des ennemis pouvant être à l'entrée de la maison mais semblant être à la cave.

En dehors d'un défaut de spatialisation sonore, le gameplay, bien que correct dans l'ensemble, a ses défauts lui aussi. Si la manette est bien utilisée, avec une prise en mains suffisamment rapide pour ne pas être gêné dans les affrontements, c'est bel et bien la lourdeur de votre personnage qui sera bien plus difficile à accepter qu'auparavant. En effet, les précédents Metro se déroulaient majoritairement dans des espaces confinés, où les déplacements lents et lourds d'Artyom ne gênaient donc que peu. Ici, les espaces sont très ouverts. La réaction de votre personnage devrait donc en être impactée en conséquence, mais Artyom se manipule toujours comme dans le Métro. Vous lutterez ainsi souvent au début avec la maniabilité et la sensibilité pour trouver l'équilibre nécessaire afin de survivre face à des ennemis qui disposent d'une mobilité nettement supérieure aux autres jeux. Fort heureusement, après quelques heures de jeu, vous vous serez habitué à ce gameplay lourd et saurez malgré tout vous débrouiller sans encombre. Petit bémol en plus concernant les pentes : si vous descendez des escaliers ou une pente et que vous allez trop vite, Artyom décollera du sol et fera une chute libre, pouvant occasionner des dégâts dont vous vous seriez largement passé...

Le plus gros problème du jeu, qui vient tout droit de ses prédécesseurs, c'est incontestablement l'IA qui reste encore et toujours aux fraises. On excusera à nouveau les mutants qui se contentent de vous foncer dessus sans réfléchir, mais les humains sont malheureusement très stupides. Artyom est encore une fois une sorte de ninja des temps modernes, étant purement et simplement invisible si son indicateur d'exposition à la lumière est éteint. Vous pourrez alors approcher des ennemis et même carrément entrer dans leur champ de vision à moins d'un mètre sans qu'ils ne vous voient.

Certes, plusieurs ennemis ont des casques équipés de source de lumière pour parer à ce problème, mais, de la même façon, l'ennemi n'est pas très agressif ou inquisiteur lorsqu'il découvre un corps. Loin d'un Dishonored où les ennemis peuvent être imprévisibles, vous ne serez que difficilement pris à défaut par l'IA en infiltration. En combat, elle a beau se mettre à l'abri, l'IA vous oublie bien vite si vous sortez de son champ de vision et ne prendra que rarement des initiatives. Jouer en difficulté Difficile à Ranger Difficile rend plus meurtriers et donc plus dangereux les ennemis, mais en Normal, ce seront plus des cibles mobiles que de vrais humains dangereux qui vous attaqueront, hélas.

Enfin, les temps de chargement sont très longs, notamment en lançant le jeu (2 minutes en moyenne, voire plus), mais un chapitre n'en comprend aucun, ce qui rend l'attente longue mais pas fréquente. De plus, il existe quelques bugs ou glitchs assez rares mais qu'il convient de citer malgré tout.
Note : 3/5

Plaisir à jouer et à rejouer

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Une fois n'est pas coutume, en dépit d'un aspect technique inégal et surtout plombé par son IA à la ramasse, l'expérience de Metro Exodus est excellente de par son approche si crédible d'un monde post-apocalyptique. En effet, l'humanité ne vous a pas attendu pour fonder de nouvelles communautés, mais certaines ont des règles ou des coutumes qui impliquent souvent de vous tuer (pour changer).

Tout comme dans les précédents jeux, il ne faut en revanche jamais oublier que c'est bien vous qui êtes l'intrus dans ces terres désolées, et l'approche meurtrière est souvent remise en discussion. Vous pouvez bien évidemment jouer comme bon vous semble, mais à plusieurs reprises, vos alliés discuteront de vos ennemis et se demanderont si la violence est justifiée, les humains qui vivent dans les territoires explorés ayant parfois de bonnes raisons d'agir hostilement contre vous.

Si vous souhaitez opter pour une vraie expérience de survie comme les développeurs l'ont pensé, mieux vaut directement commencer en Difficile (la difficulté Ranger Difficile est trop ardue pour pleinement apprécier le jeu à sa découverte). Vous aurez alors une épée de Damoclès constamment braquée sur vous, faute de ressources abondantes et de munitions rares. Comme mentionné précédemment, le gameplay est certes très lourd mais finit par être complètement assimilé, vous permettant de vivre des situations très tendues.

Entre les hurleurs ou les mutants qui se ruent sur vous à l'air libre, ou bien le bruit d'araignées qui avancent vers vous dans la pénombre des bunkers ou tunnels souterrains, chaque moment peut vite tourner au cauchemar si vous n'êtes pas préparé. Le jeu brille toujours autant dans les espaces confinés, mais le parti-pris de l'air libre paie aussi. Les chapitres en open-world sont tous très agréables à jouer, avec une sensation de liberté puisque vous pouvez aller où bon vous semble et faire ce qui vous chante, à savoir neutraliser ou tuer vos ennemis. Chaque environnement a été suffisamment réfléchi pour une approche furtive ou belliqueuse, avec de nombreux chemins possibles pour une même destination et des obstacles parsemant la route pour servir d'abri potentiel aux balles ennemies.

En dehors de l'exploration libre, une autre grande force de Metro Exodus réside dans sa narration. Bien qu'assez convenue, elle fonctionne terriblement bien, en prenant le temps de vous présenter la menace de chaque zone habitée (mais les carnets ou enregistrements trouvés permettent en plus de mieux comprendre l'ennemi) tout en permettant de vous attacher à vos amis. Grâce au huis-clos créé par le train, les chapitres servant d'interludes entre 2 grosses aventures ralentissent volontairement le rythme pour mieux vous présenter l'histoire tout en offrant l'opportunité de discuter avec vos amis et en apprendre un peu plus sur eux ou sur ce qu'ils ressentent de tout ce que vous traversez.

Ajoutez à tout cela 2 fins possibles, directement liées à votre façon de jouer dans plusieurs niveaux, durant lesquels vos actions auront un impact direct sur l'avenir de l'équipage de l'Aurora, et vous obtenez une rejouabilité bien meilleure que dans les anciens Metro.

Une rejouabilité meilleure, car cette fois-ci, avec la disponibilité de la difficulté Ranger Difficile, vous aurez l'occasion de replonger dans le jeu avec une toute nouvelle approche. Vous pouvez choisir la brutalité ou un mélange infiltration/combat dans votre première partie, mais en Ranger Difficile, ce sera votre stock de balles ou la balance bénéfice/risque de l'exploration d'une zone particulière qui dicteront vos pas. Totalement orienté vers la survie "hardcore", ce mode de difficulté extrême pourra vous pousser dans vos derniers retranchements si vous y entrez à l'aveugle.

On regrettera toutefois encore le mutisme navrant d'Artyom. Par volonté de plus rentrer dans la peau de notre personnage, le jeu décide (encore) de ne pas le faire parler, si ce n'est durant un chargement de partie... Certaines situations sont donc décalées puisque vous avez un personnage qui raconte littéralement sa vie ou bien qui se débrouille pour faire un monologue face à un interlocuteur impassible. Le jeu se moque même parfois de ce mutisme puisqu'on dira que vous êtes bien "sage" ou silencieux à plusieurs reprises.

Mais ne boudons pas notre plaisir, ce syndrome muet du protagoniste principal est loin de diminuer l'expérience de jeu, et devient plus une petite farce qu'autre chose. Au moins, l'expression corporelle d'Artyom permet de comprendre ce qu'il ressent durant quelques "conversations".
Note : 4/5

Plaisir à faire les trophées, le Platine / 100%

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Si vous prêtez attention aux trophées, vous risquez d'avoir des sueurs froides. Et pour cause : une bonne portion des trophées sont manquables.

Vous serez bien évidemment récompensé de votre avancée dans l'aventure avec plusieurs bibelots, mais ce ne seront pas ceux qui vous intéresseront si vous cherchez à optimiser votre course aux trophées (ce qui peut s'avérer être déconseillé pour qui cherche l'immersion et compte garder intactes les surprises de l'histoire).

Chaque chapitre comprend des objectifs à réaliser pour obtenir des trophées, et tous sont liés à des points précis. Vous devrez par exemple détacher les wagons du train menaçant de mettre en pièces l'Aurora en quittant Moscou ou vous charger du poisson-tsar dans la Volga. Des objectifs situationnels donc, mais pas seulement.

En effet, plusieurs trophées sont connectés, à savoir ceux liés aux fins du jeux. La fin du jeu que vous aurez dépend de votre façon d'aborder plusieurs niveaux, et donc sur l'avenir de certains membres de l'équipage de l'Aurora. Sans trop rentrer dans les détails pour éviter de ruiner la surprise, sachez qu'il vaut mieux écouter vos alliés avant quelques missions, ces derniers étant riches en conseils qui auront une conséquence directe sur la fin du chapitre lié. C'est d'ailleurs sur ce point que Metro Exodus surpasse son prédécesseur, dans lequel obtenir la bonne fin relève plus d'une partie de Kamoulox. Ici, nul besoin d'écouter une conversation précise ou de jouer de la guitare pour obtenir du karma, non, il suffit d'écouter vos alliés avant une mission pour savoir quelle est la "bonne" chose à faire, et le jeu vous oblige à les écouter de toute manière.

Concrètement, si vous écoutez vos amis, vous obtiendrez la bonne fin, tandis que si vous n'en faites qu'à votre tête, l'issue est plus incertaine. Quoiqu'il en soit, vous devez terminer le jeu en difficulté Ranger Difficile. Et comme ce mode est déconseillé pour découvrir le jeu, afin de garder un équilibre subtil en plaisir à jouer et difficulté relevée, vous devrez jouer au jeu 2 fois, ayant donc la possibilité d'obtenir les deux fins différentes.

Les trophées manquables peuvent en outre être récupérés via la sélection de chapitre, un bon moyen de rejouer différemment un niveau pour les objectifs manqués, d'autant plus que les défis sont cumulables (comme par exemple écraser 50 ennemis avec le van ou tuer 300 mutants), ce qui permet de les débloquer assez vite lorsque vous y prêtez attention.

En dehors des nombreux défis que vous réservent le jeu, il existe 2 trophées qui devraient d'ordinaire agacer rien qu'à leur intitulé, à savoir les collectibles. Pourtant, dans le principe même de Metro Exodus, cette collecte n'est pas si insupportable que cela.

Vous devrez de toute manière explorer tout ce que vous découvrez, à la recherche de ressources ou de munitions. Les carnets et cartes postales (les collectibles donc) sont presque toujours dans des endroits liés à de l'exploration et ne vous oblige pas à aller à un point précis juste pour les récupérer. Vous gagnerez toujours autre chose près de l'un d'eux. De plus, ces collectibles ne sont pas là que pour les trophées et ainsi gonfler artificiellement la durée d'obtention du platine, mais ont une vraie utilité dans le jeu.

Les cartes postales sont celles qui ont la valeur la plus faible, puisque celles que vous récupérez seront placées sur le mur de votre compartiment avec Anna dans l'Aurora, sorte de souvenir de votre road-trip. Ce seront en réalité les carnets qui apportent une vraie plus-value à cette récolte. Les carnets permettent d'en apprendre plus sur la zone dans laquelle vous êtes. Que ce soit des aventures vécues et contées par des carnets de fortune d'une personne ayant tenté sa chance avant vous dans une ruine, ou bien l'évolution psychologique des gens habitants désormais là, chaque lecture de carnet enrichit l'univers du jeu. Les collectibles sont par ailleurs listés et ont tous un numéro ou un nom différent, ce qui rend le suivi de leur obtention très simple et rapide. Un simple coup d’œil sur un guide des trophées saura vous indiquer où chercher, là où d'autres jeux auraient pu être plus cryptiques dans le suivi de leur collectibles.

Enfin, les trophées ne prennent pas en compte les enregistrements, des journaux audio qui, comme les carnets, vous permettent d'en apprendre plus sur votre environnement, sa faune et sa population.

Ainsi, bien qu'il soit nécessaire de rejouer des chapitres ou faire 2 parties au minimum, chaque trophée apporte un défi bienvenu ou appelle à l'exploration. Là où l'on pourrait y voir une corvée dans d'autres jeux, la liste des trophées passe plutôt bien ici.
Note : 4/5

Conclusion

Metro Exodus réussit son pari de passer à des espaces ouverts, en dépit de soucis techniques que la licence traîne depuis son premier jeu. La survie dans un environnement inhospitalier reste le mot d'ordre, que l'on soit rassuré(e). Avec une liste de trophées dans la directe logique du jeu, à savoir se mettre au défi et explorer, la chasse au platine ne vient pas s'interposer au plaisir de jeu qui est excellent, et qui sait s'adapter à toutes et à tous avec ses difficultés correctement dosées.
Contenu du jeu
Aspect technique du jeu
Plaisir à jouer et à rejouer
Plaisir à faire les trophées
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Je recommande ce jeu : Aux spécialistes du genre, Aux fans de la série, À un public averti

Aelon (Aelon77)

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